Heure d’été oblige, le soleil se levait à peine lorsque le suis descendu dans le jardin à l’herbe était encore imbibée de rosée fraîche sous mes pieds nus.
Je me suis attablé après m’être préparé un café ainsi que pour ma compagne Rose, dont je savais qu’elle n’allait pas tarder à me rejoindre. Mes pensées s’inspiraient du gazouillis des oiseaux matinaux et des quelques nuages blancs qui traversaient le ciel et dont les formes me rappelaient les rondeurs des femmes dans leur nudité exquise – ma raison de vivre. Nous avions fait l’amour une bonne partie de la nuit, jusqu’à nous endormir dans les bras l’un de l’autre, épuisés de luxure, et pourtant, j’avais encore envie, assoiffé de sexe que j’étais. Mon pénis qui se dressait sous mon pyjama se rappelait à mon bon souvenir. Puisque l’œil borgne avait envie de voir l’astre du jour, j’ai abaissé l’élastique qu’aux genoux, afin de libérer la bête sauvage qui rugissait entre mes cuisses.
Ma voisine Agathe, qui était en train de tailler ses rosiers en profitant de la fraîcheur matinale, pouvait me voir. J’ai toujours aimé m’exhiber devant cette vieille fille de soixante ans, aigrie par le regard des autres hommes. Peut-être à cause de moqueries qu’elle avait subies au cours de son adolescence, elle était persuadée que sa laideur l’empêchait de séduire ; en réalité, elle conservait un charme féminin qu’elle ne devinait pas et auquel je ne restais pas insensible. Je lui ai fait un geste pour lui signifier qu’elle pouvait venir me rejoindre quand elle le voudrait. Elle m’a fait « non » de la tête, mais, hypnotisée par mon impudeur, elle continuait à me regarder fixement et son regard disait qu’elle appréciait l’obscénité du spectacle d’un homme qui se masturbait devant elle. Je devinais qu’elle mouillait dans la virginité de sa petite culotte blanche, de celles qu’elle étendait habituellement sur son fil à linge juste à la frontière entre nos deux jardins, afin de me provoquer sans doute, ou de provoquer Rose, car la dame était peut-être lesbienne au fin fond de son être.
Toujours était-il que je prenais soin de me caresser avec lenteur afin de ne pas gaspiller ma précieuse semence, car ce dimanche libre de toute contrainte s’augurait fortement érotique. Rose est enfin descendue dans le jardin, et s’est assise en face de moi, chaussée de ses lunettes noires afin de ne pas être éblouie par le soleil qui me couronnait. Son kimono de soie rouge lui donnait l’air d’une reine altière, un unique vêtement sous lequel se devinait la nudité abondante de ses cent-vingt kilogrammes de chair tendrement rosée en rondeurs délicates qui me rendaient fou.
Elle petit-déjeunait avec appétit, mais sous la table, ses petits pieds ronds et charnus se sont occupés de malaxer ma verge : elle était si habile à ce jeu que je n’ai pas tarder à éjaculer. Elle m’a confié sa tasse pour que j’y déverse ma semence pour la mélanger au café. L’expression de mon visage au moment où j’ai été saisi par l’orgasme l’a fait rire. C’était comme un éclair, un torrent de lumière qui me foudroyait par beau temps. À cet instant, j’aurais pu mourir d’épectase – cela aurait été une belle fin.
Rose aimait particulièrement le sperme dans son café du matin et a tout bu d’un trait. Puis elle s’est octroyé deux longs sous-marins beurrés généreusement. Coquine comme toujours, elle a écarté les pans de son kimono afin que je puisse contempler ses deux grands hémisphères féminins pendant qu’elle se nourrissait. Il était terriblement érotique de la regarder manger. Quand le soleil s’est caché derrière le poirier, elle a retiré ses lunettes. Elle avait les yeux qui brillaient. Je me suis servi de mon pied afin de lui peloter la chatte, pour lui rendre la pareille. Elle a écarté les cuisses pour que je puisse la pénétrer avec mon gros orteil, car ma vaginale adorait ce geste, comme tout ce qui conduisait à occuper le creux de sa gaine intime. Elle a défait la ceinture de son vêtement, me révélant entièrement les rondeurs superbes de ses mamelles dont elle excitait les tétons avec ses doigts. J’ai encore fait signe à Agathe pour qu’elle vienne nous rejoindre. Ce jour-là, notre voisine jusque-là si distante a enfin accepté de se mêler à nos jeux.
