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L’invitée (Partie 5 ), la quatrième nuit – 1

L’invitée (Partie 5 ), la quatrième nuit – 1



Je n’en mène moi même pas large, une coulée de sueur froide se répand le long de mon échine tandis que je retourne à Saoussen un regard où ma détresse peut, j’imagine, se lire clairement. Les actes et leurs conséquences. Autant j’ai pris énormément de plaisir, physique comme psychologique, à lentement faire craquer notre invitée et à l’amener à se comporter comme une chienne, autant d’un coup je relativise tout ce plaisir temporaire en songeant à tout ce que je pourrais perdre si Hanane se rend compte de ce qui vient de se passer dans le jardin. Dans la maison, à travers la luminosité du couloir j’aperçois mon épouse se diriger vers les toilettes d’un pas ensommeillé. J’adresse alors un rapide signe de tête à Saoussen pour lui indiquer d’aller se dissimuler de l’autre côté du jardin. En effet, celui-ci fait un coude pour englober à la fois l’arrière et le côté de la maison et, sur le côté, le mur est complètement aveugle, aucune fenêtre pouvant révéler que quelqu’un s’y cache ne le troue. Si elle était complétement abasourdie quelques instants plus tôt, l’adrénaline de la situation a eu sur elle un effet radical, elle se lève précipitamment en comprenant l’endroit que je lui désigné, elle réajuste rapidement sa robe pleine d’herbe sèche et s’apprête à filer. Au dernier moment cependant quelque chose semble la retenir, elle se retourne vers moi et m’adresse le même sourire aguicheur qu’elle a déjà arboré plusieurs fois dans la soirée. Lentement elle coule vers moi d’une démarche pressée mais chaloupée, elle me colle, pressant tout contre moi son corps encore chaud de nos ébats et me murmure à l’oreille d’une voix rauque et sensuelle :

– J’adore le goût de ton sperme ya chikour ta3i, il faudra m’en redonner encore cette semaine.

Ce disant elle empoigne rapidement mon sexe à travers la gandoura et le serre dans le creux de sa main. J’ai entièrement débandé suite à mon éjaculation et à l’irruption de Hanane mais sous l’action de Saoussen je sens comme un frémissement m’annonçant qu’un autre durcissement aurait été possible. Immédiatement elle s’enfuit, mutine, vers la sécurité du mur et de l’ombre. Je ne la quitte pas des yeux en pensant qu’une véritable salope s’est éveillée en elle. Il en faut du cran pour agir comme elle vient de le faire et recommencer à m’allumer tout en sachant que ma femme ne va pas tarder à sortir des toilettes et qu’elle peut nous surprendre à tout moment. Elle est rapidement passée de la panique initiale de la surprise à l’excitation du danger, et si ce n’est pas sans m’exciter ça m’effraie quand même un peu. J’ai énormément à perdre dans cette histoire et les prises de risques inconsidérées peuvent rapidement amener à un flagrant délit, et en même temps je sais que je vais encore vouloir profiter de la concupiscence de la chaude pharmacienne avant son retour au bled.

Un bruit de chasse d’eau me sort de mes pensées pour me ramener à me préoccupation initiale : Hanane va probablement me chercher et, voyant la fenêtre d’accès au jardin ouverte, m’y rejoindra bien rapidement. Pour me donner une contenance je tire une cigarette du paquet et l’allume aussitôt. Sortir pour fumer donne un prétexte à mon absence dans le lit conjugal à son réveil. L’odeur de tabac, que ma femme n’apprécie pas du tout, l’empêchera de s’approcher trop près de moi pour remarquer l’état physique dans lequel je suis probablement et surtout il masquera l’odeur de la mouille de Saoussen dont ma bouche et ma barbe doivent être bien imprégnées. Dans une telle situation un bisou suffirait à me trahir et il faut donc que je ne lui donne pas l’envie de m’embrasser. Après avoir tiré deux ou trois lattes sur ma blonde j’entends la porte des toilettes se refermer et aussitôt après j’aperçois la silhouette de mon épouse s’afficher dans l’encadrement de la porte du salon, elle remarque la fenêtre béante et se dirige dans la direction du jardin d’un pas ensommeillé. Arrivée là elle m’aperçoit et me dis d’une douce voix endormie :

– Qu’est-ce que tu fais là omri ? Pourquoi tu ne dors pas ?

– J’ai pas réussi à me rendormir après que tu m’aies réveillé, répond-je d’une voix que je veux rassurante mais que je ne peux m’empêcher de trouver tendue. Alors je suis sorti fumer une petite cigarette et chercher le sommeil.

