Cadeau, cadeau
Habituellement, quand je prends un bain de soleil ici au chalet sur le vieux quai qui menace de s’écrouler chaque fois qu’on y met le pied, le son de la rivière peut profonde qui s’écoule doucement entre les roches, m’apaise et me donne inévitablement envie de dormir malgré ces satanés moustiques assoiffés de sang qui bourdonne sans arrêt, mais pas cette fois. J’attendais avec trop d’impatience l’arrivée de Martine la gothique, la supposée lesbienne et ses vibrateurs, car apparemment elle n’en avait pas juste un. On venait de se rencontrer, une demie heure plutôt et moi je lui avais déjà demandé si elle pouvait m’en prêter un tellement j’étais en manque, ayant oublié le mien a la maison. Elle avait accepté de me dépanner puis elle m’avait avoué être lesbienne et me trouver belle. Flatteur, mais un peut dérangeant cet aveu pour une hétéro pure et dure comme moi.
Jamais je n’avais essayé ça avec une fille et je n’en avais pas envie, ça ne faisait vraiment pas partie de mes fantasmes de glisser la langue ou les doigts dans la vulve d’une autre. Mais l’idée qu’elle soit attirée par moi me troublait étrangement cette journée-là, la chaleur sans doute et le fait que sans vibrateur je n’étais pas arriver a jouir tout à l’heure dans mon lit avant qu’elle ne se pointe pour emprunter du sucre et du café. Sans vibrateur j’y arrive rarement, j’étais donc vraiment en manque d’orgasme depuis notre arrivée au chalet. À la maison, c’est tous les jours, autant de fois que possible, une vraie maladie.
Faut dire que mes gros seins ballons faisaient fureur, mais je ne savais pas que chez les lesbiennes aussi, ça, c’était une première. Je me rongeais donc les ongles en me demandant comment je réagirais si elle tentait de m’embrasser en échange du prêt. Bof, j’en mourrais pas, même que je me trouvais un peut stupide d’avoir jamais tenté le coup. Qui sait, j’aimerais peut-être. Ma meilleure amie m’avait proposé une fois de se branler avec moi, mais je n’avais pas osé, trop timide. Parfois je me disais que j’avais été idiote de ne pas au moins le faire une fois, peut-être que cela aurait été plus loin après, comme de coucher ensemble. J’avais eu l’intuition que ma meilleure amie voulait en arriver a ça cette journée-là et ça m’avait un peu refroidi. J’y repensais souvent, même si ce n’était pas un fantasme, juste un regret d’avoir pas au moins tenté le coup, d’avoir manqué de courage. Mais bon, ce qui est fait est fait.
Si cette fille en avait plusieurs des vibro, c’est quelle était aussi accro que moi aux orgasmes. Si sa mère fouillait sa chambre comme la mienne en faisant le ménage, elle devait la trouver drôlement obsédée sa fille. Mais quelle fille ne l’est pas de toute façon des vibro. Je ne cessais de changer de position sur ma serviette de plage me sentant étrangement… électrique. Je me donnais l’impression d’être une droguée attendant sa dose. Je soupirais étendu sur le dos a présent, les bras le long du corps a cuir au soleil quand enfin, j’entendis quelqu’un approcher par le sentier qui longe la rivière. Je me retourner sur le ventre, en appuie sur les coudes, pieds en l’air pour la voir surgir d’entre les sapins juste en minuscule bikini noir, pieds nus avec un sac de plage a l’épaule et une serviette sur un bras.
Je ne la reconnus quasiment pas, car son look gothique s’était envolé ; plus de noir sur les lèvres ou autour des yeux, mais un peut de rose et elle avait attacher ses longs cheveux noirs en deux grosses couettes de chaque côté de la tête. Elle faisait maintenant fille à maman même avec ses piercings et son tatouage de crâne sur l’épaule droite. Moi, j’avais juste un petit papillon à une cheville et la langue percée. Rebelle, mais pas trop. Étrangement, je sentis mon rythme cardiaque partir en peur, pourquoi ?
