Il fait déjà jour quand je me réveille. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est mais cela m’importe peu car je suis en vacances. Nous sommes arrivés dans la nuit et j’ai hâte de découvrir la maison et le jardin à la lumière du jour. Je me lève et je rejoins Eric et Serge qui terminent leur petit déjeuner.
– Bonjour petite marmotte. Installe toi je vais te chercher ton café.
– Merci mon chéri.
.Je m’installe en bout de table et Eric va chercher mon café me laissant seule avec Serge.
-Elle a de la chance la marmotte moi, j’ai été chercher mon café tout seul.
Serge fait exprès de prendre un air malheureux. Je pose mes mains sur ses joues.
– Pauvre petit cœur !
Il prend mes mains et les embrasses. Serge est le meilleur ami d’Eric et aussi son associé. Nous passons tous nos week-end ensemble et c’est tout naturellement qu’il s’est joint à nous pour les vacances. Depuis quelques semaines, nous avons souvent des gestes affectifs l’un envers l’autre et notre relation devient ambigüe. Eric attend le moment où nous laisserons aller nos corps au désir présent. Il sait que physiquement je plais à Serge et réciproquement. L’idée que nous puissions faire l’amour tous les 3 nous excite terriblement mais pour l’instant, je suis plus dans une phase de séduction vis-à-vis de Serge.
– Le café de la marmotte est servi.
– Merci.
Serge a toujours mes mains sur sa bouche il redépose un baiser avant de les lâcher. Eric s’assoit à ma droite et pose une main sur mes cuisses. Je bois mon café en essayant de mettre de côté la pulsion sexuelle qui m’envahit. Je ne veux pas me donner à eux maintenant c’est trop tôt.
– Quelqu’un veut un jus d’orange ?
– Bonne idée, merci marmotte.
Je vais à la cuisine le chercher et quand je reviens ils sont en train de parler travail.
– C’est dingue, vous ne pouvez pas vous en empêcher.
– Je te rappel qu’on a un projet à finir pendant les vacances mais rassure toi, nous aurons du temps pour toi.
– Ne t’inquiète pas pour moi, la piscine, des bouquins et le soleil ça devrait aller.
Eric m’embrasse et je termine tranquillement mon café sans prêter attention à leur conversation.
– Je file sous la douche.
Tandis que je laisse l’eau couler sur mon corps, Eric me rejoint.
– Je ne peux pas résister à une douche à 2.
Nous rejoignons Serge qui nous attend sur la terrasse pour aller faire les courses.
– J’ai failli attendre !
– Tu vas arrêter de te plaindre !
Tandis qu’Eric ferme la porte de la maison, je me dirige vers la voiture en compagnie de Serge qui me prend par la taille.
– Tu es très jolie dans cette petite robe.
– Merci.
– String ou culotte ?
– String rouge.
– Le rouge est ma couleur préférée.
– Je prends note.
– Tu prends note de quoi ?
– La couleur préférée de Serge est le rouge.
Eric sourit et nous prenons place dans la voiture. Je m’installe à l’avant et Eric conduit.
Nous faisons les courses tranquillement en essayant d’établir des menus pour plusieurs jours afin de ne pas revenir tout de suite. En retournant au parking, nous traversons une galerie commerciale je m’arrête devant une vitrine.
– Tu as vu quelque chose ?
Je montre à Eric une robe à bretelle rouge.
– Tu as une idée derrière la tête ?
– Peut-être…
– Je propose qu’on aille déposer les courses dans la voiture et on remonte pour faire un tour qu’en penses-tu ?
– C’est une très bonne idée.
Serge qui vient seulement de s’apercevoir que nous n’étions plus là fait demi-tour. Eric lui fait part de notre idée sans oublier de mentionner la robe rouge.
– Je n’y vois pas d’inconvénients si tu me laisses t’offrir cette robe.
– Ça me va. Tu es d’accord mon cœur ?
– Pas de problèmes pour moi.
Nous descendons tous les 3 au parking pour ranger les courses puis, nous remontons dans la galerie.
