Le bateau coule
Assise a ma table de cuisine, un sac de glace plaquer sur ma bosse au front, je me saoulais décourager de m’être retrouvé seul dans le motel et surtout… aussi vite. Il c’était a peine écouler 1h depuis que j’avais dévalé les escaliers menant au deuxième sur le cul avec Mélany en pleine panne de courant. La tempête faisait toujours rage dans la nuit et la vielle maison craquait toujours sous les assauts du vent.
Le fameux Gaston, un gars que ma mère avait rencontré au village en venant ici, avait ramener une petite génératrice en annonçant a tout le monde quelle ne pouvait fournir du courant qu’a la maison, mais qu’il y en avait toujours au village et que l’hôtel acceptait de prendre mes clients, car la panne risquait de durer longtemps. Des arbres étaient tombés sur des lignes à haute tension, des poteaux étaient cassés, en plus des routes devenues impraticables. Et tout le monde avait fui le navire. Au moins, ils avaient refusé que je les rembourse. Même ma mère était partit chez le Gaston en question( ce faire baiser, sûr et certain, la chanceuse,) mais elle allait revenir me voir en motoneige avec lui pour qu’il s’occupe de sa génératrice et pour le réveillon Noël. Le couple était partit, la belle Marie aussi avec la policière rappeler au travail vu les nombreuses urgences dues a la tempête et même Mélany que son père avait décidé d’amener a Montréal pour quelques jours. Elle n’avait pas voulu pas me laisser seul ici et m’avait proposé que j’aille avec eux, mais j’avais insister pour qu’elle parte avec lui voir sa famille, car au fond, j’avais envie de me retrouver seul.
-T’inquiètes pas Mélany, lui avait-je dit, j’ai du courant, de la bouffe, de l’eau, du vin, je vais donc regarder la télé tranquille.
Elle avait souri en comprenant ce que j’avais l’intention de regarder. Ce que l’on avait filmé ce soir avec les caméras cachées dans le motel. Et elle m’avait laissé son ordinateur portable. J’en salivais déjà a me voir demain matin travailler avec un logiciel de montage sur mon ordinateur avec ce quelle avait enregistrer sur le sien. Ça me consolerait un peu de ne plus pouvoir espionner la belle Marie Lemieux avec la policière, mais c’était quand même chiant qu’elle soit partie.
Disons que la soirée avait été un peut, même pas mal épuisante pour une femme de mon âge. J’aime bien la compagnie, mais j’aime aussi me retrouver seul. N’empêche que le père de Mel était craquant et veuf. Il aurait suffi ce soir que ce gars la pose une main sur moi pour que je tombe sur le dos jambes en l’air. Croulant sous la fatigue et assommé par le vin je monter m’étendre et m’évanouit littéralement sur le ventre tout de travers dans mon lit et tout habiller.
Le bain mousse
Quelqu’un me brassait l’épaule me tirant d’un sommeil profond et sans rêve…
-Lâche moi Mélany, grognai-je contre le drap, je suis fatigué et j’ai mal a la tête.
-Madame… madame….
Je me rappeler soudain que Mélany était partis, que tout le monde en fait étais parti en émergeant difficilement du sommeil et c’était une grosse voix de gars que j’entendais. Je me retourner péniblement en ouvrant les yeux pour me retrouver sur le dos, bras en croix, toujours de travers dans le lit, jambes écarter, les cheveux dans le visage et avec une migraine atroce. Après avoir cligné des yeux quelques fois je vis Gaston à contre-jour devant la fenêtre. Son visage était rougi par le froid et sa moustache à la Astérix était couverte de givre. Il avait l’air ridicule emmitoufler dans une grosse combinaison pour faire de la motoneige. Visiblement on était le matin, déjà, la faible lumière du jour me brûlait la cervelle comme si j’étais devenue une vampire et j’avais l’impression de n’avoir dormi que 5 minutes. Je devais faire peine à voir avec mon look lendemain de veille. Pas gênant du tout.
-Désolé de vous réveiller madame Luce.
Me rappelant soudainement que je n’avais pas de petite culotte je tirer ma jupe qui s’était relevée haut sur mes cuisses, mais il n’avait déjà jeté un coup d’oeil rapide. On changera jamais un homme. Je fermer les genoux en dégageant mes cheveux de mon visage avant de me redresser sur les coudes étourdis et vaseuse en me promettant d’arrêter de boire. J’avais mal partout, mais surtout aux fesses.
-Gaston !
-J’ai frappé et crier, mais…
-Ça va ! Ma mère est là ?
-Non, elle dort encore, mais j’ai…
Elle n’avait sûrement pas du dormir beaucoup, me dis-je aussitôt sans écouter ce qu’il disait tout en regardant la forte carrure du gars. Je me surpris à imaginer son membre long, gros et recourbé allant et venant en moi m’arrachant des gémissements et de gros soupirs de plaisir. Seigneur ! Je me sentais en manque d’homme, mais pas au point de baiser avec lui, même si moi, le sexe, c’est toujours le matin que ça me travaille le plus. Il n’était vraiment pas mon genre, je me demandais même ce que ma mère lui trouvait et surtout ou elle avait bien pu le rencontrer. Mélany me manquait déjà. Je réaliser tout à coup qu’il ne parlait plus.
-Vous.. Vous voulez du café pour vous réchauffer Gaston ?
