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L’apprentie…02

L’apprentie…02



SUITE DE « L’apprentie…01 »

Ils se revirent tous les soirs, et tous les soirs, c’était le même scénario qui se rejouait. Ange faisait maintenant partie de sa vie. Elle essayait de se persuader qu’ils n’étaient pas attachés l’un à l’autre, qu’il ne s’agissait que de sexe. Mais, elle se rendait compte qu’elle était réellement éprise de lui.

Lui-même se disait qu’il s’agissait d’une banale aventure comme il en avait tant connu, même si le charme de Vanessa l’attirait vraiment. Il se disait qu’en d’autres circonstances, il se serait posé davantage de questions à leur sujet. Il avait bien essayé quelquefois de prendre le dessus, mais les ardeurs de sa belle avaient tellement diminué que le piquant de leur relation avait totalement disparu. Ange avait donc préféré s’en tenir au rôle qu’elle lui faisait tenir. Il savait que leur liaison n’était pas aussi torride qu’il voulait bien le laisser croire à Vanessa. En réalité, il attendait seulement le bon moment pour parvenir à ses fins.

Elle lui demanda au bout de quelques semaines de venir vivre chez elle. Elle habitait un petit studio et elle avait de la peine à boucler les fins de mois. Elle ne demanda rien à son compagnon, sa présence lui suffisait largement. Ils firent l’amour davantage et encore plus librement. Ils partageaient maintenant une intimité propice à de nouvelles découvertes. Ange se déplaçait régulièrement pour animer des soirées. Parfois, il restait plusieurs jours loin de Vanessa.

Celle-ci, en intérim, ne pouvait l’accompagner. Ange lui demandait de l’attendre et il lui avait fait promettre de ne pas chercher à le joindre. Il l’appelait régulièrement et ils passaient de longs moments à converser. Vanessa faisait des projets d’avenir pour lesquels elle demandait l’avis de celui qu’elle avait choisi. Ange, tout en se montrant assez évasif, la rassurait et lui promettait d’y réfléchir lorsque leur situation financière se stabiliserait.

Pourtant, Ange la couvrait de cadeaux qui lui paraissaient trop beaux pour elle. Elle avait bien essayé de lui faire comprendre qu’il s’agissait de superflu dont elle pouvait se passer, mais il ne tenait pas compte de ses remarques. Elle les acceptait un peu à contrecœur, quand même étonnée qu’Ange lui témoigne son amour avec autant de constance.

Cependant, elle ne portait les tenues qu’il lui offrait que lorsqu’il lui demandait. Elle n’osait pas lui refuser de peur qu’il ne se fâche ou ne la quitte. Elle sentait bien qu’elle perdait de son indépendance, mais elle était toujours maîtresse au lit, ce qui la comblait toujours autant.

Vanessa avait eu, jusque-là, une vie semée d’embuches. Elle n’avait pas connu son père qui avait quitté le foyer à sa naissance et sa mère l’avait élevée comme elle pouvait en faisant des ménages. Elle aurait voulu pour sa fille un bon métier. Cette dernière avait finalement réussi à décrocher in extrémis un CAP de vendeuse. Depuis elle travaillait dans les grandes surface et elle y passait ses journées éreintantes à porter des cartons.

Son seul luxe était un reflex Nikon d’occasion qu’elle avait réussi à se payer en rognant sur l’essentiel. Elle le sortait autant qu’elle pouvait et passait la plupart de ses weekends à mitrailler tout ce qu’elle voyait, en particulier les scènes de rue et les portraits, le plus souvent volés. Il s’agissait là de ses seules sorties avec le jogging qu’elle pratiquait quand elle n’était pas trop fatiguée de ses journées harassantes.

Vanessa croyait modérément en sa bonne étoile et hormis des relations fugitives, à 24 ans, Ange Di Marco représentait seul espoir sérieux qu’elle connut jusque-là. Elle espérait qu’elle puisse s’en sortir, mieux que jusqu’à maintenant. Elle n’avait pas réellement eu d’occasion, mais elle savait qu’elle saisirait la première qui se présenterait.