Elle passe le portique et fait quelques pas dans ma direction avant de s’arrêter pour ne pas avoir à sentir l’odeur de la cigarette qui m’environne. Nous nous voyons à présent distinctement, éclairés que nous sommes par la lumière de la salle qu’elle a allumée avant de sortir. Les yeux encore gonflés par le sommeil elle me sermonne gentiment :

– T’es sérieux ? Une clope à cette heure-ci ? En plus après tu vas puer, tu sais bien que je n’aime pas ça. T’abuses.

– T’inquiète bébé, je vais me brosser les dents avant de venir me coucher tu sentiras rien.

Tu m’étonnes que je vais me brosser les dents ! Je vais me brosser les dents, la bouche, la barbe, le visage, je vais me récurer avec tellement de shampooing que qu’il n’y aura ni odeur de fumée ni odeur de cyprine sur moi au moment où je retournerai dans le lit, je sentirai le printemps et les petites fleurs des champs. Tout en songeant à cela je tapote machinalement ma cigarette pour en faire tomber la cendre, et en baissant les yeux pour suivre le mouvement je sens mon cœur faire un looping dans ma poitrine. A mes pieds, éclairée par un léger rai de lumière, souillée de mouille et négligemment déposée se trouve la culotte que Saoussen, dans la précipitation de l’instant, n’a pas remis. Si Hanane ne l’a pas encore vu c’est parce qu’elle est toujours à moitié endormie, mais ce n’est qu’une question d’instants avant que l’évidence ne lui saute aux yeux. Prestement, mais en prenant garde à ne pas faire de mouvement brusque qui pourrait paraître louche, je me déplace et me positionne au-dessus du sous-vêtement intempestif, l’ampleur de ma gandoura le dissimulant immédiatement à un potentiel regard inquisiteur de ma femme.

– Je vais pas tarder t’inquiète, retourne te coucher et je te rejoins quand j’ai fini.

– D’accord mais ne tarde pas, tu taffes demain et tu vas être fatigué sinon. A tout de suite mon amour. Mwah.

– Je t’aime, rendors toi, dis-je au moment où elle fait demi-tour pour s’en retourner vers son repos.

Et c’est vrai j’aime ma femme. De tout mon cœur, de toute mon âme. Nmout a3liha. Mais à aucun moment durant cet échange, et à ma grande surprise d’ailleurs, je n’ai ressenti de moment de culpabilité ou de remords sur ce que je venais de faire cinq minutes avant. Pour la première fois de ma vie j’avais été infidèle, j’avais trompé mon épouse, et avec une de ses meilleures amies qui plus est, et ça ne me faisait ni chaud ni froid. Mon seul sentiment en ce moment, à l’instant où je la vis rentrer à nouveau dans la chambre, ce fut le soulagement de l’impunité conservée, je ne m’étais pas fait att****r. Certains, ou plutôt certaines, me traiteront probablement de connard, et j’en suis un je ne le nie pas, mais si on ne ressent pas la culpabilité est-on réellement coupable ? C’est juste une question rhétorique, bien sûr qu’on est coupable même si on ne le ressent pas, mais en tout cas le fait de ne pas être rongé par le remord est plutôt positif de mon point de vue, je ne risque pas de me sentir obligé de chercher je ne sais quelle rédemption en avouant ma faute. J’en suis là dans mes réflexions lorsque je vois l’ombre de Saoussen se couler le long du mur et se diriger à pas feutrés vers le salon puis regagner sa chambre sans un bruit. Elle ne m’a adressé ni un geste ni un regard. Peut-être que le fait d’être en présence de Hanane juste après que je l’aie faite jouir et de devoir se dissimuler lui a fait prendre conscience de la portée de sa trahison et qu’elle s’en veut au point de ne pas revenir me voir. Bah on verra bien demain, de toute façon j’ai déjà éjaculé deux fois ce soir, avec deux femmes différentes, sous un seul toit, et il est déjà tard, Hanane a raison je devrais me dépêcher de rentrer me coucher si je ne veux pas être en mode walking dead au travail pendant toute la journée de demain.

Après avoir fini ma cigarette et écrasé le mégot dans le pot de fleur en terre cuite faisant office de cendrier, je rentre à mon tour à la maison, ferme la porte-fenêtre derrière moi et me rends immédiatement dans la salle de bain pour masquer les relents de mes ébats nocturnes. J’y vais franchement et longtemps, tant avec le dentifrice pour masquer mon haleine qu’avec le savon d’Alep pour remplacer l’odeur âcre de la jouissance de Saoussen sur ma peau et ma barbe par la douce fragrance de l’olive et du laurier. Ma toilette achevée, après m’être consciencieusement, et probablement bien inefficacement, reniflé je retourne à mon lit et m’allonge sans déranger Hanane qui ronfle déjà. A peine posée sur son coussin ma tête se fait lourde et mes yeux se ferment d’eux-mêmes, je ne tarde pas à glisser dans les bras de Morphée et à me reposer du sommeil du juste.

