Eiffel – Chapitre 2
Quand je fais le bilan de cette expérience incroyable, je reconnais deux choses principales : je n’ai jamais joui comme ça et en même temps, j’ai fait montre d’un manque de prudence stupéfiant quand je réfléchis aux risques de maladie ou au fait que j’aurai pu aussi bien être attaqué et blessé une fois dans le repaire des africains. Je suis du coup gréé à Abou de ne pas avoir éjaculé en moi et d’avoir finalement eu un comportement très honorable. Après tout, c’est moi qui ai insisté pour être forcé brutalement même s’il ne s’est pas beaucoup fait prier pour m’exaucer.
Fort de ce constat, je décide de ne plus renouveler l’expérience. Puisque je jouis du cul, je décide de me gérer. Après avoir cherché avec quoi je pourrai me sodomiser, je m’encule sur le goulot d’une bouteille de bordeaux prise dans le mini-bar. Malheureusement, le résultat est tout sauf satisfaisant car je ne ressens qu’une gêne rédhibitoire – même si j’utilise préalablement la pommade d’Abou. J’en déduis que plus que l’acte lui-même, c’est l’ambiance qui m’excite, le fait d’être soumis à celui qui m’encule, réduit à l’état de paillasse. Pas le genre de chose qu’on peut gérer seul. Puisque j’ai l’avantage d’avoir potentiellement un compagnon de jeu de confiance en la personne d’Abou, autant en profiter.
Dimanche en fin de matinée, je suis assis à ma place habituelle au Tocadéro, le pot de pommade magique en poche.
Au bout d’une vingtaine de minutes, toujours pas d’Abou. Comme je ne reconnais pas non plus le jeune type qui m’avait abordé la dernière fois, je me ballade sur la place puis descends jusqu’à la Tour Eiffel et vérifie s’il n’est pas en train de vendre sa camelote vers une des quatre piliers mais sans succès. Je suis frustré. J’ai envie de me faire défoncer en étant traité comme une pute. J’en ai BESOIN. Dès lors je prends mon courage à deux mains et je m’approche d’une des nombreux vendeurs africains. C’est un type élancé et sec dans la petite quarantaine :
– Excusez-moi…
– Oui mon ami, tu veux quoi ? Bons prix là, tu me dis.
– Non ça n’est pas pour ça. Je cherche un de vos collègues. Abou. Vous savez où il se trouve ?
– Abou ? Oui, c’est un ami, oui. Abou il ne travaille pas là. Abou pas là le dimanche.
– Ok je vous remercie.
Je m’éloigne mais le type me ratt**** :
– Tu veux quoi à Abou, mon ami ? Tu peux me dire, oui.
– Non ça n’est pas grave, je le verrai une autre fois.
– C’est pour la bite là, oui ? C’est pour ça que tu veux Abou. Pour la bite ?
J’hésite à répondre. Le regard du type est un mélange de moquerie et de répugnance affichée.
– Moi je suis Ndallo. Je suis pas un pédé mais tu donnes des euros et je te dis qui tu vois pour la bite. Comme avec Abou. Avec une grosse bite aussi, oui ?
– Non. Je vous remercie, je dois partir.
– Attends-tu restes, dit-il en regardant autours de lui puis en posant sa main d’autorité sur mon épaule. Il te fait quoi Abou ? Tu suces sa bite, oui ? Il enfonce dans le cul ? Oui toi, tu veux dans le cul… Tu donnes l’argent et je te montre un ami qui t’enfonce dans le cul. Il a une grosse. Il te fera longtemps et toi tu jouis. C’est ça que tu veux hein ? Tu as combien d’argent ? Tu bouges pas je te dis. Tu attends, j’appelle l’ami. Tu vas aimer.
Même si je ne cherche pas à m’éloigner, sa poigne ne s’adoucit pas tandis qu’il prend son portable et il garde ses yeux durs sur moi tout le temps de la brève conversation dont je ne comprends rien.
– C’est bon, dit-il, il vient. On va pas loin. Viens mon ami.