Elle ne savait presque rien de lui. A chacune de ses questions, il lui répondait qu’il était orphelin, qu’il avait vécu avec son grand-père et qu’il ne se rappelait de rien, ou si peu. Elle n’obtint jamais d’autres réponses plus précises. Il recevait quelquefois des coups de fil sur son portable. Il s’éloignait d’elle et répondait à voix basse. Là encore, il lui avait dit qu’il s’agissait d’affaires qui ne la concernaient pas. Elle avait cru déceler dans le ton de sa voix quelque chose de trouble.

Une fois, pourtant, Ange lui présenta un ami qu’il disait avoir rencontré dans la soirée et qui lui devait un service. Vanessa lui trouva l’air mauvais et s’abstint de lui demander des explications. Elle ne put s’empêcher de remarquer avec étonnement que l’ami en question s’adressait à Ange avec un certain respect. Il resta deux nuits dans le studio avant de disparaître. Son compagnon lui fit promettre de ne jamais rien dire à son sujet.

Le lendemain de sa rencontre avec son patron, un peu en avance sur l’horaire convenu, Vanessa s’arrêta pile en face de la boutique. Avant de traverser la rue, elle prit le temps de lire l’enseigne, le sourire aux lèvres:

NARCISSE PHOTOGRAPHIE
Evénementiel & Portraits

La pancarte sur laquelle était rédigée la demande d’apprenti avait disparu. C’était bien elle qui en était la cause. Son cœur battait à tout rompre. Elle pensait qu’Ange était décidément celui qui lui avait permis d’accrocher un rêve dont elle n’aurait jamais eu l’idée sans son aide. Il l’avait persuadée de quitter son emploi et de postuler dans la boutique. Il avait su trouver les arguments pour la convaincre. Et, lorsqu’il lui avait montré une lettre de recommandation d’une de ses connaissances corses, elle s’était laissé emporter.

Ange l’avait à peine félicitée hier soir. Ils avaient fait l’amour encore plus fougueusement que d’habitude. Elle l’avait chevauché comme à l’accoutumée. Mais, elle était encore brulante de désir quand il s’était retiré en ayant expulsé son sperme dans son antre. Elle lui laissa quelques minutes de répit avant de glisser sa main entre ses cuisses. Elle jouait avec la bite de Ange en espérant lui redonner de la vigueur. Voyant qu’elle ne parviendrait pas à ses fins, elle se décida à lui faire une fellation dont il se souviendrait. Elle se glissa jusqu’à son entrejambe et elle titilla son gland avec la pointe de ses tétons.

Ange ne réagit pas à ses sollicitations. Elle pressa la tige entre ses seins et les comprimant, elle imprima des mouvements de va-et-vient en lui léchant le gland à chacune de ses remontées. N’obtenant pas les résultats escomptés, elle fit glisser ses ongles sur le long de sa queue tandis qu’elle massait ses couilles de l’autre. N’y tenant plus, elle se mit à califourchon entre ses jambes, faisant coïncider son bouton humide sur sa hampe. Elle commença à faire de petits cercles qui lui arrachèrent des gémissements. Elle se caressait les seins, s’attardant sur ses tétons. Puis, elle se branla avec la bite de Ange. Elle la sentit durcir et elle continua jusqu’à ce qu’elle puisse l’enfiler dans sa chatte. Elle y parvint après quelques essais infructueux. Lorsqu’elle se senti remplie à nouveau, elle reprit sa masturbation jusqu’à un premier orgasme.

La tension qu’elle éprouvait commençait à s’apaiser, mais elle n’en avait pas fini pour autant. Elle reprit sa chevauchée en espérant que Ange retrouve assez de vigueur pour la satisfaire. Ce dernier se retira brusquement et la poussa en arrière. Elle retomba sur le lit, les jambes écartées. Elle lui offrait maintenant son sexe luisant, avec des lèvres charnues. Elle n’eau pas le temps de protester lorsqu’Ange s’assit sur ses genoux l’empêchant de faire le moindre mouvement.

