1. SAM
Je m’appelle Sam, diminutif de Samantha, j’ai 51 ans, je suis mariée à Paul 52 ans, j’ai 2 enfants. Je travaille dans un établissement lié à la justice en tant qu’assistante juridique.
Mes enfants ont 20 ans pour ma fille Océane et 24 ans pour mon aîné William, dit Willy…
Ma vie est monotone, entre mon travail, les enfants qui ont des problèmes soit de couple, bien qu’aucun ne soit marié, soit de travail, ils sont diplômés sans emploi fixe… Nous n’avons pratiquement plus d’intimité avec mon mari depuis 8 ans…
J’ai une amie fidèle depuis 30 ans, Mylène, avec qui je partage mes samedis, entre courses, shopping, qui est un peu dans le même cas que moi…
Nous avons tout échangé, de nos flirts, de nos mariages, puis de nos angoisses de mère, nos problèmes de couple et l’éducation des enfants, surtout ados…
Elle sait qu’après mon mariage, j’eus mon premier enfant après mes 30 ans, la seconde 4 ans plus tard…
Et depuis je traîne ma vie de mère et d’épouse, avec de gros coups de spleen, de doutes, voire pire… Comme cet anniversaire…
a. L’anniversaire de Willy
Nous avions décidé de fêter les 16 ans de Willy, nos amis étaient là avec notre famille proche – une sœur pour moi, Claudie mariée à Gilbert et un frère pour Paul, Thomas marié à Agnès – Deux enfants chacun…
Cette soirée était magique, nous avions fait les choses en grand, nos parents étaient logés tant bien que mal dans notre chez nous, nous avions poussé les meubles, les murs, ajouté des lits pliants ou gonflables, les enfants étaient répartis entre le salon et le bureau, les parents dans les chambres de nos enfants… Mes 2 ados avaient 12 et 16 ans, Marie, Freddie, Charles et Laurent avaient entre 8 et 13 ans…
Nous avions fait en sorte de séparer les sexes pour pallier au manque d’intimité pour les deux nuits… Quant à nos amis ils habitaient la région et ne restaient qu’une soirée…
Nous avions l’habitude de nous inviter, aux anniversaires, ou parfois rien que pour la fête entre amis. Nos parents proches connaissaient nos amis à quelques têtes près…
Il nous arrivait souvent de passer des soirées chez nous en plus petit comité, avec l’un ou l’autre, profiter de la piscine, chez nous ou chez eux, seul le couple Thomas / Agnès restait en dehors.
A part quelques entrées froides et un buffet, le traiteur avait tout livré en temps et heure, il ne restait qu’à réchauffer et servir…
Un superbe gâteau d’anniversaire terminait le repas. Nous avions prévus le jardin, il faisait beau et assez chaud en cette soirée de Mai, et j’avais couvert la piscine toute la journée, elle affichait 23 degrés…
Mes amies se composaient de Mylène qui était venue m’aider dès le matin sans son époux, avant que la famille n’arrive. J’avais invité Paule qui était passée aussi le matin, avec son mari Jean ; Alicia et Dominique des collègues avec lesquels je marchais le samedi matin.
Paul avait tenu à avoir Frédéric et Sonia, 2 anciens collègues, qui s’étaient remariés ensemble, après avoir refait leur vie et étaient restés très proches de nous, s’étant connus ici après notre mariage…
Plus 3 célibataires : Lou et Camille, 2 jeunes femmes qui travaillaient dans mon service et qui vivaient en couple, et Antoine, un ami de mon mari.
b. La soirée
La soirée avait débuté avec un apéritif servi près de la piscine. Détendus, un fond de musique, les jeunes se baignaient, nous discutions, nous remémorant de vieilles histoires, racontant des blagues, refaisant le monde pour certains…
Le repas chauffait dans les fours, les bouteilles refroidissaient, je n’avais rien de plus à faire qu’à surveiller mes invités, les servir et passer les plats au fur et à mesure…
– Tous au bain ! Allez, les vieux !
Les enfants n’ont plus de respect… Je m’insurgeais sur ce fait en faisant la morale aux miens, aidée par ma sœur… Les hommes riaient en plongeant pour nous narguer…
J’avais acheté un maillot deux pièces, très échancré de tous côtés et un peu minimaliste, dessinant mes fesses et mes seins…
Nous étions entre amis, je ne m’en étais pas préoccupée…
– Tu as mis ta tenue de scène Sam ?
– Tu crois que c’est trop court ?
– Mais non, tu es magnifique, profites-en…
– Ah, tu es en chaleur ma poule ?
– Joli, on en mangerait…
– Tu t’es trompée de taille ma chérie, le 10 ans est trop juste…
– Tu as l’intention de fêter ta résurrection ?
– Tu veux séduire qui dans le tas ?
– Celles qui parlent dans mon dos parlent à mes fesses…
Je n’étais pas inquiète sachant que ça ne pouvait venir que de la belle-sœur de Paul, Agnès, une femme mal servie par la nature, acariâtre et sans enfants…
J’invitais mes amies à me rejoindre et envahir la piscine pour le droit des femmes et leur libération sexuelle…
En chantant, en criant, nous nous miment à scander « Bon anniversaire Willy ! » en dévoilant nos poitrines… Sauf une…
Les hommes n’en crurent pas leurs yeux, nous étions effondrées de rire, l’apéritif avait sans doute fait effet sur plusieurs d’entre nous…
Au sortir du bain, je croisais le regard de mon fils qui me regardait d’un drôle d’air…
Nous servîmes le repas, les commentaires allaient bon train, Paul vint me rejoindre dans la cuisine…
– C’est de toi, l’idée ?
– Collégiale, pourquoi ?
