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Une soirée à trois annulée

Une soirée à trois annulée



Il était 18h24 lorsque je reçus un SMS de Laurent qui disait :
« Je viens de louper mon train. Le suivant est à 23h23. Tu peux annuler la soirée. Désolé. »
J’ai ragé. La soirée en question consistait à partouzer avec un homme avec qui on était en contact depuis une semaine. Il était prévu qu’il arrive à 20h. J’attendais impatiemment ce moment, car l’homme correspondait à nos attentes et c’était la première fois qu’on devait expérimenter une partouze à trois, sans autre femme que moi.
Nous en avions fait quelques-unes avec des couples auparavant, d’âges assez variés, mais Laurent s’était rapidement aperçu que ce qui l’excitait le plus dans ce genre de moment, c’était de me voir baiser avec un autre homme. C’était d’ailleurs réciproque : j’aimais qu’il me voie le faire.
De plus, Laurent pouvait être bi, selon le feeling. Je l’avais vu sucer des bites et se faire sucer au cours de plusieurs partouzes.
Pour ma part, je n’étais pas sensible aux femmes plus que ça. J’aimais les hommes, et en particulier les hommes mûrs. C’était le cas de celui qui aurait dû venir chez nous ce soir. Il s’appelait Jacques et il avait 57 ans, c’est-à-dire 21 ans de plus que moi. C’était parfait.

Dix jours avant, Laurent et moi avions publié une annonce sur un site de rencontres, disant que nous souhaitions rencontrer un homme seul, âgé de 45 à 65 ans, pour moments agréables. Nous avions reçu une foule de réponses dans les deux jours qui avaient suivi, dont celle de Jacques qui avait retenu notre attention, parce qu’il semblait assez bel homme, courtois et en mesure de satisfaire nos attentes, à différents points de vue. Il vivait à dix minutes de chez nous à pieds.
Alors même si ce n’était que partie remise, j’étais très en colère ce soir-là. J’avais hâte que Laurent m’offre à un autre homme, et je m’étais préparée mentalement à cela. J’y pensais tous les jours depuis que nous avions calé cette date. Et tout tombait provisoirement à l’eau.

Ma colère un peu atténuée, je me suis résolue à me connecter au site de rencontres afin d’informer Jacques que nous devions remettre la soirée à un autre jour. Je lui ai envoyé un message et j’ai attendu qu’une icône en bas à droite du message confirme qu’il l’avait bien lu.
Je me suis servie un kir cassis.
Laurent et moi vivions en union libre depuis 7 ans. Quelques périodes orageuses avaient menacé notre couple, mais les partouzes avaient changé nos rapports et ouverts de nouveaux horizons.
Avant de le rencontrer, il m’était arrivé à plusieurs reprises de coucher avec des hommes beaucoup plus âgés que moi, à chaque fois grâce à des sites de rencontres. La plupart s’étaient montrés protecteurs, au sens paternel, et bienveillants. J’appréciais cela, qu’on prenne soin de moi, qu’on me fasse des câlins, chose que mon père n’avait jamais fait, puisqu’il avait quitté ma mère quand j’avais 4 ans et que je ne le connaissais pas.

A 18h49, je constatai que Jacques n’avait pas encore lu mon message d’annulation. Je me suis servie un autre kir.
Dans le courant de la journée, j’avais essayé je ne sais combien de tenue en perspective de cette soirée. Et j’avais finalement opté pour une robe noire en acrylique, assez légère, mais pas insolente. Munie de très fines bretelles, elle m’arrivait à mi-cuisses et s’ouvrait devant grâce à des petits boutons noirs en résine. C’était Laurent qui me l’avait offerte pour mes 30 ans.
J’avais aussi mis des bas noirs, très sobres, et des bottines en daim couleur noisette qui m’arrivaient juste sous les genoux. Dessous, j’avais opté pour un ensemble de couleur beige et transparent. C’est moi qui me l’étais offert, quelques mois auparavant. Je l’aimais beaucoup car je m’y sentais très à l’aise et parce qu’on voyait tout au travers : mes tétons, ma fente et mes fesses, un peu comme si j’étais à poil, mais avec un film très fin collé sur mon corps. Puisque je vous dit que je m’étais préparée…

A 19h22, Jacques n’avait toujours pas lu mon message, et je n’avais aucun autre moyen de le contacter. Ni téléphone, ni adresse électronique. Et l’heure du rendez-vous approchait. Si jamais il ne lisait pas le message dans la demi-heure qui suivait, à son arrivée j’allais devoir lui demander de repartir parce que mon mec avait loupé son fichu train. Ce serait très embarrassant, pour lui comme pour moi.