J’ouvre la porte de mon bureau avec une bonne demi-heure de retard, les yeux encore collés de la nuit que j’ai finie précairement installé sur un siège du métro. Bien évidemment je n’ai pas entendu sonner mon réveil et je me suis octroyé une bonne heure de sommeil de plus que prévu. A mon réveil ça a donc été la course, tout en restant discret pour ne pas interrompre le sommeil de ma moitié toujours paisiblement endormie. Etant donné que les enfants ne sont pas là aujourd’hui, ça a été autant de temps de gagné à ne pas avoir à me préoccuper d’eux et de leur petit déjeuner. Ma petite sieste pré-travail dans le métro m’a été bénéfique, je suis en pleine forme quand je débarque pour ma journée de labeur et en outre je suis d’une humeur exceptionnelle, on va dire que la soirée que j’ai passé a bien contribué à me mettre dans de bonnes dispositions. Heureusement nous sommes en plein été et la moitié des salariés est en vacances tandis que l’autre rêve d’y être. Les retards sont donc légion et personne n’est réellement à cheval sur les horaires, période bénie durant laquelle être payé à travailler au ralenti est une activité totalement légitimée par l’ensemble des collègues. Je passe ma journée à ressasser les évènements de la veille et à refaire tourner la situation dans ma tête, je me demande ce que le départ sans un signe de la part de Saoussen pouvait bien signifier et m’imagine mille stratégies pour nous permettre de nous retrouver seuls et continuer nos crapuleries. Nous sommes déjà jeudi matin et son avion est prévu pour vendredi soir, il va donc falloir faire preuve d’efficacité si je veux encore prouver à mon invitée l’hospitalité de son hôte. La majeure partie de ma journée je reste assis devant mon écran, le sexe tendu dans le pantalon à l’évocation de nos ébats de la veille et des plans pour la suite. Ce soir là encore je décide de partir plus tôt des bureaux, qui de toute façon sont désertés à vitesse grand V par mes collègues tout aussi peu désireux que moi de s’attarder dans l’enfermement de ces murs gris alors que le soleil rayonne à l’extérieur. Une fois dehors je profite de cette chaleur pour flâner quelques temps, je déambule sans but précis dans les rues, m’offre une glace à l’italienne que je déguste assis sur un banc légèrement ombragé par le feuillage du tilleul qui me surplombe. Devant mes yeux gourmands défilent les passants et les passantes, mes yeux ont tendance à s’arrêter sur ces dernières dont les bras et les jambes dénudée pour s’offrir à l’astre solaire. Je ne peux m’empêcher de penser à la chanson de Brassens à la vue de ces merveilleuses illuminations de la journée d’un homme ( ), le poète s’y connaissait en femmes et savait écrire à leur propos. Oui j’écoute principalement du rap, mais ça n’empêche pas de connaître ses classiques et d’apprécier les maîtres en la matière. De toute façon Brassens était le meilleur rappeur de son époque, mais je m’égare sur un sujet totalement différent là. Enfin je me dirige nonchalamment vers la station de métro et me décide à rentrer chez moi, je pense que je vais m’installer dans le jardin, jus de fruit, chicha et bouquin, et me détendre un peu, au propre comme au figuré.

De retour chez moi j’ai la surprise d’ouvrir ma porte sur une maison vide. Enfin, surprise, le mot est un peu exagéré, vu le temps je me doutais bien que les deux copines n’allaient pas passer leur temps enfermées entre quatre mur. Je mets alors mon projet à exécution, sors le transat, me fait couler un bon jus d’ananas sorti du frigo auquel j’adjoins quelques glaçons pour en conserver la fraîcheur, je prends mon livre du moment, allume mon charbon et commence à tirer sur la chicha que je viens de préparer. La fumée blanche s’élève doucement vers le ciel sans qu’aucun courant d’air ne la dissipe et je savoure le parfum sucré, légèrement anisé et piquant du mélange pomme et menthe que je me suis fait (les vrais savent, ne venez pas me parler de vos chichas melon, bubblegum ou love 66, pomme-menthe c’est la base !). Je suis relaxé, détendu, et je m’absorbe dans la lecture. Dix minutes ou une heure plus tard la vibration de mon téléphone vient m’arracher à ma concentration, j’ouvre le message que je viens de recevoir et tombe sur un texto de Hanane.