– J’ai aimé, mais je suis le seul de ma famille à part mon frère qui te bade depuis vingt ans…
– Oh, c’était un clin d’œil à notre jeunesse… On en profite pendant que nous sommes consommables…
– Les enfants te regardaient bizarrement…
– Pourtant, je prends souvent des bains de soleil, torse nu… Mais ils ont les yeux rivés sur leur téléphone…
– Je sais, cela ne me dérange pas, mais en société, ça surprend…
– Vous êtes vieux jeu… Et puis depuis que tu ne me touches plus, j’ai des pulsions…
– Oh… Profite… Tu vas vers la cinquantaine à grands pas…
– Je plais encore ! La preuve, il y a des jalouses… Et je ne t’ai pas vu fermer les yeux sur les seins de mes copines…
Il a rebroussé chemin, prétendant un problème de cave…
c. La rupture
Nous dansions un peu plus tard, nous éclatant sur les airs des années 70 et 80, espérant perdre déjà ce que nous avions ingurgité durant le repas….
Paul organisa une partie de boules derrière la maison, avec son frère, Antoine son copain, sa sœur et un de nos amis. Les enfants étaient dans leurs chambres, sauf les 2 ados, avec leurs smartphones, tablettes, et consoles… Ma petite dormait à poings fermés… Ma soirée commençait…
Je me délassais allongée sur un transat entourée de mes amies…
– C’était merveilleux Sam, tu nous as gâtés…
– C’était fait exprès ma Mylène adorée…
– Comment tu vas Sam ?
– Mieux maintenant Claudie… Pour le reste, je ne sais pas… Je vis ma pauvre vie, il part le matin, on se croise, on dort ensemble…
– Il te trompe ?
– Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. S’il le fait, je le ferai aussi. Et toi ?
– Pareil, tu vois il est gentil, attentionné, mais je ne le sens plus comme avant. Il ne me touche que rarement, vite fait, pour l’hygiène… Comme Mylène… Elle va divorcer ?
– Non, qui t’a dit ça ?… On va servir le gâteau et les cadeaux…
Je dresse une table, les invités y déposent leurs cadeaux et surtout des enveloppes, il préférait que de se retrouver avec des doublons…
On rassemble tout le monde, on allume les bougies, Willy est radieux, souffle très fort et balaie toutes les flammes… Bravo, puis on distribue des parts à chacun, le champagne coule, nous chantons…
Les danses reprennent, je danse avec tout le monde, hommes, femmes, dont je reçois les remerciements…
Pour les slows, j’invite mon petit, mon Willy en premier, seul ado sur la piste… Il est heureux, il a eu une somme lui permettant de changer sa console, et peut penser à sa future moto ou scooter… Il me dit que les autres sont dans leurs chambres, ils dorment pour la plupart.
Lou et Camille, mes deux copines de travail l’entraînent pour le battre sur un nouveau jeu…
Le frère de Paul, Thomas, me sourit et me prend dans ses bras…
Il me remercie, ils se sont régalés, bon et bien arrosé…
Nous dansons un moment, au slow suivant, dissimulés par un bosquet, il m’attire contre lui, essaie de m’embrasser, mais j’esquive avec tact, je pense que l’apéritif lui a fait de l’effet…
– Tom !…
– Ma femme est folle, vieille dans sa tête, je suis malheureux… Toi, tu es si belle, mon frère ne sait pas le trésor qu’il possède…
– Oh ! Ton frère ne me possède plus souvent… Il me délaisse…
– Je sais… Je vois, j’ai des yeux…
– Viens cette nuit dans le garage, vers une heure…
– Je…
– Chut… Je dois te mettre au courant… J’ai entendu ma femme, la garce…
Je reste pantoise… Lui… Bof…
Sitôt dans l’allée :
– Eh bien, tu ne t’en fais pas, nous on a soif et toi tu flirtes dans les fourrés…
Je descends à la cave sans éclairer les escaliers, comme à mon habitude.
J’entends des voix, des gémissements…
Paul est en train de trousser celle dont on vient de parler…
Les seins à l’air, renversée sur le bureau, cuisses écartées, il la prend avec hargne, ils ne m’ont pas vue, n’ayant pas encore franchi le seuil pour éclairer, j’ai le doigt sur l’interrupteur…
La salope ahane chaque coup de queue, accrochée à son cou… Elle se rejette en arrière en s’offrant…
– Oh, oui… Prends-moi…
Je vais lui en foutre du prends-moi à cette pute rafistolée…
– Oh ! Oui !… Encore !… Viens !… Baise-moi comme une chienne…
Je vais lui foutre ma main sur la figure, ça va calmer sa libido… Tiens, au fait, je ne savais pas qu’elle était si chaude la grognasse, comme quoi, on peut se tromper…
– Oui !… Oh !… Plus vite !… Je viens !… Je veux jouir avec toi… Donne-moi ton foutre… Ton frère ne bande plus pour moi… Alors fais-moi jouir ! Oui !… Oui !… Oh ! Viens !… Oh, c’est bon !…
Le bureau craque, grince, tape contre le mur…Il s’agrippe aux hanches de la pouffiasse, et la remplit de sperme, comme une pute…
– Oh !… Que c’est bon !… Tu es si viril, j’ai joui comme jamais !… Oh, j’en ai plein la chatte… Passe-moi un mouchoir, ça coule sur la table… T’as pas baisé depuis 3 ans… Oh, que c’était bon Paul… Ça tient toujours pour ce soir, on remettra ça… Oh, quelle queue !… Approche-toi, je vais la sucer…
J’en suis remuée, tremblante, le salaud me trompe chez moi ! Presque dans mon lit… Il va voir…
Je remonte… Lentement…
Je vais dans la salle de bains, dans ma chambre… L’eau fraîche me fait du bien…
Ma culotte est trempée… J’ai joué les voyeuses… La voir jouir devant moi m’a émoustillée…
Je vais me venger et pas plus tard que cette nuit… Ah, il se fait ma belle-sœur !… Cette mochetée aride… Je n’aurai pas de scrupules à m’envoyer son frère au garage, ça restera dans la famille !