Nous retrouvons facilement la boutique dans laquelle j’ai vu la robe. Nous entrons c’est une boutique mixte. Serge et Eric vont jeter un œil dans la partie réservé aux hommes pendant que je file dans les rayons féminins. En plus de la robe rouge assez longue mais fendue sur le côté, je choisis une robe blanche plus courte avec un décolleté plongeant. Comme prévu, Serge m’offre la rouge et Eric insiste pour payer la blanche. Je dépose un baiser sur leurs joues et nous repartons bras dessus bras dessous. Nous nous lâchons pour entrer dans l’ascenseur où nous sommes seuls. Je me place dos à Eric et face à Serge. Eric me saisit les mains et Serge place les siennes autour de ma taille. Il m’embrasse, nos langues se trouvent. Eric qui me maintient toujours les mains me murmure :
– Je vais t’offrir à Serge.
Les portes s’ouvrent. Je sens la mouille sur mon string à l’idée d’être offerte.
Dans la voiture, c’est comme si rien n’avait eu lieu. Une fois à la maison, nous rangeons les courses et je propose de préparer une salade pour le déjeuner. Tandis que je coupe les tomates, Eric vient m’enlacer. Il m’embrasse dans le cou et quand Serge entre dans la cuisine il me retourne. J’offre mes lèvres à Serge et de nouveau, Eric me tient par les mains. Tout en m’embrassant, Serge passe sa main sous ma jupe. Il caresse mes cuisses et remonte doucement jusqu’à mon string. Je sens ses doigts qui veulent me fouiller mais il n’en entre qu’un qu’il ressort aussitôt avant de le porter à sa bouche.
– Tu mouilles c’est délicieux.
Alors que je ne m’y attends pas, Eric me doigte également très rapidement.
– J’aime que tu sois trempée comme ça. Je vois que l’idée de te voir offrir t’excite.
– Tu en doutais ?
– Non ma chérie. Et toi, Serge, ça te plais qu’elle mouille ?
Il caresse mes seins à travers le tissu de ma robe.
– J’ai hâte de pouvoir te goûter complètement. Si Eric t’offre à moi, je vais te baiser.
Mon corps entier s’affole. Je sens les pointes de mes seins durcirent et le liquide qui sort de mon vagin coule désormais sur mes cuisses. Je voudrais qu’ils me prennent mais je sais que tous les 3, nous allons encore un peu continuer ce petit jeu.
– En attendant, si vous mettiez la table pendant que je termine la salade ?
– Excellente idée. Répond Serge.
Nous nous affairons tous les 3 eux à mettre la table et moi à préparer le repas.
Nous déjeunons dans la bonne humeur sans qu’aucune allusion ne soit faite sur la matinée. Ils m’avertissent qu’ils vont travailler un peu après le déjeuner mais qu’ils me rejoindront ensuite dans la piscine.
Il fait très chaud la température de l’eau est délicieuse. Après quelques brasses, je m’installe sur un transat avec le dernier Beigbeder.
– Tu viens de ta baigner ?
– Vous avez terminé ?
– Pour aujourd’hui.
– Allez-y je suis bien ici.
Ils s’amusent comme des gamins ça me fait sourire. Le reste de l’après-midi se passe entre piscine et transat.
Vers 18 heures, nous décidons que c’est l’heure de l’apéro. Serge prépare les cocktails et Eric s’occupe de faire des toasts pendant que je vais prendre une douche. J’hésite mais finalement, je choisi de porter la robe rouge.
Ils ont mis une table basse près de la piscine et installés 3 transats autour. Nous trinquons aux vacances, au soleil et au bonheur. Nous sommes allongés tous les 3 sur nos transats moi près d’Eric et Serge face à nous. Eric ouvre légèrement la fente de ma robe et commence à caresser ma jambe. Serge propose un autre cocktail et Eric profite de son absence.
– Viens contre moi et retire ton string.
