Je suis en couple avec Marion depuis quatre ans déjà. Tout se passe bien entre nous. Marion est un adorable petit bout de femme au caractère bien trempé. Elle est vraiment jolie, j’aime particulièrement sa longue chevelure frisée naturelle (à la Nicole k**man jeune, sauf que Marion n’est pas rousse). La toute première fois que je l’ai rencontrée, il y a un peu plus de quatre ans, j’ai pensé : « Cette fille est magnifique. Ce n’est clairement pas le genre de filles qui peut s’intéresser à moi. » Quelques mois plus tard et après une lutte acharnée pour la conquérir, elle m’a finalement donné tort. Et depuis quatre ans, nous sommes ensemble. Sexuellement, nous sommes hyper-compatibles (pas sûr que cette expression ait vraiment un sens d’ailleurs). Quand je l’ai connue, elle était plutôt inexpérimentée ; moi, bien moins. Cela dit, c’est vraiment ensemble que nous avons appris tous les plaisirs liés à la sexualité.
Depuis quelque temps, j’essaye d’évoquer avec elle l’idée de pratiquer le sexe à plusieurs. (J’étais déjà très coquin à cette époque) Elle ne rentre dans mon jeu qu’en rigolant, mais j’ai quand même l’impression que l’idée fait son chemin dans sa tête.
Ce soir, un de nos meilleurs amis, Laurent, doit dormir chez nous (chez elle en fait, elle vit dans son propre appartement. Mais je vis pratiquement avec elle d’où le « chez nous »). C’est un sacré coquin lui aussi, et je vais peut-être en profiter pour tenter quelque chose. Nous dinons tous les trois et tout se déroule pour le mieux. Je préfère ne pas leur parler de ma petite idée, de peur qu’ils refusent (elle surtout) tout net. Alors, plutôt que d’y aller de manière frontale, je préfère instaurer une ambiance parfaite pour arriver à mes fins. Encore que je ne sais pas exactement où je veux aller, après tout, je n’ai aucune expérience de ces pratiques. Je me débrouille pas mal pour le moment, après avoir discuté un peu tous les trois autour d’une bière, je propose que nous montions dans la chambre pour regarder un film (la seule télé que nous ayons se trouve dans notre chambre).
Vous m’excuserez, mais j’ai oublié le film que nous avions regardé ce soir-là, mes souvenirs n’ont retenu que le reste de la soirée. Le film se termine, Laurent est censé dormir en bas, sur le canapé, mais je demande alors à ma copine :
— Marion, tu sais que notre canapé n’est franchement pas confortable, en plus c’est une deux places, alors c’est vraiment pas top. Déjà que pour nous, c’est relou, imagine Laurent qui est plus grand que nous deux.
— Tu proposes quoi ? me questionne-t-elle.
— Ben, le lit est hyper-large, alors Laurent pourrait dormir avec nous. On tiendrait tranquillement à trois dedans. Toi, à ta place habituelle, moi au milieu et Laurent de l’autre côté. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Mouais, dit-elle, si tu restes au milieu alors oui, je suis d’accord. Enfin si Laurent l’est aussi bien sûr.
— Ah, ben moi, c’est comme vous voulez, dit Laurent, mais c’est sûr que je serais mieux dans le lit que sur le mini-canapé.
C’est décidé. Chacun de nous passe à la salle de bain pour se changer. Ce sera boxer et t-shirt pour Laurent et moi, tandis que Marion portera une de ses nuisettes : une toute simple, pas trop sexy, en coton. Ainsi qu’une petite culotte du même acabit. Nous nous couchons donc tous les trois, dans le grand lit. Nous discutons un peu, et puis le silence s’installe. Nous n’avons pas de volets à la fenêtre de la chambre, et par flemme, nous n’avons pas tiré les rideaux opaques non plus. La nuit est claire et la lune est assez lumineuse. Nous arrivons donc à nous distinguer dans l’obscurité. Ainsi, je regarde Laurent et je lui fais un « chut » en posant mon doigt devant ma bouche. Je me tourne alors vers Marion et me colle à elle. Je l’embrasse dans le cou puis sur la bouche et je commence à caresser sa poitrine par-dessus la nuisette. Elle se laisse faire pour le moment, mais quand j’essaye de passer ma main sur sa culotte, elle m’arrête et me murmure :
— Tu fais quoi là ?
— J’ai supé envie de toi, tu es trop mimi dans ta nuisette.
