C’est un dimanche après midi de la fin août 1976 que ma vie prit un tournant qui allait me marquer à jamais.
Maman avait invité Denise, une dame dont elle ne cessait de me venter les qualités depuis quelques semaines et qu’elle avait rencontrée. L’attention si soudaine que portait maman à cette femme qu’elle ne connaissait que depuis peu m’étonnait. Mais je me dis que ma mère ne connaissait que très peu de monde et que de se faire une amie lui ferait le plus grand bien.
Le projet de cette invitation ne me réjouissait pas. Lorsqu’il y avait du monde à la maison le dimanche, il m’était interdit de regarder la télévision et les discussions des adultes m’ennuyaient profondément. Je savais déjà que cet après-midi allait me sembler interminable.
Lorsque ma mère ouvrit la porte, je vis s’avancer dans la pièce une femme brune sculpturale. Je fus immédiatement happé par ce que dégageait cette silhouette voluptueuse aux formes généreuses.
Je ne dirais pas que son visage était joli, mais il était plutôt harmonieux, dégageait une grande force et une impression de sévérité. Je fus surtout marqué par la taille de sa bouche qui me semblait immense, et par l’épaisseur de ses lèvres. Elle portait un chemisier de soie qui mettait en valeur sa poitrine visiblement opulente et une jupe plissée, cintrée autour d’une taille fine, qui marquait nettement la largeur de ses hanches. Elle était chaussée de sandales ouvertes à talons qui laissaient apparaître des doigts de pieds soignés aux ongles recouverts d’un joli vernis rouge, qu’elle portait également aux mains. Cette vision me mit aussitôt en émoi.
Sa démarche, le moindre de ses mouvements étaient sûrs et gracieux. Il ne se dégageait d’elle aucune maladresse. Cette apparition soudaine, en cet après midi d’un dimanche d’été que j’avais imaginé ennuyeux, me bouleversait littéralement. Mon cœur s’était mis à battre beaucoup plus fort dans ma poitrine, je me sentais irrémédiablement attiré par elle et mon regard ne pouvait plus s’en détacher. Je compris un peu plus tard que j’étais en train de tomber fou amoureux de cette inconnue qui avait 30 ans de plus que moi.
Alors que sur la proposition de ma mère elle s’avançait dans le salon, elle balaya rapidement des yeux l’ensemble de la pièce jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive de ma présence. Elle me fixa alors quelques instants qui me parurent une éternité tant cela me mit mal à l’aise. Je fus troublé par le mélange de surprise et de satisfaction que je lu dans son regard.
Invitée à s’installer, elle vint s’assoir dans le canapé qui me faisait face. Ma mère pris place à coté d’elle.
« Ne pourrais-tu pas te lever de ton fauteuil pour venir saluer Denise ? » me lança ma mère sur un ton insistant.
Fébrile, je m’approchai donc de cette femme et lui tendit poliment la main.
« Tu sais on peut se faire la bise !» S’exclama t elle en riant et en regardant ma mère.
Elle me saisit par les épaules avec vigueur et m’embrassa sur les joues. Alors qu’elle était si proche de moi, sa bouche contre mon visage, ses lèvres douces et charnues contre ma peau, mon bassin collé contre ses jambes croisées, je senti une bouffée de chaleur soudaine me submerger, et sans que je puisse rien contrôler, je fus soudainement pris de spasmes violents dans le bas du ventre. Je n’avais jamais vécu un tel séisme mais je compris immédiatement et instinctivement que ce qui venait de se passer était intime et ma première pensée alla à ma mère car j’étais terrorisé à l’idée qu’elle ait pu se rendre compte de quelque chose. Il n’en fut visiblement rien.
Denise, elle, n’avait rien manqué de l’évènement. Elle était aux premières loges et en femme expérimentée, après avoir semblée stupéfaite, elle se reprit aussitôt pour ne rien laisser paraître à ma mère, mais je devinais sur son visage le plaisir triomphant qu’elle éprouvait à cet instant. Je venais involontairement de l’informer très clairement de l’immense attractivité qu’elle exerçait sur moi.
