Une partie de poker entre deux couples dégénère en partouze…
La manche suivante fut chaotique. D’entrée de jeu, j’avais deux paires au roi et au dix. Je renouvelais complètement ma main pour ne pas avoir à la gagner. Au final, je finis par atteindre mon but, mais déception, c’était encore Dan qui avait raflé la mise. J’avais une furieuse envie de rendre à Judith la pareille en baisant son mari et voilà que le sort me contrariait.
– Je passe mon tour, mon sexe a besoin d’une pause.
Je frémis de désir. Je tenais ma revanche et puis mon excitation avait besoin d’être assouvie.
Julien s’approcha de moi et m’embrassa sur les lèvres, avant d’y glisser sa langue. Il n’était pas maladroit pour un jeunot. Ma main droite se posa sur son gourdin. Il était d’une taille peu commune et pourtant je devinais qu’il n’était pas encore en pleine érection. Je posais mes lèvres dessus avec l’intention de pratiquer à mon tour une gorge profonde. Ma bouche engloutit son braquemard en le remontant petit à petit mais il s’avéra être bien trop long pour un tel exploit. Alors, j’introduis un doigt dans son anus comme l’avait fait Judith.
– Oui, vas-y salope, c’est bon !
Jamais Dan ne se laissait aller à des grossièretés. Bizarrement, ça m’a excité encore davantage. L’effet de l’alcool ? Je me sentais inondée par le désir et ce n’était pas qu’une expression. Julien me malaxa mes gros seins, très excité de pouvoir enfin toucher de la mamelle de compétition. Le désir montait en moi comme la lave d’un volcan à deux doigts de l’éruption.
Alors que je m’attardais sur son dard, je sentis une langue titiller mon clitoris.
– Merci mon chéri, gémis-je en enlevant un instant le phallus de ma bouche.
– Je n’y suis pour rien, mon amour, déclara Dan qui se branlait doucement devant un spectacle inédit.
En effet, Judith s’était glissée sous moi et s’activait minutieusement mon bouton de plaisir, puis je sentis qu’un doigt se glissait dans mes fesses. Vraiment, elle ne pouvait s’en empêcher, pensais-je, mais le plaisir montait de plus en plus et je trouvais ça bon curieusement alors que je n’aimais guère la sodomie. Finalement, je hurlais de plaisir devant tant d’assauts de jouissance combinée. Je pensais m’arrêter là, mais Julien qui attendait sa dose mit ses mains sur mes hanches et m’empala sur son gourdin géant. Jamais je n’avais eu un tel calibre en moi, je faillis défaillir devant l’intensité de la sensation. Ses va-et-vient d’abord lent laissèrent le temps à mon vagin de s’acclimater à un tel diamètre. Pendant ce temps, Judith remplaça son époux pour m’embrasser frénétiquement tout en me caressant les tétons. C’était un déferlement de plaisirs multiples qu’un seul partenaire ne peut procurer, sauf à être un poulpe. J’imaginais être à l’apogée de ce qu’il est possible de ressentir.
Je me trompais.
Alors que Julien me ramonait avec rudesse tandis que Judith me titillait avec frénésie au milieu de mes hurlements de plaisir, je sentis un deuxième sexe se poser sur mon arrière-train.
– Non !
J’éprouvais une certaine répulsion pour la sodomie que je trouvais douloureuse.
Pourtant, le sexe ouvrit rapidement ma rosette et s’enfonça dans mon anus sans coup férir. J’étais tellement emplie de plaisir qu’aucune réticence ne venait fermer mon orifice interdit. Il s’ouvrait à un plaisir nouveau. Les deux sexes s’entrechoquaient à travers la fine paroi séparant le vagin de mon trou du cul, m’emmenant plus loin encore dans un plaisir intense. Je faillis défaillir, c’était trop bon pour être vrai. J’enchaînais les orgasmes à un rythme incroyable.
Dès lors, la partie n’avait plus lieu d’être et nous nous sommes mélangés sans plus trop savoir qui était qui. Je me surpris la lécher le minou de Judith et à trouver ça bon. Un moment, Judith suçait les deux mâles tandis que ma langue s’attardait sur son clitoris. Nous étions avides de sexe, ivres de volupté, de vraies bêtes insatiables.
La fatigue finit par avoir raison de notre énergie sexuelle et nous endormîmes sur place, abasourdis par tant de plaisir. Au petit matin, Julien et Judith avaient disparu. Ils s’étaient éclipsés discrètement durant notre sommeil. Je retrouvais tout de même le petit soutien-gorge de la jeune femme si experte. Je le reniflais pour retrouver la fragrance de son corps et me replonger un instant dans cette soirée de stupre et de luxure.
Ils ne sont jamais revenus, mais depuis avec Daniel, on n’a jamais autant baisé, espérant retrouver la magie de cette soirée.
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