Son bikini à cordon peut-être, car il était presque indécent, il n’était qu’une série de minuscules triangles ne cachant presque rien. À peine ses mamelons et son sexe et ses fesses étaient quasiment à l’air. De côté, elle semblait nue, ce qui donnait l’impression qu’elle avait de très longues jambes. Je déglutis malgré moi en la regardant s’amener comme les garçons nous regardent sur la plage. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Elle m’envoya la main tout sourire faisant remuer ses petits seins ronds et plats au mamelon bien visible. Elle n’était pas plus grande que moi, mais le paraissait parce qu’elle avait un corps de mannequin que je lui enviais déjà : Jambes fines, cuisses musclées, petit cul, ventre plat et petite poitrine. Seule satisfaction, elle était aussi blanche que moi et couverte de piqûres de mouches.
— Salut, fit-elle en posant son sac de plage pour ensuite étaler sa serviette à mes côtés.
Quand elle se pencha, je vis ses fesses presque au complet. Seigneur ! Elle s’agenouilla sur sa serviette mains sur les cuisses en me regardant de bas en haut sans gêne et tout sourire. Ça me fit me sentir un peu mal tout en me rendant compte que je faisais pareil avec elle. Son bas de maillot était si étroit, si petit que je pus même voir qu’elle se rasait le pubis. Ouf, quelle chaleur il faisait tout à coup ! Jamais j’aurais osé porter quelque chose comme ça, de si léger, de si provocant, sans doublure en plus, surtout avec mes fesses rebondit et mes grosses boules. Une chance qu’il n’y avait pas le moindre gars a des miles a la ronde, sinon, ils seraient déjà l’a saliver devant elle comme des malades. Mais j’aurais tout donné pour échanger mes yeux bruns si ordinaires avec ses yeux gris pâle, presque transparents, des yeux comme je n’en avais jamais vu.
— Salut. Dis-je, la bouche sèche tout à coup. Sexy le maillot !
— WAIS, je viens de l’acheter, il est si léger que ça donne l’impression de se balader nu. Tes parents sont là ?
— Y as juste ma mère, mais elle est au village pour une heure ou deux.
— Super, prête pour la démonstration ? Demanda-t-elle tout sourire en chassant de la main des moustiques qui lui tournait autour ?
J’en rester un moment sans voix de l’entendre parler de démonstration.
— Une démonstration, t’est sérieuse là ?
— Hum, hum ! fit-elle toute joyeuse.
Je paniquai un peut en la regardant comme si elle débarquait de la lune en l’imaginant se mettre nu, s’asseoir jambe écarter et se faire jouir avec un vibro. J’avais pas envie de voir ça, enfin, pas vraiment.
— J’ai pas besoin de démonstration Martine, dis-je sur la défensive. Je sais très bien comment ça fonctionne ces trucs-là.
Elle rit en sortant de son sac de plage un gros sachet en plastique transparent, le genre qui se ferme de manière étanche dans le quelle on met des légumes habituellement avant de les ranger au frigo. Mais celui-là contenait deux magnifiques vibrateurs colorés, identique et tout neuf, encore dans leurs emballages. Wow ! Le genre qu’on ne trouve pas en pharmacie, mais dans un Sex Shop. Pour une surprise, c’en était toute une. Ils étaient magnifiques et transparents ( un violet et un rouge, ) les plus beaux que j’avais jamais vus ; incurver comme une bite, mais au lieu d’un gland c’était une boule au bout. Juste en dessous il y avait des ondulations et ils avaient un long appendice incurver pour le clitoris et même une bosse ou se situait en principe le poing ( G ) qui mon avis, n’existait tout simplement pas. Ils avaient tous déjà de grosses piles à l’intérieur. J’en salivais comme un chien devant un os en m’assoyant en indien fasciné par ses jouets sexuels. En fait, j’étais déjà tout exciter. Ils étaient si beau en plus comparer au mien acheter en pharmacie, juste un tube gris et pointu pareil a celui de ma mère. Mais c’était la rallonge pour le clitoris qui me faisait le plus fantasmer, déjà.
— Wow ! fis-je éberluer, ils sont tellement… wow !
— Voici le fameux vibromasseur Calisto mademoiselle, dit-elle tenant le sac devant moi, le pointant du doigt, venant de se transformer soudainement en vendeuse de sex toys ( trop drôle ). — Parfaitement étanches, utilisable dans le bain, mais pas dans la piscine. — multi-vitesse, silencieux, boule rotative pour une meilleure stimulation du vagin, bosselé sous le gland pour atteindre poing ( G ), et rallonge ici pour pouvoir agacer le clitoris de ces dames en même temps.