— Oui, mais non, on va pas baiser avec Laurent qui dort à côté ! Il dort au moins ?
— Oui il dort… Laisse loi au moins te lécher s’il te plaît…
— Rooh, mais t’es chiant, dit-elle tout en lâchant ma main.
— Ah, ça veut dire oui alors ?
— Vas-y, mais tu fais juste ça !!
Je lui adresse un sourire, je l’embrasse langoureusement, puis je me glisse discrètement sous le drap. Elle écarte ses jambes pour me laisser m’installer. Je plonge ma tête entre ses cuisses pour lui faire croire que je suis pressé. Je donne tout de suite un puissant coup de langue sur le tissu de sa culotte. Je pars du plus bas possible et remonte jusqu’à son clitoris, que je peux sentir à travers l’étoffe qui colle à sa peau. La surprise d’une telle initiative la surprend et elle gémit légèrement. Je recommence la manœuvre une deuxième puis une troisième fois. Je saisis le bord droit de son écrin de tissu et découvre enfin le précieux bijou brillant d’humidité qui s’y trouve. Je fais mine de reprendre de la même manière qu’avec la protection de sa culotte, mais au dernier moment, je m’arrête. Je me contente alors de frôler son sexe de bas en haut avec ma bouche puis ma langue effleure sensiblement son clito. Vu la situation, j’ai envie de jouer un peu.
Mes doigts se postent à l’entrée de la caverne aux merveilles, mais restent sur le seuil. Ce petit traitement la fait onduler du bassin. Cette fois, je glisse ma langue tout contre son antre puis je remonte, dans un vrai coup de langue appuyé cette fois, jusqu’à son petit bouton. Je le lèche un peu puis je le prends en bouche et commence à le suçoter avec application. J’insère également un doigt dans son intimité pour doubler son plaisir. Marion mouille de plus en plus et j’adore savoir que je lui fais de l’effet. Je sens qu’elle est encore gênée à cause de la présence de Laurent et qu’elle se retient de s’abandonner. Mais peu à peu, elle se laisse aller : elle passe une main dans mes cheveux et de l’autre, elle fait glisser la bretelle de sa nuisette pour libérer un sein et le malaxer en douceur. Sentant qu’elle commence à se lâcher un peu. Je tends mon bras jusqu’à toucher la jambe de mon ami et je tire la tire un peu vers moi pour lui faire comprendre qu’il peut se rapprocher.
Il se déplace alors et se retrouve tout proche de nous. Marion, sentant sa présence et comprenant qu’il ne dort pas, se bloque soudainement. J’arrête mon traitement et je lui caresse délicatement le ventre en lui murmurant :
— Tout va bien ma belle, laisse-toi aller.
Je retire enfin sa culotte et je reprends mes douceurs, tant avec ma bouche qu’avec mes doigts, et elle se décrispe petit à petit. Elle n’a plus besoin de cacher le plaisir qu’elle prend à présent. J’ai un peu chaud sous le drap, alors je le repousse complètement. Je suis en train de prodiguer un cunni à ma copine, avec notre ami à nos côtés. Laurent la regarde onduler avec désir, mais il ne fait rien. Marion n’esquisse aucun mouvement vers lui non plus et elle n’ose même pas le regarder. Je crois, je sens, je sais que nous avons tous la même envie, mais ils n’oseront pas mettre la machine en route. Je prends les choses en main, au sens propre comme au figuré : je glisse une main sous le corps de Marion (qui est toute légère) et de l’autre, je la prends par le bras. Je la soulève et je l’attire en même temps sur le côté. Je la fais se positionner à califourchon sur mon pote. Le temps semble suspendu. Marion n’ose pas bouger, Laurent non plus.
Il va encore falloir que je dirige les évènements.
J’écarte les beaux cheveux de ma copine sur le côté puis je l’embrasse tendrement dans le cou. Mes mains descendent le long de ses flancs et je m’en vais saisir le bas de sa nuisette. Je remonte le vêtement de nuit. Marion ne semble pas protester et quand je passe au-dessus de ses seins, elle lève naturellement les bras. Je jette la nuisette et l’embrasse sur la bouche cette fois. Mon regard croise celui de Laurent ; il a l’air de me demander l’autorisation et dans mes yeux, il comprend que je lui donne mon accord. Il lève donc ses mains et vient les poser sur les seins de ma petite amie. Je la sens frémir sous le contact des mains de cet homme qui n’est pas le sien. Je continue à l’embrasser langoureusement dans le cou et sur la bouche. Marion commence alors à se mouvoir lentement : elle frotte son sexe contre le boxer de Laurent qui bande de plus en plus.
