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Marie en novembre

Marie en novembre



Ce soir-là, Marie s’était connectée seule au dialogue en direct du site libertin que nous fréquentions depuis trois mois. J’allais prévu de la rejoindre, mais je devais auparavant finir d’écrire un article. A un moment donné, elle est venue me voir dans mon bureau et m’a dit :
« J’ai peut-être trouvé un plan pour ce soir. »
« Raconte », dis-je.
« Je suis en train de papoter avec un mec qui a l’habitude de mater des exhibitionnistes au jardin botanique. Je lui ai parlé de nos trips et il suggère qu’on y aille. »
« Avec le froid qu’il fait ? »
Elle haussa l’épaule et répondit :
« On aura qu’à se couvrir. Ça me dit bien d’essayer. Mais si tu préfères, je peux y aller toute seule. »
Nous étions mi-novembre et une vague de froid précoce traversait le pays. Chez nous, il était prévu que les températures descendent en-dessous de zéro dans la nuit. La perspective d’un plan cul en extérieur ne me motivait pas beaucoup.
J’ai soupiré et répondu :
« Tu lui as dit quoi au juste, au mec ? »
« Qu’on était très ouverts et qu’on aimait jouer. »
« Et tu as quoi en tête ? » dis-je en enregistrant mon fichier.
« Ben, un peu comme d’habitude : on est en couple et on se promène de nuit dans le jardin. Puis un mec nous aborde pour nous demander un truc. On papote, etc. »
« Quel âge il a ? »
« Cinquante-trois. Il s’exprime plutôt bien et il a l’air cool. »
« Bon, ok, dis-je. Mais on n’y reste pas deux heures. »
« Chouette ! » dit Marie en sortant de mon bureau.