— Ultra-silencieux, tant que ça ? Demandai-je toute excité en m’imaginant déjà pouvoir m’en servir même ici au chalet même quand ma mère dormirait juste à côté ? Ça, ce serait le paradis, le bonheur total. Le mien, oublié à la maison, était aussi bruyant qu’un tracteur de ferme russe datant de la guerre froide. Fallait que j’attende que ma mère parte en balade en forêt ou au village pour pouvoir m’en servir.
— Oh oui ! Tu pourrais l’utiliser dans un autobus bourré de monde et personne ne l’entendrait. Le top du top, orgasme garanti. Dit-elle en jetant le sac devant moi en arborant un air de gamine espiègle ?
Elle fouilla a nouveau dans son sac de plage pour sortir un autre paquet pendant que je riais comme une folle en ramassant les vibro pour voir ça de plus prêt. C’était Noël avant l’heure et même si elle voulait les vendre, j’avais de l’agent. Et elle en avait d’autres, wow !
Les deux autres en question étaient droits, transparents, de différentes couleurs aussi, et était une série de boules, de petite taille a l’extrémité a plus grand tout en bas, aussi dans leurs emballages, mais avec en plus de petits tubes de lubrifiant. Je savais déjà à quoi ça servait, des vibrateurs anal. Me v’là les yeux tout ronds de surprise m’imaginant déjà me passer ça dans le petit trou, et je savais aussi qu’on ne les trouvait pas non plus en pharmacie ceux-là. J’en avais vu sur internet et dans quelques films pornos. J’aime bien poser l’extrémité de mon vibrateur sur mon anus parfois en me masturbant, c’était trop le fun. J’en eu de gros frisons justes a les voir et a l’idée d’utiliser les deux en même temps. Seigneur ! Je me voyais déjà grimacer et retenir mes cris le soir dans mon lit de camp. Comme je n’avais pas l’âge légal pour entrer dans un Sex Shop et elle non plus, alors je me demandais bien qui lui avait procuré tout ça. Internet probablement. Wow ! Et qu’est-ce qu’elle avait d’autre dans son sac a malice et comment cachait-elle tout ça a ses parents ?
— Voici le vibromasseur anal Calisto, bien sûr, multiboules pour bien stimuler l’anus, multivitesses, étanche a 100 pour 100 cents, bien sûr, vendus avec tube de lubrifiant. Déjà, essayer ça Mimi ? Ça donne de sacrés frissons je te jure.
Me v’là à rougir comme une jeune nonne qui trouve par miracle un gros phallus de bois sous son lit dans la cellule que l’on vient de lui assigner.
— Eh, non ! avouai-je timidement.
Elle jeta le sac sur l’autre en disant :
— C’est à toi. Avec ça, Mimi la bombe, tu ne t’ennuieras plus ici. C’est mes préférés, les deux en même temps c’est… fit-elle rêveuse… fan-tas-tic. Besoins d’autre chose mademoiselle ?
Je me mis à rire avec elle tellement j’étais heureuse de voir tout ça. Ultra silencieux, ça, ça me faisait vraiment rêver, même saliver et celui pour l’anus. Celui-là, c’était… vraiment, wow !
— Non, ça va, c’est à moi tout ça ? C’est trop Martine, un de chaque c’est suffisant.
— Mais non. J’en ai plusieurs aussi, ça tombe en panne parfois et malheureusement, trop souvent au bon moment. Alors vaut mieux prévenir.
— Plusieurs ! Mais où t’a déniché ça ? T’es mineur comme moi. Internet ?
— Non, ma mère, elle en fait la vente à domicile, ça et plein de gadgets sexuels et je le fais avec elle parfois depuis que j’ai 16 ans et mon père a un Sex Shop. Ceux là, les vaginaux, c’est ce qui reste des modèles de l’an passé de ma mère, les invendus, les autres viennent du Sex Shop. J’ai surpris mon père une fois dans son arrière-boutique à baiser une poupée gonflable et…
J’éclate de rire soudainement, je le voyais trop bien. Oh oui, ça, c’était trop drôle. Martine rit aussi comme une malade. Plusieurs minutes plus tard, on finit par se calmer en s’essuyant les yeux tout en reprenant notre souffle.
— Tu me niaises Martine ?
