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Escape game

Escape game



– « Un escape game zombie ! C’est la meilleure idée du monde ! »
– « Ah oui, là c’est clair que ça peut être carrément flippant ! C’est l’heure, on y va ? »

Claire précéda ses amis et passa la porte de l’« Escape Zombie ». Ils avaient choisi de venir à trois couples, ce qui leur permettait de disposer de l’espace entier pour eux, pendant une heure. Les énigmes étaient réputées difficiles, et l’ambiance renforcée par des comédiens déguisés en zombies. Parfait pour un 31 octobre !

Une hôtesse les mena dans la première salle, leur présenta brièvement les règles du jeu, et les écrans entamèrent un décompte du temps au moment où elle quitta la pièce. Le décor était glauque à souhait, un univers post-apocalyptique composé de meubles renversés, d’éléments rouillés, avec en fonds des bruits de pas au lointain. Une porte semblait être le passage vers la prochaine étape, mais celle-ci était verrouillée. Guillaume, le mari de Claire, entreprit de fouiller méthodiquement la pièce à la recherche de la clé. Les autres discutaient entre eux tout en farfouillant parmi les objets disséminés.

Claire était restée au milieu de la pièce, et la parcourut du regard. Repérant un conduit d’aération, elle alla l’inspecter et y découvrit une clé. Elle partagea sa découverte avec ses amis, mais il était évident qu’il ne s’agissait pas de la clé de la porte ; elle ressemblait plus à une clé de coffre, ou de cadenas. Elle la confia à Guillaume, et continua ses recherches. Ils trouvèrent tous différents indices qui leur seraient probablement utiles dans la suite de l’aventure, mais aucun moyen de sortir de cette pièce.

Claire s’approcha d’un bureau collé à l’un des murs. Il avait déjà été inspecté, mais en se baissant elle découvrit une sorte de trappe dans le mur, sous le meuble. Rien ne semblait la retenir : Claire essaya de pousser le panneau, en vain. En le manipulant, elle s’aperçut qu’il pouvait glisser vers le haut, libérant ce qui ressemblait à un minuscule couloir, sombre, dans lequel on semblait pouvoir avancer à quatre pattes. Elle appela ses amis :

– « On doit pouvoir passer là-dedans ! Enfin ça file un peu la trouille quand même, non ? »
– « Je passe devant ! » déclara Claire, intrépide.

Elle passa donc la trappe, et commença à progresser sur les genoux. Derrière elle, le panneau se referma d’un coup sec.

– « Hé, vous auriez pu le retenir, j’y vois plus rien ! »
– « La trappe s’est bloquée Claire ! On ne peut pas te suivre ! »
– « Ah ok. Bon, j’imagine que je vais trouver plus loin un moyen de nous faire sortir de la pièce. »

Claire continua donc d’avancer. Après un coude sur la gauche, elle pu voir que l’autre bout du passage menait sur une pièce faiblement éclairée. Elle entendait des grognements à l’intérieur. Avant d’y pénétrer, elle jeta un coup d’œil de l’intérieur de son conduit.
C’était une grande pièce, encombrées de bureaux et d’étagères de toutes sortes, et divisée en deux par un haut paravent. Attirée par les grognements, Claire tourna la tête dans leur direction. Deux silhouettes lui tournaient le dos, mais leur accoutrement ne laissait aucun doute : c’étaient les acteurs zombies, occupés à dévorer ce qui semblait être un cadavre factice. Claire prit un peu de temps pour observer la pièce plus en détail, et vit à droite, sur un des bureaux, un gros trousseau de clés. Sans doute l’une d’elles ouvrirait la porte du début, et elle supposa qu’elle était sensée les récupérer sans attirer l’attention des pseudo morts-vivants. Dans cette pièce voilée de pénombre, en se glissant discrètement derrière les meubles épars, elle devrait pouvoir y arriver.

