J’étais tombé une première fois en extase sur ses jambes. Elle savait à propos les mettre en scène par le port de courtes jupes et des bas couture. Par le témoignage reçu des autres hommes, je pouvais témoigner que l’émoi était égal au mien chez eux. Les femmes au contraire et comme il peut se concevoir trouvait cela limite et indécent. De leur point de vue une femme à un certain âge devait renoncer à ce genre de coquetterie. Je protestais à ce propos strict et censeur par celui qu’une femme avantagée par la nature avait droit d’en faire étalage et profiter aux autres.
J’en vins peu à peu à m’habituer aux jambes de ma nouvelle collègue. Je l’admirais que de loin déplorant qu’elle n’exerça pas en mon service. Je n’étais de ces dragueurs invétérés et téméraires qui franchissent volontiers le Rubicond. Je me contentais parfois d’un seul regard appuyé. Comme nombre de femmes elle ne pouvait ignorer ce type d’hommage silencieux lequel s’ajoutait à d’autres et dont n’avait cure semble-t-il ma jolie. Je n’en espérais pas moins m’approcher un jour d’un tel phénomène. L’opportunité s’en trouva le jour où elle muta en mon service.
Le hasard décidément faisait bien les choses. Elle trônait avec une autre dans un bureau face au mien. Pour peu que les portes ne fussent fermées, je pouvais l’admirer de mon siège. Affublée de charmantes lunettes, elle relevait rarement la tête et si c’était le cas elle esquissait un sourire et manifestait ensuite d’un geste parodique que je devais me mettre au boulot. Sans doute devais-je avoir un air ahuri de chien tombant en arrêt devant un os fabuleux. Il me fallut attendre pour échanger avec elle et entendre sa voix prodiguant le miel. La machine à café en donnait l’occasion.
Je sus à mon grand dépit qu’elle aurait voulu atterrir en un autre service. Elle avait été primée par une plus intrigante. Elle avait du se contenter de celui-ci comme lot de consolation. Décidément une chance inespérée m’avait servi. Je l’assurais que les gens ici étaient sympathiques et qu’au niveau carrière et quoiqu’elle en pensa son poste lui serait un tremplin. Ce n’était point flagornerie de ma part car je le pensais. Allant plus loin je lui fis entendre que j’avais le bras long et que je pourrais servir ses intérêts. Elle en parut sceptique au début puis elle fut convaincue de mes pouvoirs.
Bref j’avançais inéluctablement mes pions. Cependant elle sut comme d’autres que j’avais ma maîtresse attitrée dans un autre bureau. Cette dernière me lassait notamment à cause de ses incessantes scènes de jalousie. Elle m’était devenue un poids. Je ne savais plus comment m’en défaire. Les potes me moquaient. Je ne pouvais décemment ouvrir un nouveau front ou du moins cela requérait tact et discrétion. Ma miss remua avec quelque cruauté la plaie dans le couteau en affectant la compassion que je dus gérer une telle mégère. Elle me taxa de Don Juan au petit pied.
Elle me signifiait par là que je la draguerais en vain et qu’elle n’avait que mépris pour un coureur de jupon, Tout cela s’aggrava par une circonstance que je n’avais pas prévu. Un jour me fut présenté son mari lequel était venu la chercher. Quel ne fut mon étonnement de reconnaître en lui un vieil ami et partenaire de tennis lorsque nous étions au collège Ainsi ce gogo avait épousé cette ravissante femme. J’en étais mortifié l’ayant toujours méprisé surtout sur le plan sexe. Enthousiaste au contraire de moi, il insista pour que cela fut fêté avec nos conjoints respectifs.