-Non merci, pas le temps, je dois déneiger des entrées avec mon tracteur.
Je voyais bien dans ses yeux qu’il le regrettait. J’ai les mêmes gros seins que ma mère. Il avait dû prendre mon invitation pour une invitation à autre chose. Il aurait été déçu.
-Il fait toujours tempête ?
-Oh oui, c’est même pire aujourd’hui, la province est paralyser. J’ai ramené de l’essence, faudra remplir le réservoir vers 3h. Vous voulez que je le fasse ?
Seigneur non !
-Non, ça va aller, a moins que ma mère souhaite venir faire un tour.
-Certaine ? Vous risquez de partir au vent juste à vous rendre à la génératrice au garage ?
-Ca vas aller, merci. Combien je vous dois pour tout ?
-Bof… donnez-moi-le contra de déneigement du stationnement, je charge pas cher et ça iras. En fait, ça m’aiderait beaucoup.
«WAIS, à me faire des avances mon beau Gaston, au moins tu ne renonces pas.»
-Vendu !
-Super !
-Désoler Gaston, mais la, j’ai la gueule de bois, j’aimerais prendre un bon bain chaud et boire un bon café….
Je voulais l’expédier sans l’offensé tout en me levant en grimaçant tellement j’étais courbaturé. Quand je me vis dans le grand miroir de mon bureau je me fis peur avec mes yeux cerner, mon visage blafard et mes cheveux en bataille que je replacer comme je le pouvais. J’avais même un peut de salive au coin de la bouche que je me dépêcher d’essuyer. Dieu que je me sentais mal, j’avais même mal au cou et au sein parce que j’avais dormi sur le ventre toute la nuit. En me peignant avec les doigts, je crus entendre, en même temps qu’une rafale de vent particulièrement violente secouait la fenêtre :
-Une bonne pipe me ferait du bien.
-Pardon ? Dis-je sèchement en me tournant vers lui tout en sentant les poils de ma nuque s’iriser.
-Quoi ? Fit-il intriguer en se retournant, car il allait sortir de la chambre.
-Qu’est-ce que vous avec dis ?
-Que c’était super pour le déneigement.
Je le fixer en plissant les yeux, plus sûr du tout d’avoir vraiment entendu ce que j’avais entendu. Mais… J’avais dû rêver, enfin… je croîs. Allez savoir, il s’était peut-être essayé en douce. Mais pas question, pas mon genre, surtout avec son nez qui coule et sa moustache dégoulinante de givre et surtout la migraine que j’avais.
-Vous êtes une perle Gaston, dis-je finalement en le prenant par un bras pour le reconduire a la réception.
-Of ! fit-il embarrasser en me suivant. On vous invite pour le réveillon chez moi finalement vu que j’ai toujours l’électricité, en tout cas, pour le moment. Il n’y aura que nous trois, on va passer une belle soirée. Je vais faire de la tourtière du Lac St-Jean et des tartes au sucre.
«Rêve pas trop mon vieux,» me dis-je,« tu vas pas baiser la mère et la fille surtout si j’ai vraiment entendu ce que je croîs.» Je pouvais pas m’imaginer baiser un gars avec ma mère, encore moins Gaston. Et j’avais la nette impression que c’est ce qu’il espérait. Je lui marmonner une vague réponse en descendant prudemment les maudits escaliers, car j’avais encore mal aux fesses.
Je lui envoyer la main, planté devant la vitrine de la réception, quand il fut sur sa grosse motoneige, il démarra en trombe et fut aussitôt avalé par la tourmente. Je barré la porte cette fois bien résolue a ne plus me faire surprendre par qui que ce soit. Dehors, on n’y voyait pas à 10 pas et la neige s’élevait jusqu’à la vitrine. Pas croyable ! Voir ça me fit frissonner, surtout que j’étais pieds nus et que le plancher de tuiles était glacial. Je me demandais tout à coup en me frottant les reins s’il en avait profité pour m’observer en fantasmant pendant que je dormais sur le ventre jambe écartée, sans slip. J’étais tellement dans le c*** qu’il aurait même pu se branler sans que je m’en rende compte et même me toucher. (Une bonne pipe me ferait du bien.) L’avais t-il dit ? Sûrement, je suis la copie conforme de ma mère avec 21 ans de moins. Mais bon, je pouvais pas lui en vouloir d’avoir essayé, pour le reste… J’y pouvais rien.
J’avais trop besoin de ça génératrice de toute façon et de faire déneiger le stationnement quand la tempête sera terminée pour me brouiller avec lui. Mais pas question de le payer en nature si c’est ce qu’il espérait. J’allai à la cuisine tout en claquant des dents en riant à cette pensée ( le payer en nature, moi. Seigneur ! Jamais au grand jamais.) J’avalai des Tylénol et voulu démarrer la cafetière, mais elle l’était déjà. L’odeur du café chaud en train de couler me fit saliver. Gaston avait du le faire avant de monter me reluquer, peut-être un bon gars finalement. J’avais l’esprit si embrouiller que je ne savais plus quoi pensé. Le chauffage était à son plus bas pour ménager justement la précieuse génératrice, je me mis à claquer des dents de plus belle en me frottant les bras avant de tendre les mains vers la cafetière si chaude. Mes doigts étaient gelés tout comme mes petits orteils. Je ne pensais plus qu’a remonté avec un café bouillant prendre un bain bouillant en ramassant mes pantoufles dans les escaliers en passant pour ensuite folâtrer très longtemps dans un bain mousse parfumée a m’en rider la peau. Perdu dans mes pensées en regardant le café s’écouler trop lentement et en sentant le froid me pénétrer jusqu’aux os, j’entendis soudainement des pas derrière moi. Quand une femme qui se croit seule a la maison jumelée à un motel en plus et sans clients entend ça, elle s’imagine tout de suite le pire.