Je suis partie chercher les enfants chez maman, je reviens vers 8 heures. Il y a des pizzas au congel, tu pourras les faire chauffer avant qu’on arrive ? J’étais à Paris avec Saoussen mais je l’ai laissée là-bas. Elle m’a dit qu’elle rentrerai tard donc elle ne mangera pas avec nous. Boussa

Je regarde ma montre, il est 19h15 ce qui me laisse encore pas mal de temps avant de faire chauffer le four. Bizarre que Saoussen n’ai pas voulu rentrer, peut-être a-t-elle changé d’avis et essaie-t-elle de ne pas se retrouver seule en ma présence pour éviter de se trouver dans une situation inconfortable car elle regrette sa conduite de la veille. Dommage, j’aurai bien aimé m’occuper d’elle à nouveau. En même temps avec ma femme qui va bientôt rentrer je ne vois pas trop ce que j’aurai eu le temps de faire si elle arrivait maintenant, les risques de se faire prendre en flagrant délit par mon épouse était énormes, d’autant plus qu’elle arriverait accompagnée des enfants. Finalement c’était peut-être plus prudent pour moi que Saoussen ait décidé de passer la soirée sur la capitale. Après avoir répondu par un laconique OK je me remets à ma lecture et me laisse à nouveau entraîner dans mon imaginaire. Quelques minutes après j’entends le bruit d’une clé qui joue dans la serrure puis de la porte d’entrée qui se referme. Surpris, il n’est pas encore huit heures, je lance à la cantonade :

– Tu rentres déjà omri ? Ca a été rapide de récupérer les petits. Ta mère va bien ?

La réponse se fait attendre et je me dis qu’elle n’a pas dû m’entendre, mais au moment ou je m’apprête à me lever pour aller la voir une voix qui n’est pas celle de Hanane me répond ingénument :

– Tu m’appelles omri maintenant toi ? Tu vas vite en affaires, je te rappelle que je suis déjà engagée avec un homme.

Je me retourne et aperçois Saoussen debout derrière moi, son éternel sourire malicieux au visage. Elle est vêtue d’un léger pantalon en lin blanc cassé, nécessaire dans cette période de forte chaleur, d’une tunique vert clair tissée dans la même matière et sur ses épaules retombe, après lui avoir encadré le visage, un hijab blanc lui aussi. Ses yeux sont dissimulés par une paire de lunettes de soleil foncées. Ses pieds sont mis en valeur par des sortes de sandales à lacet à talons haut qui mettent en valeur sa silhouette. Sa position est encore plus accentuée par le fait qu’elle tienne ses bras dans le dos, ce qui fait saillir sa poitrine malgré le fait que son haut ne soit absolument pas moulant. Avant que je n’ai eu le temps de répondre elle se dirige vers moi, et s’assoit à l’extrémité de mon transat, près de mes jambes.

– Je croyais que tu devais passer ta soirée à Paris, lui dis-je.

– C’est ce que j’ai dit à Hanane effectivement, mais dès qu’elle m’a dit qu’elle ne rentrait pas directement à la maison j’ai pensé à y aller à sa place pour profiter de son pauvre mari abandonné, me répond-elle d’une voix ironique.

– Programme intéressant, mais je croyais que tu avais peut-être changé d’avis vu qu’hier tu es rentrée sans m’adresser la parole, repris-je tout en tirant une latte de ma chicha et en expulsant la fumée vers le ciel.

– Hier j’étais dans un état second, j’étais épuisée et pas vraiment consciente après ce qu’on a fait. Je voulais juste rentrer dans ma chambre et dormir, mais aujourd’hui ça va mieux et j’ai encore envie d’y goûter.

Ce disant elle dépose sa main droite sur ma cuisse qu’elle commence à masser doucement tout en remontant au ralenti vers mon entrejambe. Il n’en faut pas plus à mon sexe pour se durcir immédiatement, en même temps j’ai passé la journée à fantasmer sur ce que je ferai avec Saoussen si l’occasion se présentait donc ma bite ne demandais qu’à se mettre en état de marche depuis plusieurs heures. Etant dans une zone résidentielle uniquement composée de maison et de hauts buissons faisant office de haie tout autour du jardin coupant totalement la vue à n’importe quel vis-à-vis, il n’y avait aucune chance que qui que ce soit ne nous observe même si nous sommes en plein air. Je savoure la sensation de sa main chaude qui remonte le long de ma jambe et qui finalement se pose, à travers mon pantalon, sur la bosse que fait ma queue tendue. Néanmoins prudence est mère de sécurité et sachant qu’il est déjà 19h40 je ne peux m’empêcher de déclarer, malgré l’excitation de la situation :