— Non, je te jure. Il l’enculait en plus, t’aurais dû y voir la face quand il m’a vu, un vrai zombie. Bon Dieu que c’est laid une poupée gonflable. Je sais pas comment y fait pour baiser ça. Ça doit être mieux que de ce passé un coup de poignet, j’imagine.
On repart a rire a s’en taper sur les cuisses, de vraies folles et on se calme a nouveau peut a peut. On reprend notre souffle, s’essuient les yeux et elle continue ;
— Et là, il m’a dit ; t’en parles pas à ta mère, OK ? Depuis ce temps, je peux me choisir des petits cadeaux à la boutique.
— Wow, tu dois pas t’ennuyer. Seigneur, Martine, j’ai pas ri comme ça depuis longtemps.
— WAIS, moi aussi, ça fait du bien !
— Ça me gêne quand même d’accepter ça.
— Mais non ! Ma mère dit que c’est pour te remercier pour le café et que si t’as besoin d’autre chose faut pas te gêner et moi ça me fait plaisir de te dépanné. En fait, je pense qu’elle est bien contente de pas m’avoir dans les pattes jusqu’au dîner. Elle et papa doivent être en train de baiser comme des malades. Le campeur doit se balancer de gauche à droite. Ça m’étonne même qu’on n’entende pas ma mère hurler d’ici. C’est une crieuse, c’en est gênant parfois, surtout dans un terrain de camping. Au moins son amante a mon père, on l’entend pas, elle.
On rit encore a s’en prendre le ventre et je dis entre deux rires, les yeux encore pleins d’eau…
— À moins qu’elle n’ait une petite fuite ou qu’elle éclate pendant que ton père jouit ; pouffe… du sperme partout dans l’arrière-boutique.
Et c’est reparti. Nos rires se répercutent sur les montagnes boisées, on doit nous entendre à des miles à la ronde.
Mais je me calme peut a peut en réalisant ce qu’elle venait de dire.
— T’as dit à ta mère que j’avais oublié mon vibrateur à la maison ?
Elle rit de plus belle.
— Ben oui, pourquoi ?
— Ben, c’est gênant.
— Tu parles pas de ça avec ta mère ?
— Ben non, enfin, pas trop. Wow ! Sont vraiment beau. Tu diras merci à ta mère.
— Tu pourras lui dire toi même. Évidemment, elle aimerait faire une démonstration ce soir, ici, présenté ses produits si ta mère est d’accord, mais c’est pas obligé, rassure-toi. Elle le fait dans tous les terrains de camping où l’on va l’été. Tu devrais la voir, le soir devant un feu de camp quand les jeunes dorment faire ses démonstrations ; montré des godes, des vibro, des lubrifiants, des petites culottes sexy… trop drôles. Mais ça marche, elle vend un max, ça paye les vacances.
— Ici ce soir ! Oh oui, ma mère est tellement gênée qu’elle va rougir comme une tomate. Je veux voir ça. Tu restes à dîner, ma mère va ramener de la pizza, on lui annoncera la bonne nouvelle, on va rire ?
— OK, cool.
— Merci Martine. Dis-je en caressant les sacs ?
— Juste un merci pour moi qui a trimbalé tout ça jusqu’ici et fait une si belle présentation, c’est pas beaucoup, dit-elle tout sourire en me regardant comme une gamine qui attend un cadeau ?
Je frissonner en l’imaginant tendre sa bouche vers moi pour que je l’ambrasse. J’étais prête a le faire, mais pas question que je couche avec elle, mais d’un autre côté je ne voulais surtout pas quelle reparte avec ses jouets. J’avais vraiment chaud tout à coup en chassant des moustiques à mon tour.
— Et comment je peux faire pour te remercier plus ? Tu me stresses un peu là. Je… je ne suis pas attiré vers les filles Martine si c’est à ça que tu penses. J’aime mieux te le dire franchement.
— C’est dommage ça, mais… tout ce que je veux, c’est… juste un french, disons.
Je plisser les yeux en sentant mon cœur accélérer, pas vraiment surprise, je m’y attendais et pas dupe pour deux sous de son petit manège. Elle espérait sûrement que ça aille plus loin après, je le voyais bien dans ses yeux gris clair qui me fixait avec tant d’intensité que je baissé les miens. Je me sentis rougir, en fait j’avais vraiment trop chaud tout à coup comme quand je suis menstrué et j’avais aussi de drôle de frissons en même temps.