«Surtout que t’a passé la nuit avec la porte débarrée idiote.»
Un frisson glacé me parcourut l’échine en imaginant déjà un violeur ou un voleur qui aurais profité de la tempête pour entrer ici en douce me sachant seule et isoler. «Peut-être Gaston, revenue a pieds et en silence et…» Mais non, j’avais barré la porte de la réception cette fois et celle de la cuisine, je la voyais d’ici. J’agrippai rapidement un gros couteau de cuisine qui traînait sur le comptoir et me retourner prête a frapper pour défendre chèrement ma vie et ma vertu comme ces filles dans les films d’horreur. La lame tremblait tellement j’étais nerveuse et que mon coeur cognait fort. J’hurler a mort en apercevant une grande silhouette sombre sortir du salon tel un fantôme. J’aurais juré que c’était la mort en personne, il ne lui manquait que la faux. Mais quand elle passa de la pénombre à la lumière de la cuisine, je reconnus Marie Lemieux, emmitoufler dans l’une des couvertures des chambres. Elle figea, bouche ouverte, sans doute à cause du couteau et du cri de mort que je venais de lâcher. Elle faisait presque aussi peur que moi ce matin; pas de maquillage, blanche comme un drap, les yeux cerner, coiffé tout croche. Même ses vêtements étaient tout fripés.
-Madame Lemieux !!! M’exclamai-je en plissant les yeux pour mieux voir tellement j’étais abasourdi.
-Désoler, fit-elle en riant finalement, je ne voulais pas vous faire peur. Je m’étais étendu sur votre sofa en attendant le café. Gaston ne vous a pas dit qu’il m’avait ramené ?
-Non ! Dis-je en sentant mon coeur battre comme un fou. Pauvre Gaston, moi qui l’avais imaginer me reluquer en se branlant là-haut, sûrement pas avec elle ici. En fait, il avait dû me le dire pendant que je ne l’écoutais pas. Fallait vraiment que j’arrête de boire, j’imaginais trop de choses.
– Vous êtes revenus parce qu’il n’y a plus de courant au village non plus ?
-Si, mais il y as un bar de danseuse nue juste a coté et les filles se tape des clients dans les chambres de l’hôtel. J’ai pas dormi de la nuit. Ça gueulait, ça claquait des portes, ça gémissait… enfin bref. Je me suis bien ennuyé de votre motel si tranquille. J’ai voulu retourner à Montréal ce matin, mais mon auto est ensevelie jusqu’au toit et de toute façon, les routes sont presque toutes fermer. Gaston ma vue en passant en sk**oo il s’en venait ici alors je lui ai demandé de me ramener. Je me suis dit que je pourrais dormir sur le canapé du salon vu qu’il n’y a pas de chauffage dans les cambres, je vous payerais vous inquiéter pas, si sa ne vous…
-Pas du tout ! Dis-je rapidement vraiment trop heureuse quelle soit la. On va s’arranger. Un café ?
-Oh oui ! C’était pour moi ?
Elle pointait du doigt en souriant le couteau que je tenais toujours levé et prêt à frapper tellement j’étais heureuse de la revoir.
-Oh ! Fis-je en le reposant sur le comptoir. Je pensais avoir affaire a un violeur.
-On est jamais trop prudente nous les femmes. Votre bosse au front ça va ?
-Ma bosse ! Je me la tâter et ne la sentit presque plus. Oui, mais c’est mes fesses qui me font mal, dis-je en préparant deux cafés dans de grandes tasses en l’entendant rire pendant quelle s’assoyait a la table de cuisine. Je n’en revenais pas quelle soit la de nouveau et de la chance que j’avais d’être seul avec elle et elle était coincer ici. Wow ! Moi qui pensais me jamais la revoir.
-Habituellement, dit-elle tandis que je la rejoignait, c’est moi qui déboule les escaliers. Je suis une vraie miss catastrophe. Je sais ce que ça fait.
-Pas en jupe et sans petite culotte et devant des clients et surtout ma mère.
-Ça non, pas encore. Mais une fois je grimpais des escaliers en robe du soir sans soutien-gorge dans une réception d’après gala et mon pied a glissé. Maudit talon haut, je déteste porter ça. Enfin, et Paul n’a pas pu me retenir. Je suis tombé sur le ventre et j’ai dégringolé jusqu’en bas en hurlant. Quand je me suis relevé, j’avais un sein à l’air et lui, le nono, il riait. Je l’aurais assommé et il y avait plein de monde, surtout des gars évidemment pour m’aider à me relever. Petit Jésus que j’avais honte ! Mais heureusement, les journalistes n’étaient pas admis ce soir-là. Ça, ça aurait été vraiment gênant. Les photos se seraient ramassées sur internet, seigneur !
