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Paul

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J’ai 80 ans et je suis en forme bien que je ne bande pratiquement plus. Mais j’ai beaucoup de souvenirs que j’ai le temps de me remémorer notamment sur ma jeunesse et mes débuts laborieux en matière de sexe. A l’époque les écoles n’étaient pas mixtes et de toute ma scolarité je n’ai fréquenté que des copains. L’activité sexuelle se limitait à quelques occasionnelles masturbations solitaires dans le secret et la honte car la société encore sous l’emprise de l’église était très moralisatrice voir castratrice.
A 18 ans, encore puceau, j’ai été appelé au service militaire et je suis parti au Maghreb pour trois ans dans les parachutistes pour faire du « maintien de l’ordre » dans une guerre injuste qui ne voulait pas dire son nom et que nous avons perdu.
Je fus déniaisé dans un bar à filles proche de ma caserne. Il était tenu par un ancien légionnaire avec qui il ne fallait pas jouer. Il avait un sens de l’honneur et les moyens de se faire respecter. C’était le rendez-vous des soldats qui allaient passer les soirées à boire leur solde les jours de perm. Il y avait trois serveuses avenantes et pas farouches qu’on pouvait tripoter un peu quand elles amenaient les commandes. Je jeu était de leur peloter les fesses sous leur robe car aucune ne portait de culotte. L’une était rousse à peau blanche, la deuxième mauresque à peau très foncée, la troisième était asiatique et il se disait qu’elle couchait avec le légionnaire qui l’avait ramené d’une guerre précédente.
Moyennant une cotisation abordable payée au légionnaire au bar on pouvait passer dans l’arrière-boutique avec la serveuse de son choix. Il y avait une petite pièce obscure éclairée par une faible ampoule au plafond avec un matelas au sol pour seul équipement. Sur les conseils de mes potes j’y suis allé avec la rousse. Elle s’est mise à genou sur le matelas, m’a ouvert mon pantalon et comme je bandais mou elle a craché dans sa main et m’a branlé. Puis elle s’est couchée en relevant sa robe et m’a dit « viens ma biche ». Sans me déshabiller je me suis allongé sur elle et elle m’aida avec sa main à faire rentrer ma bite. J’ai commencé des allers-retours mais son sexe était très détendu et je ne sentais presque rien. Au bout des deux minutes elle s’est dégagée en me disant « tu as eu ton temps » et elle ma branlé avec vigueur. J’ai joui mais je n’avais même pas vu ses seins. Le soir dans la chambrée j’étais triste. Un bon copain est venu me parler et m’a dit « c’est comme ça la première fois, ne t’en fait pas, samedi on y retourne et tu essayeras la mauresque ».
Le samedi nous sommes repartis en goguette. Mon copain m’a dit « tu iras avec la mauresque, je la connais, je lui parlerai avant pour qu’elle soit gentille ». Arrivé avec elle dans la petite pièce elle m’a dit « déshabille-toi » puis elle a enlevé sa robe. Elle était nue, belle, très poilue avec des petits seins pointus. Elle s’est mise à genoux et m’a fait signe d’approcher puis elle m’a sucé pour me faire durcir. Ensuite elle s’est allongée cuisses écartée et m’a dit viens. Elle a tenu mon pénis pour le guider puis elle m’a dit « vas-y bouge ». Mais je ne sentais pas grand-chose. Elle m’a de nouveau attrapé le sexe avec sa main, a relevé ses cuisses et basculé son bassin puis elle a posé mon gland contre son œillet et m’a dit « pousse ». Elle a aussi poussé sur son sphincter et je l’ai enculée facilement. Je lui ai alors baisé le cul en accélérant pendant qu’elle semblait compter les mouches au plafond sans manifester la moindre sensation. Quand elle a senti que j’allai jouir elle m’a dit « sors pour cracher ». Puis elle s’est essuyée a remis sa robe et est repartie au bar sans me regarder. Je ne me suis pas senti bien.