Tout en parlant, il a passé son bras sur mon épaule et maintient sa prise. Il sourit toujours mais ses yeux restent durs. Un duo de policiers se trouve à proximité et il enlève sa main. J’hésite à me diriger vers eux car je sens que je vais au-devant de gros ennuis mais l’envie d’être sailli est la plus forte et je reste avec lui. Il a senti mon hésitation et me lance :
– Avance, pédé, avance pour avoir la grosse bite…
A ma surprise, nous ne nous dirigeons pas vers l’antre d’Abou. Je comprends que contrairement à ce que j’imaginais, il n’y a probablement pas qu’un unique groupe de vendeurs Africains mais plusieurs, chacun avec son territoire et probablement son repère. Nous descendons à l’est des quais de Seine et un autre noir nous apostrophe. Ndallo lui parle en me désignant et ils rient. Il lui fait signe de nous rejoindre. Ils tournent autour de moi en continuant à parler. Leur mépris est palpable. Le nouvel arrivant se colle derrière moi. Je ne bouge pas. Il pousse son bassin sur mes fesses et se frotte en me disant « Toi tu es une femme, oui ? ». Il n’attend pas vraiment une réponse. Il me renifle bruyamment. Je baisse les yeux et ils rient à nouveau. Maintenant que nous sommes loin du coin touristique, Ndallo remet son bras autours de mes épaules pour me faire avancer et nous progressons en direction du pont de Bir-Hakeim. Ils me posent des questions personnelles mais je reste évasif, laissant juste entendre que je suis en couple et que j’ai des enfants. Je vois que ça les choque et par la suite, en dehors des regards appuyés qu’ils me jettent, ils ne m’adressent pas la parole. Plusieurs embarcations – bateaux divers et péniches – sont amarrées sur le quai. Après avoir vérifié qu’ils étaient tranquilles, ils me poussent sous la chaîne d’une des péniches et nous descendons un escalier. Ndallo ouvre une lourde porte en bois. L’endroit est assez similaire au repaire d’Abou avec les produits des ventes sous plastique bien disposés sur le sol et divers sacs ou matelas permettant aux vendeurs de se reposer. Ndallo dit quelques mots et une voix lui répond de l’arrière de la péniche. Ils déposent leur chalandise et mon hôte frappe dans ses mains en disant :
– Voilà mon ami. Maintenant donne l’argent et après on va te le faire comme tu veux. Tu vas être notre femme, oui. Mon ami Nanga que j’ai appelé avec le téléphone attend déjà derrière le bateau pour te niquer. Il aime niquer les pédés français, oui.
Il désigne l’autre type qui nous a accompagnés :
– Soussa aussi va te niquer. Il aime pas les pédés mais il a envie de niquer. Moi peut être après aussi je te nique. Comme Soussa j’aime pas les pédés mais si je peux te traiter alors je te nique aussi.
– Me traiter ?
– Oui te traiter. Frapper. Te faire pleurer. La punition ! Moi c’est ça que j’aime : traiter ! Tu veux ça ?
J’hésite et ça lui suffit pour qu’il reprenne en souriant plus largement :
– Oui tu veux ça, hein pédé… Tu veux être traité, je le vois… Tu vas être mon esclave, oui ?
– Oui Maître Ndallo.
– Oui Maître Ndallo, me raille-t’il, enchanté. Oui c’est ça, pédé, je suis le Maître. C’est très bien. Maintenant donne l’argent. On est trois alors au moins 100, oui !
J’ai 150€ mais après mon histoire avec Abou, j’ai anticipé et préparé les billets. J’en sors 80 et les lui donne en disant que c’est tout ce que j’ai.
– Ça va, d’accord. Mais la prochaine fois tu amènes au moins 100, pédé !