Je ris en imaginant la scène tout en la revoyant sucer une Shemale hier dans les toilettes du motel seins nus et j’avais enregistré ça. Je me sentis un peu coupable, même pas mal.. J’eus une grosse bouffée de chaleur tout à coup en même temps qu’une forte envie de lui sauter dessus. Nous étions si près et je ne voyais que ses lèvres sublimes si invitantes, même sans rouge et ses beaux grands yeux à demi fermer. En entrevue elle avait admis avoir refusé une offre plus que généreuse pour poser nue dans un magazine pour homme très connu, par timidité. Pourtant, elle ne semblait pas timide du tout à la télé.
-Faudrait pas que la même chose m’arrive, dis-je sans réfléchir en bombant le torse. J’aurais rebondi en tabarnouche avec les seins que j’ai.
Elle regarda ma poitrine et on se regarda les yeux rieurs en prenant une bonne gorgée de café puis on éclata de rire a n’en pleurer, comme de vieille copine, en s’étouffant, mains sur la bouche. Après quelques minutes elle dit en regardant une nouvelle fois ma poitrine :
-C’est vrai que… enfin…. c’est quelque chose.
-Hum !
-Hum !
Encore un rire à en avoir mal au ventre. Décidément, on était vraiment fatiguée toutes les deux. Dire que j’étais là, à parler de mes boules avec Marie Lemieux, mon plus gros fantasme à vie. Pas croyable ! En plus, je sentais tellement que je n’avais toujours pas de petite culotte. Chaque fois que je croisais les jambes, je sentais trop bien mon sexe et mes poils pubiens me chatouiller un peu l’intérieur des cuisses. Ça me donnait de sacrés frissons.
-Vous croyez que je pourrais prendre un bain tout à l’heure ?
-Vous pouvez me tutoyer, moi c’est Luce. Oui, pas de problème !
-Très heureuse Luce, moi c’est Marie.
-Ben oui fi-je en lui serrant la main tendu, ça je le sais.
On rit encore avant de prendre une bonne gorgée de café brûlant.
-Faire de la motoneige en jupe Luce c’est pas l’idéal. Petit Jésus que j’ai trouver le temps long assise a l’arrière de Gaston en pleine tempête. Je suis gelé jusqu’aux os.
-Un bon bain chaud va vous faire du bien. Après je changerai les draps dans mon lit et vous pourrez dormir, vous avez l’air vanné. Malheureusement il n’y a qu’une chambre là-haut.
-Je peux me contenter du sofa une heure ou deux.
-Mais non, ça va.
-Merci.
En la regardant déguster son café à petites gorgées je me disais que je l’aurais bien emmené tout de suite sous les couvertures pour la réchauffer et me réchauffer par la même occasion. Je la désirais tellement que j’en avais de petites crampes surtout en l’imaginant nu dans mon bain et en plus, dormir dans mon lit. Je n’en revenais pas tout en me demandant si elle avait déjà baisé avec une femme, une vraie, pas une Shemale. Je me demandais même si j’aurais une chance avec elle. Mais séduire une autre fille c’est très délicat surtout elle, je ne voulais vraiment pas quelle se fâche et décide de partir ailleurs et puis je l’avais rarement fait. Trop timide et insécure. C’était toujours les autres femmes qui m’avaient attiré dans leurs lits, même Mélany. Mais je la trouvais si belle, si attirante, et après l’avoir vue tripoter les seins de l’autre hier je décider de tenter le terrain mais doucement, lentement en prenant du vin, ce soir devant la télé. Tant pis pour ma résolution de ne plus boire. Âpres tout, on risquait de rester ici seul toutes les deux un bon moment, c’était maintenant ou jamais. Et puis, les discutions entre filles avec un peut de vin, ça allait loin parfois coté sexe. OK ! Mais tout en douceur. Je me voyais déjà me rapprocher d’elle sur le sofa et…
-Luce ?
-Hum !
-Fâchez vous pas mais… vous êtes attiré par les femmes, non ? Moi aussi, je suis bi. Si on prenait ce bain ensemble ? Je vous trouve magnifique et cette poitrine. Wow !
-Hein !!!
Quoi ? J’hallucine ! Comment a t-elle deviner que j’étais bi. Personne sauf Mélany le savait. Ben voyons !
-Vous êtes sûr Marie ?
Elle buvait toujours son café à petite gorgée tenant la tasse à deux mains comme perdue dans ses pensées puis elle me regarda étrangement en avalant et dit :
-Pardon ! Sûr de quoi ?
Visiblement elle ne comprenait rien à ce que je disais. Merde ! Mais qu’est-ce qui m’arrive ce matin, j’entends des voix. Seigneur ! V’là que je mélange la réalité et mes fantasmes, j’hallucine pour de vrai. Il reste trop d’alcool dans mon sang sans doute ou c’est la vieillesse, ou les deux et la fatigue. Mon coeur en cognait de déception.
-Je… non rien. Je croyais vous avoir entendu dire quelque chose.
-Non ! En tout cas, l’une des filles criait tellement cette nuit que c’en était gênant.
Je pris cette fois une longue gorgée, fallait vraiment que je me réveille avant de faire une gaffe ou de dire une connerie.
-Avant, elle venait ici se taper des clients.
-Pour de vrai, fit-elle surprise en plissant ses jolis yeux.