Cela tournait maintenant au comique lourd de boulevard. La miss n’était pas moins que moi mortifiée que je pus connaître son mari qu’elle méprisait manifestement. Même ma femme perçut le désamour en ce couple. Il était étonnant qu’ils n’eurent pas encore divorcée. J’étais non moins agacé de présenter mon épouse en pareille circonstance. Les deux femmes sympathisèrent ou du moins la miss affecta de m’en faire une démonstration. C’était sans doute un message à mon égard du genre : « N’avez-vous pas honte gredin de tromper une personne, une épouse si charmante ? «
Je ne savais plus comment aborder la situation. J’avais cru dans un premier temps à une campagne prompte et glorieuse à la Bonaparte et là je m’enlisais dans une guerre de position tel à Verdun. Ma femme n’eût que louange pour ma miss. Mon ancien copain point en reste trouvait que je formais avec ma femme un couple formidable. Il y avait une cruelle ironie que nous organisions ensemble souvent des sorties. N’en pouvant plus et perdant tout sang froid, j’avouais un jour à la miss que tout cela s’insupportait suintant une certaine hypocrisie. Je savais qu’elle n’aimait plus son mari.
Elle en convint volontiers sans se départir toujours de son même sourire. Ajoutant : « En tout cas vous avez l’air de tenir encore à votre femme bien que vos agissements puissent convaincre du contraire. » Elle n’était pas avare de ce genre de coup de griffe. Elle me témoignait de la sorte son mépris. Le Tartufe c’était moi et non elle. Je crois qu’elle avait raison. Je ménageais par trop dans la vie, la chèvre et le chou. Elle était plus entière et savait à quoi s’en tenir. En cela je crus devoir mettre les pieds dans le plat et lui parler de son avenir du moins professionnel.
Elle pouvait me moquer. Son avenir n’en était pas moins lugubre avec son mari et elle aurait sûrement besoin de moi pour un coup de pouce dans sa carrière enlisée. J’avais l’oreille du patron. Je partageais avec lui une même passion pour l’opéra. Nous allions souvent à Paris pour des représentations. Je pouvais la recommander auprès de lui. Je lui fis entendre cela clairement. Je pouvais lui faire gagner deux ou trois ans. Ma démonstration dut lui paraître imparable. Elle se radoucit. Elle s’excusa de ses façons venimeuses. Elle était par trop aigrie.
J’obtins peu après un indice de dégel. Détail ténu, imperceptible. Nous discutâmes un instant tandis qu’elle entrait dans sa voiture. Portière ouverte elle demeura ainsi cuisses écartées. Je crois encore aujourd’hui qu’elle fit cela par dessein. La pudeur réclamait d’autant que mes regards étaient peu équivoques, qu’elle referma cette portière ou du moins ses cuisses. Au contraire elle imprima à celles-ci une sorte de balancement excitant qui signalait d’autant et entre, la blancheur d’une culotte. Je n’avais jamais vu celle-ci avec une telle intensité et précision. J’y vis comme un signal.
Le lendemain, elle me fit l’insigne honneur de venir tard le soir parler. C’était une première. Elle accordait ce privilège à d’autres ce qui avait longtemps nourrit mon dépit. Il se confirmait qu’elle voulait à mon égard afficher de nouvelles dispositions plus favorables. Indubitablement elle voulait me charmer et effacer si cela se pouvait un passé funeste trop empli de mépris. J’aurais été mauvais joueur de m’offusquer et d’afficher ma rancœur. Il ne me déplaisait pas d’affecter des manières de seigneur magnanime et donc de pardonner. Nous eûmes ainsi un échange enjoué.
On eût dit deux vieux amis. Nous jouâmes ce jour-là parfaitement la comédie. Elle n’en resta point là. Assise face à moi et dos au couloir, elle pouvait impunément m’offrir ce que ne pouvait voir les autres. Notamment des cuisses ouvertes ou croisées selon. Tandis que nous échangions je ne faisais aucun effort de me cacher et mes regards tel la flèche dans une cible allaient toujours au même endroit : sa chatte ou plutôt sa culotte. Cette dernière cette fois était de couleur mauve et ce qui me choqua des plus transparentes. Je distinguais en effet le relief de son sexe. J’eus une érection.