Profondément gêné, je retournais m’assoir mais je m’aperçu très vite que mon slip était trempé et que je ne pouvais rester dans cette situation. C’est donc ce jour là, aux toilettes que je compris que je ne m’étais pas fait pipi dessus, mais que l’étreinte de Denise avait provoqué chez moi ma première jouissance.
Tous les soirs depuis une semaine, à la sortie de l’école, je prenais la direction du domicile de Denise qui m’avait confié une clé. J’arrivais chez elle vers 16h40 et elle, rentrait du travail vers 17h.
Dès mon arrivée, je goutais et m’attelais ensuite au travail scolaire qu’elle m’avait préparé. Ce n’était guère réjouissant mais étonnamment je courais pour m’y rendre car j’étais fou de bonheur à l’idée de la revoir chaque soir. J’appréhendais même la venue de maman à 20h qui venait me rechercher.
J’attendais l’arrivée de Denise avec fébrilité et non sans crainte, car au fil des jours je ressentais de plus en plus les effets de son intransigeance et de sa sévérité, et étonnamment, j’y éprouvais du plaisir.
Insidieusement, elle augmentait la pression jour après jour. Au bout de quelques semaines, elle entreprit régulièrement de me donner la fessée lorsqu’elle n’était pas satisfaite de mon travail. Plus le temps passait et plus la moindre petite erreur en devenait le prétexte.
Je sentais lorsque j’allais y avoir droit. Le temps de sa voix changeait, elle se mettait à me parler plus fort en se rapprochant de mon visage, parfois en m’empoignant la nuque ou en me saisissant par les cheveux, et terminait en me disant « Je dois te corriger ! »
Alors, elle s’asseyait sur une chaise dans la cuisine, toujours la même. M’ordonnait d’ôter mon pantalon et mon slip et de m’allonger sur ses genoux. Je me retrouvais aussitôt avec les jambes emprisonnées dans les siennes à prendre une avalanche de claques sur les fesses qu’elle assenait avec force et application.
La douleur était toujours très intense et mon séant me brulait, mais je ne lui en voulais pas car je me sentais coupable de ne pas avoir été à la hauteur de ses exigences. Le comble de la perversité de cette situation, c’est qu’une fois rhabillé, c’est moi qui l’implorais en sanglotant, de ne rien dire à ma mère.
J’étais devenu prisonnier de cette femme, et je la voyais jouir intérieurement de l’emprise qu’elle avait un peu plus chaque jour sur moi. Mais je n’en souffrais pas, bien au contraire, j’éprouvais un grand bonheur à cette domination grandissante car seul, comptait pour moi, sa présence à mes cotés.
Tout en elle me plaisait. Je ne cessais de l’observer avec gourmandise et recherchais en permanence sa proximité afin de me perdre dans son parfum naturel qui m’enivrait. Tout ce qui pouvait me plonger dans l’intimité de cette femme était devenu une obsession. Dès mon retour de l’école, et au lieu de m’atteler à mon travail, j’avais pris l’habitude de me diriger vers le placard ou elle rangeait ses chaussures. Je savais que je n’avais que quelques minutes pour cela mais je savourais de sentir l’intérieur de ses escarpins d’où se dégageait une délicieuse odeur, mélange de cuir et du parfum de ses pieds. Cela me mettait dans un d’excitation indescriptible.
J’attendais ce moment avec impatience et ne cessais d’y penser toute la journée, même si je ne disposais que de quelques minutes que je faisais durer chaque jour un peu plus, ma hantise était que Denise ne rentre plus tôt qu’à son habitude et qu’elle me surprenne le nez dans ses chaussures.
Bien entendu, ce rendez-vous quotidien me faisait prendre du retard dans mon travail et donnait toutes les opportunités à Denise de me fesser dès son retour. Là encore, et sans doute d’avantage qu’auparavant, j’acceptais la punition car je savais très bien ce que j’avais à me reprocher car je savais que ce que je faisais était anormal.
Le temps passant, ma soif de découverte ne faisait qu’augmenter. C’était plus fort que moi, j’avais maintenant franchi le seuil de la chambre de Denise pour m’immerger un peu plus dans son intimité. J’avais trouvé assez aisément l’endroit où elle rangeait ses sous vêtements. Ce qui me rendait dingue, c’était de renifler ses collants et ses bas car j’avais remarqué qu’elle ne les lavait pas systématiquement à chaque fois qu’elle les avait portés, sans doute pour éviter de les abimer.