-WAIS ! Mais j’ai arrêté ça en devenant propriétaire. Le patron du club de danseuses qui possède aussi l’hôtel était furieux mais… tant pis.
-Vous aviez bien fait.. Oh!
-Quoi ! Fi-je très nerveuse en me demandant si j’avais fantasmé tout haut tout à l’heure. Mon coeur se remit à cogner.
-Les miroirs au plafond.
-Ah oui, les fameux miroirs, c’était pour elles et leurs clients. J’ai même trouvé une vieille distributrice de condoms au garage sous une toile. Une antiquité des années 60, un peu gênante à revendre.
Elle rit avant de rajouter :
-Et se surnom de (motel des soupirs.)
-Ça vient de cette époque glorieuse.
Je lui parler de son émission et elle me raconta toutes sortes de choses incroyables qui leur arrivait a elle et son mari. On riait à n’en pleurer quand son téléphone sonna au salon.
-Ça, c’est Paul, le nono, dit-elle amuser en se levant.
Elle alla répondre avec sa couverture sur le dos et son café. Elle avait l’air d’une naufragée. Elle l’avait vraiment été d’ailleurs, tous les médias de la planète en avaient parlé. Le paquebot sur le quelle elle c’était embarquer avec son mari pour leur voyage de noces, avait été frapper par une vague géante et c’était échouer sur une petite île au large du Groenland. Heureusement pour eux, il y avait un hôtel abandonner là-bas ce qui leur avait permis de survivre jusqu’a l’arriver des secours. Quelle vie trépidante elle avait et moi, ce que je faisais de plus trépidant c’était d’espionner mes clients au grenier. Seigneur ! Je faillis m’endormir en finissant mon café. Fallait que je bouge.
-Je monte faire couler votre bain Marie.
-D’accord. Me cria-t-elle du salon.
Je me fis un autre café et monter comme un zombi un peut décourager de moi et surtout totalement épuiser sans ramasser mes pantoufles finalement. Épuiser d’avoir trop bu la veille c’est certain, mais j’avais surtout l’impression de ne pas avoir dormi du tout. Tout en grimpant l’escalier, je me disais que savaient bien au fond de moi que rien ne se passerait entre nous deux, car, même avec du vin, je n’oserais pas lui faire des avances. J’allais attendre comme une idiote quelle me saute dessus et ça n’arriverais certainement pas, car d’après ce quelle racontait depuis longtemps, elle était aussi timide que moi. Quand même, j’allais passé des moments privilégier avec mon idole, je me comptais donc chanceuse. Mais, aujourd’hui, après un bon bain, j’allais me faire belle, au cas ou … et surtout, enfiler des slips. Plus question de me faire surprendre comme hier. Une fois devant l’antique bain sur pied, j’ouvris les vieux robinets en bâillant, régler la température de l’eau et prit la bouteille de mousse parfumée pour en verser l’esprit ailleurs. Comme il n’en restait pas beaucoup je la vider et en ouvrit une autre.
Ça me faisait tout drôle de penser que je préparais un bain pour Marie Lemieux. Qu’elle allait être la, nue, a se laver et moi en bas a me ronger les ongles sans pouvoir l’espionner. Soudain, toute la fatigue accumulée de la journée d’hier sembla me tomber dessus comme une tonne de brique en me rendant compte soudainement que j’avais complètement vidé la bouteille de mousse pour le bain. L’eau était devenue toute rose. Tant pis ! Je me relever difficilement en jetant le contenant vide a la corbeille, courbaturer, en me frottant les fesses qui m’élançait toujours pour aller les appuyer contre le comptoir de l’évier en reprenant ma tasse de café en surveillant le bain qui moussait déjà et pas a peut près. Ça me fit sourire. Si elle aimait, les bains-mousse, elle allait être gâtée. Le bain me faisait tellement envie que je me vis me mettre nue et m’y installer pour l’attendre, lui faire la surprise, l’accueillir en levant une jambe, orteil pointer, recouverte de mousse. «Et elle se sauverait fâcher en te traitant de vicieuse et de maudite lesbienne.» Ou elle dirait : Ouuuu Marie, et me rejoindrait pour se jeter sur moi et…
Je soupirer longuement décourager de moi et de mon fantasme obsédant sur elle en me sentant vider de toute substance, mais, au moins, ma migraine diminuait peut a peut. Mais j’avais si chaud tout à coup que j’enlevai mon chandail pour le jeter dans le panier a linge sale et rester en blouse puis reprit du café. En attendant que le bain ce remplisse je fermer les yeux un instant en baillant aux corneilles bercer par le son de l’eau qui coule et le rugissement du vent contre la maison… c’était très apaisant… la maison qui semblait tanguer comme un navire… en pleine tempête… le bruit des vagues… la maison qui craque, la maison… ou un navire ?
Les miss catastrophe
Les vents violents et les vagues faisaient penché terriblement le paquebot d’un côté et de l’autre et pourtant je restais la, bien droite, debout au centre de la cabine, tasse de café fumante en main, comme si mes pieds nus étaient collés au plancher. Même le café ne remuait pas dans ma tasse. J’entendais pourtant clairement le bruit des vagues heurtant la coque avec fracas et une voix qui hurlait quelque part d’abandonner le paquebot, car il sombrait apparemment. Je grelottais, indifférente, il faisait si froid ici, pourtant l’eau savonneuse qui recouvrait peut a peut le plancher et mes pieds était tellement chaude, si chaude que j’en souris de pur bonheur. Le bateau coule, et puis ? J’entendais des gens qui couraient paniquer en hurlant dans le couloir derrière la porte de la cabine, d’autres criaient qu’ils allaient mourir noyer et moi je souriais béatement sans bouger. Et Marie Lemieux apparue soudainement devant moi tel un ange tout auréoler de mousse de bain avec une grosse couverture sur les épaules l’air catastropher.