Ma grimace à cet égard me trahit. Elle sourit d’obtenir ainsi l’effet escompté. Elle était en train de dire qu’elle espérait vraiment en moi. Elle paniquait qu’une nouvelle arrivée depuis peu ne lui fut une rivale redoutable et fatale. Je percevais une réelle inquiétude dans ses propos. A ce moment elle écarta résolument les cuisses. Elle allait sûrement se lever et partir. Cette ultime ouverture si je puis dire n’était pas moins que pour me signifier que je pourrais me servir ici tout à loisir. Je jubilais ce soir-là assuré de parvenir bientôt à mes fins. J’allais soumettre bientôt la Superbe.
Ce week-end il y eût une sortie entre les couples. Loin de me battre froid ou plutôt d’affecter une pudique distance, elle manifesta au contraire une attirance nouvelle pour moi. Au mépris de l’élémentaire prudence souvent se collait-elle à moi voire se frottait. On eût dit qu’elle voulait être vu et surpris par nos conjoints respectifs. Je goûtais mal cette audace. Je n’en demandais pas tant. Ne voyait-elle pas qu’elle pouvait tout compromettre ? Peut-être voulut-elle me montrer qu’elle était prête à tout. Qu’elle n’avait peur de rien. Par le jeu du hasard elle fut auprès de moi au dîner.
Nous étions ce soir-là huit autour de la table. Il faisait sombre. Nous bûmes plus que de raison. Un film idiot passait à la télé dont nous nous jouions. Chaque ineptie du film étant en effet l’occasion de saillies et de mots d’esprit. L’ambiance était à la fête. Elle s’enquit à frotter son pied contre le mien. Perclus d’alcool ma surprise en fut amortie. Je la laissais poursuivre ce jeu. Ce pied gourmand et nerveux s’engouffra jusqu’au haut de ma cheville. Il n’y avait plus de doute. Jetant au ruisseau toute ma pudeur j’apposais peu après une main sur sa cuisse qu’elle n’enleva point.
Le miracle était que nous manifestions en surface et à l’égal des autres un enjouement comparable et complice qui ne trahissait nullement nos fantaisies en dessous de la table. Les autres pouvaient-ils deviner nos enjeux sublunaires ? Du reste à bien y réfléchir il se pouvait que d’autres dans cette pénombre propice sacrifiaient peut-être au même jeu coupable ? De toute façon l’ambiance était à la la folie voire l’orgie. Je me souviens nettement que ma main s’hasardât un instant à ls culotte tandis que la sienne venait s’assurer que je bandais. La soirée décidément était délicieuse.
Je vous laisse deviner aisément la suite. Il y eût en effet tout le dimanche une succession de SMS fiévreux et cochons. On parlait cru. Les mots chatte et bite n’étant pas les moindres. Ils nous tardaient de nous jeter l’un sur l’autre. La perspective du lundi trop lointain put nous paraître insoutenable. Nous ne fûmes pas moins étonnés de nous découvrir dans nos bureaux respectifs tel de terribles conspirateurs. Nous avions peur que les autres eussent pu lire sur nos visages notre crime. Nous fîmes en sorte de nous fuir attendant la pause du midi. Celui-ci sonnât.
Nous avions convenu de nous rejoindre aux berges du canal, rendez-vous notoire des amoureux et des amants. J’eus préféré un autre endroit plus discret bien que sordide : un parking souterrain où j’avais des habitudes et consommer pas mal de garces. Cependant la miss aspirait que notre adultère fut consommé en pleine lumière bien que non point au su de tous. Nous fîmes en sorte de ne croiser nulle connaissance faisant fi par ailleurs des immanquables voyeurs. De toute façon elle m’affirma n’avoir cure de ceux-là voire-même que cela l’excitait. Elle m’en fit la démonstration.