Agathe a inspecté mon sexe avec curiosité, car elle ne connaissait rien de tout cela, sinon les descriptions sans images des livres à l’eau de rose qu’elle lisait habituellement. Elle a pu me tripoter autant qu’elle en avait envie. Cependant, ce n’était pas ma virilité qui l’intéressait en priorité, mais les courbes généreuses de ma tendre amie. Une nuit, après une étreinte particulièrement dynamique, alors que nous étions épuisés, Rose m’avait chuchoté qu’elle avait envie d’une femme et qu’Agathe avait quelque chose de spécial dans son regard qui la rendait attirante. S’en était suivi une description très crue de son fantasme au cours duquel il était prévu que notre voisine devienne folle de volupté. Rose parlait dans l’obscurité avec un vocabulaire riche et fleuri, de sorte que, même fatigué par trop de fornication, mon pénis se levait encore, ce qu’elle percevait dans le noir complet, rien qu’à l’odeur et au bruit de ma respiration. Alors, sans cesser de raconter son histoire, elle m’a encouragé à ma branler tout en chatouillant mes testicules, puis elle m’a prodigué un massage de prostate, ce qui m’a fait pleurer en me vidant des ultimes gouttes de sperme.
Ce matin-là, Rose est allée chercher son gode-ceinture et un flacon de lubrifiant afin de s’enduire généreusement son phallus artificiel qui était de belle taille, et dont elle se servait souvent pour pratiquer le chevillage en me sodomisant jusqu’au fin fond de mes tripes, en particulier dans des soirées libertines au cours desquelles nous nous donnions en spectacle afin d’exciter les autres couples. Je me souviens en particulier d’une séance particulièrement épicée qui a eu lieu chez nous, avec un couple d’amis antillais, Hélène et Pierre. Ils étaient venus avec leur fille Coralie qui venait d’avoir dix-huit ans et qui voulait perdre son pucelage à l’occasion d’une partie fine où elle recevrait une double pénétration sous les yeux de ses parents. Rose et moi l’avions satisfaite après lui avoir longuement brouté le minou et le cul, afin qu’elle soit aussi humide qu’un sous-bois d’automne. Elle était venue habillée d’une longue robe blanche, comme pour un baptême spécial, sous laquelle la ravissante métisse ne portait qu’une petite culotte de coton rose et blanc, comme une petite fille polissonne qui se destinait à devenir actrice porno, de sorte qu’elle avait confié à son père le soin de filmer la scène, avec l’idée d’utiliser cette vidéo à des fins lucratives – je ne sais pas ce que cette séquence est devenue ; sans doute se trouve-t-elle dans les méandres d’internet. Puis elle a prodigué un anilinctus à sa mère qu’elle a ensuite enculée avec le fameux gode que Rose lui a prêté, pendant qu’elle suçait son père en gorge profonde – très profonde, car il était grand d’un double mètre et la verge était à l’avenant, ce qui n’a pas empêché la fille de tout faire disparaître à l’intérieur derrière sa glotte, avant de boire tout le nectar que son géniteur a balancé, de sorte qu’elle avait la bouche dégoulinante de foutre. Pour ma part, je suis passé sous elle et je l’ai pénétrée vaginalement, ce qui lui a provoqué une jouissance terrible au moment même où son père déchargeait. Comme je ne portais pas de préservatif et qu’elle ne prenait aucune contraception, elle est tombée enceinte et a eu un fils qui se prénomme Quentin, un charmant bambin que j’ai continué à voir de temps en temps.