-Luce, il y a de l’eau partout et de la mousse jusque dans le couloir, ça coule dans ta cuisine !
-Je sais, la cuisine du navire est inondée, le navire coule, mais au moins l’eau est chaude, on ne mourra pas de froid au Groenland.
-Quoi ?
Je m’entendais parler lentement comme un automate, c’était très étrange et j’écartai les bras en rajoutant :
– Embrasse moi Marie, serre-moi fort, je veux mourir coller, coller contre toi, comme dans le Titanic. Ah non ! La rousse survit dans le film. C’est drôle non ? Tu vas survivre a un autre naufrage, mais pas moi. Tant pis. C’est romantique non. Pourquoi il y a de la mousse partout ? Maudit Japonais !
-Hein ! Réveille-toi Luce !
-Les femmes et les enfants d’abord…. c’est vrai, je suis une femme, je vais survivre avec toi finalement… Maudit japonais et leurs conteneurs de mousse pour le bain.
Je la vis rire de plus belle tête en arrière, elle en avait même les larmes aux yeux. Dieu quelle était belle. Mais pourquoi elle riait comme ça ? Et pourquoi je m’entendais parler avec écho, comme dans un rêve.
-Luce, seigneur, réveille toi !
Elle me secouait les épaules sans cesser de rire et ça faisait sursauter ma grosse poitrine, elle devait aimer ça. Ça l’excitait sûrement.
-On va mourir et tu trouves ça drôle Marie. T’es tellement belle quand tu ris. T’es heureuse de mourir avec moi ? Ah non, c’est vrai, on va pas se noyer… je… Je ne sais plus.
-OK ! Fit-elle les yeux rieurs avant de me taper doucement plusieurs fois la joue gauche puis la droite.
Son beau visage était si prêt que je fixais ses lèvres parfaites, si attirantes. Je penché la tête en avant pour lui donner un baisé, mais elle se recula et me secoua de plus belle et… lentement… une salle de bain remplie de mousse remplaça peut a peut la cabine du navire. J’y comprenais plus rien. Pourquoi j’avais les bras ouverts comme ça, la tête par en avant et les lèvres en cul de poule ? Pourquoi elle me secouait comme ça au lieu de m’embrasser ?
-T’es réveillé ?
-Hein ?
-Merci de me dire que je suis jolie quant je ris, mais on va pas mourir aujourd’hui Luce.
-Quoi ?
-On est pas sur le Titanic.
En baissant les yeux, je vit que nos pieds trempaient dans l’eau, elle portait des bas nylon, les miens étaient nu et qu’il y avait de la mousse quasi jusqu’au plafond. Et Marie riait encore en se retournant pour s’enfoncer dans cette mousse pour aller fermer les robinets du bain sans doute, mais… En clignant des yeux et me réveillant complètement cette fois, réalisant peut a peut que je m’étais endormie debout et l’ampleur des dégâts, je la vis glisser dans l’eau savonneuse qui recouvrait le carrelage de la salle de bain, perdre pied et tomber sur le cul en criant. Des petites bulles savonneuses s’envolèrent en virevoltant, il y en avait partout. Le bain avait disparu, même Marie avait disparu comme avaler par un Blob de mousse blanche, mais je l’entendais cracher en riant de plus belle. Seigneur ! Des gros paquets de mousse m’ensevelissaient peut a peut montant le long de mes jambes comme si elle était vivante, un vrai film d’horreur. Ça me donna la chair de poule.
Paniquer, sans comprendre comment j’avais pu m’endormir debout sans voir le bain se remplir jusqu’a débordé, je déposer ma tasse de café sur le comptoir de l’évier et m’enfoncer bras en avant la dedans, en aveugle, en pataugeant prudemment pieds nus dans l’eau chaude. Je lâcher un cri en dérapant comme sur une patinoire et du écarter les bras pour garder mon équilibre et mes pieds heurtèrent la couverture mouiller de Marie. Je stopper pour ne pas tomber et sentit une main m’agripper la cuisse, apparemment elle essayait de se relever. Ça me donna de sacrés frissons.
-Luce, aide-moi, c’est trop glissant.
-Je sais, dis-je en essayant toujours de ne pas tomber moi aussi.
Je n’y voyais rien dans cette mousse qui me piquait les yeux, mais sentit la main s’agripper cette fois à ma jupe, me l’arrachant presque, mes pieds dérapèrent un peu, encore un cri, puis elle s’accrocha à mon bras et elle riait toujours. Je pris la main tendue pour l’aider, mais en tirant, mes pieds partirent par en arrière en glissant et je tomber vers l’avant sur elle en hurlant de peur que ma tête ne heurte le rebord du bain. J’imaginais déjà le craquement sinistre de ma nuque. Mais j’entendis plutôt la sienne heurter le plancher tandis que je l’écrasais sous moi. Un coup à se tuer pour de vrai l’une comme l’autre.