— Juste ça, t’inquiète pas Mimi ? dit-elle pour me rassurer en levant la main comme devant un juge en rajoutant : je le jure sur la tête de ma mère qui doit s’agiter sur la bite de mon père en se moment vu qu’on l’entend pas hurler de plaisir.
Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire encore, mais surtout de nervosité. Elle aussi riait, j’aurais tout donné pour avoir ses yeux de sorcière fascinants.
— Et je pourrai garder tous ses beaux objets, que ta mère et toi m’avez donnés, en principe ? Tout ça juste pour un baisé ?
— Absolument. Mais un baiser avec la langue, oublie pas.
On se fixa les yeux tous petits, le sourire aux lèvres.
— Profiteuse.
— Bof, j’en profite, mais juste un peut, je l’avoue. Je pense juste à toi depuis que je t’ai vue, t’es trop jolie Mimi.
— OK, OK dis -je embarrassé en ayant une bouffée de chaleur supplémentaire, mais juste un.
— Trop dommage, dit-elle en regardant mes seins évidemment. Je pourrais pas juste… juste les tâter un petit peut. Juste un peut, sil te plaît, j’en ai jamais touché des si gros. Après, je te laisse tranquille et on se laisse manger par les maudits moustiques en se faisant bronzer.
Je ne pus m’empêcher de rire encore en la voyant agiter ses mains pour chasser des maudites mouches tout en me sentant encore plus nerveuse. De la sueur me coulait tout partout sur le corps en me chatouillant. Ma satanée grosse poitrine faisait vraiment de l’effet à tout le monde. Me la faire peloter par une fille un moment ne me tuerait pas et c’était pas cher payer pour de si beaux cadeaux. Mais, timide comme je suis, j’essayai tout de même de retarder ce moment.
— T’es vraiment aux filles Martine, j’étais septique, mais la. Il y a juste les gars qui me supplient comme ça d’habitude pour toucher mes seins.
— WAIS ! Une pure et dure de gouine. Moi les bites, j’aime pas.
— Tes parents le savent ?
— Oh non, sujets délicats.
— OK ! Laisse-moi une minute pour me préparer mentalement.
— Prends ton temps, y doit me rester un peut de sang dans les veines. Maudite mouche, je déteste trop le camping. Je pense qu’on va annuler le bronzage sinon je vais devenir folle.
Je rougis plus en riant, visiblement, elle avait pas l’habitude des mouches la Martine. Moi, je m’étais tant aspergée de chasse-moustique qu’ils me fuyaient, furieuse sans doute. Elle faisait peine à voir la pauvre. Je me trouver donc une bonne excuse pour retarder un peut plus ma prise de décision.
— J’ai du chasse-moustique efficace, attend. Dis-je en me levant ?
Je sentis son regard sur mon derrière en filant au chalet rapidement me trouvant idiote de tant hésiter pour si peut de chose pour en revenir et l’asperger de produit si puissant qu’il nous fit tousser. Du vrai gaz moutarde.
— Merci, fit-elle, ça fait du bien, mais maudit que ça pue. Bon, et alors ? Je peux toucher cette poitrine si généreuse, mademoiselle, et embrasser cette bouche de rêve qui me fait tant envie.
Me v’là à rougir encore en lui tirant la langue, car elle arborait un petit sourire moqueur. Je souris a mon tour, anxieuse tout en me disant que j’allais pas en mourir si je la laissais juste me tripoter un peu les boules. Je déglutis, prit une grande respiration et soulever mon haut de bikini libérant ma grosse poitrine en me sentant toute molle, nerveuse, mais en même temps curieuse de voir l’effet que ça me ferait finalement. Mes seins ne tombèrent pas d’une miette, ils se tenaient bien. Deux gros seins tout blancs bien ronds avec de petits mamelons en plein centre que Martine fixait avec envie, les yeux vicieux, comme un gars. Habituellement mes tétines rentrent par en dedans, mais là, ils étaient sortis et pointaient tandis que je m’aspergeais la poitrine de gaz moutarde en grimaçant. Pas question de me laisser piquer les tétons et de la laisser mes les sucer. Si elle faisait ça, je savais bien que je tomberais sur le dos illico en perdant la tête pour risquer ensuite de le regretter.