Il se branla vigoureusement. Il avait maintenant la bite bien raide. Il la pénétra alors d’un coup, ne lui laissant pas le choix. Il laboura sa chatte à grands coups de queue. Elle criait son plaisir et l’incitait à continuer encore plus fort. Lorsqu’il sentit qu’il allait à nouveau exploser, il ralentit le rythme malgré les supplications de Vanessa. Il la retourna et lui lécha la chatte dégoulinante. Elle n’en pouvait plus d’attendre l’orgasme qui la calmerait. Elle prit sa queue et ses couilles en les malaxant et en essayant de faire comprendre à Ange de la prendre encore.

Il frotta sa queue sur la chatte de Vanessa et à nouveau, quand elle fut lubrifiée de sa mouille, il la prit encore plus sauvagement. Elle se sentait pilonnée comme elle en avait envie et ses cris emplissaient le studio. Ange déchargea sur ses seins en poussant un cri sourd.

Elle chassa ses pensées, traversa la rue d’un pas décidé et lorsqu’elle pénétra dans la boutique, Narcisse était assis au comptoir. Il la fit asseoir à côté d’elle et entreprit de lui expliquer quelles seraient ses tâches habituelles dans le magasin lorsqu’il couvrirait un événement. Puis, il lui monta les différents appareils et produits qu’il proposait à la vente. Vanessa le surprit par ses connaissances. Il lui dit qu’elles seraient suffisantes ans un premier temps, à moins de tomber sur un amateur particulièrement exigeant. Enfin, il lui proposa de reprendre la critique de la séance photo d’hier.

Sur l’écran de l’ordinateur, Vanessa se découvrit comme jamais elle ne l’avait fait. Déjà humide des pensées qui l’avaient assaillie quelques minutes auparavant, elle redoutait ce qui allait suivre.

Ce qu’elle voyait, la troublait. Elle se trouvait à la fois belle et attirante, mais également sauvage et tellement impudique. Elle se demandait comment Narcisse avait fait pour réussir à la convaincre. Cependant, elle appréciait davantage les photos où il n’avait photographié que son corps en gros plan. Elle sentait sa petite culotte s’humidifier encore un peu plus. Elle se contint et réussi à prononcer quelques paroles.

– J’aime bien ce que vous faites. On voit tout de suite que vous maitrisez la lumière. Je n’en suis pas encore capable, surtout en lumière naturelle. Vous avez su tirer parti de cette pénombre diffuse. Je ne sais pas comment vous vous y prenez, mais, elles ne sont pas bruitées. Au plus un peu de grain qui ajoute à la qualité des prises.
– C’est tout ? ajouta Narcisse. Je pensais en apprendre un peu plus. Parlez-moi de ce que vous avez ressenti pendant la séance !

Vanessa le regarda surprise. Elle n’avait pas imaginé qu’il lui poserait cette question qu’elle pensait déplacée. Elle trouva les ressources nécessaires pou répondre, sans paraître gênée.

– J’ai préféré la façon dont vous m’avez demandé de prendre la pose. J’ai pu suivre vos indications sans trop de difficultés. Vous avez raison, je n’aime pas être commandée. Je crois que c’est depuis toute petite … Et après, je n’ai pas le souvenir de vous avoir entendu … Je crois que vous n’avez rien dit. Je ne sais même pas ce que vous avez fait. Je le découvre en regardant les photos. Il y en bien quelques unes qui … qui sont dérangeantes … enfin, pour moi … Je ne sais pas si vous aller accepter, est-ce que vous pourriez m’en tirer quelques unes ? Je voudrais les offrir à Ange. C’est celui qui m’a passé un coup de fil hier. C’est mon copain. Je crois qu’il aimera …
– Vanessa, je n’ai pas l’habitude de donner ou vendre ce genre de clichés. Je pourrais faire une exception pour vous. Mais, vous êtes sûre qu’il appréciera ? Il va bien se douter de qui les aura faits, et ça ne lui … , ne vous posera pas problèmes ? Vous en êtes sûre ? Réfléchissez bien … Je ne voudrais pas avoir d’ennuis, ni que vous en ayez …

Sa réponse la surprit. Elle ne comprenait pas les réticences de Narcisse.