Il dit quelque chose à Soussa qui me prend comiquement par la main et m’entraine vers l’arrière de la péniche. Je suis accueilli par le fameux Nanga. Il ressemble un peu à Abou mais en plus vieux. Massif et gras, il porte une gandoura légère et il est assis sur un canapé fatigué. Soussa tire un rideau derrière nous et me fait signe de retirer mes vêtements. Il allume un gros spatial qui a connu des jours meilleurs et une musique arabisante retentit puis il s’assoit sur le canapé à côté de Nanga qui me fait des signes enthousiastes en me montrant la musique. Je comprends qu’il veut que je fasse un strip-tease alors je me trémousse en enlevant ma veste puis ma cravate. Je n’ai jamais été doué pour la danse et je dois être pathétique mais mes spectateurs rythment mon effeuillage en frappant dans leurs mains en rythme. Nanga se palpe à travers le tissu. Soussa enlève son pantalon et son slip puis reste les cuisses largement écartées sans toucher sa grosse bite noire à demi-bandée. Quand je baisse mon boxer, ils commentent en riant ma petite verge tendue. La pommade d’Abou en main, je me retourne et écarte mes fesses pour m’en tartiner copieusement l’anus devant eux. Je me cambre et m’écarte pour me doigter en profondeur. Je me comporte comme une véritable chienne ce qui me vaut d’autres commentaires dont je ne comprends pas le sens.
J’entends alors le bruit caractéristique d’une photo prise avec un portable. Je me retourne et découvre Ndallo, mon portable en main. Affichant toujours son sourire carnassier, il me fait signe de l’autre main de continuer et j’obéis. Il m’immortalise en train de m’ouvrir à deux mains. Je me mets à 4 pattes et rampe jusqu’au canapé. Nanga relève sa gandoura et son membre apparait, énorme et bandé. Je vais pour le sucer mais il me fait relever et pivoter pour que mes fesses soient face à lui puis m’attire par les hanches. Toujours assis, il fait descendre mes fesses jusqu’à ce que je sois cassé en deux devant lui. Sans aucune précaution, il enfonce deux doigts en moi et je comprends qu’il n’y aura pas de préparation cette fois-ci. Face à moi, Ndallo filme mon visage crispé et je serre les dents pendant que Nanga me fouille brutalement. Il me décolle alors littéralement du sol et me fait venir sur lui. Fébrilement, il positionne son gland énorme sur mon anus et force en grondant. J’ai envie qu’il me pénètre alors loin de résister, je pousse et mon orifice bien graissé cède.
Je pousse un long gémissement quand il appuie sur mes cuisses pour que je m’enfonce en entier sur le pal de chair noire. Portable toujours en main, Ndallo l’invective, l’encourageant probablement à me défoncer car l’autre se met à m’enculer avec rage. Quelques coups de boutoir suffisent pour qu’il éjacule longuement en moi. Une fois vidé, il me repousse sans douceur au centre du canapé et Soussa le remplace. Sous l’impulsion sadique de Ndallo, il me vi0le lui aussi plus qu’il ne me sodomise. Je sens le foutre de Nanga qui gicle hors de mon cul sous la pression de la seconde bite. Rapidement, le sperme de Soussa explose à l’intérieur de mes reins. J’ai le cul en feu et mon excitation est retombée. Maintenant qu’ils ont joui tous les deux, j’aspire à ce que cela s’arrête mais c’est compter sans mon « Maître » au portable qui donne ses directives à mes enculeurs.
Pendant que Soussa me relève par les cheveux et bloque mes bras en arrière, Nanga remplace Ndallo au portable pour que celui-ci puisse laisser libre court à ses pulsions déviantes. Il a le visage empourpré quand il crache :
– Tu fais la femme alors que tu en as une. Même des enfants. C’est une offense, oui. Tu n’es pas respectueux. Alors on va te faire la punition maintenant, sale pédé. On va te traiter !
Je tremble de trouille mais je découvre avec honte j’en ai envie. Je baisse les yeux et je réponds d’une voix vaincue :
– Oui Maître Ndallo, je suis un sale pédé, traitez-moi !
Durant le quart d’heure qui suit, je découvre mon appétence pour le masochisme quand Ndallo me travaille brutalement, frappant mon sexe, l’écrasant à pleine main ou le branlant vi0lemment, étirant et tordant cruellement mes mamelons, me giflant à la volée. Plus je hurle, plus je supplie, plus je vois l’excitation monter en lui. Entre deux corrections, Soussa et Nanga qui bandent à nouveau comme des ânes « reprennent la main » et m’enculent bestialement, repassant mon portable à Ndallo afin de ne rien rater de mon châtiment.