Je remets mon deux-pièces ravageur, je descends les escaliers et plonge directement dans la piscine, pour me remettre les idées en place…
L’eau est terriblement bonne, ils me regardent nager, je reviens vers le petit bain, prends la pose au milieu, jambes écartées, l’eau jusqu’aux cuisses…
Ils prennent des photos, ils rient, je suis de nouveau seins nus, mon soutien-gorge n’a pas supporté le plongeon, ma culotte est tourneboulée, passée entre mes fesses comme un string qui sur le devant serait plus que légèrement enroulé, découvrant mes plus secrets trésors…
Le retour sur terre est très dur… Je m’excuse… Ils sont comblés…
– Tu peux recommencer Sam, je n’ai pas eu le temps de filmer…
– Et si c’est elle qui avait raison, allez, on se fout tous à poil, dans la piscine et on éteint…
– Ouais ! Dans le noir !… Chic, on va se régaler, à tâtons… Allez les mecs, à poil…
– On chasse la femelle les mecs…
– Venez mes bons, vous allez rendre l’âme, si on vous att****, vous êtes hors-jeu…
– Attention, pas de triche, avec douceur et tendresse, tout est permis…
– Sauf si on n’est pas consentante, alors on crie et vous venez tous au secours de la belle…
– D’accord Gilbert, tout est permis sauf le viol…
Je ne me démonte pas, j’enlève tout et replonge… J’entends d’autres « plouf », je ne vois plus rien, quelqu’un a éteint…
Je sens des mains qui me frôlent, effleurent mes fesses…
Il se plaque contre moi, dans mon dos, bloque mes bras, empaume mes seins, caresse les bouts, pince, tourne, malaxe… Il descend sur mon ventre, remonte sur ma poitrine, caresse encore et encore… Oh !… Je coule… Il me soulève par les hanches… Il est derrière moi, son sexe tape sur mes fesses, dur ; il semble à point… Je passe une main vers le membre… Je le serre, le coulisse, des lèvres frôlent mon cou, j’halète de désir…En quelques secondes, le sexe est énorme, je suis excitée, tremblante…
J’attends le loup qui va me manger… Viens mon loup, je me suis tant caressée ces derniers temps, que j’ai des pensées érotiques, je ne crierai pas !…
Il me soulève pour que je m’appuie sur la margelle, il écarte mes cuisses… Sa main caresse mon intimité béante et ruisselante, il trouve mon bouton qui double de volume, ses doigts tournent, m’excitent, découvrent mon puits d’amour, glissent…
Je crie de surprise lorsqu’un doigt me pénètre, je n’en peux plus… Je m’offre à lui, remontant mon bassin vers lui, écartelée… Je jouis… Il me masturbe, je jouis… Son gland ouvre sa voie, effleure, me goûte, puis enfin, doucement, me possède en entier. Il me soulève, je m’empale sur le pieu, sentant ses attributs buter à la porte… J’aimerais savoir qui il est… C’est un phénomène… Je jouis sans relâche, toujours dans la pénombre, frôlés par d’autres corps qui nagent et se poursuivent autour de nous en riant aux éclats, il me prend jusqu’à l’extase, plongeant et replongeant en moi, pilonnant ma chatte délaissée depuis des mois…
Il continue à masser mes seins, je pleure, je gémis, mes râles se perdant dans le clapotis…. Il glisse un doigt sur mon anus… Je jouis encore, il pousse sa phalange qui écarte ma chair, un orgasme me submerge, lui aussi…
Il se déverse en moi, libérant son foutre dans mes entrailles en terminant par un râle…
Je suis accoudée sur la margelle, face au massif d’arbustes, personne ne nous voit dans cet angle protégé du bassin… Il relâche sa contrainte, épuisé, vidé…
Je me retourne lentement prête à lui ouvrir mes lèvres… Il aurait pu continuer encore un peu…
Je crie…
Un cri qui déchire la nuit, un cri qui me glace, un cri d’effroi, j’ai mal, je m’évanouis…
2. Mylène mon amie…
a. Le lendemain
Je ne me souviens pas de la fin de la soirée, il me semble avoir dit au revoir à mes amis.
Ce matin, j’avais la bouche pâteuse, je me sentais absente, comme étrangère en terre inconnue.
Je restais au lit, je crois, la famille nous quitta peu à peu, Mylène revint me voir après avoir téléphoné plusieurs fois…
– Alors ?
– Je ne sais plus, je n’arrive pas à me souvenir…
– Tu nous as fait peur ! On t’a trouvée au bord de la piscine, inconsciente… Paul est venu m’aider avec Gilbert pour te sortir de l’eau, tu étais nue puisqu’on jouait dans le noir à s’att****r… On t’a portée dans ta chambre, on t’a réchauffée, habillée pour la nuit, tu t’es endormie rapidement, nous sommes partis, j’étais inquiète pour toi… Paul m’a répondu ce matin, tu avais bien dormi, mais tu restais prostrée…
– Les autres sont tous partis ?
– Tes amis avec nous, après qu’on ait rangé et je pense que ta famille est repartie ce matin, te laissant reposer…
– Les enfants ?
– Hier soir les petits dormaient, je n’ai pas croisé ton fils, ta fille était toujours dans le bureau, elle ne m’a pas vue.
– Donc, personne ne m’a vue hier soir dans l’eau ?