Certaines fois nous étions consignés à la caserne sans pour voir sortir. On s’emmerdait et dans la chambrée où nous étions dix on jouait aux dés, aux cartes et on racontait beaucoup de conneries. Autour de la caserne j’avais aperçu un groupe de deux ou trois jeunes locaux qui étaient souvent là. Un pote m’avait expliqué qu’ils trafiquaient un peu avec les soldats en échangeant des services contre un peu d’argent. Il avait ajouté « tu vois le frisé qui rit à gauche, lui il couche pour pas cher car il aime ça, je l’ai déjà baisé ». Il avait ajouté que l’homosexualité était beaucoup moins taboue que chez nous surtout entre jeunes hommes avant le mariage.
Il y avait une période plus tendue et nous étions en alerte sans perm depuis trois semaines. On commençait à être un peu tendu. Un soir tard on glandait dans la chambrée quand un des copains dit « je vous ramène quelqu’un pour jouer mais vous fermez vos gueules ». Il revint une demi-heure plus tard avec le jeune homme frisé qu’il avait réussi à faire rentrer en contournant les sentinelles de garde.
Le jeune portait une gandoura. Il était souriant et beau et semblait à l’aise. Il enleva sa robe sans qu’on le lui demande et se retrouva nu. Il se mit à genoux sur un lit, cambra les reins et commença à se masturber en nous regardant bien dans les yeux à tour de rôle. Il avait un beau corps peu poilu, une peau bronzée et un cul musclé. Sa bite devint rapidement raide. Elle était de taille moyenne, bien droite et circoncise. Son gland était un peu plus gros que la tige. On s’est mis en cercle autour de lui et on a commencé à bander. Il a mis une main entre ses fesses et a rentré deux doigts dans son cul. Puis il s’est branlé en cadence avec ses deux mains, une sur sa bite et une dans son cul. Il passait sa langue sur ses lèvres et son regard était humide. On avait ouvert nos pantalons pour libérer nos érections.
Le jeune frisé nous regarda encore et dit « alors lequel commence, j’en peux plus moi ». Celui qui l’avait fait rentrer se mit derrière lui et le pénétra, puis le baisa. Le jeune qui bandait très fort dit « lequel me donne une bonne bite à sucer ». Un autre copain lui tendit son sexe. Le spectacle de ce jeune corps qui bougeait pour s’enfiler une bite par les deux bouts était très excitant. Nous y sommes tous passé ce soir-là en lâchant notre sperme sur son dos. Et le jeune frisé aussi ne put se retenir longtemps et eu une éjaculation sans toucher sa bite. Cette nuit-là j’ai compris que la sexualité n’était pas une affaire simple.
Par la suite lors d’opérations de ratissage dans le djebel j’ai eu l’occasion d’une expérience étonnante. Nous étions en train de fouiller un village pour rassembler toute la population. Les officiers recherchaient quelqu’un qui pouvait se cacher là. S’ils le trouvaient la population était évacuée et le village détruit. Trois soldats fouillaient chaque ruelle. Un restait en couverture et les deux autres fouillaient les maisons chacun d’un côte de la rue. Les maisons n’avaient le plus souvent qu’une pièce. Nous étions partis du haut du village et nous descendions. A mi-parcours j’entrai dans une maison qui m’a semblé vide. J’allais ressortir quand je vis deux pieds de femme dépasser d’un tas de fripes. J’ai appuyé sur le bout de ce pied avec ma chaussure. Une fille s’est levée. Elle m’a regardé avec des yeux de braise en mettant son doigt devant sa bouche pour me demander de ne rien dire. Elle était belle, jeune. Elle a montré ses mains et ouvert sa robe pour montrer qu’elle n’avait pas de couteau ou d’armes. Elle avait m’a fait signe d’approcher et de poser mon arme. Puis elle m’a enlacé et embrassé avec passion en frottant ses magnifiques seins sur mon treillis. Elle me dit très doucement dans l’oreille « Je m’appelle Zora, tu te souviendras de moi toute ta vie beau militaire ». J’ai repris mon arme et je suis sorti sans la dénoncer. Je m’étais senti aimé.

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