— Wow ! Sont trop hot tes seins mimi ! S’exclama-t-elle visiblement excité en posant les mains dessus aussitôt, ce qui me chatouilla et me fit sursauter un peut et lâcher un petit rire comme une gourde.
— Les miens sont si petits, minables à côté des tiens.
— Je donnerais ma vie pour avoir ton corps de mannequin, dis-je sans réfléchir chatouiller par ses petits doigts me les tripotant. Décourager, je me sentis même mouiller, comme à chaque fois qu’on me les touchait. Ouf !
— Il est tout à toi mon corps Mimi, te gêne pas.
— Non… je…
— Je sais, fit-elle en riant de mon trouble, tu te trouves trop ronde, mais tu les juste ce qu’il faut, t’es magnifique Mimi. Moi je suis trop maigre, juste un paquet d’os.
— Un paquet d’os qui doit faire saliver les gars.
— Malheureusement et toi aussi tu dois les faire saliver, non ?
— Avec mes seins, ça, c’est sûr. Je les ai tous à mes pieds, dis-je pour plaisanter en jouant les grandes dames, je les prends, je les jette comme j’en ai envie. Avec les filles aussi on dirait.
J’eus droit à une jolie grimace.
— Wow ! Fit-elle me les palpant avec plus de vigueur, ils sont durs, si doux, fantastique.
Elle en profitait la petite maudite et ça me chatouillait en diable. Elle prenait son temps en les fixant, mais c’était agréable, même très agréable. C’est caresses étaient si douce comparer a celles des garçons qui me les presse souvent trop fort, trop exciter. Elle les soulevait, les pressait en évitant de toucher mes mamelons qui avaient doublé de volume. Je trouvai ça étrange qu’une fille flippe autant sur mes seins, mais en même temps de plus en plus excitant. Mais la j’avais peur que ma mère arrive, ou ses parents en balade.
— Bon, et ce baisé Martine.
Elle leva les yeux et étrangement elle me parut aussi nerveuse que moi, puis nos sourires s’évanouirent, je n’entendais même plus les mouches bourdonner. Elle me titilla finalement les mamelons avec ses pouces ( la maudite ). Chaque fois qu’on me touche les seins, je mouille et j’ai la chair de poule et là, c’était le cas. Puis elle approcha sa tête de la mienne, penchée vers la gauche, lèvres tendues. Je fis pareille en sentant trop mon cœur battre avec même des papillons dans le ventre, les yeux déjà a demis fermer et nos lèvres se touchèrent. Je trouvai ça si doux que j’en frémis. On ouvrit nos bouche et nos langues se croisèrent, mon cœur bondit, je me sentis devenir toute molle. Mon premier french de fille et c’était pas si mal même très bon, surtout ses caresses si douces sur mes seins qui me donnaient de gros frissons. Nos langues percer se frottait et s’agaçait, j’en salivais tout autant qu’avec un garçon. Me sentant toute électrique et alanguie, j’allai même jusqu’à lever les mains pour toucher ses petits seins se fut plus fort que moi, je ne pus pas me retenir, il fallait que je le fasse. Je les presser doucement par-dessus son bikini sentant ses mamelons durs contre mes paumes, elle sembla apprécier drôlement. Ça me fit tout drôle de caresser les seins d’une autre fille, surtout de les sentir si petits et si durs. C’était si troublant, si excitant, pas du tout comme je l’imaginais. Le temps sembla s’étirer, plus rien d’autre n’existait. Je sentis clairement mon sexe gonfler plus, devenir plus humide et j’aimais ça. Oh que oui ! Je savais que si elle laissait une main descendre sur mon ventre pour se faufiler sous mon maillot, je ne pourrais l’en empêcher comme avec les garçons, en fait je le désirais presque, mais elle recula la tête, nos lèvres se séparèrent et on se lâcha les seins. Je me sentais toute drôle, drôlement bien, je flottais. Enfin, je l’avais essayé et c’était pas mal du tout, même vraiment pas mal. Ouf ! Martine avait les yeux vitreux et paraissait flotter tout autant que moi.
— Hummm, fit-elle toute chatte en se léchant les lèvres tandis que je replaçais mon top ? Mon petit doigt me dit que t’as pas détesté Mimi. Moi j’en ai la chair de poule. Ton premier french de fille ?
— Oui, avouai-je troubler en me couchant sur le dos, sentant mes joues en feux.
