– « Un poker ce soir, ça vous dit ? »
Comme souvent, Bruno nous invitait, Jérémy et moi, à passer des soirées ensemble. Bruno ? Un collègue de travail devenu, depuis le temps, un ami. Il vivait avec Marine, une étudiante plutôt mignonne, avec un corps magnifique.
– « Okay, on arrive vers 21h. A toute ! »
Je file me préparer. Une douche, un peu de maquillage, et lingerie sexy. Je choisis l’ensemble string-soutien-gorge que Jérémy m’avait offert il y a quelques mois. De la fine dentelle noire, assez transparente, pour un effet glamour qui l’excite à chaque fois. Je sais qu’il aime m’imaginer en sous-vêtements lorsque nous étions en public. Je suis son fantasme, et il ne manque pas une occasion de s’en approcher : un soupçon de dentelle qui s’échappe, une main aventureuse…
Marine nous ouvre avec un grand sourire. Elle s’est habillée plutôt sexy pour la soirée, plus que d’habitude. Elle aime les soirées avec nous, l’ambiance détendue, l’absence de tabous dans nos conversations, les piques faciles entre les uns et les autres. Ca lui change de son groupe d’étudiantes toutes propres sur elles. Des « pépettes » qui s’occupent de leur image, mais, à la croire, des filles qui travaillent une image de femme trop « retenue », qui ne profitent pas assez de leur jeunesse libérée. En bref, une ambiance coincée, qui ne l’intéresse pas.
Bruno a déjà débouché une bouteille de vin blanc pour l’apéritif. Nous nous asseyons tous autour de la table basse du salon et nous trinquons, en se racontant les dernières nouvelles. Peu à peu, la discussion tourne aux potins du boulot. Sylvie, une collègue d’une quarantaine d’année, divorcée depuis peu de temps, est devenue en une semaine le centre d’intérêt de toute la broîte. Elle qui n’avait pas l’habitude de prendre soin d’elle a troqué ses jeans contre des jupes-talons, sa coupe banale par un brushing parfait, et a même ajouté une touche de maquillage. Elle n’a pas encore voulu dire son nom, alors les spéculations sur l’identité de celui qui profite de ses nouveaux charmes vont bon train.
– « Tu crois que c’est une femme ? » propose Bruno
A Marine de soutenir sa proposition : « ça expliquerait pourquoi elle ne vous en parle pas, elle sait très bien que vous allez la chambrer pour ça ! »
– « Non, Sylvie avec une femme ? » reprend Jérémy « C’est pas possible, elle préfère la v******e des hommes, elle a besoin que ce soit sauvage, je suis sûr qu’elle nous cache que c’est une soumise ! »
– « Héhé, va falloir enquêter là-dessus » dit Bruno en s’éloignant vers la cuisine.
– « Ok mec, 20€ si elle est avec une grosse brute ! » reprit Jérémy
– « Pari tenu ! »
Bruno revient avec une bouteille de whisky et une autre de cola.
– « Bon, on passe aux choses sérieuses, poker ? »
– « Ok, 5 tours d’échauffement et on mise ? »
Nous sommes tous d’accord. Bruno rapproche le second canapé de la table, pour s’y assoir avec Marine en face de nous deux.
Jérémy est à l’aise avec cette partie, il est très bien servi et joue plutôt bien ses mains. Il finit les 5 tours largement en tête et savoure sa victoire.
– « La prochaine fois je vous donnerai des cours ! »
– « Demande plutôt à ta copine le nom de son amant pour avoir des cartes pareilles ! » lui répond du tac-au-tac Bruno, que j’accompagne d’un sourire narquois.
– « Okay, en tant que grand vainqueur, j’ai le droit de choisir la mise : pas d’argent ce soir, mais un strip-poker, ça vous dit ? »
– « Allez ! Les filles ? » Bruno n’hésite pas une seconde.
Marine m’interroge du regard, un peu gênée : elle ne semble pas refuser catégoriquement, mais n’osera pas être la première de nous deux à suivre.
– « Okay les garçons, j’espère que vous avez quelque chose de présentable à nous
montrer… ». Marine m’approuve en rigolant, et nous décidons d’inverser les places : les garçons en face des filles. Pour plus de jeu, nous proposons que chaque joueur ayant perdu tous ses jetons peut en racheter contre un nouveau vêtement.