Un soir, alors que j’étais occupé à me remplir les narines des effluves de Denise, la porte de la chambre s’ouvrit brutalement. Elle était rentrée plus tôt que d’habitude et me prenait les doigts dans la confiture !
« Qu’est ce que tu fais dans ma chambre en train de fouiller dans mes affaires ? » me hurla t elle en m’assenant une gifle magistrale à me décrocher la tête.
Alors qu’elle m’empoignait par les cheveux, elle saisit les collants que j’avais déposés sur le sol et me les plaqua sur le visage.
« Ca t’excite, dis moi, de renifler mes affaires mon cochon ? Elle va être ravie d’apprendre ça ta maman. Parce que ne t’imagines pas que je vais le lui cacher. Je lui cache déjà suffisamment de chose »
Complètement anéanti et terrorisé, je m’effondrais en sanglots ne sachant que bafouiller maladroitement des excuses.
Je n’en avais pas encore conscience, aveuglé que j’étais par la passion démesurée que je vouais à cette femme, mais ce qui venait de se passer surpassait même les plans qu’elle avait échafaudés depuis le début. Toutes les initiatives qu’elle avait prises à mon sujet, la proposition de me garder après l’école, la mise en place de devoirs supplémentaires chez elle, les punitions qu’elle disait m’infliger pour mon bien, n’avaient qu’un seul but qui était de m’enfermer dans une situation de soumission extrême à son égard, afin d’obtenir de moi ce qu’elle voulait. Et j’étais encore plus loin d’imaginer qu’elle se servirait de ce pouvoir pour assouvir son plaisir.
Feignant habillement d’être attendrie par mes pleurs, elle me fit alors une proposition qui me stupéfia et que je n’aurais espéré tant je pensais qu’elle se montrerait inflexible.
« J’en ai marre de toi, tu n’es qu’un bon à rien. Je te donne une dernière chance et ne rien dire à ta mère mais je te préviens, ce sera la dernière. Ne crois pas que tu vas t’en tirer comme ça. Je veux que tu me dises pourquoi tu fouillais dans mes sous vêtements »
Elle s’assit sur le bord du lit et me dit :
« Mets toi cul nu et viens t’agenouiller devant moi. Je verrai si tu me mens ou pas. Si tu me mens tu recevras une fessée comme jamais tu n’en as eu. Nous ne bougerons pas d’ici tant que tu ne m’auras pas clairement expliqué ce que tu cherchais dans ce tiroir. Je t’écoute… ! »
J’avais conscience du joker qu’elle m’offrait et voulais éviter la correction. Aussi, je me dis qu’il me fallait être honnête, c’était la seule solution.
« Je respirais vos bas Madame »
« Comment ça ? Tu aimes sentir mes odeurs ? »
« Oui, j’aime l’odeur de vos pieds. Je vous demande pardon, je ne recommencerai plus »
« Je ne sais pas si tu te rends compte que ça n’a rien de normal chez un garçon de ton âge. Tu es un petit pervers mais j’apprécie ta franchise et je vais réfléchir à ta punition. Une chose est sûre, c’est qu’à partir de maintenant, tu as intérêt à filer droit. A la moindre désobéissance, je raconte tout à ta mère. Je lui dis que tu es un petit cochon que j’ai trouvé en train de fouiller dans mes affaires intimes pour respirer mes odeurs ! C’est ça que tu veux ? »
« Oh non Madame, je vous en supplie ! »
« Alors écoutes moi bien. A partir de maintenant, puisque tu es juste bon à renifler mes chaussettes, je te considère comme mon larbin et tu n’as pas le droit de refuser d’exécuter un de mes ordres. Sinon tu connais la sanction. Compris ? »
« Oui »
A cette réponse, je reçu instantanément une gifle cinglante !
« OUI MADAME… !!! Et ce sera comme ça à la fin de chacune de tes phrases ! »
« Oui Madame » dis je en pleurnichant.