Je m’installe contre lui et il passe ses bras autour de ma taille. Nous restons ainsi, silencieux, jusqu’à ce que Serge revienne. Il pose les verres sur la table avant de reprendre sa place face à nous. Tout en discutant, Eric m’écarte les jambes de manière à ce que Serge puisse voir mon sexe.
– Regarde cette jolie chatte quémandeuse. Elle donne envie n’est-ce pas ?
– Je confirme.
Les doigts d’Eric écartent mes grandes lèvres vers l’extérieur en toute indécence. Serge se lève et se met à genoux. Eric écarte garde ses doigts sur mes grandes lèvres dont Serge s’approche. Il commence par caresser mon clitoris avec la paume de la main.
– C’est tout humide ici.
Je lui demande s’il veut goûter et sans attendre ma réponse, sa langue lèche mon intimité. Eric fait descendre les bretelles de ma robe laissant apparaitre des seins dont les bouts ont déjà durci. Il joue avec mes pointes tandis que Serge continue à me gamahucher tout en me doigtant. Eric me murmure des mots obscènes à l’oreille ce qui ne fait qu’accentuer mon excitation. Serge s’arrête.
– Lève- toi.
Je m’exécute. Il retire ma robe et me demande de m’installer sur le transat d’à côté. Je m’allonge et eux en profite pour se mettre nus. Je découvre le sexe de Serge dressé comme un mât. J’ai envie de le prendre en bouche mais il a d’autres projets. Il entre en moi et tandis qu’il me lime, Eric offre sa queue à ma bouche. C’est lui qui part le premier déversant dans ma bouche toute sa semence dont je me délecte. Les coups de reins de Serge se font de plus en plus pressants et nous jouissons à l’unisson. L’orgasme est puissant, je nage dans le plaisir.
– Tu es délicieuse.
– Merci.
– Je suis très gourmand donc attend toi à ce que ce genre de situation se représente souvent.
– Je pense qu’aucun de nous n’y verra d’inconvénients.
Nous nous rhabillons et ils décident d’aller préparer le barbecue. Je les rejoins avec nos verres et cette fois, nous trinquons à notre premier ébat à 3. Eric m’embrasse tendrement avant que Serge ne m’attire à lui pour faire de même.
Nous passons une soirée tranquille et c’est très naturellement que nous décidons de dormir tous les 3.
Ils sont déjà dans le lit quand je sors de la salle de bain. Je suis nue prête à m’offrir à eux. Tandis qu’ils me regardent, je m’avance et je décide de m’installer face à eux. Assise face à eux, je me retrousse et commence à caresser mes seins et mon sexe. J’humidifie mes doigts en les portant à ma bouche facilitant ainsi le jeu de doigts dans mon intimité. Ils ne bougent pas, mais à travers leurs mots, ils m’encouragent à me caresser. C’est la première fois que je me caresse ainsi devant quelqu’un et j’avoue trouver ça très excitant. Mes doigts vont et viennent mais ils ne suffisent pas à satisfaire mon désir. Chacun d’eux à son sexe en main et ils se polissent la colonne sans perdre une miette du spectacle que je leur offre. J’ai envie de leurs phallus dans ma citadelle, dans ma bouche, dans mon arrière-train. Eric m’invite à le rejoindre. Je m’installe à califourchon et il me plante sa queue bien raide au plus profond de mon intimité. Serge passe derrière moi. Il caresse mes fesses et doucement les écarte pour mieux picoter le trou. Tout mon corps s’affole. Je me penche en avant et relève mon cul pour mieux lui offrir. Il y plonge son sexe avec une facilité déconcertante. Ils me pilonnent sans ménagements mes muscles se contractent à chaque coup de queue. Au moment de l’orgasme, je perds tout contrôle mon râle n’a jamais été aussi fort. Ils se déchargent en moi à tour de rôle nous avons atteint la béatitude.
Après cette nuit-là, plus rien ne sera comme avant. La relation d’amitié est devenue une relation intime dans laquelle nous ne sommes jamais rassasiés. Nos corps s’entremêlent dès que l’occasion se présente. La jouissance de nos unions charnels suffit aujourd’hui à complaire nos vies.
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