La partie commence avec un nouveau verre, et c’est Jérémy qui, encore une fois, mène la dance. Il surprend ma paire de rois par une couleur, c’est mon tapis qui lui revient, je perds et « recave ». J’enlève alors ma chemise et mes chaussures. Je suis en débardeur blanc, qui laisse deviner par transparence le soutien-gorge que j’avais enfilé pour Jérémy. Il le remarque et me fait un clin d’œil.
J’ai plus de chance dans la suite du jeu : je n’ai perdu que mes collants alors que les garçons sont désormais torse-nu et Marine a dû quitter sa robe. Elle est magnifique à voir ainsi, des mensurations parfaites sur une peau très blanche, mise en valeur par un ensemble turquoise. Les garçons n’ont d’yeux que pour elle, je remarque la petite bosse que la vue de Marine produit sous leurs jeans. Cette découverte ne me rend pas jalouse, elle m’excite, j’en profite alors pour resservir une nouvelle tournée de whisky.
C’est à moi de perdre et je dois choisir entre ma jupe et mon débardeur. Sachant mon ensemble très transparent, je préfère ôter de débardeur. Je regarde Jérémy dans les yeux, lui qui exulte de me voir perdre de cette façon : il attendait avec impatience la libération de ce soutien-gorge qu’il adore et ne perd pas une miette de la scène. Je vérifie la bosse dans son jean, elle a grossit. Au cours de la main suivante, je lui fait comprendre, par un jeu de regard, que je l’ai découvert. Il me sourit et regarde à son tour au niveau de mes jambes. Sachant ma jupe courte, je fais mine de changer de position en me resservant un verre pour décroiser mes jambes, dans le plus pur remake de Basic Instinct.
Jérémy est troublé, j’en profite pour l’intimider sur la partie et réussis à lui prendre ses jetons. A lui d’enlever son pantalon. Gêné, il tente de trouver une parade avec sa montre, mais Marine ne le laisse pas faire :
– « Hé, on avait dit vêtements, pas accessoires ! »
– « Mais vous savez, les filles, moi, de vous voir comme ça, enfin, je suis un homme quoi ! »
– « Oh tu sais, tu n’es pas le seul ! » lui répond alors Marine pour l’encourager, en faisant un clin d’œil à Bruno.
Jérémy s’exécute alors, avec un air mélange d’appréhension et d’excitation. Debout, il nous découvre alors son boxer déjà bien rempli, et prend le parti de jouer au coq pour lever la gêne.
– « Bon les filles, j’espère que je ne vous ai pas trop déconcentré, vous allez encore pouvoir jouer ? »
– « Ben tiens ! » répondons-nous presque en cœur !
L’excitation monte tandis qu’à tour de rôle, nous enlevons encore les rares vêtements qu’il nous reste. Marine, entièrement nue, a pris le rôle de croupière tandis que nous nous battons, les garçons et moi, pour nos dessous. Jérémy et Bruno sont en boxer, tandis qu’il ne me reste plus que ce string qui ne cache plus grand-chose. Les regards vont et viennent sur nos corps plus que sur les cartes, tandis que Marine commente les mains avec une envie de moins en moins dissimulée. Eméchée, elle laisse couler sur sa poitrine une goutte de son verre tandis qu’elle en boit une gorgée. Bruno s’empresse alors de la lui enlever, avec un doigt, puis il approche son visage et lèche ce qu’il restait de whisky sur le sein de Marine. Les idées ne font qu’un tour dans la tête de Jérémy, qui reprend son rôle d’arbitre en proposant que les deux perdants embrassent les deux gagnants à l’endroit qui leur fait le plus envie.
De plus en plus excités par la situation, nous acceptons tous. Marine distribue les cartes, je suis en mauvaise position, il ne me reste que très peu de jetons. J’ai touché une paire de dames, mais décide de feinter sur la force de ma main. Quand mon tour de parler vient, je déclare « pour le jeu ! » en posant mon tapis de jetons qui me restaient. Joueurs, les garçons me suivent. Je remporte la main facilement, et reprends la tête du tournoi.
Les garçons s’emballent grâce au tapis que je viens de poser, et parce qu’ils n’ont plus tellement la tête au poker : deuxième tapis de Jérémy, que nous suivons tous. Nous touchons tous les deux la paire d’As avec Jérémy, tandis que Bruno, qui jouait Roi-Dame, est condamné à donner ses jetons et à signer la fin de la partie.
