Novembre 2014
Après ces merveilleuses vacances,Vero et moi avons continué à nous voir le plus souvent et le plus discrètement possible.
Quand nous sommes ensemble, nous aimons surfer sur des sites X.
Sur diverses vidéos y circulant, nous y reconnaissons parfois Hélène.
Au creux de ses reins est maintenant tatoué un « Q « majuscule inséré dans un « as de pique » , le tout de couleur noire.
Comme je m’en étonne, Véro, morte de rire, m’en explique la signification :
– Ça veut dire qu’elle aime les sexes noirs.
Oui bon, ça je le savais, André a du lui imposer ce tatoo pour l’humilier un peu plus.
Nous découvrons aussi une autre vidéo bien différente.
Je suppose que c’est une caméra cachée parce que le plan est fixe .
On voit d’abord une salle aux murs anonymes. Des chaises sont installées devant une estrade.
Petit à petit la salle se remplit. Le public est assez disparate, des hommes seuls, beaucoup, quelques femmes et 3 couples forment l’assemblée.
Une voix se fait soudain entendre :
» Mesdames et Messieurs, bienvenue à notre vente aux enchères .
Je vous en rappelle le principe. Des Maîtres et Maîtresses cèdent au plus offrant et pour une nuit seulement , leurs esclaves.
Dans le livret qui vous a été remis, vous pouvez lire les spécialités et limites de chacun.
Il est formellement interdit de les dépasser.
Bien entendu, les esclaves sont consentants et j’ai leur accord écrit »
Les mâles sont les premiers a être vendus.
Ils sont présentés, à tour de rôle, par leur dominant ou leur Maîtresse.
4 ou 5 hommes sont ainsi proposés.
Une femme mure, peroxydée, voyante et vulgaire, refaite de la poitrine aux cheveux se porte acquéreuse de 2 éphèbes blonds qu’elle entraîne en gloussant.
Un homme portant beau, d’immenses lunettes noires masquant son visage remporte un jeune, la vingtaine, entièrement rasé.
Un seul soumis ne trouve pas preneur. Il est présenté en harnais de cuir. Il est chauve et gras.
En sueur, il est tenu en laisse par celle qui doit être sa femme.
Malgré une mise à prix de l’euro symbolique, personne n’en veut .
Sa Maîtresse, hors d’elle, le tire en dehors de la scène en lui assénant de grands coups de cravaches et hurlant qu’il n’est , décidément, qu’un bon à rien.
La salle est secouée d’un rire qui humilie encore un peu plus le couple qui se donne en spectacle.
C’est à présent le tour des femelles.
Une beurette , jeune, pulpeuse, nue sous un voile transparent trouve preneur auprès d’un homme mur , amateur d’exotisme.
Deux jeunes filles brunes, les cheveux courts à la garçonne, les seins pointant fièrement sont présentées ensemble.
A y regarder de plus près , on voit qu’elle sont jumelles.
Deux couples se disputent leur possession à coups de surenchères .
Elles sont , finalement , remportées par le plus âgé d’entre eux. Ils doivent les connaitre parce qu’un sourire de connivence apparaît sur les visages des 2 esclaves quand elles sont amenées.
Vient le tour d’une femme blonde, les yeux recouverts d’un loup. Elle est nue, portant juste un collier de soumise. C’est Hélène; Alain la tient en laisse.
Il la fait tourner sur elle même et on découvre son tatouage bien visible .
Les enchères commencent . Elle montent vite . Alain arbore un sourire de satisfaction.
Un homme, la soixantaine, semble particulièrement intéressé et surenchérit.
Elle vaut à présent 1000 Euros .
Soudain, hors du champ de la caméra; une voix féminine, forte, autoritaire retentit .
– 3000 euros !!!
Un murmure de stupéfaction parcourt l’assistance.
L’homme , découragé, secoue la tête.
Hélène a soudain l’air apeuré. Un rictus déforme son visage. Elle se tourne vers Alain et on voit devine ses lèvres prononcer un « non, s’il vous plait »
– 3000 Euros , qui dit mieux ? une fois, deux fois, trois fois, adjugée.
Une Femme entre alors dans le champ de la caméra .
Mure, des formes sans être grosse, on la devine grande.
Cette impression est accentuée par des cuissardes noires assorties à un luxueux ensemble cuir. Elle a des cheveux blonds, tombant en cascade sur ses épaules nues.
A ses côtés marchent docilement deux chiens, deux chiens énormes, deux Danois.
Elle arrive sur l’estrade, tend la main et Alain lui remet la laisse.
– Non Maître, pas ça, pitié.
Sans un regard, Alain se détourne pendant que la dominatrice traîne son achat réticent et la fait sortir de la salle.
Véro est émue et frissonne dans mes bras.
– Pourquoi te mets tu dans cet état ?
– C’est quand même ma sœur, la pauvre ..
– Tu sais , ce ne doit être qu’un jeu et une mise en scène .
– Tu ne sais pas qui l’a achetée?
– Non, bien sur .
– C’est une riche veuve, son surnom c’est Maîtresse Z
– Oui bon et alors ?
– Et alors ? tu as vu les chiens ? Maîtresse Z .. tu vois pourquoi ?
– Non, tu veux dire que … ?
– Oui , les soumises ne sont pas pour elle , elle prend plaisir à les livrer à ses Danois ..
– Merde … !!!
Ajouter un commentaire