— On recommence quand tu veux. Dit-elle en s’étendant à mes côtés sur le flanc en me regardant avec un gros sourire moqueur ?
Je me contenter de sourire aussi, car j’en avais drôlement envie. Qui l’eu crue, sûrement pas moi.
— Tu veux une pomme demanda-t-elle en en sortant deux de son sac de plage. Deux grosses pommes rouges bien mures. Je pensé aussitôt a l’avertissement de ma mère, de ne jamais accepter de pomme d’une sorcière et tout à l’heure, en gothique, elle en avait l’allure la Martine. Ma mère avait dû avoir une prémonition avec son histoire de Blanche-Neige.
— T’es une vilaine sorcière Martine ?
— Moi, pourquoi ?
— Ta pomme est empoisonnée ?
— Non, mais elle contient un philtre d’amour très puissant. Dès que tu vas prendre une bouchée, tu vas tomber amoureuse de la première personne que tu vas voir.
— Ah oui, dis-je tout sourire en prenant sa pomme pour en prendre aussitôt une grosse croquée juteuse en fixant le ciel sans nuage ?
Je vis son visage apparaître au-dessus du mien. Trop drôle ! Elle aussi mâchouillait une bouchée de pomme et j’éclatai de rire parce qu’elle avait trois grosses piqûres de moustique en train de gonfler et toutes rouges, surtout celle au milieu du front qui ne cessait de grossir.
— Ça marche ? demanda-t-elle.
J’avalai ma bouchée en retenant un fou rire.
— Ben, si tu étais une jolie princesse, peut-être, mais là avec tes piqûres de maringouins on dirait vraiment une vilaine petite sorcière.
Elle se toucha le visage paniquer.
— Ah non, shit ! Maudit camping de cul !!!
— Aide-moi a rentré les vibro avant que ma mère arrive, j’ai du baume pour tes boursouflures. Te gratte surtout pas, ça va pisser le sang ou s’infecter.
— OK ! Je m’occupe de l’anal toi du vaginal.
Nous v’là cramper de rire encore en filant jusqu’au chalet ou je lui mis du baume sur ses piqûres. Une fois dans ma chambrette je cachai le stock dans le fond de mon sac à dos, plier en deux, jambes écartées en sentant très bien les regards appuyer de Martine sur mon derrière. Au lieu de fléchir les genoux, je m’étais penché comme ça, sans réfléchir, comme je le fais souvent. Je sentais clairement que ma craque de fesses était bien visible au moins de moitié. J’imaginais trop bien l’effet que cela pouvait produire chez une lesbienne. Je m’attendais même à sentir ses mains me prendre le cul, en fait je me surpris à l’espérer. Mais quand je me redressai une peut déçut qu’elle ne l’a pas fait, me retourner et la regarder, je figer les yeux tous ronds, car elle était nue. Envoler le minuscule bikini, comme par magie, a croire qu’elle n’en avait jamais porté. Elle me fit pensé a la vénus de Botticelli, le tableau que ma mère aimait tant, mais version cheveux noir et avec une pomme. Elle croquait dedans calmement, les yeux rieurs. J’entendis clairement le son de ses dents y pénétrant.
Les miens, mes yeux, baissèrent tout seuls vers ses seins si parfaits, son ventre si plat, ses côtes saillantes puis vers son sexe qui étaient entièrement épilées. Voir sa vulve me fit déglutir, mais surtout comprendre que là, ça y était. J’en avais des palpitations. Ça me fit vraiment un drôle d’effet, j’avais comme une boule dans le ventre qui me chatouillait, sans parler de ma vulve de plus en plus humide. Sa peau blanche ruisselait de sueur tout comme la mienne tellement il faisait chaud dans cette petite chambre. Mon cœur accéléra à toute allure m’imaginant déjà sur le dos, nue dans mon lit de camp à me faire lécher la vulve par elle. Seigneur ! Elle avait l’air plus que jamais d’une gamine de 13 ans, surtout à cause de son sexe épilé comme ça. Elle jeta sa pomme dans ma corbeille, sans même regarder, en s’avançant vers moi, les yeux vicieux à présent en avalant sa dernière bouchée. J’eus l’étrange impression qu’un courant électrique me traversait la colonne pour me faire dresser les cheveux sur la tête tout en me disant ; ça y est Mimi, tu vas baiser avec une fille – tu vas te retrouver la tête entre ses cuisses et vice versa. Au même moment je crus entendre rire ce satané miroir sur le mur et ça me donna le goût de fuir, mais en même temps de me laisser faire. De me laisser caresser et embraser tout partout, de frotter mon corps contre le sien, de laisser mes mains courir sur sa peau sans doute très douce. J’étais envoûté, la maudite pomme sans doute.