« Bien. Maintenant, puisque tu aimes l’odeur de mes pieds, tu ne verras donc aucun inconvénient à ça…. !
Se déchaussant de l’une de ses sandales, elle porta son pied nu à mon visage.
« Sent moi ça larbin, rien de tel que le réel ! »
J’avais la plante de son pied, et le dessous de ses orteils à quelques centimètres de mon nez. Contrairement à la plupart des femmes que j’avais pu observer, sa peau semblait douce.
J’approchais alors un peu plus pour y poser ma bouche. Lorsqu’elle sentit le contact, Denise me claqua la joue avec son pied ce qui me fit perdre l’équilibre. J’étais sonné !
« Je ne t’ai pas donné l’ordre de toucher larbin ! »
« C’est vrai Madame, je suis désolé »
« Tu as vraiment besoin d’être éduqué toi. »
Alors que je me remettais à genoux face à elle, Denise posa une jambe gauche sur mon épaule droite puis plaqua son pied droit sur mon visage. Je cru défaillir tant c’était bon. L’odeur n’était pas forte mais plutôt subtile. Avec son pied elle recouvrait la totalité de mon visage. Sa peau était douce et parfumée et je respirais à plein poumon. Cela me provoquait une telle excitation que je sentis mon sexe se raidir à m’en faire mal. Et comme j’étais quasiment nu, cela ne lui avait pas échappé.
« Dis moi mon petit cochon, c’est vrai que tu semble adorer ça…. Ca se voit. C’est maintenant que je vais savoir si tu me dis vrai et si tu es capable d’aller jusqu’au bout de tes idées. Lèche-moi sous le pied »
Je ne me faisais pas prier pour m’exécuter, et tandis que je sortais la langue elle se mit d’abord à y passer méthodiquement toute sa plante de pieds que je léchais avec envie. Se faisant, elle prit appui sur son pied gauche qui se trouvait derrière ma tète et m’écrasa le visage sous son pieds droit. J’avais du mal à respirer mais j’adorais ça, a tel point que je jouis instantanément.
Sans desserrer son étreinte Denise s’exclama :
« WOUAOUU…. Génial, je crois que je vais bien m’amuser avec toi mon petit larbin. Tu aimes ça, hein, quand je t’écrase sous mes pieds comme un ver de terre… ! »
« Oui Madame, j’adore ça. Je ferai tout ce que vous voulez »
« Ho que oui, et tu ne crois pas si bien dire. Tu es à ma merci maintenant et tu m’appartiens secrètement. Tu m’as bien compris ? »
« Oui Madame »
Elle s’allongea alors en diagonale sur le lit, calant sa tête avec un oreiller et laissant dépasser ses pieds à l’extérieur.
« Je veux que tu termine ce que tu as commencé, et je te conseille d’y mettre tout ton cœur sinon je te garantis que tu vas pleurer pour de bon ! »
Je me remis alors à lui lécher les pieds avec ardeur en prenant soin de passer ma langue entre les orteils que je suçais ensuite en les prenant un par un dans ma bouche. C’était délicieux et bien que j’ai joui quelques minutes auparavant, l’excitation se faisait toujours aussi forte.
Pour mon plus grand bonheur, je remarquais vite que Denise adorait mes caresses. Sa respiration se faisait de plus en plus forte et elle ponctuait mes coups de langues de « Oui, comme ça » « Hummm ! tu fais ça très bien larbin, c’est bon et tellement doux ! »
Pendant que je m’affairais sur l’un de ses pieds, elle me caressait vigoureusement la tête avec l’autre. J’en profitais pour l’observer en même temps et remarquai que cela lui provoquait un plaisir intense. Quand je croisais son regard, j’y voyais beaucoup d’excitation et d’envie de pousser plus loin l’expérience. Quand tout à coup, comme pour déclencher une frustration chez moi, elle enleva ses pieds et me dit :
« C’est bien pour aujourd’hui. Tu es un bon petit chien. Vas te laver le zizi, tu es trempé et ta mère ne va pas tarder à arriver. Si tu es très obéissant, et comme tu sembles aimer mes odeurs, je t’en ferai découvrir d’autres »
C’est aussi brutalement que se termina le premier épisode de mon initiation à la sensualité et à ma condition de soumis.