Je sentais ma poitrine lui écraser le visage tandis quelle riait comme une folle dans mon décolleté mains sur mes reins. Même dans le plus débile de mes fantasmes avec elle je n’aurais pu imaginer ça. Elle riait comme une folle et son souffle chaud me caressait la craque de seins. Seigneur ! Je sentais clairement son petit nez glacer et sa bouche contre ma peau.
-Désoler Marie, dis-je en essayant de me redresser, mais mes mains glissait dans l’eau savonneuse.
Me voilà étendue sur Marie Lemieux, cette idée m’arracha un sourire, mais la, fallait vraiment que je stoppe cette inondation. Je tendis un bras devant moi et toucher le rebord du bain sentant l’eau qui en débordait et m’y accrocher a deux mains comme si ma vie en dépendait en soulevant le torse. Cette fois je sentais clairement mes seins pendre sur son visage. Je souffler de toutes mes forces pour dégager un peut de mousse qui me brûlait les yeux devant moi et dit :
-Attention, je me lève Marie.
-OK ! Parce que là, ça devient gênant et que si ça continue, on va mourir noyer dans les bras l’une de l’autre comme tu le souhaitais.
-Quoi ?
-Tu te souviens pas ?
-De quoi ? Non !
Elle rit de plus belle tandis que je me mettais à genoux difficilement au-dessus d’elle sans comprendre de quoi elle parlait en cherchant les robinets à tâtons. Mes genoux s’écartaient tous seul en glissant jusqu’à étirer ma jupe complètement m’empêchant de me retrouver assise sur son visage, Dieu merci ! C’était déjà assez embarrassant comme ça. Et j’entendis:
-Toujours pas de petite culotte Luce. Là, c’est vraiment gênant.
Entendre ça me donna comme un petit choc électrique. Pourquoi j’ai pas enfilé de slip en me levant ? Parce que Gaston était là. Merde !
-Seigneur ! Je m’excuse Marie, mais je glisse !
-Ne glisse pas plus, sil te plaît.
Je l’entendis rire de plus belle sous ma jupe, ça, c’était vraiment bizarre. Je fis tomber des tas de bouteilles de produit en sentant l’eau chaude me couler carrément dans le décolleté comme de petite chute du Niagara tout en réalisant quelle voyait mon sexe. Cette fois, j’avais vraiment chaud et cette maudite mousse me faisait pleurer des yeux. Je me demandais quand même si ça l’excitait de voir ma vulve ou le contraire. N’empêche que je me rappellerais de ça jusqu’à ma mort.
Je trouver finalement les maudits robinets à l’aveuglette et les fermer en riant avant d’entrer un bras sous l’eau jusqu’a l’épaule pour tirer le bouchon. Pliés en deux sur le rebord du bain, mes seins trempaient à présent dans l’eau chaude tandis que mes doigts touchaient finalement le bouchon que je tirai. En me retournant prudemment en soulevant un genou pour ne pas lui frapper le visage, je retomber assise contre le bain enseveli sous la mousse avec le cul dans l’eau qui s’infiltrait sous ma jupe jusqu’a mon sexe en me chatouillant pendant que ça me coulait sur les épaules. Ma blouse blanche et mon soutien-gorge détremper était quasi devenu transparent et mes mamelons pointaient. Seigneur ! J’accumulai de la mousse sur ma poitrine pour me cacher un peut. On entendait plus que le vent et l’eau qui dégoûtait de moins en moins du vieux bain et dans la cuisine juste en dessous. Marie finie par réussir, non sans peine tellement elle riait, a s’asseoir elle aussi dos au bain, visiblement autant tremper que moi. On rit comme des folles un long moment en se frottant les yeux. Nous étions épaulés contre épaule, pourtant, je ne la voyais quasiment pas. Qu’un tas de mousse qui riait en sursautant.
-Seigneur, fi-je en me frappant le front ce qui fit mal a ma bosse et s’envoler des bulles, c’est pas gênant du tout. Je m’excuse Marie.
-Ça vas Luce, ça arrive d’oublier le bain. Dit-elle en agitant les mains pour dégager son visage. Je fis pareil et on finit par ce voir. Ce qui nous fit rire de plus belle, car on plissait les yeux toute les deux comme des Chinoises. Sous la mousse je ne voyais pratiquement que ses yeux, ses joues et le bout de son nez.
-Je parlais pas juste du bain Marie. J’ai tellement honte.
-Ah, ça ! Oui, c’était un peu embarrassant, mais bof ! En tout cas maintenant je sais que, comme moi, t’es pas une vraie rousse Luce.
-Seigneur ! J’ai chaud Marie.
-Moi aussi. Je suis tout trempe en plus et ma blouse me colle à la peau.
Elle rit et rajouta:
-En tout cas, j’ai jamais vu de Bubble Bath aussi efficace, c’est pas croyable.
-Je pense que j’en ai trop mis.
-Tu penses ? Il y en a jusqu’au plafond et même dans le couloir.
Encore des rires.
-Y manque juste Kato, dis-je en riant et tirant ma jupe qui était remonter et toute mouillé.
-Quoi ?
-Kato, dans les films de la Panthère rose. Son serviteur qui lui saute toujours dessus à l’improviste.
-Ah ou, la scène de mousse dans le lit avec Raquel Welch ?