Je sais qu’il nous reste des préservatifs dans le tiroir de la table de nuit parce que Marion avait dû arrêter la pilule il y a quelque temps. Je vais donc en chercher un et j’en profite pour allumer la lampe globe terrestre (souvenir d’enfance) qui est posée près de la vraie lampe de chevet. Le globe émet une lumière d’ambiance bleutée, ce n’est pas un vrai éclairage. Qu’est-ce que Marion est belle ! Que j’aime cette fille ! Je dépose le préservatif dans la main de notre ami. Et je reviens m’occuper de Marion. Je la fais se pencher un peu afin qu’elle embrasse Laurent. Pour la première fois, leurs langues se mêlent. Pendant ce temps, je caresse le dos et les fesses de ma belle.
Pendant tout le temps que dureront nos ébats, nous ne parlerons presque jamais. Peut-être par peur de rendre ça trop « réel » en mettant des mots dessus. Sans rien dire, et dans la nuit, cela reste une sorte de songe éveillé. Nous n’avons rien calculé et nous avons agi le plus naturellement possible. Dans les films et dans certaines histoires que l’on peut trouver sur le site, tout a l’air de couler de source et les positions s’enchaînent facilement et dans tous les sens. Dans le réel et pour des gens inexpérimentés dans ce genre de pratiques, comme nous l’étions, ce n’est pas si évident, et probablement moins glamour. Alors, ça n’empêche pas de prendre beaucoup de plaisir, mais trouver la bonne position, faire que tout le monde soit à l’aise, s’amuse et se régale n’est vraiment pas si évident.
J’encourage Marion à venir s’allonger sur le dos. Pendant que Laurent finit de se déshabiller et enfile le préservatif. Je m’allonge près de ma copine pour la doigter un peu. Laurent, apprêté, vient alors se positionner entre ses jambes. Il entre en elle en douceur pendant que je continue à jouer avec son clitoris. Quand je vois qu’il a trouvé le bon rythme de croisière, je laisse Marion s’occuper de son bouton toute seule. Je pose un coussin sous sa tête et je viens m’agenouiller près d’elle. J’approche mon pénis de son visage et je passe une main dans ses cheveux. Elle donne quelques coups de langue sur mon gland avant de le prendre en bouche et de commencer à me sucer. Je ne vous l’ai pas dit, mais Marion est une excellente suceuse. Ses lèvres sont d’une incroyable douceur et elle sait très bien se servir de sa bouche et de sa langue. Quand je l’ai connue, elle n’avait jamais sucé, mais elle a très vite su y faire.
Nous restons dans cette position pendant une pognée de minutes, jusqu’à ce que je fasse signe à mon pote de s’écarter. Il vient s’allonger sur le dos tandis que je prends Marion par le bras et l’aide à se redresser.
Elle se met alors à quatre pattes entre les jambes de Laurent et je me place juste derrière elle pour la prendre en levrette. Tout en accueillant cette nouvelle pénétration, elle ne tarde pas à saisir le sexe de Laurent (toujours protégé). Elle le masturbe un peu et elle n’attend pas longtemps avant de se mettre à le sucer. Je m’applique à lui faire l’amour comme à notre habitude. Je caresse son joli petit cul, promène mes doigts dans son sillon inter fessier, et finit par titiller son petit trou. Je sais que cette petite attention la gêne toujours un peu, mais qu’elle adore ça en même temps. Je l’ai initiée à la sodomie il y a quelques mois, et nous pratiquons de temps en temps, mais désolé, je respecte les faits et ce ne sera pas le cas ce soir. Revenons à cette nuit de première expérience. Je la prends par-derrière pendant encore un moment tout en continuant à jouer avec son anus. Après quelques minutes, je sens que Marion s’apprête à jouir.
Elle sort le sexe de Laurent de sa bouche pour pouvoir apprécier et gémir au mieux. Son orgasme est long et intense, mais je dois dire que je suis étonné qu’elle soit venue aussi tôt. D’ordinaire, elle met plus de temps à atteindre l’orgasme. Je crois que la situation l’excite réellement et elle a quand même bien profité du prélude buccal que je lui ai joué. Nous n’allons pas nous arrêter là !