Le soir chez moi, je ne pu me concentrer sur rien et ne cessais de repenser à ce que je venais de vivre. J’étais comme en lévitation, l’esprit envahie de ces souvenirs encore si frais.
Que voulait-elle dire par « Je t’en ferai découvrir d’autres », y avait il d’autres odeurs à découvrir chez cette femme, et de quoi s’agissait il ? Dans ma tête de gamin, la sexualité se résumait aux pieds des femmes et j’étais totalement perdu. A-tel point que je n’étais pas pressé de le découvrir, au cas ou cela me déplaise.
Le lendemain, le quart d’heure à attendre son retour me paru interminable, j’étais tellement impatient de la retrouver.
Dès son arrivée, Denise donna le ton de la soirée.
« Je veux que mon petit chien vienne m’accueillir et qu’il m’embrasse les pieds en signe d’affection et de dévouement à sa maîtresse. Tu m’as bien compris? »
« Oui Madame » répondis-je en m’exécutant avec enthousiasme alors qu’elle s’était déchaussée.
« Chaque soir tu m’amèneras mes sandales à la porte, celles avec les talons qui sont dans le placard »
« Bien Madame, je vous les apporte »
Tandis que je revenais avec ses chaussures, je la vis plonger la main dans son sac.
« Comme tu es un bon petit chien, j’ai un cadeau pour toi »
Elle tenait un collier muni d’une laisse qu’elle m’attacha au cou. J’étais évidemment très décontenancé mais n’osais lui faire la moindre remarque.
« Voilà, maintenant je t’aurai toujours à mes pieds et pourrai contrôler tes moindres faits et gestes »
La laisse à la main, elle m’amena au salon.
Elle ouvrit le tiroir du buffet et en sortit un rouleau de gros adhésif.
« Mets les mains dans le dos! » M’ordonna t elle.
En quelques secondes je me retrouvais entravé par les poignets.
Debout devant moi, elle plaça ses mains au niveau de ses hanches et au travers de sa jupe, descendit ses collants jusqu’à mi-cuisses.
« Un chien n’a pas de mains, enlève moi les collants avec la bouche, et sans les abîmer sinon ça va barder pour toi! »
« Bien madame »
Je tremblais de tous mes membres, excité par la situation mais terrorisé à l’idée de mal faire.
Me rapprochant d’elle et de ses cuisses, je saisi délicatement les collants avec mes lèvres afin de les descendre jusqu’à ses chevilles. Se faisant, mon visage caressait sa peau, c’était merveilleux. J’avais ce privilège de mettre à nue cette peau qui était restée couverte toute la journée. Elle était chaude et légèrement moite mais cela n’avait rien de désagréable bien au contraire car ça lui donnait un parfum joliment pimenté.
Denise tenait ma laisse bien tendue de sorte que je ne puisse avoir une grande ampleur de mouvement et qu’elle puisse donner le rythme auquel elle voulait que je descende le long de ses jambes. Elle devait y éprouver du plaisir car elle prenait tout son temps. De sa main libre elle maintenait fermement ma tête au contact de ses jambes. Je découvrais de très près pour la première fois le galbe de ce corps qui faisait mon obsession jour et nuit, et encore une fois j’étais stupéfait de constater à quel point cela m’excitait.
Lorsque j’eu atteint les chevilles, elle s’assit dans le canapé, fit tomber négligemment sur le sol ses chaussures et me présenta ses pieds pour que je puisse terminer mon travail. L’odeur était beaucoup plus forte que la veille mais, encore une fois, au lieu de me dégouter, cela décuplait mon excitation.
Je compris un peu plus tard, avec le recul, que rien de ce qui venait de cette femme ne me semblait sale, tant mon désir pour elle était grand.
Je terminai de lui découvrir les pieds, puis m’immobilisai dans l’attente de sa réaction.
« Bravo mon petit chien. Tu as bien travaillé, tu es particulièrement habile avec ta bouche, c’est très intéressant… ! Mais ce n’est pas terminé, tu sais ce que j’attends maintenant »
Echaudé par mes maladresses de la veille, et les gifles que j’avais prises, je m’assurai d’avoir bien compris ses exigences et lui demandais :
« Vous voulez que je vous lèche les pieds Madame ? »
« Voilà, c’est ça, tu comprends vite, c’est bien ! » Me répondit-elle en éclatant de rire.