– Pas que je sache… Il faisait quasiment noir, ce n’est que lorsqu’on a éclairé, à la fin du jeu, les femmes avaient gagné, que l’on t’a vue accoudée, prostrée. Tu avais pieds. Mais tu ne bougeais pas, accrochée à un skimmer… J’ai essayé de te parler une fois rentrée et séchée, tu semblais paisible, tu n’avais pas froid, j’avais envie de rester à ton côté, mais Paul m’en a dissuadé, vous étiez nombreux et allaient veiller sur toi…
b. Le réveil
Je revois… Paul avec la pouffiasse… Des bribes, la cave, j’ai chaud…
– J’ai surpris Paul en train de sauter sa belle-sœur… Ça me revient…
– Je me souviens que tu as traversé la terrasse avec ton maillot affriolant et que tu as plongé. En ressortant tu étais presque nue… C’est là que les hommes ont dit que tu avais raison, « Tous à poil, on se baigne dans le noir », les enfants étaient couchés, on pouvait s’amuser entre adultes…
– Oui, sans doute, je me souviens, je les ai vus baiser, l’autre pute les cuisses ouvertes à crier et jouir, j’étais hors de moi… Je me suis dégrisée dans ma salle d’eau, j’ai remis mon nouveau maillot, et hop, l’eau m’a fait du bien, mais mon plongeon a quelque peu malmené ma tenue de bain, j’ai eu honte et rageais encore plus…
Les images me reviennent… Salaud, sous notre toit, avec nos amis et nos enfants…
– Je comprends maintenant, tu as du avoir un choc….
– J’ai sauté à l’eau à poil, ils ont suivis…
– Oui, j’y étais, je me suis régalée… On s’est éclatées avec nos amies, on riait, on courrait dans l’eau pour échapper aux hommes… On ne voyait rien du tout, j’ai senti des mains de partout, j’ai vibré, j’ai goûté, tâté, hommes, femmes… On m’embrassait, on me caressait… Je m’échappais… Je recommençais un peu plus loin avec un ou une autre…
Peu à peu, en parlant, les images reviennent, des sons, des cris, le jeu… Un sexe…
Un sexe qui vient me délivrer de ma chasteté forcée… Recluse depuis des mois, on me caresse, on est tendre, on me tient… Je vibre, je me donne, je m’offre… Il me baise, me fait crier de plaisir, j’ai un orgasme… Il éjacule… Je suis ivre, heureuse, j’ai joui, lui aussi, il m’a pilonnée, comme Paul avec la salope, j’ai ma revanche…
Je n’ose pas le lui avouer… Des larmes coulent sur mes joues, je me mets à pleurer, à gémir…
– J’ai joui aussi, j’ai baisé pour le punir, je me suis offerte à mon amant d’un soir, cachée dans le petit bain… Je n’avais pas fait l’amour depuis près d’un an… J’ai explosé… Il m’a tout donné, il m’a épuisée, c’était un feu d’artifice… Je ne l’ai pas vu, il est parti…
– Non ? Mince… Il t’a caressée, tu t’es offerte au lieu de te refuser, juste un baiser…Il ne t’a pas forcée, tu l’as encouragé, il t’a prise et il est parti, mais c’était le but du jeu ma chérie… Refuser la caresse, juste un petit bisou, puis repartir en courant ou en nageant… Mais si tu t’es offerte, si tu l’as caressé aussi…
– Oui, je crois…
– Tu ne l’as pas reconnu, pas un indice, sa voix ?
– Il m’a accoudée à la margelle en bloquant mes bras, il m’a pelotée, il m’a caressée… Oh ! Que c’était bon !… J’ai joui, joui… Son sexe cognait sur ma cuisse, je l’ai câliné dans ma main… Il me caressait de partout, j’ai explosé de désir, il m’a prise, j’ai joui, il a continué, m’a pilonnée… J’ai eu un orgasme… Je voulais l’embrasser, le revoir, lui dire…
Je ne pouvais pas lui avouer, ça ne sortait pas, pas maintenant…
– Tu as eu un orgasme ravageur… Je t’envie… Je ne sais plus ce que c’est…
c. L’aveu
Ça allait mieux après cette discussion… Je revenais à moi, mais ce secret allait me hanter… Des années…
Non il faut que je l’avoue à mon amie et que je parle à mon fils.
Elle resta une bonne partie de l’après-midi, j’eus plein de coups de fils, je les rassurais, je m’excusais, je ne supporte pas la boisson…
Je m’étais assoupie… Paul était rentré… Mylène me dorlotait…
– Tu vas un peu mieux, tu me veux cette nuit, tu veux me parler encore ?
– J’aimerais parler à Paul, qu’il dégage… Je vais le faire maintenant, te sentir dans la chambre me rassurera.
Je descends au salon, il regarde la télé…
– Bon, t’es gonflé…
– Pourquoi ?
– Je t’ai vu sauter ta pouffiasse dans la cave, j’étais là quand elle a joui : « Prends-moi, baise-moi, je jouis ! »…
Il devient cramoisi…
– Tu as le culot de faire ça sous notre toit, avec nos enfants, nos amis…
– Je… Elle m’a eue, elle m’a embobiné… Elle m’a rejoint en douce, je l’ai sentie se frotter contre moi, elle s’est découverte, s’est offerte, elle a fait glisser sa culotte elle a posé mes mains sur ses seins… Je n’ai pas pu résister, elle a baissé mon froc, elle a sorti mon sexe, l’a sucé et hop, elle a écarté les cuisses en s’asseyant sur la table, la foufoune à l’air, dégoulinante de désir… Elle était pétée… Elle m’a tiré vers elle, je suis entré comme dans du beurre, elle était chaude… Tu as vu la suite sans doute, mais je te jure que c’est la stricte vérité, elle m’a violée…
– Tu te fous de moi, tu ne pouvais pas l’envoyer chier !…
– Je… Non…
– C’est la première fois que tu la montes ?
– Oui…
– Mais encore, la vérité…
– On a flirté un soir il y a deux ou trois ans, un peu comme ce soir dans l’eau…
– Flirté ?