Nous laissons Marion reprendre ses esprits. Pour la suite, j’ai envie de lui offrir un de ses fantasmes : en effet, dans nos discussions coquines, elle m’a souvent dit qu’elle aimerait connaître le plaisir d’une pénétration et en même temps un cunnilingus. Un peu comme je vous expliquais tout à l’heure, ce n’est pas toujours évident de trouver la meilleure façon de faire, surtout que je ne suis pas bi et Laurent non plus (enfin, je crois). Finalement, j’invite Marion à s’installer au bord du lit, sur le dos. Laurent va s’agenouiller par terre contre le lit (qui est assez bas), il se cale entre les jambes de ma copine, la pénètre et commence à aller et venir en elle. A ce moment-là, je suis frappé par un éclair : « Mais qu’est-ce qu’il fait lui ? Il est en train de baiser ma copine ! » ; « Il se prend pour qui ?! Et elle, elle se laisse faire en plus ! » Ces pensées sont arrivées en moi comme un réflexe protecteur de mon couple et une sorte de colère m’envahit.
Puis je redescends presque aussi vite et je me rappelle que c’est moi qui ai voulu tout ça, que c’est moi qui ai engendré toute cette situation. Cet instant n’a duré que quelques secondes, mais il m’a marqué, c’est étonnant d’avoir eu une telle pensée à ce moment-là, et je ne me l’explique toujours pas. Bref, légèrement de côté, je me penche pour aller goûter une fois encore au clitoris de ma copine. Cette fois, ça y est, elle profite d’un de ses fantasmes. Je la lèche pendant qu’elle se fait prendre par notre ami Laurent. Mais, malheureusement et à notre grande surprise, elle ne va pas profiter longtemps de son fantasme parce que notre pote jouit très vite après avoir commencé à la pénétrer. Marion est un peu déçue, mais ne le montre pas vraiment.
Je l’aide à se remettre sur le lit, puis je me positionne entre ses jambes. Je prends à nouveau possession d’elle à mon tour. Comme à mon habitude, je fais passer mon bras entre nos deux corps pour venir jouer sur son clitoris avec mes doigts. Laurent se contente de rester sur le côté et de nous regarder faire avec gourmandise. Je crois que je vous l’ai déjà dit plus haut, mais : qu’est-ce qu’elle est belle ! Sa peau sent tellement bon, elle est si douce. Ses petits seins fermes sont superbes. Nos corps se connaissent par cœur et nos cœurs sont totalement en accord. Le sexe est plaisant et notre amour le sublime. Nous faisons l’amour ainsi pendant plusieurs exquises minutes. Je connais ses réactions et j’attends de déceler les signes avant-coureurs de son orgasme pour me lâcher moi aussi. Je suis déjà prêt à exploser moi-même, mais je me retiens pour que nous partagions notre jouissance. Je sens ses muscles se contracter, son souffle devenir plus saccadé, ses mains s’agripper à mon dos.
Elle va jouir pour la deuxième fois de la soirée, et cette fois, je vais jouir avec elle. Nos orgasmes sont admirablement synchrones et puissants. Il est évident que ce petit jeu à trois a décuplé son plaisir et de la voir prise de ce si grand plaisir m’en donne tout autant. Elle gémit, je me retiens. C’est délicieux.
Nous décidons de partir nous doucher tandis que Laurent, épuisé (grosse journée de travail en plus de nos ébats) se tourne pour dormir après nous avoir remerciés. Une fois dans la douche, nous nous lavons et j’ai le droit à une douce et longue fellation de remerciement pour lui avoir un deuxième homme pour la soirée. Cette fois, je vais même pouvoir jouir dans sa bouche parce qu’elle sait que j’adore ça.
Nous aurons l’occasion de recommencer ce petit jeu avec notre ami pendant plusieurs mois, mais après nous être aperçu que Laurent devenait de plus en demandeur et qu’il ne venait nous voir que pour ça, nous avons décidé d’un commun accord avec Marion de mettre fin à ces petites aventures. Il fallait qu’il comprenne qu’il ne faisait pas partie du couple. Bizarrement, il est beaucoup moins venu nous voir après ça… Mais nous n’avons pas arrêté nos expériences pour autant, quelques mois plus tard, nous aurons l’occasion de pratiquer l’échangisme avec un couple d’amis à nous…
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