– Vous avez peut-être raison, mais, dans ce cas, il faudrait les effacer du disque dur. Je ne veux pas qu’elles puissent réapparaitre un jour, on ne sait jamais.
– Il n’y a aucun risque, mon serveur est sécurisé et je suis le seul, avec vous évidemment, à pouvoir accéder aux fichiers. Et, pour tout vous dire, je garde toutes les images que je produis. C’est une habitude chez tous les photographes. On ne sait jamais … Vous comprenez ?
– Oui, bien sûr, je fais la même chose, mais c’est quand même différent, là ! Je voudrais que vous vous engagiez à ne jamais rien publier sans mon autorisation …
– Vous me faites confiance, n’est-ce pas ?
– Euh, oui, bien sûr …
– Alors, voilà, tout est dit !

Vanessa se sentit fondre lorsque Narcisse s’approcha un peu plus d’elle pour lui apprendre à passer les commandes sur le logiciel. Elle sentait son souffle su son épaule et son parfum discret. C’était le premier homme qui l’avait examinée sous toutes les coutures et qui avait obtenu d’elle ce qu’elle se refusait. Le son de voix lui rappelait l’intensité de la deuxième séance. Elle s’était vue se masturber comme jamais elle ne l’avait vu, ni même imaginé. Son patron avait su saisir ces instants où elle n’était plus la petite Vanessa, mais une femme qui cherchait et qui trouvait son plaisir.

Narcisse posa familièrement sa main sur son avant-bras. Elle se sentit frissonner malgré elle, lui dévoilant le trouble qui l’envahissait. Il cessa de parler et c’est elle, instinctivement, qui pivota sur sa chaise et s’approcha de ses lèvres. Fermant les yeux, elle resta ainsi immobile, provocante. Narcisse ne résista pas. Ses lèvres s’avancèrent à la rencontre de celles de son employée. Sa main remonta l long de son bras et se perdit sous son T-shirt, à la recherche de sa poitrine. Lorsqu’il s’insinua sous son soutien-gorge, effleurant son téton, Vanessa poussa un gémissement.

Narcisse la prit alors dans ses bras et se dirigea au fond du studio, la déposant délicatement sur le sofa. Ouvrant les yeux, Vanessa le fixa intensément. Elle prenait conscience de la situation et ne savait plus quelle conduite adopter. Narcisse sembla également se réveiller et les mêmes pensées le traversèrent.

Enfin, Narcisse reprit la conversation :

– Nous pourrions faire l’amour, Vanessa. Vous en avez envie, j’en ai envie moi aussi. Je ne suis pas sûr que nos relations en souffrent, mais je sais que nous allons penser à cet instant, tous les deux, et que nos relations professionnelles ne seront plus les mêmes quoiqu’il arrive.
– Je crois que oui ! répondis Vanessa
– Le mieux, ajouta Narcisse, est que nous terminions ce qui est commencé, mais pas de la façon dont nous l’avons cru il y a quelques minutes. Je vais me masturber devant vous et vous me rejoindrez si vous voulez. Qu’en dites-vous ?

Vanessa ne répondit pas. La proposition de Narcisse lui semblait sensée, répondant au mieux à la situation. Le désir violent qui l’avait envahi commençait à s’estomper. Elle acquiesça en hochant la tête.

Narcisse de leva et approcha le fauteuil. Baissant son pantalon et son slip, sa queue se dressa dans le studio. Vanessa se rendit compte que la boutique était ouverte et que n’importe qui pouvait y entrer et les surprendre. Il était trop tard. Narcisse commençait déjà à se caresser en la fixant dans les yeux. Elle devinait sa main sur sa hampe tendue. Elle détourna un instant les yeux et les posa à nouveau sur le corps dénudé de Narcisse.