– Oui, quelques baisers, et deux trois caresses, chez eux, à la dérobée, dans la cuisine…
– Je ne veux plus te voir ni te toucher, tu me dégoûtes ! Va dormir dans le garage, cette nuit, Mylène me tiendra compagnie… Tu vois je vais mieux, mais je n’ai pas encore fini de retrouver la mémoire…
– Si tu veux… Remets-toi… Je te demande pardon…
Il a les yeux hagards, abasourdi il se tourne vers moi et me regarde monter les escaliers…
– Tu prendras tes affaires demain, en attendant, ce soir, sers-toi de la douche de la piscine…
Je monte en sautillant, je suis plus légère….
– Dis-donc, qu’est-ce que tu lui as mis ! Bravo, tu as bien fait… Je vais prendre des cours pour virer le mien… Tiens au fait je lui téléphone que je reste avec toi.
Je songe à cette soirée… Qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je me confie à ma seule véritable amie ? J’éliminerai un peu de stress sans doute… Nous avons l’habitude d’être sérieuses et de parler ouvertement et sans tabou de nos soucis, de sexe, de fantasmes, enfin nous sommes amies…
– Tu veux manger ? je vais nous préparer 2 bricoles si tu veux, reposes-toi, tu veux du vin ?
– Non, oui, avec des restes dans une assiette, de la viande, du dessert et c’est tout.
– OK, je fais vite, on se mettra au lit pour discuter… Tu as sans doute encore des choses à dire, il faut que tu te libères de tout ça…
– Tu es adorable, une amie véritable…
Elle ouvre la porte de la chambre…
Je fais le numéro de Willy, sans réponse, il saura que c’est moi… Je laisse un message, je suis inquiète pour lui, je ne dirai rien, il me manque…
Je ne sais pas si c’est la bonne méthode, je parle en tant que maman, je ne sais pas où il est, depuis hier soir…
Un SMS me dit succinctement « Ne te fais pas de souci, je suis chez Lou et Camille depuis hier au soir. Je m’excuse, je ne dirai rien non plus, j’ai honte.»…
En même temps je constate que 2 SMS étaient arrivés sur mon téléphone dans la nuit, Lou et Camille…
– Allo ?
– Lou ?
– Oui, Willy est chez vous je viens de le joindre et n’avais pas vu vos messages… Tout va bien, j’aimerais qu’il revienne, au moins demain soir…
– Ça va bien ?
– Oui, je vous raconterai, Mylène est avec moi, j’ai jeté Paul hors de mon lit, il m’a trompée ouvertement ce soir, je pense que je n’ai pas supporté…
– Ah, bon !… Oui, Willy était hagard hier soir, tu étais malade, il voulait partir… On l’a pris sous notre aile, il était choqué de t’avoir vue inanimée…
– Bon, OK. Merci à toutes les deux…
Mylène remonte avec deux assiettes et deux verres de vin…
Nous dînons et je l’informe de mes coups de fil…
– Ah, bien, je ne pensais pas à tes amies en couple… Il ne risque rien alors…
– Je pense… Il a été choqué de me voir inanimée…
Il est fragile, mais sa queue l’est moins…. Baiser sa mère !… Je bouts…
Je n’en peux plus… On se met au lit rapidement après avoir tout rangé, elle est venue avec un survêtement qui la moule à ravir, je plaisante…
– Dis Mylène…
– Oui ?
– Je n’en peux plus, je dois le dire, pardonne-moi… Je suis épuisée, j’ai trop de haine contre moi, trop de sentiments qui m’angoissent, je me sens sale, je me maudis, je ne sais que faire… Hier soir dans la piscine c’était Willy !
– Mon dieu !
Son visage se ferme, elle me fixe, les idées tournent dans sa tête, elle bredouille…
– Tu… Tu l’avais reconnu alors ?
– Oui, mais je n’ai pas feint mon évanouissement… Au moment fatidique, je me suis tournée vers lui pour embrasser mon amant si tendre, je venais de grimper aux rideaux, il avait joui en moi, il me relâchait… J’ai tourné la tête pour l’embrasser, voilà, j’ai crié… De honte, de peur, de surprise, tout ça mélangé, je n’ai pas supporté…
– Il y a de quoi, ma chérie… Mais ce n’est pas de ton fait, il t’a violée en sorte, dans la nuit… Est-ce qu’il savait que c’était toi ? T’avait-il reconnue, l’a t’il fait exprès, ne t’as-t-il pas confondue avec une autre ?
– C’est pour cela que je veux parler avec lui, savoir dans sa tête. Je me sens salie, mais c’est mon fils, ma chair, c’est un i****te… Heureusement nous n’avons pas échangé de caresses plus intimes, dans l’eau c’était difficile et puis, j’avais tellement envie d’un homme que je me suis abandonnée immédiatement, dès les premiers attouchements, sans me poser de questions… Et nous sommes allés directement au but, 2 à 3 minutes ont suffi pour me faire planer, ouvrir mes cuisses, m’abandonner, cherchant son sexe dans mon dos, le caressant, le dirigeant vers moi… J’ai adoré… Je me sens conne, trompée, le fait de Paul en plus qui m‘a poussée à me venger… L’occasion immédiate de solder les mois sans plaisir… Maintenant je me sens salie, sale, j’ai horreur de moi, je ne veux plus me regarder en face, je suis une dévoyée, dépravée, j’ai fait l’amour avec mon fils !
d. Le pardon
Elle me calme, caresse mon visage en me disant des mots apaisants, de tendresse, d’amitié… Elle se colle contre moi, me serre dans ses bras, essuie les larmes qui se mettent à se déverser, je craque… Je suis à deux doigts de la crise de nerfs…
– Ne le prends pas comme ça. Pleure… Tu as subi, tu as été trompée, ton corps a réagi, aidé par ton cerveau qui pensait encore à Paul… Tu as fonctionné comme une épouse bafouée, comme une femme battante, comme une amante délaissée, blessée… La première occasion de ressentir de l’émoi, la possibilité d’une vengeance, tu n’as vu que ça, quelqu’un s’intéresse à toi, on te désire, tu lui plais, tu partages, tu te donnes, tu jouis… Le mécanisme est très simple, tu n’as fait qu’être toi, une femme sensible, belle, une libido réfrénée…
Tu t’es libérée avec le premier venu, c’était magique, ton désir à tout emporté, ton plaisir, ton corps, de tout ton être tu t’es donnée, pour combler ces temps de pénurie…
Elle est penchée sur moi, embrasse mes joues, lèche mes larmes, me serre dans ses bras.