Mais revenons-en à ce fameux matin de printemps. Pendant que Rose était retournée dans la maison afin de récupérer son gode-ceinture, j’ai expliqué à Agathe ce que nous avions l’intention de faire avec elle. N’en croyant pas ses oreilles de dame jusque-là prude et respectable, elle a tout accepté, alors elle s’est dévêtue et je l’ai attachée sur le dos, sur la table où j’ai poussé dans l’herbe les ingrédients du petit déjeuner, bras et jambes disposés en X, membres liés aux quatre coins par poignets et chevilles grâce à une corde qui traînait dans le jardin, à toutes fins utiles – très utiles, en l’occurrence. Sa petite chatte était délicieusement herbue, plus sur le pubis que ses grandes lèvres, comme une adolescente, et vérification faite, elle était parfaitement vierge et fermée d’un solide hymen que Rose n’allait pas tarder à déchirer d’un coup de reins, à l’aide de son terrible instrument. Mais, pour commencer, elle lui a procuré quelques orgasmes à l’aide d’un vibromasseur, car ma belle était bien équipée en jouets pour dames et Agathe ne cessait de s’émerveiller de l’efficacité de ces joujoux coquins dont elle ignorait alors jusqu’à l’existence et dont Rose possédait toute une panoplie, du mini vibrateur discret qu’on emporte partout dans son sac à main jusqu’au terrible Sybian qui rend folle de plaisir. La tête de notre attachée ne reposait pas sur la table, à dessein, afin que pour reposer les muscles de son cou, elle fût obligée de la basculer en arrière, de sorte que sa bouche était juste à la bonne hauteur pour que je glisse mon pénis entre ses lèvres ouvertes, sans qu’elle puisse résister – elle n’avait d’ailleurs pas l’intention de résister. Je l’ai attrapée par les cheveux et je la guidais délicatement pour qu’elle gobe tout mon braquemart selon l’angle adéquat. Pendant qu’elle me bouffait la bite à pleine gorge, je lui arrosais les seins de cire brûlante, car Rose avait amené les bougies de domination, et je lui tourmentais les tétons à l’aide de cruelles pinces à linge qui serraient très fort. Agathe gémissait la bouche pleine, autant qu’elle le pouvait.
Puis Rose a glissé deux boules de Geisha vibrantes dans l’anus de notre voisine et deux autres dans son propre (à tous les sens du terme) trou du cul. Cette intromission a déclenché la jouissance d’Agathe dont les gargarismes et les bavements désespérés étaient merveilleux à entendre. Rose et moi avons su plus tard que notre voisine, qui était une grenouille de bénitier, avait l’habitude de se fourrer toutes sortes d’objets religieux dans le trou interdit, en particulier le manche de son crucifix, des bougies et des hosties consacrées (le plaisir est meilleur quand elles le sont, selon Brassens), tout en lisant la Bible où elle y trouvait l’évocation de tous les fantasmes les plus pervers, à commencer par l’histoire de Lot dans le livre de la Genèse (si je racontais l’histoire ici, ce serait censuré), et aussi le passage de Jésus avec la Samaritaine où celle-ci, d’après quelques exégètes, ne se serait pas contentée de lui donner de l’eau à boire…
Ensuite, Rose a dépucelé Agathe, sans crier gare. Il y avait beaucoup de sang le long de la tige de plastique. J’ai joui en même temps dans l’accueillante gorge de notre voisine qui se délectait de mon sperme, même s’il n’y en avait que quelques gouttes, car je m’épuisais. Je pensais à la jeune Coralie. Il est en effet curieux que souvent, je baise une femme et je pense à une autre, et quand vient le jour où je baise cette autre, je repense à la première, en superposant les visages comme autant de facettes de la merveilleuse féminité.
Chers amis, j’espère que ce fantasme vous a plu. N’hésitez pas à commenter, et pourquoi pas à me donner des idées d’histoires pour vois faire mouiller, mesdames…
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