Ainsi la découvrais-je à mesure et sous un nouveau jour. J’étais certain désormais qu’elle avait enfreint les règles de la conjugalité. Que mon ami depuis longtemps avait été irrémédiablement cocu. Peu enclin à la compassion, il me gênait seulement que d’autres que moi fussent passés avant et notamment de mes collègues. En moi la jalousie et le dépit le disputaient. Ce qui me rembrunit l’alertant quelque peu . Elle s’écria : « Quelque chose ne va pas. Tu ne veux plus de moi ? « J’avais envie de lui hurler qu’elle n’était qu’une putain et que je n’escomptais pas y renoncer.
Ployant sa nuque,je l’intimais à sucer. Jeu auquel elle se plia. Je vis qu’elle aimait à être rudoyée et forcée. Elle prit ma colère rentrée pour de la fougue virile. Avec âpreté j ‘enfonçais chacun de mes doigts dans ses orifices. Elle mouillait. Par jeu je jetais sa culotte dehors dans l’herbe. Il était à prier qu’un garnement ne passât par là et l’emporta. Je dévorais bientôt avec ma bouche l’entièreté de sa chatte et de son cul. Ceux-ci n’étaient pas en dessous de ce que j’avais rêvé. Peu à peu je pris en considération ce cadeau qu’elle me faisait et de si grand prix. C’était Byzance.
Quelle lutte ! Sur la banquette arrière durant une heure j’assouvis en toute position mes désirs. Elle ne fit pas de façons quand je résolus à passer par la petite porte. Même elle hurla : « Encule-moi ! ». J’étais impressionné surtout qu’elle ne joua pas avec moi. Je vis qu’elle était hors d’elle lorsqu’il s’agissait de sexe. Elle devenait d’emblée une furie. J’eus le doute que n’importe qui, mâle à l’instant eût été à son affaire. Je n’étais pour elle qu’une queue, une occasion de jouir. Elle n’avait de cesse que je fus heureux, couilles vidées et content de la putain qu’elle était, cause de ce miracle.
Je n’étais pas peu fier au bout du compte de l’avoir attrapé et qu’elle acceptât de devenir un temps ma maîtresse. Le soir nous fermions la porte du bureau peu après qu’elle vint. Il nous importait peu de ce que pensaient les autres qui traînaient alors à cette heure. De toute façon ces autres à divers étages forniquaient pareil. J’adorais la prendre sur le bureau après avoir tout balancé. Je savourais son sexe entre les cuisses. La garce avait auparavant enlevé sa culotte. Je lui savais cette fantaisie de se balader ainsi dans les couloirs. J’étais devenu entre temps drogué de sa chatte.
Elle n’en adorait pas moins ma bite. Elle aimait à dire que la nature m’avait mieux fourni que son mari, mon ami. Je goûtais peu des propos méchants sur celui-ci. Cela me ramenait à ma culpabilité. Il ne méritait pas une telle ignominie. Quoiqu’il en soit je la baisais suffisamment pour croire qu’elle ne put ailleurs trouver un autre assouvissement. Je damais les pions à ses autres amants. Je tenais la corde. J’étais pour un temps son Number one. Je sentais que cela ne durait pas. Qu’il me fallait user d’elle et de son corps tout mon saoul. Elle se lasserait un jour de moi.
L’échéance arriva où l’on allait attribuer les postes. Elle doutait encore bien que je l’eus rassuré sur ce point. Le patron la veille m’avait assuré qu’elle était largement favorite. Il n’était même pas besoin que je supportas ma candidate. Même malicieusement il ajouta : « Une sacrée salope, n’est-ce pas ? » Je marquais un temps d’arrêt mais me gardais de poser plus avant de questions. Ce coquin manifestement l’avait sauté. Il avait du être de ces amants. Du coup j’étais ravalé au grand nombre et à une liste. Elle m’embrassa sur la bouche dans le bureau percevant cela comme un signe d’adieu.
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