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Flirt a Honfleur

Flirt a Honfleur



Je me souviens de ce charmant séjour. Séjour d’amoureux. Il s’agissait de célébrer les dix ans de notre couple. Honfleur fut notre premier voyage. Il nous parut heureux d’y retourner dans une telle occasion. Je dégotais l’hôtel. Celui de nos premiers amours avait été fermé depuis. Funeste présage. Quoiqu’il en soit la météo serait au beau fixe. Nous escomptions y faire l’amour, écumer les restaurants et nous offrir de belles balades. Le programme était somptueux. En ce joli moi de mai j’escomptais m’éclater furieusement. J’annonçais cela avec un grand sourire à ce patron d’hôtel.

Je vis d’emblée que je ne le laissais pas indifférent. Sans me vanter j’étais familière de ce genre d’engouement. Ma courte jupe, mes bas, mes escarpins procuraient toujours le frisson voulu. Je crus devoir en rajouter pourtant en l’allumant. Je calculais intérieurement qu’il fallait bien disposer cet homme à notre égard. Je le lui fis entendre en le baptisant devant mon compagnon : notre ange gardien. Je ne pensais pas si bien dire. Je ne mesurais pas le tracas financier à venir. Nous n’en réalisâmes pas moins notre programme. Nous baisions deux, voire trois fois la journée.

Mon chéri me fit observer que les murs étaient peu épais et insonorisés et que vraisemblablement ma jouissance ostensible pouvait incommoder nos voisins et que ceux-ci pourraient alors se plaindre. Nous rigolions de cette perspective. Le patron avait à chaque fois un sourire entendu. Une fois il dit : »Le matelas est-il solide et confortable ? » Mon mari s’offusqua à bon droit de ce propos fort leste. Il fut d’accord que j’avais tapé dans l’œil du porc et que celui-ci me sauterait volontiers. Tout cela m’émoustillait. Faire bander autour de moi avait toujours ajouté à mon désir.

L’avant-veille de notre départ je vis à la mine soucieuse de mon homme que quelque chose n’allait pas. Il me dit qu’il avait reçu un SMS de la banque. Celle-ci allait rejeté le premier chèque avec lequel nous avions réglé le séjour. Il voyait gonfler la polémique. Il fallait prévenir un scandale d’autant que l’hôtelier l’avait pris en grippe. J’étais sûrement l’enjeu de ce bras de fer. Nous n’étions plus dans un jeu ou une rigolade. Je voyais le moment où le porc allait nous faire des histoires et gâcher le séjour. En un instant je résolus de prendre le taureau par les cornes.

Je me gardais d’en parler à mon mec. Plus d’une fois et sans qu’il le sut j’ai aplani certaines difficultés à ma façon. Disons que je sais parler aux hommes. J’ai une manière persuasive. Tout fut ficelé en un tour de main. Nous avions du soumettre le véhicule à des réparations. Encore des frais inopinés. Il fallait récupérer l’auto en un garage à une heure de là et pour cela prendre un bus. Il fut convenu qu’il y irait seul. Que me serait octroyé une belle grasse matinée. Je sus cependant que mon mec avait décliné l’offre de l’hôtelier de l’emmener au garage. Ces deux-là se chamaillaient toujours.

Je décidais d’escamoter la grasse matinée pour appliquer mon plan. J’étais au courant du geste altruiste de notre hôtelier. Je l’en louais et reconnaissais à cet égard qu’il faisait plus de générosité que mon homme. Disant cela je m’appuyais sur le comptoir le fixant droit dans les yeux. Je l’allumais impunément. Mon message était clair : mon homme était absent. Une opportunité s’ouvrait à nous. Je mis les pieds dans le plat. Je lui parlais du chèque. Il me confirma que celui-ci avait été rejeté. Il en était chagriné. Je lui dis que j’aspirais à un arrangement entre nous.

Son œil vira au porc. Toute femme aurait été offusquée voir effrayée. Songez à un gâteau livré à la convoitise forcenée d’un gourmand. Au contraire cela me ravissait. Je n’aime rien tant je l’ai dit que de faire bander un mec. Peu m’importe que celui-ci fut laid ou vilain. En ma charité démocratique je décrétais qu’il avait autant droit qu’uns brillant et beau gosse à m’att****r et de me culbuter. Je calculais que nous avions deux heures devant nous avant que mon homme ne revint. Regardant ma montre je lui dis sans ambages : « Venez me rejoindre en ma chambre pour discuter. ».