– Il faut faire attention, Hanane va bientôt rentrer avec les enfants…

– Je vais devoir me dépêcher alors, me répond-elle avant d’entreprendre de défaire la braguette de mon pantalon et de prendre en main mon sexe. Mmmmm je vais me régaler…

Elle commence à manœuvrer ma queue de haut en bas, doucement, avec délicatesse et sensualité, tout en me regardant dans les yeux et en se mordant les lèvres avec gourmandise. Apparemment j’avais eu faux sur toute la ligne, la belle n’éprouve pas plus de remord que moi à sa trahison, double trahison dans son cas, et semble même encore plus motivée que la veille. Je me rallonge sur le transat et me laisse à fermer les yeux pour profiter du moment. Le contact de ses doigts sur mon sexe est un délice, tantôt bien serrée tantôt plus lâche sa prise en main alterne les différentes pressions par surprise. Le soleil, la chicha, une petite salope amie de ma femme en hijab qui me branle dans mon jardin, la situation est idyllique mais cependant quelque chose commence à me gêner.

– Crache dans ta main pour bien me branler salope, lui intime-je. A sec ça commence à brûler.

Obéissante elle s’exécute immédiatement et, sans que je n’aie à rouvrir les yeux, et recommence son travail de masturbation, mais cette fois la salive qu’elle a appliqué dans sa paume la fait glisser de manière beaucoup plus agréable sur ma peau et mon gland.

– C’est mieux kahba, tu apprends vite comment faire plaisir à un homme.

– C’est parce que je suis motivée, si je veux apprendre à faire plaisir à mon futur mari il faut bien que je m’entraîne avant non, me répond-elle d’une voix sensuelle aux accents traînants.

La mention de son fiancé et le ton d’allumeuse qu’elle a pris pour me dire ça ne font que renforcer mon excitation et ma queue se gorge de plus en plus de sang tandis qu’elle a interrompu ses mouvements de main pour s’attarder sur mon gland et faire faire à son pouce des mouvements rotatoires dessus. Ce massage surprise de la zone la plus sensible de mon sexe me surprend, on ne me l’avait jamais fait, mais le plaisir que cela me procure est indéniable. Comme quoi changer de main et parfois une bonne idée, ça permet de varier les plaisirs. En parlant de varier les plaisirs, je me rappelle à ce moment que j’ai toujours le tuyau de la chicha au bout des doigts. Je le dirige vers ma bouche et tire dessus. Rien aucune sensation, putain le bien-être de la situation m’a fait oublier une règle de débutant sur les narguilés : si tu fumes les yeux fermés c’est comme si tu aspirais de l’air, ça n’a aucun intérêt. J’ouvre alors les yeux pour profiter au maximum des différents kifs de la situation. La salope s’est mise à genoux près du transat et s’applique à me branler avec attention. Elle a les yeux brillant et l’air concentré. Son regard va alternativement de ma queue à mon visage, comme pour s’assurer, au vu de mes grimaces, qu’elle est bien en train de me faire kiffer. Mes mimiques doivent la rassurer car au moment où nos yeux se croisent elle me sort :

– Alors je fais ça bien hein, je suis sûre que ta femme ne te branle pas aussi bien que moi, alors que je suis une débutante.

Je la trouve bien sûre d’elle pour une femme qui n’a touché sa première bite que la veille et qui n’a, selon elle, aucune autre expérience sexuelle que les films de cul. C’est comme vouloir taper le foot alors que tu n’as jamais joué avec un ballon et que ta seule expérience c’est d’avoir vu tous les Olive et Tom, tu risques de ne pas être au niveau quand tu vas descendre sur le terrain pour de vrai. Mais je dois avouer qu’elle se débrouille plutôt bien, sans forcément pouvoir être comparée à ma femme, c’est juste différent. Par contre dans le contexte le fait qu’elle parle de Hanane me fait comme un électrochoc d’excitation. Putain le cerveau humain est bizarre, tu es en train de commettre une grande crapulerie et le fait qu’on te le rappelle peut te donner encore plus envie de continuer. En tout cas c’est mon cas aujourd’hui et je ne pense pas être le seul que ces mots auraient excité. Le rappel de l’interdit qu’on commet rend cet interdit encore plus tentant. Je tire une grande aspiration dans ma chicha et rejette la tête en arrière pour expulser la fumée épaisse et la regarder s’envoler avant de lui répondre.