-WAIS ! Fi-je en riant a nouveau, les larmes aux yeux et ça me brûlaient. Mais c’était pas plutôt Ursula Andress ?
-Ça se peut ! Bof, les deux on fait carrière à cause de leur poitrine de toute façon.
-Hum ! J’aurais surement eu une grosse carrière Marie.
Il y eu un silence et…. On éclata de rire encore, il fallut un long moment avant que l’on arrête, essoufflée, en se tenant les côtes.
– Petit Jésus ! T’es aussi pire que moi je pense pour provoquer des catastrophes Luce. Ouf ma tête, je pense que je vais avoir une bosse aussi.
-J’ai pas hâte de voir la cuisine.
-Je vais t’aider a nettoyer tout ça.
-Merci, mais… te sent pas obliger.
-Mais non, dit-elle en se levant de peine et de misère pour aller remettre le bouchon avant de se rasseoir en rajoutant en secouant son bras tremper :
-Se serait dommage de gaspiller toute cette eau chaude en pleine panne de courant même si j’ai l’impression de sortir du bain.
-Encore désoler Marie d’être tombé sur toi et… Seigneur que c’est gênant.
Elle rit encore en me regardant et dit;
-C’est pas croyable, tu dormais debout comme un cheval les yeux ouverts et en parlant. Tu rêvais à quoi ?
-Je.. Je sais plus. Je parlais ? Ça m’arrive jamais. Je disais quoi ?
J’essayais de me rappeler mon rêve mais… c’était le trou noir et elle plissa les yeux avec un étrange sourire en me fixant intensément.
-Ben… C’était vraiment bizarre; Tu parlais de naufrage, de conteneur japonais, que la rousse avait survécu, les femmes et les enfant d’abord… Apparemment tu rêvais au naufrage du Titanic. Et…
La elle rit avant de continuer en me fixant ;
-Et que tu voulais que l’on meure ensemble coller, coller, comme dans le film. Même que t’avais les bras ouverts et que tu voulais m’embrasser Luce.
J’en rester pantoise, bouche ouverte tandis quelle souriait les yeux moqueurs. J’avais si honte que je me serais noyé dans le bain finalement.
-C’est pas vrai ?
Je voulais fondre sur la place et disparaître dans cette foutue mousse.
-Te fâche pas mais…Est-ce que… Enfin, tu es lesbienne ? C’est pour ça que toi et la jeune fille, vous…
-Qu’on avait pas de slip toutes les deux ? Oui ! Dis-je en rougissant même si ce n’était pas vraiment la vérité. Mais on est pas lesbienne.
-OK ! Alors tu es bi et elle aussi ?
Je soupirer longuement et acquiescer.
-Oh! Et tu as un petit fantasme sur moi c’est ça?
J’avais la nette impression que j’aurais pu faire frire des oeufs sur mes joues tout en me demandant si c’était bien réel cette fois.
-Hum ! Fis-je simplement. Je me sens tellement idiote Marie.
-Mais non, je le suis aussi, enfin, je veut dire… pas idiote mais bi.
-C’est vrai !
-Oh oui et je dois avouer que des que je t’ai vue, il m’est passé des petites idées derrière la tête. T’es superbe Luce.
-Wow ! Toi aussi Marie.
Soudain on se regarda, tremper et couverte de mousse et on éclata encore de rire. Moi, de soulagement surtout. Puis j’aperçus soudain son visage se rapprocher lèvres tendues et on s’embrassa tête pencher. Une premier baiser délicieux et chaste qui me fit devenir toute molle, surtout quand je sentis sa main me palper un sein délicatement. Réalisant pleinement ce qui m’arrivait, le feux au ventre, je ressentit un tel désir que je faillit me jeter sur elle, mais elle me lâcha en reculant la tête tout en disant, visiblement toute aussi exciter que moi :
-T’en parle pas, d’accord Luce. J’ai pas envie que sa s’étale dans les journaux.
Je lui promit et elle commença a déboutonner sa blouse. Je la voyait a peine mais mon coeur bondit en l’imitant.
-Jure moi que je ne suis pas encore entrain de rêver Marie. J’ai envie de toi depuis si longtemps.
-Parole de scout, comme dirait mon mari.
Elle se débarrassant de sa blouse et de son soutien-gorge en même temps que moi. Puis on enleva nos jupe en soulevant juste les fesses et elle de ses bas culotte et de son slip tandis que je l’admirait a travers la mousse. On se regarda un moment un peut intimider toute les deux une fois nu. Et elle ouvrit les lèvres pour dire quelque chose mais…
-… hummmmmfffff !
Je venait de plaquer ma bouche sur la sienne, une main sur ses seins si doux et si chaud, je n’en pouvais plus. Un long baiser passionner se transformant en french, puis je reculer la tête et on se regarda un moment les yeux petit et elle dit en pointant un doigt vers ma grosse poitrine.
-En tout cas, c’était la première fois de ma vie que mon visage se retrouvait entre de si gros seins, y as de l’écho la dedans…. Si on prenait ce bain avant de nettoyer ?
-Maudite bonne idée, mais sans ce cassé le cou si possible.
-Wais, si possible.
Encore un fou rire en entrant prudemment debout dans le bain pour s’enlacer aussitôt au travers de toute cette maudite mousse. Rêve ou pas, c’était fabuleux.
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