Jérémy nous rappelle sa règle, et tend la main à Marine qui doit choisir du lieu où elle veut l’embrasser. Plutôt discrète, elle se positionne à côté de Jérémy et lui embrasse la base du cou, d’une manière sensuelle qui ne manque toutefois pas de faire vibrer la bosse dans le boxer de mon copain. A mon tour de me faire embrasser par Bruno qui venait de regarder la scène avec un petit sourire coquin. Je m’approche de lui et il se lève pour me faire face. Marine l’interrompt à ce moment pour lui rappeler qu’en tant que perdant, il ne doit pas oublier d’enlever son boxer. Il s’exécute alors en mimant une petite danse, puis s’approche de moi et décide de m’embrasser les tétons. Sa langue est joueuse, elle les fait durcir immédiatement, je sens une goutte couler entre mes jambes et se déposer sur ma culotte. Bruno prend son temps, profite de mes seins. Marine, le voyant , profite de son occupation pour se glisser à genoux entre nous et lui saisir son membre. Encouragé, Bruno goûte plus profondément à ma poitrine, il l’explore, il la titille, il l’embrasse langoureusement, puis je le sens prendre de l’assurance et se promener, de la base de mon cou à mon nombril. Marine est toujours en train de le caresser mais a commencé à lui embrasser le haut des cuisses et le ventre, elle glisse son sexe sur sa joue, elle s’en approche. Je regarde Jérémy, toujours sur le canapé, qui n’avait pas bougé. Il profite de la scène et s’est mis à se caresser par-dessus son boxer.
Bruno, courbé depuis quelques minutes, nous propose de nous assoir. Lui assis, Marine le rejoint, à genoux à côté de lui, pour déguster son sexe. Je me positionne alors de l’autre côté, entre Bruno et Jérémy, une jambe à terre et l’autre à genoux sur le canapé. Bruno est plus libre d’explorer mon corps, il me caresse les seins tandis que sa langue découvre mon ventre, mon nombril, s’y attarde un moment, puis continue son aventure de plus en plus bas. Bruno respire le nez sur mon string, puis il descend encore sa langue, ses mains sur mes fesses pour approcher mon bassin de lui, pour maintenir son goûter, pour en profiter encore plus. Je sens sa langue se promener maintenant entre mes jambes, jouer avec les coutures de mon string, puis ses dents le décalent sur le côté. Bruno visite mon intimité, il la caresse, il demande l’autorisation d’entrer, retourne sur le seuil, titille mon clito, et reprend son manège jusqu’à l’entrée de mon vagin. Je ne peux retenir un gémissement de plaisir et Bruno prend ainsi de l’assurance, il me pénètre de sa langue, joue les explorateurs, retransmet entre mes jambes le rythme que Marine lui donne avec sa bouche sur sa queue.
Je me retourne et regarde avec envie Jérémy, qui se masturbe avec passion sans nous quitter du regard. Je ne savais pas que me voir avec un autre homme pourrait autant lui plaire, ou bien serait-ce le fait de voir son ami avec deux femmes en même temps. Jérémy n’a pas encore enlevé son boxer, je sais qu’il préfère que je le fasse moi. Je l’invite à nous rejoindre du regard, il vient alors se coller contre moi, dans mon dos, sans toutefois arrêter de se caresser. Je sens alors sa main active contre mes fesses, tandis que Bruno ajoute ses doigts aux pénétrations de sa langue, tout en caressant l’entrejambe de Marine avec sa main restée libre. Il nous procure les mêmes caresses, les mêmes pénétrations, le même plaisir du bout des doigts. Je suis aux anges, les deux hommes m’excitent avec application, en prenant leur temps de profiter de ce moment où nous sommes tous baignés dans un nuage de complicité, de découverte et de désir, loin de la vulgarité que la simple image que nous donnons peut laisser imaginer. D’une main j’att**** alors la nuque de Jérémy pour l’embrasser, tandis que de l’autre je fais glisser son boxer à ses pieds. Nu, il reprend ses caresses et glisse son gland entre mes fesses.