En reculant tout sourire, juste pour jouer les effaroucher, mes mollets heurtèrent le côté du lit et je basculer en criant sur le dos en travers du matelas pour me cogner la tête au mur en riant. Je me sentais fébrile, exciter, nerveuse, bref, drôlement bien. Je me sentais prête à faire tout ce qu’elle voudrait, au moins une fois. Pas question de rater une autre occasion. Martine grimpa par-dessus moi à quatre pattes comme une panthère, et pencha la tête pour m’embrasser, mais au lieu de ça, elle me lécha la gorge comme un a****l, lentement, très lentement jusqu’à l’oreille. Je me laisser faire sans oser la toucher, la victime parfaite. Sa petite langue humide me fit frissonner de la tête au pied, je fermer les yeux m’abandonnant complètement, mais soudain plus rien. J’ouvris un œil pour la voir se redresser en grimaçant comme si elle venait de goûté a quelque chose d’avarier. Je ris en pensant tout à coup au répulsif à moustique.
— Burk, fit-elle en grimaçant de plus belle, c’est dégueu… tu goûtes l’essence.
— C’est le répulsif à lesbienne, ça marche, on dirait.
Je pris une croquée de pomme en riant avec elle, je faillis même m’étouffer tellement c’était drôle de la voir grimacer en se remettant debout essayant de se débarrasser du mauvais goût qu’elle avait dans la bouche.
— Du répulsif a lesbienne, hum… ben drôle Mimi.
— Ça fonctionne, on dirait.
J’éclatai de rire, un peu déçut toute foi.
— Faut se doucher ma belle, ça urge.
— Ah oui, fis-je amuser, où ?
— Pas de douche ?
— Et, non.
— Un bain ?
— Non plus.
— Comment vous faites pour vous laver ?
— Ben, on va au petit lac dans la montagne à une demi-heure de marche ou on s’assit dans la rivière avec un savon.
— Va pour la rivière.
— Ok, mais remets ton maillot. Et les mouches ?
— On reviendra en courant.
« Faite ça vite les filles. » Dis le miroir tandis que je me relevais pour jeter ma pomme à mon tour.
— Toi le miroir, ferme-la. Lui dis-je la bouche pleine.
Martine me regarda intriguer en remettant son mini bikini.
— Tu parles à ton miroir ?
— C’est lui qui me parle.
— Et c’est moi que tu traites de sorcière.
— Et ta promesse ; juste un french, je le jure sur la tête de ma mère en train de sucer mon père.
— C’est toi qui as tout fait pour m’exciter.
— Menteuse. Je pourrais crier au viol.
— Fais-le, peut-être que quelqu’un va venir à ta rescousse, mais dans ce trou perdu, y as personne.
— Au viol, au viol, criai-je tout bas avant d’éclater de rire.
On se lava rapidement, assises dans la rivière entre des roches, puis on se sécha et on fila de nouveau dans ma chambre. Cette fois, je ne fis ni une ni deux, je me débarrasser de mon maillot tremper a toute vitesse et m’étendit sur le lit. Mais elle resta debout à me regarder une fois nue elle aussi.
— Quoi ? Je sens la rose là, tout partout. C’est mes poils de pubis ?
Mais elle resta là, comme en contemplation, comme si j’étais un trésor et elle Indiana Jones.
— Allez, viol moi, ma mère peut revenir n’importe quand ou je pourrais changer d’idée Martine.
— Ça, pas question, j’admirais la vue c’est tout, fit-elle toute joyeuse en se jetant sur moi.
Le vieux lit de camp craqua si fort que je crus qu’il allait s’effondrer tandis que je la serrais dans mes bras.
« Enfin, fit ce damné miroir, ça été long avant que les princesses ce décide. »
Je voulus lui dire de la fermer, mais la bouche de Martine écrasa la mienne avec force.
Maudit que c’était bon !
Ajouter un commentaire