– Tu fais ça bien petite chienne, mais tu es impertinente. Et puis tu dis « ta femme », tu la connais, elle a un nom, c’est ta copine, alors appelle la par son nom la prochaine fois.

– Mmmm, et tu penses que Hanane serait contente si elle arrivait et nous trouvait comme ça ? Demande-t-elle faussement naïve

Oui, je sais, il faut avoir l’esprit mal tourné pour pousser Saoussen à mentionner Hanane pendant que ses doigts s’activent sur mon vit mais je l’ai dit sans réfléchir et quand Saoussen a joué le jeu l’excitation n’en a été que plus grande. Par contre sa phrase a fait raisonner un message d’alerte dans mon cerveau, le temps passe et ma famille ne devrait plus tarder à rentrer. Il va falloir accélérer le rythme si je veux cracher mon sperme et être prêt à temps.

– Arrête de me branler, je veux sentir ta bouche de salope sur ma bite. Commence à lahasse un peu kahba, lui ordonne-je alors.

– Avec plaisir Kamal, mais d’abord laisse-moi fumer sur ta chicha, me répond-elle.

Un peu étonné par sa requête je lui tends le tuyau. Elle me regarde dans les yeux tout en le prenant en bouche, le faisant paraître comme un avant-goût de ce qu’elle allait faire quelques instants plus tard à ma bite. Tout en continuant à me branler elle aspire l’air, mais s’interrompt rapidement quand elle se met à tousser de manière incontrôlée.

– C’est la semaine des premières fois on dirait, lui dis-je en rigolant.

Sans me répondre, et après avoir calmé sa toux, elle reprend une grande inspiration et garde la fumée dans sa bouche. Elle me tend à son tour le tuyau de la chicha et je me remets à fumer tandis qu’elle se penche doucement vers ma queue que sa main continue à frotter de haut en bas, comme si un génie allait en sortir. Je la regarde amener sa bouche tout près de ma bite et l’ouvrir en exhalant doucement la fumée blanche tout autour pendant qu’elle l’enfourne autour de ses lèvres. Ce coup là on ne me l’avait jamais fait. Me faire sucer en fumant la chicha c’est un classique, mais une pipe par une fille qui a la fumée dans la bouche c’est une grande nouveauté qui n’est pas pour me déplaire. Je suis d’un naturel curieux et j’apprécie les découvertes. Pendant quelques millièmes de secondes j’apprécie la vision de ma bite entourée d’un nuage blanc et surplombé par la bouche d’une belle femme en hijab qui s’apprête à l’avaler, vision d’extase. Saoussen referme ses lèvres sur la tige et commence à faire monter et descendre sa tête le long de mon membre. De temps en temps elle arrête ses mouvements et fait bouger sa mâchoire et sa langue contre ma queue enfermée, elle n’a peut-être pas d’expérience mais elle compense bien avec l’imagination. Elle n’a pas recraché toute la fumée au moment où elle a commencé à sucer, ce qui fait que par moments quand elle recule un peu la tête et entrouvre ses lèvres pour reprendre sa respiration des volutes de fumée s’échappent de sa bouche en même temps que des filets de bave. Ca me donne l’impression que ma bite est en feu dans sa bouche et qu’elle recrache les flammes de l’incendie. C’est un peu le cas d’ailleurs tellement je suis au chaud à l’intérieur.

– Aaah, oui suce moi bien Saoussen, mmm t’apprends vite petite chienne, tu laisses pas traîner tes dents comme hier. T’es en train de devenir une bonne suceuse tu sais.

Tout en parlant je pose mes mains sur son hijab et commence à accentuer les mouvements qu’elle me prodigue, c’est pas tout ça mais il va falloir que je crache ma semence rapidement si je veux ne pas me faire griller.

– Merchi, articule-t-elle difficilement, nheb zebbek ya Kamal, 3ateni lmarga rani ji3ana.

Ma main se resserre sur le fin tissu de son voile et j’imprime un rythme de plus en plus élevé aux aller-retours de sa tête. Je l’enfonce de plus en plus loin aussi, j’ai moins de scrupules aujourd’hui qu’hier à la pousser petit à petit à avaler mon sexe plus profondément. Si elle veut jouer la chienne alors elle va assumer jusqu’au bout.

– Allez suce cette bite salope, avale la bien, tu kiffes hein, tu kiffes sucer une bonne bite comme une chienne en chaleur. Zaama t’es une fille bien, t’es juste une khamja qui se donne un style comme toutes les autres.

Elle a l’air d’apprécier les insultes et d’être rabaissée car pendant que je lui dis tout cela je la sens s’appliquer encore plus pour me sucer. Elle ne peut pas parler car mon sexe est entré trop profondément dans sa bouche mais ça ne l’empêche pas de faire du bruit.