Elle sortit de sa cachette sans un bruit, et coula derrière le paravent. Un coup d’œil suffit à la rassurer : ils n’avaient pas réagi. Silencieusement, elle progressa en direction des clés, passant au milieu des ombres des étagères. Arrivée devant le bureau, elle eut un moment d’hésitation : devait-elle les saisir d’un coup et courir de là où elle était venue, ou garder le parti de la discrétion ? Claire choisit la deuxième solution. Elle s’empara du trousseau sans bruit et fit demi-tour. Arrivée à nouveau derrière le paravent, elle s’arrêta un instant… et entendit un bruissement tout près d’elle, de l’autre côté du panneau. Elle n’eut pas le temps de réagir : le zombie lui attrapa le bras et lui mordit l’épaule par derrière. De son autre bras, il la plaqua dos contre lui, sa main plaquée entre ses jambes. Elle eut le temps de sentir son sexe dur contre ses fesses, mais se débattit furieusement, et parvint à se dégager. Elle courut alors jusqu’à la trappe, et se précipita à l’intérieur. Un bruit de pas précipité se fit entendre derrière elle, puis des grognements. Ouf, elle y était arrivée, mais tout juste ! C’était quand même un peu poussé comme jeu : la morsure lui avait laissé une marque rose sur l ’épaule, et le zombie avait placé sa main à un endroit plutôt inadéquat… Il lui semblait avoir senti son pouce frotter son clitoris à travers le tissu rigide du jean. Quant à l’érection… en y repensant, elle se sentait plutôt excitée elle-même.

Elle prit le couloir étroit en sens inverse, et une fois arrivée à la trappe toujours fermée, appela ses amis.

– « Hé, j’ai récupéré des clés ! Vous pouvez m’ouvrir maintenant ? »

Pas de réponse. Claire tambourina contre le panneau, mais aucun bruit ne se faisait entendre de l’autre côté. Elle essaya de faire coulisser le panneau, en vain. Ils avaient dû continuer par un autre endroit… Elle devait trouver une sortie. Elle eut beau sonder les parois de son couloir, apparemment la pièce aux morts-vivants était le seul passage. Elle revint une fois de plus sur ses pas.

Les zombies étaient agités maintenant, ils allaient et venaient lentement dans la salle. Claire avait dû leur sembler bien plus appétissante que leur vieux cadavre… Elle observa à nouveau la pièce, et se rendit compte que près du bureau où elle avait trouvé les clés, se trouvait une armoire qui cachait une portion de mur. C’était le seul endroit qui pouvait dissimuler une issue ; elle n’avait cependant aucun moyen d’en être sûre. Elle balaya encore une fois la pièce du regard, et quand elle fut bien certaine que c’était sa seule option, se prépara à tenter une sortie.

Elle attendit que les zombies soient tous placés à gauche de la pièce pour se glisser derrière le paravent. Elle devait être rapide, mais discrète. Avisant un bureau près d’elle, elle se pelotonna dessous, toujours dans l’ombre. Un zombie passa près d’elle, et elle retint sa respiration. Tout allait bien. De là où elle était désormais, elle vit qu’effectivement l’armoire cachait bien une porte là où elle l’avait supposé. Deux mètres seulement à parcourir, et elle y serait. Elle attendit que les morts-vivants passent de l’autre côté du paravent, et fila sur la porte. Elle actionna la poignée… la porte était verrouillée !

Après un instant d’hésitation, Claire sorti le trousseau de sa poche. Il devait y avoir au moins dix clés là-dessus ! Sans les faire tinter, elle essaya la première : elle ne rentrait pas. La deuxième n’était pas de la bonne forme, elle passa directement à la troisième. Celle-ci glissa dans la serrure… mais Claire prit conscience d’une présence derrière elle juste avant d’être saisie par la taille et tirée en arrière. Merde, ils allaient perdre à l’escape game ! Elle échappa le trousseau de clés et ressenti une nouvelle morsure, cette fois dans l’épaule gauche, et le zombie la fit basculer. Claire se retrouva couchée sur le sol, voyant du coin de l’œil les deux autres zombies qui s’approchaient. Cette fois, c’était fini : peut-être que ses amis allaient pouvoir sortir, mais elle avait échoué et ça la rendait folle, elle détestait perdre.