Vingt minutes plus tard, on était dans la rue. Le jardin se trouvait à un petit quart d’heure de marche. Il était 21h et des poussières. Marie portait son manteau gris et blanc, imitation fourrure de je ne sais quel a****l polaire. Ses bottes en daim noir et un collant noir en laine. Dessous, on voyait le col roulé de son pull bleu ciel acrylique, et c’était tout. J’ignorais le reste. Je l’avais laissée se changer dans ma chambre sans la déranger.
Il faisait froid, mais j’aimais que Marie me surprenne.
Parvenus au jardin, on a franchi un petit muret et pris une allée bordée de lampadaires encore allumés à cette heure-ci. Marie m’a pris par le bras. Il n’y avait pas une seule silhouette en vue parmi les arbres et les bosquets. Marie avait fixé un lieu de rendez-vous avec le mec, mais j’ignorais où c’était. Je l’ai suivie. Tout ce que je savais, c’est qu’il allait nous croiser à un moment donné et qu’on entrerait directement dans le jeu, sans faire les présentations.
Et c’est ce qui se passa.
On le vit venir vers nous dans une allée étroite et bordée de buissons de plantes caduques, puis il s’arrêta et dit :
« Bonsoir. »
On lui a répondu et on s’est arrêtés à notre tour.
« Seriez-vous Amélie et Marc ? » dit-il.
« Ah non, désolé », répondis-je.
« Mince, fit l’homme en regardant autour de lui. J’avais rendez-vous avec eux, mais ils ont dû trouver qu’il faisait trop froid pour mettre le nez dehors… »
« Drôles d’endroit et d’heure pour un rendez-vous », dit Marie.
L’homme la regarda :
« Disons que c’est un peu particulier… »
Marie n’ajouta rien. Moi non plus. On attendit la suite. L’homme se montra un peu embarrassé, mais il finit par dire :
« Il y a des gens qui se retrouvent dans ce secteur du jardin, certains soirs, dit-il. Pour… Comment dire… Les uns se montrent, les autres regardent. »
« Se montrent ? » dit Marie.
« Oui. Ils s’exhibent, c’est le terme. Mais je sens que c’est fichu pour ce soir. Je suis venu pour rien et ça m’ennuie, car j’habite à douze kilomètres d’ici. J’aurais aimé qu’ils me préviennent qu’ils annulaient. Je serais resté chez moi au chaud devant un film. »
« Effectivement, c’est ennuyeux… » dis-je.
L’homme soupira. Nous étions à mi-distance de deux lampadaires et on ne distinguait pas les détails des traits de son visage. On ne distinguait pas non plus ceux de Marie qui se tenait à ma gauche, son bras toujours autour du mien. J’ai rompu le silence :
« Nous, c’est Marie et Antoine. »
L’homme hocha la tête :
« André. Enchanté. »
« Peut-être que… dis-je. Peut-être qu’on peut faire en sorte que vous ne soyez pas venu ici pour rien. Qu’en dis-tu ma chérie ? »
Marie se tourna vers moi et répondit :
« Oui, on doit sûrement pouvoir faire quelque-chose. »
« C’est gentil, dit l’homme. Qu’est-ce que vous proposez ? »
« Tu as une idée, ma chérie ? »
« Eventuellement, dit-elle. Mais je ne sais pas si ça va vous convenir. »
« Dites toujours », dit l’homme.
« Je peux vous montrer ma chatte, si vous voulez. »
J’aimais décidément cette fille. Je ne suis en train de dire que j’étais amoureux d’elle, non. C’était un pacte entre nous : surtout pas de sentiments. Seulement du sexe et du plaisir en liberté. Mais j’aimais qu’elle me surprenne à tous les détours des jeux qu’on menait ensemble, avec des inconnus.
« J’apprécierais beaucoup, dit l’homme. Mais je ne veux pas qu’il y ait de soucis avec votre compagnon. »
« Qu’en penses-tu, chéri ? » me dit Marie.
« Il n’y a pas de soucis, dis-je. On ne va tout de même pas laisser ce monsieur rentrer chez lui comme ça. »
« Bon, dit-elle en retirant son bras pour faire sauter un premier bouton de son manteau en fourrure. Vous y voyez assez clair, ou vous préférez qu’on s’approche d’un lampadaire ? »
« Je crois que ça va aller », dit l’homme en suivant les gestes de Marie.
Deux boutons, puis trois.
Quatre.
Quand celui d’en bas sauta, elle ouvrit son manteau et je découvris le spectacle en même temps que l’homme qui se tenait à un mètre d’elle.
Ce n’était pas un collant qu’elle avait mis, mais des bas en laine. Son pull bleu ciel tombait juste sous son nombril et elle ne portait rien d’autre. La lumière était suffisante pour qu’on devine bien son pubis et le départ de ses lèvres lisses.
« Mmh… fit l’homme. C’est adorable. »
« Elle vous plait ? » dis-je.
« Enormément. Quelle jolie petite chatte… »
Mon regard allait de l’homme au pubis de Marie qui tenait toujours les pans de son manteau écartés.
« Vous voulez la toucher, un petit peu ? » demandai-je.
« Ce serait avec grand plaisir, dit l’homme. Mais vraiment, je ne veux pas qu’il y ait de soucis avec vous. »
« Il n’y en aura pas, je vous assure. Allez-y, touchez-lui la chatte. »
Il ne se fit pas prier davantage. Il avança vers Marie et approcha sa main de sa chatte. Au contact des doigts froids, elle eut un petit sursaut.
« Je suis désolé », dit l’homme.
« Ce n’est pas grave, dit-elle. Je vais m’habituer. D’autant que je suis chaude à l’intérieur. Masturbez-moi, ça me réchauffera. »
Il obtempéra aussitôt.
J’observais.
Marie écarta un peu les jambes, et les doigts de l’homme eurent tout le loisir de se glisser dans le vagin. Il les enfonça bien et Marie se mit à pousser des petits soupirs. Je ne pus pas me retenir de lui palper un sein par-dessus son pull. Elle n’avait pas de soutif et je bandais depuis quelques minutes déjà.