– Tu es belle, Sam, tu es femme, tu es sensuelle, attractive, depuis des années que je te connais j’ai envie de me fondre dans tes bras, dans ton corps… De ressentir du plaisir avec toi, d’essayer…
Je reste sans voix, immobile, pétrifiée… Sa main sur mes cheveux, ses lèvres qui embrassent mon visage, qui se rapprochent, qui se collent aux miennes… Un baiser long, éternel, baigné de tendresse et d’amitié, d’amour…
Sincérité, passion, elle a été touchée par mon aventure, elle me pardonne, elle a fait fondre mes tourments, en les analysant, en les expliquant… Désirée, mais autrement…
Je lui rends ce baiser, elle caresse ma poitrine qu’elle découvre largement, sa bouche sur mes seins, mon sexe me picore… Je suis lesbienne maintenant…
Elle retire son survêtement, se met nue contre moi, elle retire aussi mes vêtements un à un… Je l’aime, je l’ai toujours aimée… Je la trouvais belle aussi, si désirable, si sensuelle… On parlait de sexe, on en parlait en amies… Elle ouvre mes cuisses et je frémis de plaisir, ses mains glissent sur ma peau, elle m’emporte dans un nouveau monde de caresses, de féminité, de sensualité que je vais découvrir avec elle…
Sa langue fouille mon intimité, je griffe les draps, mon plaisir monte, monte encore, je caresse ses seins, ronds, fermes, légèrement plus petits que les miens, elle vient sur moi, collant sa vulve à la mienne, déjà bien détrempée… Je sens mon plaisir arriver, je jouis d’elle, de moi… C’est doux, léger… Elle se glisse entre mes cuisses, j’obéis… C’est divin, je laisse filtrer quelques râles, je glisse ma main dans sa chatte, elle s’ouvre, m’enjambe… Ce 69 entre femmes restera dans ma mémoire, gravé à jamais, tout le plaisir que je ressens, le plaisir de la sentir vibrer sous ma langue, puis sous mes doigts, je n’avais jamais touché une autre femme… 40 ans, je me libère enfin… Elle roule sa langue autour de mon clitoris, un doigt déjà en moi, un doigt qui réveille toute ma sensualité, tous mes souvenirs, de mes premières masturbations, à ceux de Willy… Ceux-là sont magiques, elle me prend, je le lui rends… Nous roulons sur le lit, impudiques, emboîtées…
– Oh, oui !… C’est magique !… Prends-moi comme un homme, fais-moi vibrer, fais-moi jouir, encore et encore…
– J’aime tout de toi, tu me fais jouir aussi, continue, je t’aime…
Je râle en ondulant mon bassin autour de ses doigts qui me possèdent, je les serre dans mon vagin, je profite encore plus de la vague qui me submerge… Je lèche sa vulve, son clito ressort, tendu, je le masse, elle jouit en me rendant ma caresse…
– Tu es folle, tu me fais l’amour comme je n’en avais jamais rêvé, oui… Je jouis…
– On est folles, on est amies, on est amantes… Oh, oui !… Viens !…
Je m’envole encore, je me sens partir, mon ventre se vide… Elle retombe sur moi, dans mes bras, elle se tourne abandonnant notre position inversée… Elle m’embrasse tendrement, les lèvres trempées de nos sucs, on s’endort dans les bras l’une de l’autre…
Je suis une autre, libérée de tout, je suis sur un autre nuage, je suis belle, jeune, fière… Je pense à mes deux amies lesbiennes, je les comprends maintenant…
Mylène respire contre moi, nue… Qu’elle est belle ! Je tire le drap sur nous, et m’installe dans mon rêve étoilé…
e. Willy
Quelques heures plus tard, Paul est parti chez un de ses amis pour faire le point et me laisser reprendre mes esprits.
Willy rentre, me sourit, me dit bonsoir, va dans sa chambre… Je l’appelle…
– Oui, maman, j’arrive.
Il est là devant moi, j’en suis toute tremblante. Rassurée de voir qu’il a repris sa vie de lycéen, et que sans doute, mes amies l’ont entouré, lui faisant oublier l’incident.
– Il faut qu’on parle de l’autre soir…
– Il n’y a rien à dire, j’ai pété un plomb, j’étais camé !…
– Quoi ?
– Oui, au cannabis… J’en prends de temps en temps, mais rassure toi, ni je conduits, ni je travaille. Et cela reste exceptionnel. J’ai besoin d’aide pour aller de l’avant, dans tout, mes études, ma vie avec vous, mes amis qui m’offrent des plans foireux, il faut que je sorte, que j’oublie…
– Mais pourquoi moi, il y avait d’autres femmes…
– Je ne sais pas… J’ai eu une sorte de pulsion en te touchant, j’ai senti ta peau, ta chaleur, je ne t’ai pas choisie, je me suis retrouvé contre toi, tu étais tournée et j’ai craqué…
– Tu m’as tout fait, jusqu’au bout !… Mais, pardon, une première question, j’espère que tu seras sincère… Où en est tu du sexe ? As-tu eu des rapports, des aventures, des liaisons, avec des filles de ton âge ou plus âgées, comme moi, comme mes amies ?