A 19h51, il n’y avait toujours pas d’icône en bas de mon message, et puisque Jacques habitait à dix minutes de là, il était probable qu’il soit déjà en route vers ici. J’étais nerveuse. Anxieuse même.
Je suis allée dans la chambre pour enlever ma tenue de soirée. Déçue et toujours en colère après Laurent. J’ai ôté ma robe, ainsi que mes bottines et mes bas. J’ai conservé mon ensemble transparent dessous et j’ai passé une jupe en acrylique beige, moins courte, et une petite chemise blanche tout à fait ordinaire que je mettais souvent pour rester à la maison. Je suis restée pieds nus et me suis remise à tourner en rond dans le salon.
Et 20h00 arriva.
Puis 20h01.
20h02.
On sonna à la porte à 20h03.
J’ouvris et me retrouvai face à cet homme qui avait un petit bouquet de fleurs dans une main, un sac en papier dans l’autre, révélant la forme d’une bouteille. Souriant. Assez grand et trapu. Grisonnant, légèrement dégarni.
– Bonsoir Sarah, me dit-il en me tendant le bouquet de fleurs.
– Bonsoir Jacques. Je… Je suis désolée…
– Désolée ?
Je soupirai et détournai le regard, le temps de chercher mes mots, puis je me décidai à lui répondre :
– Laurent a loupé son train. Je suis toute seule.
– Oh, fit-il, l’air navré.
– Je vous ai envoyé un message sur le site pour vous prévenir qu’on devait remettre à plus tard notre petite soirée à trois, mais vous ne l’avez visiblement pas lu.
– En effet, je ne me suis pas connecté ce soir. Je regrette, Sarah.
Je baissai les yeux vers le bouquet pendant quelques instants, et vers la bouteille, puis les relevai en disant :
– Moi aussi, je regrette beaucoup. Ecoutez, entrez tout de même prendre un verre.
– Je ne veux pas vous déranger.
– Vous ne me dérangez pas, puisque je n’ai rien de prévu ce soir. Entrez.
Je me suis dérobée et il est entré.

Il s’est assis dans un fauteuil, en face du canapé où je me suis installée après avoir rempli deux verres de kir sur la table basse située entre nous.
– Y a-t-il un jour en fin de semaine prochaine qui vous conviendrait pour notre soirée ? demandai-je.
– Eventuellement vendredi ?
– Vendredi, dis-je. Je vais le dire à Laurent et nous vous confirmerons ça via le site de rencontres. Je suis vraiment désolée…
– Ce n’est pas grave, Sarah. Nous aurons au moins partagé un verre, vous et moi. A la vôtre.
– A la vôtre, répondis-je en levant mon verre.
Nous avons bu, puis Jacques a repris :
– Si j’ai bien compris, ce sera une première pour vous, à trois ?
– Oui. Jusqu’à maintenant nous avons toujours fait des partouzes avec des couples.
– Combien de fois, si ce n’est pas indiscret ?
– En tout, six couples, dont deux que nous avons revus plusieurs fois. Et vous, l’avez-vous fait avec des couples ?
Il a remué la tête et dit :
– Non, juste avec des femmes seules. Deux femmes jusqu’à maintenant. Je ne suis pas inscrit depuis très longtemps sur le site.
– Et vous semblez ouvert à des contacts avec un homme ?
– Eventuellement, dit-il. Des caresses et des fellations, s’il y a un bon feeling. Mais pas de pénétration.
– C’est aussi le cas de Laurent, dis-je, comme nous vous l’avons expliqué dans nos dialogues.
– Bien. Mais j’ai également cru comprendre qu’il y a des choses que vous ne souhaitez pas faire ?
J’ai bu une gorgée de kir et répondu :
– Avant de commencer à partouzer, Laurent et moi nous avons passé un accord : je n’embrasse pas et les hommes doivent se protéger. De même, je fais des fellations, mais les hommes ne peuvent pas éjaculer dans ma bouche.
Jacques acquiesça et dit :
– Ce qui laisse tout de même quelques belles possibilités…
– Oui, bien sûr, répondis-je en reprenant mon verre.
Mes doigts tremblaient un peu et Jacques ne me quittait pas des yeux.
Il continua :
– Et cette envie de partager un moment intime avec un homme, vient-elle de votre compagnon ou de vous ?
– De nous deux. C’est une concertation. Laurent aime énormément me voir sucer un autre homme, par exemple. Ou voir une queue me pénétrer. Et cela m’excite beaucoup aussi, beaucoup plus que de le voir lui en train de le faire avec une autre femme.
Jacques vida son verre et le reposa sur la table en disant :
– Dites-moi si je me trompe, mais n’est-ce pas là une façon d’être infidèle sans l’être ?
– Oui, c’est un peu ça. Nous en avons beaucoup parlé, lui et moi. Un soir, il m’a dit que l’idée que je le trompe l’excitait et le rendait fou de rage en même temps. En revanche, si j’ai une relation sexuelle sous ses yeux, la rage disparaitrait. A priori, puisque nous n’avons pas encore essayé. Mais cette perspective semble beaucoup lui plaire.
– Sans vouloir être indiscret, Sarah, vous est-il déjà arrivé de le tromper en vrai ?
Je soupirai, puis je vidai mon verre à mon tour.
Et répondis :
– Oui. Vous reprenez un verre ?