Lorsque Ndallo baisse sa braguette et sort enfin à son tour sa grosse queue noire, je comprends qu’il va encore monter d’un cran dans le sadisme. Il me fait mettre à terre cuisses écartées, mon sexe posé sur le sol, puis il force sa bite dans ma bouche et me bloque la nuque. Il écrase alors ma verge du talon longuement comme s’il s’agissait d’un mégot tout en étouffant mes hurlements avec ses coups de reins. Je suis atterré de constater que l’insupportable douleur me fait éjaculer. Il me relève par les cheveux, joint ses mains derrière ma nuque et m’ordonne de faire de même. Nous sommes debout face à face comme des rugbymen. Je titube de souffrance.
– Les jambes. Ouvre, souffle-t’il.
Comprenant ce qui va suivre, j’écarte les cuisses en pleurant et Ndallo frappe mes testicules d’un coup de genoux. La douleur me casse en deux et je tomberais s’il ne me tenait pas fermement.
– Dis merci à ton Maître, pédé.
– Merci Maître Ndallo…
– Bien, pédé… Ouvre encore !
– Pitié Maître Ndallo, ça fait trop mal…
– Oui c’est bien. C’est ce qu’il faut te faire parce que tu es un pédé. Ouvre encore !
J’obéis en gémissant et il frappe à nouveau. Je hurle et je reste accroché à son cou mais je ne peux pas m’empêcher de refermer les jambes. Il s’adresse à ses comparses qui empoignent mes cuisses et les maintiennent ouvertes. Ndallo recommence trois autres fois. Il a probablement prévu de continuer mais je tombe à terre et me met en position fœtale, à la limite de l’inconscience. Mes bourreaux sont au-dessus de moi. Ndallo a repris le portable. Il parle aux deux autres en se branlant lentement. Les deux jets de pisse frappent mon visage.
– Ouvre la bouche, pédé, gronde Ndallo. Bois la pisse, bois le jus des hommes !
Complètement soumis, j’obéis, étouffant à moitié sous l’urine âcre qui m’étouffe. Lorsque le flot se tarit, je lèche même le sol gluant de sperme et de pisse.
– C’est bien, pédé. Tu vas montrer à ta femme maintenant. Qu’elle voit que tu es un sale pédé, oui. Après tu lui dis que nous on la baise pendant que tu regardes, d’accord ? le cul et la chatte ! Et toi tu lèches ses trous après, pédé ! Tu lèches ses trous plein de sperme des vrais hommes !
Mon tourmenteur éteint enfin mon portable, le pose à côté de moi puis ressort sans un regard ni un mot suivi par Soussa. Nanga m’aide à me mettre sur le canapé et me recouvre d’une couverture crasseuse. Il est clairement gêné par ce qui vient d’arriver et la part qu’il y a pris quand il murmure :
– Tu restes comme tu veux. Tu prends le temps. Ok, mon ami ?
– Oui, merci.
Je me rends compte que c’est la première fois qu’il s’adresse à moi. Je reste prostré une bonne heure. Avant de partir, Nanga revient et me met un papier dans la poche en précisant qu’il s’agit du numéro de téléphone de Ndallo et qu’il exige que je l’appelle plus tard. Quel salopard ! Je n’ose pas regarder dans quel état je suis, j’ai juste envie de partir d’ici. Je me rhabille en gémissant. Je titube comme un homme ivre jusqu’à la sortie et j’appelle un Ubber. Je pue le « sale » mais le chauffeur ne fait pas de commentaire. Une fois chez moi, je fais couler un bain et j’y reste un temps infini puis je passe en revue mon état général. Mon corps est marbré de bleus plus ou moins marqués. Ma verge est griffée, surtout le gland, et mes mamelons étirés me lancent. Mais plus que tout, mes testicules sont gonflés et le droit affiche une vilaine décoloration vi0lette. Sans surprise, mon anus a repris l’apparence d’un gros chou-fleur.
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