Ce dernier sentait la tension monter et son désir s’accroitre. Lui aussi, observé par Vanessa, se concentra sur son plaisir. Sa main montait et descendait le long de sa tige. Son gland écarlate luisait des premières sécrétions qui s’échappaient de sa bite. C’est alors qu’il vit le bras de Vanessa s’allonger dans sa direction et sa main se poser sur la sienne. Il reprit lentement ses va-et-vient sentant son contact chaud sur ses couilles.

Vanessa avait cessé de le regarder, elle fixait maintenant leurs mains, sa bite et imperceptiblement, sa main glissa sous celle de Narcisse. C’était elle, maintenant, qui le branlait. Elle n’accéléra pas la cadence, ralentissant même ses allers-retours. Narcisse se sentait prêt à lâcher son foutre sur son employée. Vanessa enleva sa main et chercha de quoi éponger le sperme. Enfin, elle reprit entre ses doigts la queue de son patron et sans accélérer, elle vit Narcisse de raidir et se contracter. Elle recueillit sa liqueur dans le morceau de tissu, emprisonnant sa bite dans sa main. Ils restèrent dans cette position quelques secondes avant que Vanessa n’éclate de rire.

Narcisse comprit que le charme s’était rompu et que la réalité reprenait le dessus. Elle se leva et se dirigea vers la boutique en disant à son patron :

– Vous aviez raison ! Ce ne sera plus pareil, maintenant ! Mais je crois que c’est mieux ainsi !

Dans les mois qui suivirent, Vanessa commença à travailler plus sérieusement avec Narcisse qui devenait plus exigeant. Son patron se montrait compétent et pédagogue. Il savait faire passer auprès de son apprentie les premières bases techniques sérieuses. Elle se sentait enfin à sa place et elle se rendait chaque matin à la boutique, un peu avant neuf heures. Elle arrivait généralement avant Narcisse et c’est elle qui ouvrait la boutique.

Sa vie professionnelle avait pris une tournure qui lui plaisait. Elle n’avait pas l’impression de travailler et d’avoir à réussir un examen. Ange l’avait sortie de son quotidien terne dont elle ne voyait aucune issue. Elle aurait dû se sentir parfaitement heureuse, mais Ange semblait ne plus s’intéresser à elle comme au début de leur relation.

Elle avait bien essayé de comprendre ce qui leur arrivait et elle ne trouvait pas les réponses. Elle s’était mise à porter les vêtements de luxe qu’il lui offrait sans réel succès. Il lui était arrivé plusieurs fois de ne pas rentrer dans leur studio sans qu’il l’ait prévenue de son absence. Elle se contentait de réponses vagues qui l’inquiétaient plus qu’elles ne la rassuraient. Il était question de soirées qui se terminaient très tard, d’affaires à traiter ou de rencontres imprévues. Elle avait compris que Ange, son Ange, préférait la discrétion et ne répondrait pas à ses questions.

Vanessa arriva plus tôt que d’habitude jour-là à la boutique. Elle était encore toute à ses pensées coquines. Ange était rentré juste avant son réveil et ils avaient fait l’amour comme au début de leur relation. Il s’était montré très entreprenant. Elle avait senti sa queue contre ses fesses et ses mains qui lui caressaient les seins. Elle n’avait résisté bien longtemps avant de se retourner et de l’embrasser fougueusement. Il avait enlevé son T-shirt et sa petite culotte et s’était frotté contre elle avec sa bite en érection. Elle en profitait pour se masturber tant son désir était monté dès leur premier baiser. Il enleva sa main de sa chatte et il la couvrit de petits baises sur le ventre .Il descendait insensiblement lui provoquant des frissons irrépressibles. Enfin, sa langue atteignit son entrejambe. Elle écarta les cuisses et se saisit de sa tête pour lui faire comprendre qu’elle désirait. Ange lui lécha les lèvres déjà humides provoquant à Vanessa des gémissements. De son index, il massait délicatement son clitoris turgescent. Juste avant qu’elle ne jouisse, il la retourna et la prit en levrette. Ses mains pétrissaient ses tétons tandis qu’il la labourait. En quelques minutes, il éjacula et la repoussa sur le lit. Il s’affala et s’endormit instantanément d’un sommeil de plomb.

