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Un sexologue pervers

Un sexologue pervers



Sarah marchait lentement en remontant une rue du centre de cette grande ville universitaire d’Aquitaine ; son regard s’attardait sur l’entrée des immeubles bourgeois, à la recherche du numéro qui lui avait été indiqué : « 21… 19… 17 : c’est bien là ! » D’ailleurs une plaque de cuivre rutilante annonçait « Docteur S. de Feule – Sexologue – 3ème étage ». Elle pénétra dans le hall d’un pas décidé et appuya sur le bouton d’appel de l’ascenseur.

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Assis dans un confortable fauteuil de cuir derrière son bureau en attendant l’heure de son rendez-vous, le médecin se remémorait les récents événements, et tout particulièrement la communication téléphonique qu’il avait eue avec l’un de ses confrères, un gynécologue avec qui il participait à des soirées libertines dans les résidences privées de la grande bourgeoisie locale :

— Hello, Serge ! Tu as bien récupéré depuis cette soirée chez les Duchaussoy ?
— Ah, ça a été dur, surtout à mon âge… Quels dépravés, ceux-là… Presque autant que nous !
— Dis, je t’appelle parce que je voudrais t’adresser une de mes patientes.
— Mais, Xavier, tu sais bien que je prends ma retraite ! Je viens juste de signer l’acte de cession de mon cabinet et de la clientèle qui s’y rattache. Nous sommes vendredi, et dès lundi ce sera mon successeur, un jeune toubib dont c’est la première installation, qui prendra ma suite. Alors laisse-moi terminer tranquillement ma carrière.
— Tout ça, je le sais bien ; mais là, il s’agit d’un cas… exceptionnel. Tu verras, la gamine, ce cul qu’elle a ! Si tu veux finir ta carrière en beauté, ce sera l’apothéose.
— Si c’est toi qui me le dis, je veux bien le croire. Ça commence à m’intéresser… Tu peux m’en dire plus ?
— Une magnifique gamine ; tout juste 19 ans. Et ce regard… rien que ses yeux te feraient bander, vieux saligaud !
— Bon ; ton diagnostic ? Quels symptômes présente-t-elle ?
— C’est en rapport avec son cul, son magnifique cul. Figure-toi qu’elle éprouve de fortes douleurs à chaque tentative de sodomie. Autrement dit, elle ne peut pas se faire enculer, malgré son puissant désir de se faire défoncer. Si c’est pas malheureux, un cul pareil…
— Au niveau physiologique, aucune malformation ?
— Non, tout est OK de ce côté-là. Et crois-moi, j’ai vérifié… en profondeur !
— Apparemment, il s’agirait d’un blocage psychologique : c’est donc de mon ressort. Mais, même si je ne suis pas habilité à le faire, je ne vais pas me priver de pratiquer des examens cliniques : inspection, mais surtout palpation approfondie !
— Ah, je savais bien qu’elle t’intéresserait.
— Merci d’avoir pensé à moi ; tu peux me l’envoyer, mais demain, samedi, parce que lundi je ne serai plus dans ce cabinet : je ne voudrais surtout pas passer à côté d’une pareille occasion et que ce soit mon successeur qui en profite.
— Là, je te reconnais bien, vieille canaille ! Allez, ciao, et pense à me raconter comment ça s’est passé.
— Salut, Xavier, et encore merci !

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Sarah pénétra dans la salle d’attente – étrangement vide pour un samedi – et prit place sur une chaise. Elle n’avait pas encore eu le temps de faire son choix parmi les revues et magazines qui s’entassaient sur une table basse (mais comment se fait-il que les médecins proposent à leurs patients de la lecture aussi débile ? Il n’y a jamais rien d’intéressant ; à croire qu’ils ramassent dans les poubelles la littérature destinée aux vieilles rombières…) que la porte de communication avec le cabinet s’ouvrait sur un homme revêtu d’une blouse blanche.

— Mademoiselle, c’est à vous.

« Bien sûr que c’est à elle, puisque j’ai refusé tout autre rendez-vous. »

La jeune fille se leva et, précédant le médecin dont l’œil averti se posa sur la croupe de Sarah, pénétra dans le cabinet.
« Putain, il ne m’a pas menti, Xavier… Quel cul ! »

— Asseyez- vous, Mademoiselle. Alors, dites-moi ce qui vous amène.
— Eh bien, Docteur, je pense que tout est là-dedans.