– « OK j’ai perdu. Je suis dégoûtée ! Par contre, ils sont top vos costumes ! » dit Claire en tentant de se relever. Mais le premier zombie la maintenait fermement à terre. Les deux autres se mirent à quatre pattes. En grognant, l’un vint écarter ses cuisses et frotter son visage contre son pubis. Il grognait et elle sentait les vibrations de sa voix à travers son jean. Interloquée, elle ne réagit pas tandis que le troisième souleva son t-shirt et lui cacha le visage avec. Ses mains étaient retenues et elle ne put pas bouger alors que le troisième vint lui titiller les tétons avec les dents. Celui qui avait collé son visage à sa chatte entreprit alors d’ouvrir la braguette de son jean, le fit descendre à ses genoux et commença à lui dévorer le minou, grognant toujours. Claire ne pouvait toujours pas bouger, mais elle n’essayait plus tellement. L’adrénaline l’avait mise dans un état d’excitation parfait, et elle avait toujours eu envie de tester le sexe à plusieurs… Elle écarta même davantage les cuisses, ses chevilles toujours retenues par le jean. Les mouvements de langue du zombie sur son clitoris étaient désordonnés mais sauvages et appuyés, et ses grognements l’excitaient. Elle ne voulait pas connaître le visage du comédien, elle préférait croire qu’elle était en train de se faire lécher par un mort-vivant, dénué de morale et qui faisait les choses sans raison, mû par son instinct. Elle sentait toutes ces mains sur elle, sans savoir à qui elles appartenaient, et c’était bon de se laisser faire.

Le zombie entre ses cuisses se releva, et presque immédiatement elle sentit le contact d’une bite qui essayait de rentrer en elle. L’un des trois était plus impatients… Le sexe dur trouva l’ouverture et la pénétra sans hésiter. Il était gros, il la remplissait bien. Il la ramonait sans ménagement, brusquement. Autour d’elle les grognements s’intensifièrent, ils donnaient l’impression de se disputer. Elle sentit que celui qui la pénétrait faisait passer son poids sur un côté, et soudainement elle fut retournée, se retrouvant au-dessus du zombie, le t-shirt toujours sur la tête et son sexe toujours en elle. Il donnait des coups de reins plus vigoureux maintenant pour la limer plus fort.
Claire sentit deux mains sur ses fesses, qui les écartaient. L’instant d’après, l’un deux vint peser de tout son poids sur son dos. Son sexe lui caressa l’anus. Il se frotta entre ses fesses un moment, et se colla contre son petit trou, jusqu’à l’ouvrir un peu. Alors il se glissa en elle. Claire était pénétrée de toutes parts. Son jean lui interdisait d’écarter plus les jambes, et elle en était frustrée. Les deux la malmenaient durement, la secouaient dans tous les sens, lui limaient l’intérieur, et putain c’était bon ! Elle se demanda ce que faisait le troisième… jusqu’à sentir une giclée tiède sur ses seins. Ce salaud lui avait éjaculé dessus ! Claire sentait la trainée de sperme couler sur sa poitrine, glisser vers ses côtes. Il l’avait souillée. Elle jouit, dans un grognement elle aussi. Les deux membres continuaient à s’agiter en elle, elle commençait à sentir ses parois internes s’échauffer, quand ils déchargèrent à l’intérieur, peu de temps l’un après l’autre.

Ils se retirèrent, et Claire entendit des pas qui s’éloignaient. Quand elle retira le t-shirt de son visage, elle se retrouva seule dans la pièce. Se saisissant d’un kleenex, elle s’essuya, remis ses habits en place. Elle se laissa quelques minutes pour reprendre ses esprits, et entreprit d’ouvrir la porte. La deuxième clé qu’elle essaya fut la bonne cette fois.
La porte donnait sur le vestiaire où le groupe avait laissé ses affaires avant de rentrer. Ses amis l’attendaient, hilares.

– « Ben alors, on croyait que t’étais imbattable aux escape games ! »
– « Oui, on est tous sortis depuis au moins vingt minutes ! Allez, console-toi, on peut pas toujours gagner ! » la taquina Guillaume.
– « T’as vu des zombies ? » lui demanda son amie Célia.
– « Des zombies ? Oui… j’en ai croisé un ou deux… » lui répondit Claire distraitement.

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