Vanessa n’était pas rassasiée pour autant. Ange avait eu du plaisir, mais, elle n’avait pas obtenu ce qu’elle voulait. Son orgasme la laissait insatisfaite. Elle ferma les yeux et laissa courir ses mains sur son corps. Elle évitait soigneusement les zones les plus sensibles Elle voulait faire monter son désir petit à petit. N’y tenant plus, elle ouvrit les cuisses et ses doigts les parcoururent en se rapprochant insensiblement de sa chatte. Elle mouillait encore abondamment. Son index effleura sa fente. Elle étouffa un gémissement.

Elle continua son exploration en remontant jusqu’à son clitoris Le premier contact la surprit et elle referma ses cuisses sur ma main, comme pour l’emprisonner. Elle resta ainsi quelques secondes, le souffle court avant que son autre main parcourt la courbe de ses seins. Elle fit le tour de ses tétons en les effleurant. Elle retenait ses gémissements et elle sentait le plaisir monter. Elle était arrivée au point où elle ne pourrait se retenir. Elle pinça les tétons entre ses doigts et ses cuisses s’ouvrirent largement. Son index reprit sa position sur son clitoris et Vanessa se concentra sur son plaisir. Son doigt allait et venait d’avant en arrière augmentant le feu de son sexe. Elle se cambra et durant quelques secondes elle n’entendit plus rien, elle flottait en attente de l’orgasme qui allai suivre. Les spasmes déclenchèrent une onde qui se répercuta dans tout son corps. Elle se recroquevilla et d’autres spasmes suivirent lui procurant encore et encore du plaisir. Elle ne put retenir un cri qu’elle réussi à étouffer. Elle resta en suspens quelques minutes, sans penser à rien d’autre qu’à son corps qui se souvenait de cet orgasme. Elle rêvait les yeux mi-clos. Ange n’avait pas fait un mouvement et ne s’était rendu compte de rien. Il dormait toujours profondément, ignorant du plaisir solitaire de Vanessa. Elle se leva sans bruit et se prépara rapidement. Elle savait qu’elle serait très avance pour ouvrir la boutique.

Elle remarqua tout de suite que le studio n’était pas comme elle l’avait laissé le soir en repartant. Elle perçut le petit ronronnement de l’unité centrale et s’étonna de ne pas l’avoir éteinte. Pourtant, elle était sûre d’elle.

Il ne faisait pas doute, que quelqu’un était donc entré dans la boutique, à moins que Narcisse ait travaillé tard, ce qui, à sa connaissance, n’était jamais arrivé. Elle fit le tour du comptoir pour jeter un œil sur l’écran de contrôle qui avait été allumé. Ce qu’elle y vit lui donna le vertige.

On distinguait une masse sombre au fond du studio. En scrutant l’écran, elle crut reconnaitre un corps. Elle s’y précipita et vit qu’il s’agissait de Narcisse. Il était recroquevillé et il donnait l’impression de se protéger encore des coups qu’il avait sans doute reçus, les mains et les bras autour de sa tête. Elle l’entendait gémir de douleur. Elle passa doucement la main sur son visage et sentit quelque chose de liquide, d’un peu poisseux. Elle la retira et constata qu’il s’agissait de sang. Narcisse était blessé. En prenant le temps d’observer ce qu’elle devinait, elle se rendit qu’il s’agissait d’une profonde entaille qu’il avait dû se faire en se cognant quand il s’était écroulé. Elle chercha autour d’elle de quoi éponger la plaie et elle trouva un linge près du lavabo. La sensation de fraicheur tira Narcisse de son inconscience. Il s’assit péniblement avec l’aide de Vanessa et le dévisagea l’air hagard.