Il ne se fit pas prier . Un quart d’heure plus tard on frappait à la porte. Il avait à la main une demi- bouteille de champagne et deux coupes. Il me dit d’emblée : »Pour le chèque j’ai réfléchi. Je propose de le représenter dans un mois ». Je l’assurais que notre compte serait approvisionné. Il me rétorqua tout sourire : »Sablons cela ! » Il s’était cavalièrement installé sur le lit encore défait. Moi assise sur une chaise, cuisses croisées hautes, je laissais impunément mater ma chair blanche émergeant dessus le bas. Je me savais en telle position irrésistible. J’avais une envie furieuse de baiser.

Je le lui signifias bientôt par d’infimes et néanmoins explicites mimiques. Notamment un escarpin balancé de façon si mutine au bout d’un pied. Puis mes cuisses un moment ostensiblement écartées afin qu’il vit toute ma culotte et que celle-ci était indécente transparent ne cachant rien de ma chatte fort lissée. La veille j’avais offert un pareil spectacle au restaurant. Un gros rougeaud en face avait plus d’une fois et à cause de moi frôlé l’apoplexie. Un moment il fit tomber sa serviette et à l’insu de sa femme, savouré un temps sous la table une culotte autre et tout autant transparente.

Philippe, prénom de l’hôtelier, m’intima de m’approcher pour quérir la coupe qu’il avait entre temps rempli. Je la bus lentement d’abord puis la vidais soudain d’un trait car sa main déjà s’était hasardée sous ma jupe désespérément courte. Il me pelotait le cul, écartant comme par jeu le fil de mon string. Je le laissais évaluer la marchandise tel le maquignon dans son lieu de foire. Il devait déjà avoir fait cela avec d’autres salopes en mon genre. Par la suite il me confirma que certaines clientes aimaient à s’offrir ainsi en cadeau. Je lui fis observer que je baisais utile ici et soutenais mon mari.

Il me fit agenouiller bientôt. Tout en génuflexions, je commençais à le branler puis le sucer. Sa queue était lourde et épaisse. Je n’en espérais pas tant. Prise d’une ivresse folle je dévorais dans ma bouche le bel objet lui prodiguant maintes câlineries idoines. Le patron pouvait être content d’être tombé sur une belle garce. Il m’embrassa de force afin de marquer sa force et tout son territoire. J’étais sienne. Il disposerait de moi telle une chienne. Je lui rendais avec fougue chacun de ses baisers. Nos langues se mêlèrent inextricablement. Nous roulâmes dans le drap. Peu après il fut nu.

Le lit fut autant secoué, martyrisé que les autres fois. Je jouissais à fond comme une salope. Peu m’importait que le couple voisin put tout entendre. D’ailleurs plus tard je me représentais qu’il avait vu peut-être partir mon mari. Qu’il était singulier qu’on me fit jouir en son absence. Cette perspective me réjouit. J’imaginais la réflexion des deux idiots enquêtant sur qui pouvait me sauter en cette circonstance. Soupçonnaient-ils l’hôtelier, le garçon de l’étage ou un autre client ? En tout cas durant plus d’une heure j’eus mon compte. Sans façon ce fut clos d’un bon défonçage de cul.

Il n’eut de mal à deviner que j’aimais me faire sodomiser. On entrait facile dans l’endroit. Il était le énième élu à la chose. J’avais offert ce passage à tant d’hommes et d’amants. Ainsi avais-je caché une semaine avant que j’avais soudoyé un huissier. Celui-ci ayant classé l’affaire après qu’il m’eût pris par-derrière dans une voiture. Bref j’annonçais triomphante que j’avais obtenu de l’hôtelier qu’il différât le premier paiement. Tout était arrangé. Mon bonhomme tiqua sur pareille mansuétude. Le garagiste avait peu facturé aussi. Tant d’aubaines devaient célébrées d’un ultime restaurant.

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