Tableau VIII
Parfois se branler sur de la chair fraîche peut être un moyen de reposer son imaginaire sur le tangible. Voici une scène réelle, une exception qui confirme à la règle.
Une nuit, Orphée me rejette de son monde avec une trique douloureuse. Pas plus d’explication.
A moitié hagard, je me la touche, gorgée de sang, j’ai le gland dur comme jamais. J’y sent battre ,sourd, mon pouls au rythme de la libido.
Heureusement, ma femme que j’avais négligé de culbuter la veille au soir est endormie, napée d’obscurité à mes cotés.
Mes mains sous les draps, atteignent son cul, elles le parcourent, immense, la nuit distord les distances.
Je me lève, à tâtons sonde l’obscurité, trouve les rideau et ouvre la chambre à la lunaire lumière lactée.
Son cul, que j’entrevois désormais, est moulés par les draps. Ma trique me tiraille les tripes. A pas de loup lubrique je soulève les voiles, ô quelle autre lune que voilà !
Ma verge y projette son ombre majestueuse et y caresse monts et vallées.
J’applique mon membre contre le cul et y enfonce le gland dans la raie profonde.
J’ausculte, de long en large la douceur de ces régions. Le plaisir me plie en deux.
Emporté par l’élan, je fait basculer la belle endormie sur le ventre et en écarte suffisamment les cuisses pour m’offrir un point de vue privilégié sur sa chatte.
J’astique ma queue et la lune tranquillement, diaphane, éclaire la scène et laisse transparaître au travers de la toison une vulve larmoyante.
Fou, j’y colle la queue et désormais peu regardant de troubler son sommeil, je me branle sauvagement dans la grâce, provocant des remous de chairs jusqu’à l’horizon des reins.
Son anus se contracte et se dilate, la salope feint le sommeil .
A cette révélation j’éjacule.
Une rosée constelle sa fesse gauche et ruisselle lentement vers sa forêt.
Je lèche ma semence au goût salé d’un bain de minuit et vient lui recracher amoureusement sur la bouche.
Stoïque, dans son rôle, la belle endormie, laisse le jus atteindre l’ivoire de son faux sourire assoupi.
Lasse je referme les rideaux, renvoyant la lune à sa nuit et rejoint la mienne en sommeil.
Orphée ne recueillait la mollesse de mon membre que depuis quelques instants lorsqu’un léger roulis me sort de mes songes.
Tout tangue dans le noir de la chambre. Il y a des soupirs, des murmures et un fouillis de frottements humides.
J’avais échaude la belle endormie qui ne pouvait retrouver ce sommeil qu’elle feintait de n’avoir jamais quitté.
Aux frottements presque fantômes qui frôlent ma face je comprend que la succube m’a chevauchée tête bêche pour s’y branler le con.
Elle jure, comme un murmure de confesse des insanités à moitiés audibles.
Sa chatte ne lâche plus que des clapotis marins et ce qui n’était jusqu’alors qu’une odeur de cyprine se matérialise subitement en une vague sur mon visage.
Moi qui décidément n’aime que le salé, tire la langue pour saisir son abondant nectar vaginal.
Elle avait toujours mouillé plus que j’éjaculai et cette domination séminale n’était pas pour me déplaire.
Revigoré par ses effluves enivrante, je sentis ma verge se redresser et atteindre ce qui devait être son visage.
Ce contact inattendu, la transporta, elle écrasa violemment sa chatte sur ma face. Ces lèvres suintantes s’appliquait aux miennes et son clitoris, timidement comme pour un baisé d’adolescent, titillait ma langue.
A l’autre bout, elle avait avalé ma verge dans toute sa longueur et la façon dont elle insistait laisser à penser qu’elle m’aurait bien gobée des bourses avec.
Elle m’enfonça alors, au moins trois doigts conjoints, dans le cul.
Ces ongles me pourfendaient la prostate, son palais rappait ma pinne et les doigts de son autre main qu’elle m’enfonça alors dans la bouche m’indiquèrent qu’elle aussi venait de s’astiquer le fion.
Elle recracha un instant ma queue pour me dire que jamais celle ci ne lui fera autant d’effet qu’un seul de ces petits doigts.
Elle me mordit le gland et sa jouissance me fit boire la tasse.
Encore tremblante de spasmes elle fit volte face, me plongea sa langue dans la bouche, y mit sa main souillée de mon cul, de nouveau la langue, son autre main, puis de nouveau, encore, sa langue. « Goûtons ça ensemble » disait elle, puis d’un ton messianique « car ceci est notre corps ».
Elle réussit en trois coups de poignet à m’extirper quelques gouttes de sperme qu’elle me fit tourner en bouche d’un index viril. Elle appliqua une dernière fois sa bouche à la mienne et en aspira violemment le contenu qu’elle me recracha immédiatement à la gueule.
Après quelques rudes gifles elle me dit sèchement que la prochaine fois que je me branlerai sur son cul sans mon accord, elle me ferait son baisé de judas et me la couperais avec les dents.
Elle me rua alors au pied du lit, ronfla et me laissa à la rédaction de ce tableau.
Le lendemain, par pure provocation, je me branlait plus ostensiblement encore sur son cul, mais elle ne me la coupa pas. Peut être attendait elle que je le lui enfonce les trente deniers dans le cul ?
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