Sandy

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Je suis enseignante de littérature et mariée depuis 10 ans avec un homme gentil, instituteur, qui m’a fait un enfant. Nous avons une vie tranquille en province avec une petite maison et des désirs modestes correspondant à nos revenus. Physiquement nous avons des relations sexuelles satisfaisantes mais sans grands transports. C’est très vite devenu une habitude sans imagination. Notre relation est basée sur une bonne entente pour avancer ensemble dans la vie en préservant un confort tant matériel que moral. Et j’ai longtemps cru que ça me suffisait.
Pour appliquer la nouvelle réforme de l’enseignement nous travaillons des thèmes communs en binômes des deux matières. Moi je travaille depuis deux ans avec Emma un professeur d’histoire qui a un profil comparable au mien. Elle vit en coupe avec le père de sa fille une vie de famille sans histoires mais aussi sans passion m’a-t-elle confié un jour. Comme pour moi la seule aventure de l’année c’est le choix du lieu de vacances.
Emma est une jolie femme, taille moyenne, mince, élégante, yeux bleus, peau pale et cheveux clairs. Elle est élégante, cultivée, discrète. Moi je suis son alter-ego en brune à peau mate. Elle m’a attiré dès que je l’ai vue mais plus comme une collègue sympa avec qui j’aurai suffisamment de complicité pour travailler ensemble facilement. Nous avons donc monté un enseignement commun où chacune apporte sa part de culture. Cela m’a fait découvrir qu’elle est sensible et fine intellectuellement. C’est ce que j’aime et nous avons beaucoup de plaisir à utiliser cette synergie entre nos deux êtres.
Rapidement nos relations sont devenues amicales. Nous nous confions l’une à l’autre. Nous allons parfois au spectacle toutes les deux généralement en rapport avec notre travail commun. Et quand je ne la vois pas de quelques semaines pendant les vacances d’été elle me manque au point que je lui téléphone longuement pour entendre sa voix et elle en est ravie. Je suis sa meilleure amie dit-elle à son mari.
Et puis un jour sans savoir pourquoi je l’ai prise dans mes bras et je l’ai embrassée. Elle a ouvert ses lèvres avec sensualité pour accueillir ma langue. Ce premier baiser a été pour nous deux une révélation brutale. J’avais physiquement envie d’elle et son contact physique me bouleversait les sens au plus profond de mon corps et c’était réciproque. Nous en sommes resté là le premier jour en nous donnant du temps pour prendre du recul sur cette montée de sensualité inattendue et tellement enivrante.
J’ai laissé passer deux jours. Nous devions retravailler un cours commun. Je l’ai invitée à venir chez moi un après-midi. Elle est arrivée toute belle et souriante. Dès la porte franchie elle m’a enlacée et de nouveau nous avons échangé un profond et long baiser. Puis nous avons parlé. Elle avait envie de moi depuis longtemps mais n’osait pas. Elle m’a avoué qu’elle pensait à moi depuis des mois en se caressant et même quand son mari lui faisait l’amour. Je lui ai dit que j’étais amoureuse d’elle. Que je la trouvais magnifique et que j’avais envie de son corps nu contre le mien.
Nous avons passé l’après-midi dans le grand canapé du salon à nous découvrir. Nous furent rapidement nues. Nous n’avions jamais fait l’amour à une femme ni l’une ni l’autre. Nous étions en complète confiance et nous avons appris ensemble comment se procurer mutuellement le maximum de plaisir. A la fin de l’après-midi nous avions joui avec une complicité inconnue jusqu’alors. Nous étions comblées, profondément heureuses. Nous avons beaucoup « travaillé » ensemble dans les mois suivants.
Elle est ma maîtresse régulière. Nous faisons l’amour au moins une fois par semaine et nous ne pouvons plus nous en passer. Cette une très belle personne que j’aime profondément. Nous n’avons rien dit à nos maris avec qui nous continuons nos vies de famille tranquilles. J’ai une autre forme de plaisir quand il me fait l’amour. Seule zone sombre, la séparation des vacances d’été nous semble terriblement longue. Pour l’an prochain nous allons monter un projet commun pour nos deux familles. Si j’avais un jour à choisir c’est avec elle que je voudrai rester.