Impressionnée par la prestance de cet homme dont elle ne pouvait définir l’âge bien que ses longs cheveux commençaient à grisonner, Sarah lui tendit l’enveloppe scellée que lui avait remise son gynécologue. Elle se tassa dans son fauteuil pendant que le médecin la décacheta, l’ouvrit et se mit à lire le feuillet qu’elle contenait. Le Dr de Feule eut du mal à déchiffrer l’écriture en pattes de mouches, presque illisible :

« Cher Ami,
Mademoiselle Sarah N. présente une dyspareunie d’intromission anale. Je n’ai cependant pas relevé de tension dans les ligaments utéro-sacrés infiltrés, ce qui écarte l’éventualité d’une endométriose.
Je te remercie de la prendre en charge. »

Le sexologue savait parfaitement que derrière ce jargon technique destiné à écarter la suspicion du Conseil de l’Ordre en cas de plainte se cachait la véritable raison de sa motivation, beaucoup plus triviale, qui aurait pu s’exprimer ainsi : « Fourre-lui un doigt (ou plusieurs) dans le cul. »

Le spécialiste fixa son regard sur Sarah. « Waow, quel regard ! » se dit-il. Il faut dire que les yeux en amande de l’adolescente, surmontés de longs cils, lui donnaient un regard de biche. Ses iris qui mêlaient le beige et le vert brillaient d’un éclat tout particulier. « Putain, qu’elle est belle, cette gamine ! » ne put-il s’empêcher de penser. C’est vrai que son visage aux traits réguliers était encadré de longs cheveux bruns, et des dents blanches absolument parfaites illuminaient le sourire un peu gêné qu’elle adressa au praticien.

Il savait de quoi il retournait, mais le sexologue pervers voulut asseoir son autorité sur la jeune fille en lui demandant :

— Alors, Mademoiselle, expliquez-moi cela en détail.

Un voile passa dans le regard de Sarah ; elle baissa la tête en rougissant, gênée par ce qu’elle devait avouer à cet homme dont émanait une autorité impressionnante.

— Eh bien, Docteur, c’est un sujet assez sensible et personnel ; je ne sais pas vraiment par où commencer…
— Sensible ? De quelle manière ? Soyez plus claire, Mademoiselle.

Elle hésita pendant quelques secondes puis se lança :

— Voilà, Docteur : je suis en couple avec un homme depuis maintenant quelques mois. Étant jeune et avide d’expériences, j’ai voulu essayer la sodomie. Malheureusement, mon petit ami ne peut rester bien longtemps en moi car j’ai extrêmement mal à chaque fois qu’il me pénètre.
— Cela vient-il de vous, ou bien de lui ? Aurait-il un sexe hors du commun ?
— Hum… Même si son sexe est assez imposant, je pense que cela vient de moi.
— Utilisez-vous, lors de ce type de rapport, un lubrifiant quelconque ? Et qu’appelez-vous « assez imposant » ?
— C’est très gênant, vous savez… Je n’ai pas l’habitude de parler de ma vie sexuelle.
— Mais vous êtes là pour ça, Mademoiselle ; et si vous ne me fournissez pas de précisions, je ne serai pas en mesure de vous aider.

Un regard sévère avait accompagné les paroles du médecin.

— Oui Docteur, je comprends…
— Si vous restez muette, autant arrêter là cette consultation.
— Non !
— Alors, répondez à mes questions !
— Pour répondre à votre première question, nous utilisons du lubrifiant, mais ça n’apaise pas mes douleurs.
— C’est quoi, pour vous, un sexe « assez imposant » ? Une bite de 25 centimètres ?

Le médecin avait volontairement utilisé ce terme trivial pour la mettre mal à l’aise.

— Euh, je suis obligée de répondre à cette question, Docteur ?
— Si vous n’y répondez pas, autant prendre la porte immédiatement ; je n’ai pas que ça à faire, moi.
— Dans ce cas-là, Docteur, sachez que mon petit ami a un sexe supérieur à la moyenne ; 21 centimètres, je dirais.
— Mais le diamètre ? C’est ça qui est important.
— Eh bien, il est très large ; je ne saurais dire le diamètre exact, Monsieur…

Avec la tournure que prenaient les événements, le sexologue commençait à s’exciter. Derrière son bureau – hors de la vue de Sarah, pensait-il – une de ses mains appuyait sur la bosse qui déformait son pantalon, tentant vainement de maîtriser son érection. La jeune fille remarqua toutefois les mouvements qu’il essayait de rendre discrets. « Mais qu’est-ce qu’il fait, là, derrière son bureau ? Il se touche, ce gros pervers ? » À cette idée, une bouffée d’excitation l’envahit. « Eh bien, si c’est ce que je pense, je vais lui en donner pour son argent, à ce vieux satyre ! Je vais l’exciter encore plus en lui parlant de certains détails de ma vie sexuelle. Ça devrait lui plaire… »

— Si je sais qu’il est très large, Docteur, c’est parce que lorsque je le suce, j’ai souvent du mal à faire entrer son gros gland dans ma bouche.
— Le problème vient peut-être de là. Mais au moins, sait-il vous préparer avant de vous introduire ce gros morceau ? Et comment ? Avec la langue, les doigts ?
— Les doigts.
— Juste les doigts ?