– Qu’est-ce que tu fais-là ?
– Je suis venue un peu plus tôt ce matin et je vous ai trouvé allongé, inconscient dans le studio. Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Vous êtes blessé !
– Ca, c’est rien … juste une égratignure. Et bien, tu vois, j’ai été agressé … une espèce de type costaud … frisé … je ne sais pas … et après, je ne sais plus…
– Il vaudrait mieux voir un médecin et appeler la police … Vous voulez que je m’en charge ?
– Non, non, pas la police, pas de médecin … ça va aller. Ce n’est pas grave.
– Mais, vous vous êtes fait agresser ! C’est grave ! Il faut le dire, retrouver celui qui vous a fait ça !
– Je ne sais pas qui c’est, il avait une cagoule. Il n’était pas très grand, c’est tout ce que je sais. Non, croyez-moi, ça ne sert à rien ! La police n’attire que des ennuis. Ca fouille partout, ça pose des questions qui n’ont ni queue ni tête. Non, pas la police.
– Je ne vous comprends pas, Narcisse. Vous vous laissez agresser sans réagir !
– A quoi bon ! Il ne reviendra pas, en tout cas, il faut l’espérer ! Et pour le médecin, pas la peine. D’ailleurs, ça ne saigne plus. Aidez-moi à me relever.

Vanessa le prit par la taille. Narcisse poussa un gémissement.

– Vous me faites mal … Il a dû me briser des côtes. Laissez-moi, je vais y arriver tout seul !

Il se dégagea de l’étreinte de son apprentie et se traina jusqu’au fauteuil tout proche. Vanessa vit que le sang qui couvrait son visage provenait bien d’une entaille au front. Il avait l’arcade sourcilière ouverte et le visage tuméfié. Elle voyait encore les traces des coups sur ses pommettes. Narcisse respirait avec difficulté. Il se tenait la poitrine et il produisait un petit sifflement à chacune de ses inspirations. Il la regarda intensément avant de lui dire :

– On est d’accord, pas la police et pas de médecin. Ca ne regarde que moi. Donnez-moi un verre d’eau et laissez-moi tranquille. Dans un moment, quand ça ira un peu mieux, je monterai à l’appartement. Vous tiendrez le magasin aujourd’hui. Vous pourrez vous débrouiller sans moi.
– Mais, Narcisse !
– N’insistez pas, Vanessa ! Ca va aller.

Vanessa resta quelques minutes auprès de son patron. Elle nettoya sommairement le sang séché qui recouvrait ses paupières et qui avait coulé le long de son visage. Il tressaillait à chaque fois qu’elle posait le linge mouillé. Quand elle eut terminé, il ferma les yeux et semblait ignorer sa présence. Il s’était affalé dans le fauteuil et sa respiration était toujours saccadée.

Elle imaginait ce qui avait pu se passer. Elle n’avait personne vu quitter le magasin ou marcher dans la rue. D’ailleurs, elle n’avait rencontré aucun badaud, à part la voisine qui sortait son chat. Peut-être s’était-il enfui de l’autre côté ?

Plus elle y réfléchissait, plus elle trouvait étranges et embrouillées les explications de Narcisse, à commencer par la description qu’il avait faite de son agresseur. Il lui avait donné deux versions différentes : perte de mémoire temporaire ou voulait-il lui dissimuler quelque chose ou la protéger ? Et cette volonté de ne pas prévenir la police ni de se faire examiner … Il y avait de quoi se poser des questions auxquelles Narcisse ne voudrait certainement pas répondre.

Depuis le comptoir, elle observait Narcisse allongé dans le fauteuil. Il semblait s’être endormi. Son sommeil était agité, mais il lui paru que c’était préférable pour qu’elle puisse intervenir s’il en avait besoin. Les coups qu’il avait reçus lui avaient marqué le visage. Ses pommettes étaient tuméfiées et ses bras étaient couverts de bleus. Vanessa comprenait que l’agresseur de son patron s’était montré déterminé. On avait voulu, sans doute, lui donner une bonne leçon. D’ailleurs, dans le magasin rien ne semblait avoir disparu. Elle avait vérifié de montant de la caisse qui était identique à celui d’hier au soir. Les appareils photos de marque étaient restés à leur place. Contrairement à ce que voulait lui faire croire Narcisse, il ne s’agissait pas d’une banale agression.

