Depuis ma majorité, j’avais une chambre indépendante au rez-de-chaussée de l’immeuble où habitait ma mère. J’étais enfin indépendant. Il y avait dans une autre aile de l’immeuble un homme d’une trentaine d’années, très beau, qui était homosexuel et ne s’en cachait pas. J’avais les cheveux longs, un physique assez androgyne et j’étais totalement imberbe. Je n’avais pas une sexualité très affirmée mais sans vouloir me l’avouer, je fantasmais sur mon voisin homo que je croisais régulièrement dans le parking où était garé mon scooter ou dans la cour de l’immeuble. Il était toujours très aimable avec moi mais je n’en avais pas pour autant déduit qu’il me draguait sans en avoir l’air…jusqu’au jour où il me proposa d’aller boire un verre chez lui pour faire « plus ample connaissance ». Pris de court j’acceptais. Le soir même je prenais mon courage à deux mains après avoir hésité toute la journée. C’était plus fort que moi, j’étais comme aimanté par cet homme d’une trentaine d’années. Je sonnais à sa porte, les jambes flageolantes. Il m’ouvrit en peignoir de bain, s’excusant d’être en retard et prétextant qu’il venait de prendre une douche. J’étais tétanisé, devinant qu’il était nu sous son peignoir. Il s’aperçut de mon trouble et essaya de me rassurer:
-Tu sais j’aime bien être en peignoir de bain chez moi mais si tu veux, je peux aller m’habiller.
Je balbutiais: « Non, ça ne me gêne pas ». Il me proposa à boire et nous nous assîmes sur le canapé. Je n’osais pas croiser son regard mais je sentais qu’il me dévisageait.
-Tu es très beau tu sais !
Je ne sus rien répondre d’autre qu’un timide » merci ».
-Tu dois savoir que je suis homo…pourtant tu as accepté mon invitation…
-Euh oui, ça ne me gêne pas…
-Qu’est ce qui ne te gêne pas?
-Euh que vous soyez homo…
-Décidément il n’y a pas grand chose qui te gêne…Ca te gênerait si je posais ma main sur ta cuisse?
Je n’osais pas lui répondre que j’en avais envie mais instinctivement j’écartais les cuisses comme pour l’inviter à mettre sa proposition à exécution. Il posa sa main sur l’intérieur de ma cuisse. Je me laissais faire, toujours sans oser le regarder. Il se pencha vers mon oreille:
-J’ai envie de te caresser…je peux continuer?
Je lâchais un petit « oui » étouffé.
Il déboutonna le haut de mon jean et fit glisser la fermeture éclair. Sa main était chaude. Il commença à caresser mon sexe à travers mon slip. Je me renversais en arrière les yeux clos.
-Tu aimes?
Pour toute réponse, j’attrapais sa main et la glissais dans mon slip. C’était la première fois qu’une main autre que la mienne touchait ma bite…une main d’homme. Je me cambrais pour descendre mon jean et mon slip à mi-cuisses. Ma bite jaillit, dressée, décallotée. Ses doigts préssèrent légèrement mon gland pour en écarter le méat. J’étais aux anges.
-Tu t’en doutes, j’ai tenu beaucoup de bites dans ma main mais la tienne est la plus mignonne que j’ai jamais vue.
J’haletais, hors d’haleine, incapable de répondre. Sa main se referma sur ma hampe et il commença à me masturber. C’était 100 fois meilleur que quand je le faisais moi-même. J’étais arc-bouté contre le dossier du canapé, complètement abandonné à sa caresse énergique.
-Oh oui continuez…-
-Je crois que maintenant tu peux me tutoyer..
-Oui, branle-moi, j’aime trop ça.
J’étais tendu comme un arc. Un premier jet de sperme s’écrasa sur le parquet. Un deuxième inonda sa main et souilla mon Jean. Je l’entendis dire: « que c’est beau »! Pour la première fois j’osais croiser son regard brillant de plaisir. Je me jetais dans ses bras et enfouit mon visage dans son cou.
Remis de nos émotions nous bavardâmes encore un moment de choses anodines sans rapport avec ce qui venait de se passer puis je rentrais chez moi, tout chamboulé. Les jours suivants je repensais régulièrement à cette branlette inouïe, la revivant en pensées. Je n’avais qu’une envie…recommencer. J’allais même provoquer notre prochaine rencontre. Je savais à quelle heure il rentrait du travail et à quel emplacement il garait sa voiture dans le parking. Un soir, je décidais de l’y attendre. J’avais enfilé un pantalon de jogging sans culotte en dessous. Quand j’aperçu sa voiture entrant dans le parking je simulais une rencontre par hasard. Il sortit de sa voiture avec un grand sourire. Je m’adossais à un pilier et descendit mon pantalon, exhibant ma bite.
-Viens me branler, dis-je d’une petite voix.
-Tu es fou, pas ici
-Si, viens, j’en meurs d’envie.
Il se colla à moi et posa ses mains sur mes fesses dénudées. Je sentais son érection à travers son pantalon. Je glissais ma main sur sa braguette pour la faire glisser.
-Moi aussi je veux voir ta bite
Il l’extirpa rapidement de son slip. Elle était longue et épaisse avec un énorme gland. Nous frottâmes nos bites l’une contre l’autre puis il les pris toutes les deux dans sa main.
-Oh mon chéri, comme j’aime ton audace…tu veux que je jouisse avec toi?
-Oh oui, moi aussi je veux te voir jouir…je veux que tu m’en mettes partout
Sa masturbation était si énergique que nous ne tardâmes pas à éjaculer ensemble. Je sentais son sperme chaud dégouliner sur mon ventre. Nous restâmes collés l’un contre l’autre un bon moment jusqu’au moment où une voiture arriva. Je remontais rapidement mon jogging tandis qu’il refermait sa braguette. Une femme que je connaissais vaguement de vue sortit de la voiture et nous vit. Connaissant la réputation de mon voisin-amant, je pense qu’elle comprit tout de suite que notre rencontre dans ce parking n’était pas tout à fait anodine. Mais je m’en fichais. J’étais prêt à m’afficher avec cet homme qui me procurait tant de plaisir. Une fois la femme disparue dans l’ascenseur, je me jetais dans les bras de mon homme:
-On recommencera, dit?
-Oh oui tant que tu voudras…Tu aimerais que je te suce?
-Oui…et moi aussi je pourrais le faire?
-Tu l’as déjà fait?
-Non mais tu m’apprendra?
(A SUIVRE)
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