– Ben, ouais, c’est normal, j’ai eu 16 ans, et depuis l’âge de 12 ans, j’ai fait ce qu’il fallait… Je sentais une envie dans mon sexe… Et puis on en parle, on regarde des vidéos, on flirte en broîte ou en voiture et puis un jour, on le fait pour la première fois en vrai… Moi c’était en vacances à l’hôtel où on était en Vendée…
– Ah, oui…
– Elle était belle, libre la journée, on l’a fait dans sa villa, ses parents étaient absents… J’ai adoré, elle aussi, on s’écrit encore…
– Et tu n’as pas osé me demander quoi que ce soit, ni partager ?
– Non, j’étais à l’école, on parlait assez de sexe avec les potes, avec les profs aussi, après les cours, on recevait les infos du médecin, ses mises en garde, le Sida, les capotes…
– Et les autres ?
– Oh, il n’y en a pas eu des centaines. Après Agnès, j’ai eu envie de femmes avec expérience… Un soir on est allés aux putes avec un collègue… Je n’ai pas trop aimé, trop vite, trop la honte, trop cher, trop mécanique…
Elle nous avait fait un prix, pour deux, l’un après l’autre, on regardait…
Puis quelques mois plus tard, ici, j’ai flashé sur Mylène. Elle était restée quelques jours pour nous garder… Elle se baignait souvent, se séchait partout, se baladait dans la maison en maillot, si elle ouvrait ses cuisses, on devinait sa chatte, quand son tee-shirt baillait lorsqu’elle se penchait, ses seins libres me faisaient bander… Lorsque ma sœur dormait, j’allais la surveiller… J’avais envie d’elle, je me masturbais quand elle était dans la salle de bains, je l’imaginais nue… Elle m’a surpris justement en sortant rapidement, m’a regardé dans les yeux et disant que c’est de mon âge, elle avait les lèvres humides, ses seins pointaient son tee-shirt, son regard ne se détachait pas de mon sexe… J’ai compris que j’avais ma chance, qu’elle me découvrait jeune homme.
La nuit d’après, je suis allé dans sa chambre, elle dormait, je me suis glissé dans son lit… Elle était nue, je l’ai embrassée tendrement, j’ai caressé ses seins, son ventre, elle n’a pas dit non… Elle a guidé ma main dans sa chatte, m’a montré comment faire monter son plaisir, doucement, attendre, l’embrasser, la rassurer, la porter vers l’insoutenable, jusqu’à ce qu’elle s’ouvre à moi, se donne… Alors la pénétrer doucement, lentement… Longtemps, tendrement, la faire jouir, me retenir, changer de position, comprendre ou lui demander ce qu’elle aime, la caresser encore, les seins, toutes ses zones érogènes, la faire jouir, chercher son clitoris, attendre un orgasme, puis à la fin, éjaculer en elle, en la sentant vibrer de plaisir, crier parfois son orgasme ultime, libérateur de sa libido, devenir son amant… On n’en a jamais reparlé, même pas le matin, comme si ce n’était pas arrivé, comme samedi, comme dans un rêve, je ne prenais pas de drogue alors, mais ce fut pareil…
– Eh bien, elle ne m’en a jamais rien dit… Tu as dû te régaler, elle est belle…
– Oh, laisse là… Elle était peu fière de s’être tapé le fils de son amie… Elle pleurait lorsque je suis sorti de sa chambre…
– Ensuite, il y en a eu d’autres que je connais ?
– Ah, oui… Le week-end d’avant, j’étais allé chez tes amies les filles, tu t’en souviens sans doute, pour les aider à nettoyer la piscine, tailler quelques arbres… Finalement je suis resté souper, puis on a joué à la console, elles sont fortes… Je t’ai téléphoné que je restais chez elles le dimanche, je n’avais pas fini… Voilà… On a joué, puis elles se sont baignées, elles profitaient de l’eau propre et fraîche. Quand je suis sorti du salon, il faisait noir, je me suis approché lentement car je n’entendais plus rien, elles s’embrassaient, nues, elles se caressaient… Je n’en pouvais plus, je suis rentré… Puis je suis ressorti, elles avaient fini, elles m’ont invité… On a joué au ballon, elles étaient nues… Elles me regardaient… Elles m’ont demandé ce que j’avais, je leur ai dit qu’elles étaient belles et que je les avais vues se caresser… Elles m’ont demandé si ça m’avait plu ? Bien sûr, je suis un homme… Elles m’ont posé des questions, on a fait un deal…J’ai accepté. On a mangé, puis on s’est baignés ensemble. Elles m’ont initié… Je me suis mis à bander comme un âne en les regardant, on est sortis de l’eau, elles m’ont sucé à tour de rôle, Camille surtout, Lou la masturbait, elle gémissait de plaisir, elle voulait que je la prenne, elle s’est écartelée, je l’ai prise, tandis que Lou se faisait sucer la chatte au-dessus de sa tête, en criant, en jouissant…
– J’étais déchaîné, elles aussi… On a pris des substances, on a fumé… Lou s’est assise sur moi, écartelée, ouverte, elle a enfoncé mon membre dans sa chatte, c’était dément, j’ai adoré, elle menait le bal disait-elle, ondulant son bassin, puis serrant mon membre avec son vagin… J’ai joui presque tout de suite tellement c’était bon…
– On a continué une partie de la nuit, dehors, dedans sur le canapé, par terre… On a fumé. Au matin, j’étais devenu un homme, leur amant, je les avais faites jouir toutes les deux…
– Alors ça t’a donné envie de moi ?