« C’est ce que vous auriez fait avec ce couple qui vous a posé un lapin ? » demandai-je à l’homme en suivant ses gestes des yeux.
« Oui, entre autres, dit-il. Nous en avions parlé au téléphone. »
« Qu’auriez-vous fait d’autre ? »
« Il était question que j’embrasse la femme sur la bouche avec la langue, tout en la masturbant. »
« Ne vous gênez pas », dit Marie.
Il l’embrassa aussitôt en collant presque son ventre à elle. Je crois bien qu’elle le rendait fou.
J’aimais la voir embrasser d’autres hommes. C’était un des gestes que je préférais dans nos jeux, car j’avais vraiment le sentiment qu’elle me trompait. Même si rien ne valait le fait de la voir se mettre toute nue devant un homme pour le sucer. Mais ce soir-là, avec un froid pareil, il n’allait pas être question de nudité. Juste des parties de corps.
Au bout d’un moment, je sortis ma queue. L’homme me vit faire et il fit aussitôt descendre sa braguette. Il déboucla sa ceinture, détacha son bouton et libéra la sienne. Elle était raide, comme la mienne. Marie la prit entre ses doigts et la branla doucement.
Je fis la même chose et dit :
« Quel âge vous lui donnez ? »
L’homme cessa d’embrasser Marie pour examiner son visage.
Puis il répondit :
« Je ne sais pas… Je dirais vingt-trois ans ? »
« Pas tout à fait. »
« Elle ne les a pas ? »
« Peu importe, dit Marie. Quel âge aimeriez-vous que j’ai ? »
« Je ne comprends pas… » dit-il.
« Eh bien, si vous aviez la possibilité de choisir l’âge d’une fille qui se laisserait masturber et embrasser avec la langue, vous diriez quel âge ? »
« Je ne sais pas… Je dirais… Vingt ans ? »
« Pas plus jeune ? » dit Marie.
« Quel âge avez-vous ? demanda-t-il en regardant fixement Marie. Vous êtes bien majeure, n’est-ce pas ? »
« Si je vous disais que je ne le suis pas, vous continueriez à me toucher et à me laisser vous branler ? »
Il baissa les yeux vers sa queue et les doigts qui la tenaient, puis dit :
« Je ne sais pas… Je ne crois pas… Peut-être que oui… »
« Ça vous fait drôlement bander, en tout cas », dit-elle en se mettant accroupie, cuisses écartées.
Puis elle se mit à le sucer. Je n’en loupais pas une miette. J’étais à moins d’un mètre d’elle, mais elle n’avait plus un regard pour moi. Je ne comptais plus vraiment. J’aurais même pu m’absenter pour marcher dans le jardin, elle aurait continué et je ne lui en aurais pas voulu. Il était tellement fréquent qu’on baise chacun de notre côté, en dehors de nos jeux.
« Vous aimeriez que je sois mineure ? » dit-elle en levant les yeux vers l’homme qui s’était mis à lui caresser la tête.
Il me regarda brièvement, puis revint à Marie qui le suçait.
« Oui. »
La langue s’enroula autour de la base du gland, puis elle s’en prit ensuite à la fente qu’elle humecta délicatement. On y voyait de mieux en mieux. Les yeux s’habituaient. Elle reprit la queue dans sa bouche, jusqu’au fond, et elle pompa de cette façon pendant un petit moment, puis elle se releva d’un seul coup en disant :
« Prenez-moi debout. Si je me cambre bien et que vous pliez les jambes, ça devrait le faire. Pas profond. Juste le gland entre mes lèvres. »
L’homme ne prit pas la peine de répondre, ni de me regarder. Il plia les jambes et Marie écarta bien les siennes, tout en ouvrant ses lèvres avec ses doigts. Et le gland s’y colla. Puis s’enfonça un peu. Il ressortit, puis rentra de nouveau. Une main de l’homme s’était glissée sous le manteau pour prendre une fesse. Je bandais toujours, mais je ne participais pas.
« Je suis au lycée », dit Marie entre deux gémissements.
« Je ne vous crois pas », dit l’homme.
« Peu importe. Je suis en terminale, ça vous va ? »
Il poussa un long soupir, sans cesser de pénétrer Marie, puis il dit :
« Oui, en terminale, c’est bien. Non, attendez, plutôt en première, dit-il. Ma nièce est en première et… Oh putain… »
La bite se retira et le sperme gicla sur le pubis de Marie.
Il tenait toujours sa fesse.
Il répéta :
« Putain… Aurore, ta chatte… Aurore, petite salope… »
Il giclait toujours.
« Touche mon gland, Aurore… Oui, comme ça… Putain oui… Ma fente, oui, touche-la, petite salope… »
Jusqu’à la goutte ultime, Marie agita son doigt le long de la fente du gland, tandis que tout le corps de l’homme semblait trembler. La goutte perla, puis se cramponna au bout du doigt. Il lui lâcha la fesse et posa sa main sur la joue de Marie en disant :
« Je suis désolé, mademoiselle. La fille cadette de mon frère s’appelle Aurore et je… »
« J’ai bien compris », dit-elle en éloignant ses doigts du gland.
« Rien ne nous choque, dis-je en rangeant ma queue. On est ouvert à ce genre de fantasme, rassurez-vous. »
« Merci, vraiment… » dit-il en rangeant sa queue à son tour.
Marie referma son manteau sur son ventre. Elle souriait.

Avant de nous quitter, elle proposa à l’homme de noter son numéro et de venir chez elle, quand il le voulait, histoire de mener le fantasme en question : il n’aurait qu’à s’inventer une autre nièce que Marie incarnerait. Il déciderait de son âge et de son prénom.
Il lui rendrait visite sous un prétexte bidon, puis…
Puis Marie me raconterait ensuite.
J’en bandais d’avance. L’homme aussi, sans aucun doute.

Sur le trajet du retour, à un moment donné, Marie s’arrêta subitement de marcher et me montra sa main ouverte en disant :
« Ça y est ! »
« Ça y est quoi ? » dis-je.
« Sa dernière goutte de sperme, regarde, elle a gelé ! »

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