– Ough, ough, mmm, slurrp, ough, arrh arrh, ough,…

Ses bruits de succion et de déglutition s’enchaînent de plus belle au fur et à mesure que la fellation se poursuit. Elle commence à avoir du mal à retenir sa salive de s’échapper de ses belles lèvres ourlées et je vois des coulées de bave venir petit à petit humidifier la base de mon sexe et les courts poils pubiens qui l’entourent, je ne me rase jamais cette partie à blanc mais avec une tondeuse, je trouve ça bizarre sinon. Le temps commence à être long et même si sa branlette m’a mis dans de bonnes conditions et a fait monter la pression, j’ai déjà éjaculé deux fois la nuit dernière donc le sauce met plus de temps à monter.

– Suce moi mieux que ça sale pute, ma femme ne va pas tarder à arriver et j’ai pas envie qu’elle me trouve avec ta bouche sur ma bite.

Tout en l’insultant je lui envoie, par réflexe, une légère claque sur la joue. Sous le choc, tout relatif, elle lâche ma bite et s’exclame, le souffle entrecoupé :

– Haaan, pardon Kamal, hah hah, smahli je vais mieux te sucer, hah, je serais une bonne chienne.

Une nouvelle claque, un peu plus appuyée, s’écrase contre son visage :

– Umpf, pardon

– Suce et ferme ta bouche chienne.

– D’accord, répond-elle en me reprenant en bouche tout en faisant jouer une de ses mains à la base de mon sexe.

Il semble qu’elle kiffe ce petit jeu de domination soft autant que moi, tant mieux ça n’en devient que plus amusant. Je continue à tirer sur ma chicha tout en l’insultant copieusement, à chaque insulte qu’elle reçoit elle me gratifie d’un grognement ou d’un gémissement approbateur, au fond d’elle cette sage hijabia est une vraie garce et sa nature commence petit à petit à fissurer le vernis de convenances dont elle se pare au quotidien, pour mon plus grand plaisir. Pour ne rien gâcher elle a l’air d’être plutôt douée dans l’art délicat de la fellation et je sens que le moment de l’explosion approche à grands pas pour moi. Le mouvement rapide de son poignet à la base de mon sexe associé au va et viens de mon gland contre sa gorge, à l’action de sa langue agile et à l’aspiration qu’elle effectue par moment, quand ma bite n’est pas trop enfoncée, commencent à avoir raison de ma résistance et je sens ma sève monter progressivement pour bientôt atteindre le point de non-retour. Mon gland devient rapidement hypersensible et chacune de ses caresses buccales m’électrise un peu plus. Depuis le début je lui ai laissé faire tout le travail, me contentant de rester assis et de profiter de sa bouche, mais à ce moment-là je commence à bouger le bassin de manière erratique, comme par spasmes. A chaque fois que je lui repousse la tête vers le bas, mes doigts solidement accrochés à son hijab je fais remonter mes hanches vers le haut simultanément. Saoussen se trouve prise entre le marteau et l’enclume et n’a d’autre choix que de s’adapter et de se plier à mon rythme.

– Mmmm, c’est trop bon sale pute, ça commence à monter là ! Je vais te recouvrir de foutre comme tu le mérite petite chienne. Ouiii, je vais repeindre ton hijab avec mon sperme, je vais t’arroser la gueule et t’en mettre plein les yeux, freestyle-je à quelques instants de la libération, sans bien calculer ce que je dis.

– Mmmmmmmmmmh gaagh gagh, se contente-t-elle de me fournir comme seule réponse.

– Prends la bien profond…. Aaaaaaah aah mmmmh

C’est sur cette phrase mémorable, ou non, que je sens le sperme commencer à jaillir de mon urètre. Je serre les fesses pour essayer de retenir de quelques secondes l’inéluctable et tire en arrière d’un coup sec le voile qui recouvre la tête de la pharmacienne tout en attrapant ma bite de la main qui tenait ma chicha pour orienter le jet vers son visage. Dans le mouvement elle lâche un petit cri de douleur, j’ai probablement dû tirer quelques mèches de cheveux en la faisant reculer par le voile. Les premières gouttes de sperme, accompagnés de mes grognements rauques de jouissance, s’écrasent sur son magnifique et pur visage. Elle accueille le tout la bouche ouverte et la langue tirée, elle a effectivement probablement regardé beaucoup de films pornos car j’ai de gros doutes sur le côté instinctif de cette attitude chez une femme, et continue à me traire pour être bien certaine de ne rien manquer du précieux liquide. J’ai déjà joui deux fois récemment et mes réserves de sperme ne sont probablement pas encore reconstituées donc ce n’est pas à proprement parler une douche de sperme qui s’abat sur elle, seules trois ou quatre giclées viennent maculer sa face. Dans l’extase de la jouissance j’ai fermé les yeux et levé le visage vers le haut, et quand je rabaisse mon regard vers elles je peux remarquer qu’un de ses yeux et son nez son partiellement couverts de sperme, elle en a également un peu au coin de la bouche et aussi une petite trainée à cheval sur le front et le tissu du hijab. Elle me renvoie le regard de celle qui est fière du travail bien fait, putain elle suce et elle aime vraiment ça profondément, une véritable perle cette fille. Elle est là, souriante, la tête encore au niveau de me cuisses et le visage et le voile marqués de ma semence et elle me demande en souriant :