Bruno lui laisse de la place, il guide le sexe de Jérémy à l’entrée mon vagin tandis qu’il me lèche le clito. Je suis trempée, Jérémy profite pour s’humidifier le sexe, puis me pénètre, doucement, en bas avec son sexe, en haut avec sa langue. Je le sens jouer, à m’offrir les mêmes mouvements en stéréo, les mêmes pénétrations. Bruno laisse mon sexe, je peux me cambrer à ma guise et offrir mon cul à Jérémy pour qu’il me pénètre plus profondément. Il remonte et vient m’embrasser, je sens du bout de sa langue mon odeur. Marine nous rejoint, elle l’embrasse à son tour, puis m’embrasse moi. Je ne serai surprise que plus tard qu’une fille m’embrasse, j’accueille son invitation généreusement et profite du goût nouveau que je trouve dans sa bouche. Bruno qui nous voit nous embrasser ainsi ne peut retenir ses mains, l’une a pris la direction de son sexe et reprend le rythme que Marine a mis en pause, tandis que de l’autre, il retourne entre les jambes de sa copine pour l’exciter encore. Un gémissement de Marine étouffé dans ma bouche trahit Bruno qui avait enfoncé ses doigts dans son vagin.
Marine est désormais à califourchon sur Bruno tandis que contre eux, je m’abandonne aux coups de reins de Jérémy qui accélère le rythme tout en glissant ses mains entre les jambes de Marine. Les deux hommes se partagent le vagin de la femme qui se cambre et s’abandonne sous ses caresses nouvelles.
Nous gémissons toutes les deux de plaisirs partagés, Marine vient m’embrasser une dernière fois avant de s’empaler sur son homme et de commencer un va-et-vient presque affamé. Nos regards se croisent souvent, se sourient, nous nous embrassons tandis que les rythmes s’accélèrent, nous nous regardons, la vue du plaisir des autres nous excitent, nous nous envolons à quatre.
Je sens Jérémy faire une pause, se retenir avant l’orgasme. Je me retourne, Marine s’est arrêtée elle aussi, nous nous regardons complices tous les quatre, puis, sans rien nous dire, nous échangeons nos partenaires. Nous sommes assises toutes les deux, Marine et moi, côte à côte, tandis que les hommes se glissent entre nos jambes, nous caressent et s’enfoncent en nous. Bruno a un sexe légèrement plus petit que Jérémy, mais sa pénétration est plus fougueuse, il s’enfonce, il m’électrise, il est impatient, lui aussi était sur le point de jouir. Nous grimpons tous les quatre, je me tords sous les coups de Bruno, j’entends Marine crier dans le rythme que lui donne mon amant, je l’imagine prendre le plaisir que je prends avec lui, tout en ne supportant plus les coups de Bruno. L’ambiance m’excite, je me tords de bonheur, je me mords les lèvres pour ne pas hurler toutes mes tripes, un tourbillon m’envahit, je pars, accompagnée des gémissements de tous, dans ce nuage de jouissance que nous avons tous les quatre. Je reprends mes esprits en sentant le jus de Bruno qui m’éjacule sur le ventre. Je lui prends son sexe entre mes mains et le caresse doucement, l’invite à finir d’éjaculer, il grogne, sa tête balance en arrière, il s’effondre à côté de moi. Je regarde Jérémy, sa grimace trahit l’imminence de sa jouissance, Marine l’accompagne dans une cambrure aussi violente que devait être la mienne il y a quelques instants. Elle s’abandonne aux ruades de mon chéri, elle lui offre un orgasme dévastateur qui fait tressaillir tout le corps de Jérémy. Puis Marine se libère de son sexe et l’att**** dans sa bouche. Elle lui offre une fellation pour son orgasme. Surpris, Jérémy allait la retenir, mais Marine l’invite à jouir dans sa bouche. Il n’en fallait pas autant pour que Jérémy s’envole et éjacule, avec bonheur, en acceptant cette invitation pour son plus grand plaisir. Marine l’accompagne et le nettoie jusqu’au bout, jusqu’à ce que tous les muscles de Jérémy se détendent et qu’il s’assoie à nos côtés épuisé, vidé et comblé.
Marine, avec un petit sourire, lui laisse sa place et se glisse entre mes jambes pour lécher sur mon ventre la semence déposée par Bruno. Elle me caresse de sa langue, nettoie scrupuleusement tout ce qu’elle trouve, me regarde avec un œil coquin que je n’aurais jamais imaginé d’elle, puis se glisse entre mes jambes pour déposer un petit baiser sur mes lèvres encore endolories du plaisir que je venais de vivre. Puis elle se lève, nous laissant tous les trois enlacés sur le canapé, et nous remplit nos verres.
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