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Une brève histoire : Maria

Une brève histoire : Maria



Elle s’appelait Maria. Elle faisait du théâtre. Je l’avais vue sur scène une fois et on avait deux ou trois connaissances en commun. Elle n’était pas très grande, les cheveux courts, blonds. Je suis tombée sur elle, un soir en pleine semaine, dans une épicerie de nuit. Je venais de me regarder un DVD et, n’ayant pas sommeil, j’étais venu acheter des bières avant de rendre visite à un pote, à l’improviste. Je savais qu’il se couchait assez tard, comme moi. Et je me suis retrouvé en présence de Maria au rayon boissons. On s’est salués. Elle aussi venait chercher des bières.
Elle m’a dit :
« On se connait, non ? »
« Oui, dis-je. Tu es une pote de Laura, ma voisine. On s’est retrouvés à la même table à la sortie d’une pièce où tu jouais, il doit y avoir un mois ou deux de ça. »
« Je me disais bien qu’on s’était croisés, dit Maria en changeant son pack de bières de main. Et toi, tu fais quoi ? »
« J’écris. Des romans et parfois des pièces de théâtre. »
« Tu arrives à en vivre ? »
« Non, je touche des aides, mais je ne sais pas faire grand-chose d’autre qu’écrire, alors je persiste. »
« Tu as raison, dit-elle. Je fais pareil avec le théâtre. »
J’avais déjà bu quatre ou cinq bières en regardant mon DVD, et je crus comprendre que c’était aussi le cas de Maria, vu ses gestes et son regard.
Elle avait une assez forte poitrine. De belles hanches aussi. Elle mesurait une tête de moins que moi et je bénéficiais d’une vue plongeante. On était en été et elle portait un t-shirt illustré du logo d’un groupe de métal. Un jean et des baskets usées.
Il allait être minuit et, pendant quelques instants, on ne trouva plus rien à se dire, alors je fis un pas de côté en disant à Maria :
« Bon, je vais aller voir mon pote avant qu’il tombe de sommeil. »
Elle a secoué la tête et répondu :
« Ah, d’accord… Mais il sait que tu passes chez lui, ton pote ? »
« Non, mais on a l’habitude de se rendre visite comme ça, des fois. Il ne sera pas étonné que je sonne chez lui à une heure pareille. »
Elle a baissé les yeux vers son pack de bières en répétant :
« Ah, d’accord… »
Je n’ai rien dit.
Elle avait la bouille d’une gamine de treize ans, mais le physique d’une fille de dix-neuf ou vingt. Peut-être vingt-deux. La peau très claire et de grands yeux, mi-clos à cette heure-ci.
« Et toi, dis-je, qu’est-ce que tu as prévu ? »
« Ben, rien, dit-elle. Je vais rentrer chez moi et boire mes bières devant un film ou en écoutant de la musique. C’est con… Pourquoi tu ne viendrais pas chez moi avec tes bières ? »
On avait pris la même marque et le même pack exactement. Des Leffe. Six chacun. Ma dose pour la soirée et pour le lendemain, sans doute, même s’il m’arrivait souvent de tout boire dans la nuit et de me coucher aux aurores avec une boule de billard dans la tête.
On se tenait à un mètre l’un de l’autre, dans le rayon boissons.
J’ai répondu à Maria :
« Ben, on ne se connait pas… »
« Justement, dit-elle. On fera connaissance. On a des bières, j’ai de la musique. Et puis je n’ai pas envie de dormir toute seule. »
J’ai ravalé ma salive.
Puis je me suis mis à bander, doucement.
Et je me suis répété ces paroles : je n’ai pas envie de dormir toute seule.
Je ne connaissais pas cette fille. Et mon pote ignorait que j’étais sur le point de lui rendre visite avec des bières, c’est vrai. De plus, Maria avait de gros seins. Et j’avais un peu bu. Elle aussi.
Je n’ai pas envie de dormir toute seule, me répétai-je en la regardant.
Alors je lui ai répondu bêtement :
« Tu habites où ? »
Elle a souri et dit :
« A deux minutes de là. »

Il y a eu des soirs comme ça, dans ma vie.
Avec des bières, de la musique, des sirènes de police qui traversaient la ville, au loin. Il y a eu Maria, ce soir-là. Elle faisait du théâtre et elle vivait toute seule, comme moi, dans un studio un peu plus petit que le mien. Les murs étaient couverts d’affiches de films et de photos de soirées passées avec des potes, à boire, à discuter, à écouter de la musique.
C’est la vie.
J’ignore combien de bières on avait bu et l’heure qu’il pouvait être lorsque Maria m’a dit qu’elle avait sommeil et qu’il fallait qu’elle aille se coucher. Au moins deux heures du matin. Il y avait des cadavres de bouteilles sur sa table basse et je l’ai vue se lever pour aller aux toilettes. A la sortie, elle était en culotte, les seins à l’air. De gros seins blancs qui tombaient un peu. Une culotte noire, très sobre, qu’elle enleva à deux mètres de moi avant de se glisser sous ses draps. J’ai seulement aperçu sa chatte poilue au cours de ces gestes. Une toison claire assez fournie.
Ensuite, je me souviens qu’elle m’a regardé en disant :
« Tu viens ? »

Il y a eu des soirs comme ça, par le passé.
Quand je vivais en ville, seul.
Il y a eu cette chatte-là et d’autres. Mais j’ai bien aimé pénétrer celle de Maria cette nuit-là. On était un peu ivre et je n’ai pas mis de préservatif. Elle était toute mouillée, bien qu’elle ait eu très sommeil, ça se sentait au travers de ses gestes légers, peu insistants. Ça ne m’a pas empêché de bander et de la pénétrer. Ma bite était raide, car il n’y a rien de meilleurs que la chatte d’une fille qu’on connait à peine. Surtout une fille à gros nichons qui tombe de sommeil dans son oreiller. Elle avait douze ans de moins que moi et je me souviens qu’elle m’a serré très fort les fesses au moment où j’ai déchargé au fond de sa chatte cette nuit-là. Sans me poser de question. Sans me demander si elle prenait la pilule, ou pas.

Il y en a eu d’autres, comme ça. Deux ou trois autres.
C’est la vie.
Je n’ai pas d’enfant, à ma connaissance.
J’ai juste les souvenirs un peu flous d’une poignée de nana plus jeunes que moi, qui se sont foutues à poil devant moi, chez elles ou chez moi, puis que j’ai sautées. Des paires de seins et des culs. Des fellations au cœur de la nuit. Et des giclées de spermes, mais pas à chaque fois.

Je ne sais pas ce que je donnerais pour revenir à mes trente ans.

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