Elle repassa plusieurs fois les images de la vidéo et elle ne reconnut pas l’agresseur. Il ne montrait jamais son visage, comme s’il savait où se trouvait la caméra de sécurité. Il portait un sweet avec une capuche qu’il avait rabattue sur sa tête. Rien ne permettait de l’identifier, si ce n’est qu’il lui sembla discerner qu’il devait avoir des cheveux frisés. Sa corpulence ne correspondait pas à ce qu’en avait dit Narcisse. Il était plutôt grand et baraqué, comme un sportif entrainé pourrait l’être. Les coups qu’il avait portés étaient puissants et précis. Son patron s’était retrouvé à terre et il avait essuyé une rafale de coups de pieds partout sur le corps avant que l’agresseur ne reparte sans se précipiter. Elle regarda l’heure affichée et lut 5h13. Que pouvait donc faire Narcisse à cette heure dans le studio ?

Elle essaya de remonter plus loin, avant l’agression, mais, l’enregistrement en boucle s’effaçait automatiquement au bout d’un certain pour permettre la sauvegarde instantanée du flux vidéo.

Vanessa essaya de vaquer à ses occupations habituelles. Elle remit en place deux ou trois articles, passa le coup de balai quotidien à l’entrée du magasin. Quand elle reprit sa place derrière le comptoir, Narcisse avait disparu de l’écran. Elle entendit le plancher craquer au-dessus d’elle. Elle était maintenant seule dans le magasin, à demi-rassurée. Celui qui s’en était pris à son patron pouvait revenir et lui faire le même sort. Là encore, il lui semblait que Narcisse n’avait manifesté aucune inquiétude particulière à son sujet. Comme s’il était sûr que lui seul était visé. Encore une question à laquelle n’aurait pas de réponse. Qui avait ouvert l’ordinateur et basculé sur l’écran de contrôle ?

Les questions se bousculaient et ce qui s’était passé finit réellement par la paniquer. Elle ruminait sans cesse des pensées sombres. N’y tenant plus, elle sortit sur le pas de la porte pour prendre l’air.

Malgré elle, elle scruta la serrure. Aucune trace d’effraction.

Une cliente entra dans le magasin. Elle venait retirer un lot de photos. Elle parut surprise de ne pas voir Narcisse. Elle avait oublié le ticket de retrait. Vanessa, malgré ses recherches, ne trouva aucun tirage correspondant à la demande de la cliente. Elle lui proposa de laisser son numéro de téléphone pour qu’elle puisse être prévenue de leur disponibilité. Après bien des hésitations, la cliente refusa en disant qu’elle préférait repasser, qu’il n’y avait pas d’urgence et que Narcisse les retrouverait bien.

Le facteur apporta le courrier un peu plus tard dans la matinée. Il était presque onze heures trente. Au milieu des quelques lettre habituelles, elle en remarqua une qui attira particulièrement son attention. L’adresse était maladroitement écrite en majuscules au feutre vert et elle ne semblait ne pas contenir de photos comme c’était habituellement le cas. Elle hésita, puis, finalement, elle la posa sur le comptoir en dessous des autres. Elle aurait bien l’ouvrir, mais elle n’osa pas, préférant attendre le retour de Narcisse.

A nouveau, elle prit et l’examina soigneusement. Par transparence, elle crut déceler une demi-feuille sur laquelle elle distingua la même écriture en majuscule au feutre vert. Elle regarda sa montre et vit qu’il était presque midi. Elle décida de fermer le magasin et d’aller casser la croute sur un banc, comme elle en avait l’habitude. Elle sortit le sandwich qu’elle s’était préparé et le mangea rapidement tout en réfléchissant à tous les évènements de la matinée. Elle voulut en avoir le cœur net au mépris des réactions de Narcisse. Elle reprit le chemin de la boutique, décidée à ouvrir l’enveloppe.

Devant le comptoir, Vanessa balaya ses dernières hésitations. Elle la décacheta précautionneusement pour éventuellement la refermer et elle sortit une feuille de papier sur laquelle elle lut :

DERNIER AVERTISSEMENT
ON VA TE FAIRE LA PEAU

A SUIVRE SELON VOS COMMENTAIRES…

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