Il devint grossier :

— Et il ne vous bouffe même pas le cul ?
— Docteur !
— Quoi, « Docteur » ? Je fais mon boulot, Mademoiselle ; j’ai presque 40 ans d’expérience derrière moi !
— Certes, mais je doute que votre langage soit très professionnel…

Conscient de s’être laissé emporter par l’excitation qui l’avait gagné tandis qu’il se frottait la bite, il essaya de se ratt****r :

— Ce langage est mûrement choisi pour vous faire réagir, Mademoiselle : cela fait partie de cette thérapie.
— C’est vous le docteur… Vous devez savoir ce que vous faites.
— Oui, c’est bien ça ; il est temps que vous en preniez conscience, jeune fille ! C’est vous qui êtes venue me solliciter, et non pas l’inverse. Savez-vous qu’en ce moment je devrais déjà être en train de jouir (il appuya bien sur ce mot) de ma retraite ? Alors, vos petites simagrées de gamine, vous pouvez les garder pour vous !
— Oui, Docteur ; excusez-moi, je suis parfois un peu frivole… Vous savez, Docteur, j’aimerais beaucoup que mon petit copain me prépare à la sodomie avec sa langue, mais il ne semble pas intéressé. Pensez-vous que cela vienne de mon physique ?

Le médecin dévisagea la jeune fille qui lui faisait face.

— Votre visage est tout à fait avenant. Mais ce genre de rapport concerne une autre partie de votre anatomie. Pour ce faire, je vais devoir procéder à un examen. Déshabillez-vous, et allongez-vous sur cette table d’auscultation.

Sarah savait très bien que le médecin n’avait pas besoin de l’ausculter, mais elle était très excitée par la manière dont il lui parlait. « Mais si je me déshabille, s’alarma-t-elle, en voyant mon petit string tout mouillé, il va comprendre à quel point je suis excitée… Il va me prendre pour une cochonne ! »

— Quoi ? Mais… mais j’ai déjà fait des examens !
— Oui, chez votre gynécologue, je sais. Mais je vais devoir vérifier par moi-même certaines choses…

Elle s’exécuta sans rien dire. Légèrement angoissée, mais surtout très excitée par la situation, elle enleva son chemisier noir en dentelle. Elle eut un regard provoquant à l’attention du médecin dont les yeux étaient à présent fixés sur son soutien-gorge bien rempli par des seins qui pigeonnaient. Sarah se retourna pour faire glisser en se déhanchant plus qu’il n’aurait fallu sa jupe moulante noire jusqu’à ses pieds. « Je suis sûre qu’il admire mon cul, ce vieux salaud… »

Elle ne se trompait pas, la coquine ! Extasié devant cette croupe qui s’évasait sous une taille de guêpe qui en accentuait la courbure, le médecin n’en pouvait plus… Cela faisait longtemps qu’il attendait cette partie cruciale ; son excitation montait de plus en plus en regardant sa patiente enlever ses vêtements comme s’il s’était agi d’un strip-tease langoureux ; des élans douloureux parcouraient sa verge tendue à l’extrême. « Ah, quel cul ! Mais quel cul ! »

Lorsqu’elle se retourna pour faire face au sexologue, elle s’immobilisa un instant de profil pour qu’il ait le temps d’apprécier la cambrure exagérée de ses reins. Elle termina sa rotation sur elle-même et lui apparut en sous-vêtements coordonnés de dentelle noire ; ses jambes étaient gainées de bas autofixants gris fumée.
Le médecin devint de plus en plus directif, et c’est sur un ton autoritaire destiné à masquer son trouble qu’il lui ordonna :

— Lorsque je vous demande de vous déshabiller, cela veut dire complètement. Enlevez tout !
— Je ne pense pas que ce soit nécessaire, Docteur… Mon gynécologue ne m’avait pas demandé de tout enlever…

Dans la tête de la fausse ingénue, les émotions se bousculaient. « Pourvu qu’il n’insiste pas… Plus il me parle comme ça, plus il m’excite… Putain, Sarah, ressaisis-toi ! »

— Mademoiselle, je dois vérifier certains points de votre anatomie ; c’est primordial. Si vous ne vous conformez pas à mes directives, vous n’aurez qu’à consulter un de mes confrères.
— Euh… Oui, Docteur.
— Allez, Mademoiselle, plus vite ! J’ai d’autres rendez-vous que vous allez retarder. Vous êtes bien pudique… Moi, des paires de fesses, j’en vois tous les jours !

« Des paires de fesses, oui, mais pas comme les tiennes, petite cochonne… Là, c’est du tout premier choix ; ça me change de mes clientes ménopausées ! »

Sarah, entre ses dents, grommela quelque chose comme « Oui, oui, ça arrive. Pas la peine de t’exciter… » Mais excitée, elle l’était aussi. « Si tu ne te calme pas, ton string va finir par lâcher ! » Elle enleva délicatement ses bas en les faisant rouler sur ses longues cuisses fuselées et ses mollets délicieusement galbés, puis les jeta sur les vêtements qu’elle avait disposés sur une chaise ; son soutien-gorge suivit le même chemin quelques secondes plus tard. Enfin elle s’assit sur la table d’auscultation, fit glisser son string jusqu’à ses chevilles et l’envoya valser d’un coup de pied gracieux jusque sur la pile de vêtements.

Elle offrait à présent son corps totalement dénudé aux regards concupiscents du médecin, qui remarqua et apprécia le pubis totalement épilé et les petites lèvres bien développées qui émergeaient de la fente vulvaire.

— Allongez-vous, Mademoiselle.

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