– Non, pas du tout… Je n’ai jamais pensé à ça avec toi… Lou et Camille, oui… On était seuls tous les trois à un moment dans le bureau avec la console… Elles se touchaient devant moi… Alors moi aussi… J’ai envoyé du sperme sur le clavier… On était pliés…
– Bon, que tu te tapes mes copines, je m’en fiche, quoique je préférerais pour ton équilibre que tu sois plus attiré par les jeunes filles de ton âge… Pour Mylène c’était une occasion, dont elle a profité dans l’intimité…
C’est de ton âge, d’essayer. Pour les deux gouines, tu étais chez elles hier et aujourd’hui…
– On, n’a presque rien fait… Elles m’aiment bien, elles peuvent se payer un homme sans avoir peur… Ce n’est que du sexe, je suis resté seul avec Camille l’après-midi… Elle m’a montré des trucs de femme, elles ont des jouets intimes, j’en avais jamais vu. Elle m’a fait une démo… Camille joue l’homme, elle a été mariée, elle m’a montré la sodomie… Je l’ai défoncée… Elle beuglait dans toute la villa que j’avais une bite d’enfer… Elles se sont engueulées quand Lou est arrivée, elle l’avait entendue… Je suis parti, Lou pleurait, comme si elle était trompée…
– Bon, et puis je m’en fiche… Si tu veux les sauter, vas-y tu as ma bénédiction et c’est de ton âge. C’est du sexe gratuit et propre…
Mais dès qu’il y a quoi que ce soit, tu m’en parles, ta mère c’est moi, je suis aussi ta confidente, je suis ouverte, tu es mon enfant, même si tu as grandi, je peux t’aider, vraiment, sans contrepartie et je n’ai pas besoin de stupéfiants pour te montrer le bon chemin…
– Toi alors…
– Bien, on a fait le tour. Tu vois, j’ai compris. Je t’excuse, mais si je te reprends avec un joint, je te fous dehors, c’est bien clair ? Et si je trouve du sperme séché sur mes culottes, ou quoi que ce soit du genre, si je te surprends la bite à l’air, je te la coupe…
– Oui, d’accord, si tu m’aides, je serai cool…
– Il y a maintenant autre chose, une raison à mon abandon de l’autre soir où j’ai craqué, sauté dans la piscine à poil…
– C’était marrant…
– Oui, jusqu’à un certain point… Juste avant, j’avais trouvé ton cher papa, en train de sauter sa pouffiasse de belle-sœur, ta chère tante Agnès, dans la cave… Elle ne prenait pas des leçons, c’est elle qui menait le bal, elle est vieille et décharnée, mais la vache mouille comme une salope quand elle a bu…
Inutile de te dire que ça a bardé avec ton père et je ne veux plus le croiser pendant quelques temps, plus qu’il me touche, tu me comprendras, il est sali, souillé.
– Oh !… Ici !… Chez nous… Tu as raison…
– Voilà une réaction intelligente… Oui ! Ici… Un coup de poignard dans notre contrat, déjà qu’il ne me faisait plus rien depuis plusieurs mois, et que je pensais être cocue…
– Ah… Mylène m’a demandé si vous, enfin si vous vous entendiez bien encore…
– Ah !… Elle s’en fait pour moi… Je te dirai un truc après… J’aimerais savoir comment ta sœur a traversé sa puberté, elle ne m’en a pas parlé, elle va attaquer l’adolescence et toutes les questions existentielles chez une jeune fille, donc un peu de surveillance de ta sœur qui n’a que 12 ans ne serait pas superflue…
– Oh, elle est en avance pour ça… Elle m’a demandé à moi…
– Ah ?
– Euh…
– Mais encore ?
– Elle a voulu que je lui montre un soir…
– Quoi ?
– Mon sexe… Elle voulait en voir un de près…
– Et alors ?
– Je le lui ai montré, elle touché avec sa main, elle a eu peur quand elle a vu que ça doublait de volume… On a ri… Elle voulait connaître les noms, mettre les mots. Je lui ai tout dit, tout montré sans qu’elle ne… Enfin qu’elle…
– Oui, j’ai compris. Et alors ?
– Bien, maintenant elle sait ce que veut dire : masturber pour un homme, elle savait pour la femme, comme clitoris et même point G, vive internet… Pipe, fellation, jouir, enculer, sodomiser… Couilles, testicules, boules… Sexe, bite, chibre, pieu, membre, vit, engin, pénis… Orgasme, éjaculer, vagin… Elle connaissait, même utérus… Jouir, s’éclater, prendre son pied, s’envoyer en l’air… Elle aimerait comprendre et tester avec une femme, j’en ai parlé à Camille et Lou…
– Quoi ?
– Mais non, je plaisante… En tous cas Océane est au courant de tout depuis qu’elle a eu ses règles, je crois même qu’elle est allée un peu plus loin en flirtant avec ses copains plus âgés qu’elle…
– Bon, je suis tranquille alors, je lui parlerai un jour pour faire le point…
– Maman ?
– Oui ?
– Je t’aime… Mais d’amour filial, et même plus. Tu es si belle, ouverte, sincère dans tout ce que tu fais, tu nous gâtes, tu nous enchantes, tu es une mère adorable… Alors, pardonne-moi… Je suis un ado foufou… Je cherchais des réponses, sans avoir encore les questions… Fais ce que tu veux de ta vie, on te suivra, fous-le dehors, baise avec qui tu veux, tu en as besoin… J’ai senti combien tu souffrais de manque d’amour…
– Je… En fait, tout ce qui m’est arrivé en deux jours… Je suis sortie avec Mylène, j’avais besoin de réconfort,
de pleurer sur une épaule… Elle m’a sauvée de moi, tu étais parti, ton père, heureusement Océane ça va…
– Tu es sortie ?
– Oui, on est devenues amantes… Je découvre, je suis heureuse car avec elle je ne risque pas de me cabosser… Ça durera peut-être, peut-être que non, je rencontrerai un homme, un vrai, un amant… Je referai ma vie, je suis encore jeune, ça veut dire divorce, et tout et tout, mais n’ai pas peur, tout ça j’assume et je vois que tu comprends, que c’est pour mon bien, pour vous aussi, je veux que vous soyez dans le bon chemin, je veux que vous soyez des gens bien……
Fin de la première partie….
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