J’ai refait le service, puis Jacques a ajouté :
– Plusieurs fois ?
J’ai pris une gorgé de kir et dit :
– En sept ans, quatre fois.
– Avec des hommes mûrs ?
J’ai hoché la tête :
– Oui.
Il a pris son verre, sans me quitter du regard. Il avait cette délicatesse que possèdent de rares hommes, celle de ne pas passer la moitié du temps à lorgner dans les décolletés ou à mater les cuisses des femmes en leur compagnie. Ce qui n’empêchait parfois ni l’envie, ni les vices les plus crus d’être là. C’était juste un peu plus subtil. Plus délicat.
Cela faisait vingt minutes à présent que cet homme était là, chez moi, en l’absence de Laurent, lorsqu’il décida de me dire :
– Verriez-vous un inconvénient à ce que je vous fasse un câlin, Sarah ?

Quelques secondes plus tard, il vint s’asseoir à ma gauche dans le canapé et passa sa main derrière ma tête pour la poser sur mon épaule. Ensuite, il me fit un bisou dans les cheveux et un autre sur la joue.
Je le regardai en me laissant faire, mais sans le toucher. Je tenais mon verre entre mes doigts.
Il m’embrassa sur le front et, voyant que je souriais un peu, il dit :
– Allez-vous dire à votre compagnon que je suis finalement venu ?
– Non.
– Cela le mettrait en colère ?
– Oui, il m’en voudrait beaucoup.
– De m’avoir laissé entrer et d’avoir bu un verre avec vous ?
– Oui.
Il m’embrassa de nouveau sur le front et dit :
– Il s’imaginerait des choses, c’est ça ?
– Oui.
– Quelle genre de choses, dites-moi, Sarah ?
Je soupirai et pris une gorgée de kir avant de répondre :
– Il s’imaginerait que je me suis laissée câliner.
– Il sait que vous aimez ça ?
– Oui.
– Qu’imaginerait-il d’autre ?
J’ai terminé mon verre et Jacques m’a embrassée sur la joue.
J’ai répondu :
– Il s’imaginerait que vous m’avez touchée un peu ?
– Touchée à quel endroit ?
– Une cuisse, par exemple.
Il posa délicatement une main sur ma cuisse gauche et se mit à la caresser très lentement en disant :
– Comme ça ?
– Oui, dis-je en suivant le mouvement de la main.
– Qu’imaginerait-il d’autre ?
– Que vous avez passé une main sous ma jupe.
– Comme ça ?
– Oui.
– Quoi d’autre ? dit Jacques.
J’ai réfléchi. Je me sentais bien. Je n’avais plus aucune colère à l’égard de Laurent. J’ai répondu :
– Que vous m’avez demandé de déboutonner ma chemise.
– Déboutonnez votre chemise, Sarah.
J’ai aussitôt obéi. Je me suis mise à faire sauter les boutons. Il y en avait sept. A la fin, je l’ai juste un peu ouverte, de sorte à ce que l’homme voit mon soutien-gorge transparent.
Il a alors ajouté :
– Qu’imaginerait-il d’autre ?
– Que vous m’avez tripoté un sein en devenant un peu vulgaire.
Sa main est remontée jusqu’à mes seins et il a cramponné le droit pour se mettre à le malaxer.
Puis il a dit :
– En vous traitant de salope, par exemple ?
– Oui.
– En vous traitant de quoi d’autre ? dit-il en pinçant mon téton.
– De petite salope et de suceuse.
– Mmh… a-t-il fait en m’embrassant sur la joue, tendrement. Et irait-il jusqu’à s’imaginer que je t’ai demandé d’enlever ta chemise et ta jupe, afin que je touche ton cul de salope ?
– Oui, il irait sûrement jusque-là.
– Alors fais-le, et ensuite viens sucer ma bite.