– C’était bon Kamal ?

– Mmmm, c’était magnifique Saoussen, tu fais ça bien, lui répond-je dans un élan de sincérité non feinte.

– Merci, me dit-elle en retour.

Puis je la vois sortir sa langue pour lécher les quelques gouttes perlant à l’encoignure de sa bouche et ramasser le reste sur son visage et son voile du bout des doigts pour ensuite l’avaler avec délectation, toujours les yeux fixés au fond des miens et en surjouant des gémissements de délectation.

– Comme je te le disais hier j’adore vraiment ton sperme Kamal, ça aurait été dommage de le laisser se perdre alors que je peux l’avaler, m’explique-t-elle pendant qu’elle accomplit sa toilette sommaire.

Je consulte ma montre, 19h53, Hanane ne va plus tarder ! Je n’ai pas de temps à perdre si je ne veux pas prendre le risque de me faire surprendre en fâcheuse posture. Peut-être même est-elle déjà en train de rouler dans la rue qui mène à notre maison. Je me redresse d’un coup et tout en me rhabillant j’explique à Saoussen que ma femme doit revenir vers huit heures. Elle redevient aussitôt aussi sérieuse que moi, elle ne tient pas plus à perdre l’amitié de Hanane que je ne tiens à faire voler mon mariage en éclats.

– Bon nrohi ndouwech comme ça je serais toute pimpante quand elle arrivera. Complètement insoupçonnable. En plus une petite douche froide va être nécessaire pour me calmer un peu je crois, parce que je n’ai pas du tout envie de m’arrêter là, me dit-elle en se relevant puis en se dirigeant vers la maison non sans jeter des œillades de braise dans ma direction.

Dans le même temps, après avoir remonté mon caleçon et refermé la braguette de mon jean, je me rends dans la cuisine pour lancer le préchauffage du four. Les pizzas ne seront jamais prêtes à temps je pense mais je pourrais toujours sortir l’excuse classique du « j’ai pas vu le temps passer ». Pour le coup c’est complètement crédible, ma femme sait très bien qu’entre un livre et une chicha j’ai de grosses chances de ne pas me rendre compte de ce qui se passe autour de moi. Je sors trois pizzas du congélateur, chèvre, 4 fromages et 4 saisons, et le temps que l’intérieur du four chauffe je file m’installer dans le canapé du salon pour m’installer confortablement et allumer la télévision. Au moment où je passe dans le couloir j’entends le bruit de l’eau qui coule depuis la salle de bain et l’envie fugace d’y rentrer pour admirer Saoussen nue et ruisselante me prend de manière impérieuse. Je suis certain de toute façon que cette dernière ne s’en offusquerait pas et me ferait même un accueil très chaleureux. Cependant il faut savoir rester raisonnable, le risque que je me retrouve nez à nez avec ma femme en sortant de la salle de bain ou sa copine prend sa douche est beaucoup trop élevé. Je réfrène donc mes ardeurs et me cale devant des clips à la télé. Machinalement je fouille dans ma poche et en sors mon portable. Je le déverrouille et me rend compte que Hanane m’a envoyé un texto à 19h43. Dans l’excitation du moment je n’avais pas senti la vibration et étant donné que mon téléphone est quasiment de manière permanente en mode silencieux aucune sonnerie ne m’avait averti. J’ouvre le message et le lis :

Coucou Omri, je suis désolée désolée désolée mais maman veut que je reste manger avec elle ce soir, ça fait longtemps que je n’ai pas passé du temps avec elle. Du coup je vais rester encore un peu et tu vas devoir manger seul. Je vais essayer de ne pas rentrer trop tard ce soir. Je t’aime.

A la lecture de ce message je ne peux empêcher un sourire irrépressible d’éclairer mon visage.

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