La minute suivante, j’étais à quatre pattes devant lui, en sous-vêtements, et je passais ma langue sur la fente de son gland. Il avait baissé son pantalon et son caleçon à ses chevilles. Il continuait de me malaxer les seins, tour à tour, tout en déposant des baisers dans mes cheveux.
– Qu’imaginerait d’autre ton compagnon ? dit-il au bout d’un moment.
Je l’ai regardé dans les yeux, tout en le suçant pour de bon, puis j’ai lâché sa queue le temps de répondre :
– Il serait capable d’imaginer que vous m’avez pénétrée sans protection et embrassée sur la bouche avec la langue.
– Tu veux dire avec la langue bien baveuse et ma bite raide au fond de ta chatte ?
– Oui.
Je me suis remise à le sucer, puis il a dit :
– Fous-toi à poil.
J’ai obéi.
Tandis qu’il se déshabillait aussi, j’ai ôté ma culotte avant mon soutien-gorge. J’ai toujours trouvé ça plus excitant que l’inverse. L’inverse est trop convenu, trop classique. Dès la première fois, quand j’étais au collège, j’avais choisi d’enlever d’abord ma culotte. Il m’est aussi souvent arrivé de baiser sans enlever mon soutif.
Mais j’ai obéi à Jacques : j’ai tout enlevé.
Lui aussi.
Il est resté dans le canapé et je me suis mise à califourchon au-dessus de lui. J’ai guidé son gland jusqu’à mes lèvres, puis je me suis enfoncée sa queue dans la chatte. Il a pris mes fesses à pleines mains, puis on s’est mis à se rouler des pelles en bavant et en gémissant. Il avait une assez grosse bite, très dure, et moi je me tripotais les seins en me faisant baiser.
De temps en temps, entre deux filets de salive, il disait :
– Tu es une belle salope.
Et je lui répondais :
– Oui. Dites-le-moi encore.

Plus tard, dans le lit où je dormais depuis sept ans avec Laurent, sous les draps, Jacques m’a sodomisée. Ensuite, il m’a reprise par devant et on s’est remis à s’embrasser avec la langue.
J’aimais qu’il me tutoie, alors que je le vouvoyais. Je l’avais souvent fait avec des hommes mûrs. J’aimais cette différence d’âges et ce qu’elle voulait dire dans mon fort intérieur.
Puis nous avons fait une pause.
Tout nus, nous avons regagné le salon et j’ai vérifié l’heure qu’il était.
Jacques s’est remis dans son fauteuil et je me suis rassise dans le canapé. Nous nous sommes resservis des kirs. J’étais en sueur, lui aussi.
Au bout d’un moment, il m’a demandé :
– Es-tu toujours d’accord pour passer une soirée à trois ?
J’ai aussitôt répondu :
– Bof…
– De quoi aurais-tu envie, dans ce cas ?
J’ai dû faire une petite moue en disant :
– Je préfère que vous veniez me sauter en l’absence de mon mec.
– Moi aussi, je préfèrerais cette formule.
J’ai souri en j’ai pris une gorgée de kir avant de préciser :
– Je vous informe des soirs où je suis seule et vous venez ici. Vous me sautez et vous repartez.
– Ça me convient.
On a fini nos verres et je les ai de nouveau remplis.
Puis Jacques a dit :
– Y a-t-il d’autres choses que ton mec pourrait s’imaginer ?
J’ai souri.
Puis j’ai pris une gorgée de kir avant de dire :
– Je suppose qu’il est capable de s’imaginer que j’avale du sperme, mais que j’en laisse aussi couler sur mon menton et sur mes seins, et que j’étale tout en me masturbant.
J’ai alors vu la bite de Jacques se remettre à durcir, puis à bouger toute seule. Et il s’est levé sans rien dire. Il a pris sa queue entre ses doigts et il est venu vers moi en disant :
– Ton mec a un imaginaire débordant. Pense à le féliciter de ma part.

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