Ne pouvant utiliser les bras qui étaient attachés dans le dos pour garder mon équilibre, j’avais été contraint de m’assoir sur les talons et j’étais maintenant dans une posture un peu plus agréable pour faire ce qu’elle exigeait de moi avec application. J’aimais ça et lui aurais sucé les doigts de pieds durant des heures.
Mais c’était sans compter sur les plans de Denise. « Ca suffit ! » me dit-elle au bout de quelques minutes. Puis sur un ton sévère elle ajouta « Si tu ne sais que me lécher les pieds, tu ne me sers à rien ! Je vais te rendre à ta mère »
Il est difficile pour moi de décrire encore aujourd’hui ce que j’ai ressenti en entendant cette phrase. J’eu l’impression que le sol se dérobait sous moi. Une incroyable sensation d’être abandonné par la personne la plus chère à mes yeux. Je m’effondrai immédiatement en sanglots la priant de ne pas me laisser.
Approchant son visage du miens en me saisissant par les cheveux, elle rétorqua :
« A quoi peux-tu bien me servir ? »
« Je suis tellement bien avec vous Madame, je suis prêt à faire tout ce que vous voulez »
« Tu es prêt à tout ? A devenir ma chose, mon objet ? »
« Oui Madame, à tout, pourvu que je reste avec vous »
« Très bien. Mais je te préviens, ce à quoi je te destine n’a rien de glorieux. Et si tu t’engage aujourd’hui, tu ne pourras jamais plus changer d’avis. Je ne veux pas t’entendre te plaindre ou rechigner. Et surtout, tu ne pourras plus rien refuser de ce que j’exigerai de toi. Je te punirai et te corrigerai régulièrement, au grès de mes envies et souvent sans raisons, parfois juste par plaisir ou pour me passer les nerfs. Je saurai aussi me montrer très tendre avec toi si j’en ai envie.Tu me seras soumis pour toujours et à chaque fois que tu seras avec moi »
Plus je l’écoutais et plus j’avais la sensation que la situation l’excitait, je le lisais dans ses yeux. Elle venait tout simplement d’achever avec succès le premier chapitre de son projet démoniaque et elle en éprouvait un immense plaisir sadique.
« A partir de maintenant et jusqu’au jour ou je te répudierais parce que j’en aurai assez de toi, tu m’appelleras Maîtresse quand nous ne sommes que tous les deux. Entendu ? »
« Oui Maîtresse »
« Même si je dois admettre que tu es un élève soumis attentif et plutôt doué, tu as besoin d’être éduqué. Je vais obtenir de ta mère que tu passes beaucoup plus de temps avec moi. Ca ne sera pas très compliqué ! » Dit elle en souriant.
Il est vrai qu’elle disposait d’une telle audience auprès de maman que je ne la voyais pas lui refuser quoi que se soit.
« Tu auras ainsi tout le loisir de me prouver ton total dévouement, et je n’ai aucun doute sur le fait que tu seras bientôt un bon soumis. Cesse de pleurer et viens ici » me dit elle en tirant sur la laisse pour me faire monter dans le canapé à ses cotés.
Prenant ma tête entre ses mains, elle déposa alors un long baiser sur mon front, puis sortit sa langue et se mit à me lécher les joues, le front, et descendit jusqu’à ma bouche. Sa salive me couvrait le visage, c’était extraordinaire. Sans que je n’ai eu envie de résister elle introduit sa langue dans ma bouche et se mit à la fouiller avec ardeur. Je sentais sa respiration sur moi, elle était devenue plus forte. Je cru m’évanouir tant c’était bon. Pendant qu’elle emplissait ma bouche de sa langue, elle avait savamment entrepris de me positionner contre le dossier du canapé et de me chevaucher en me faisant face. Je me retrouvais, les mains dans le dos, coincé entre ses jambes, dans l’impossibilité de faire le moindre mouvement.
Elle m’empoigna alors par les cheveux, et tandis qu’elle s’était remise à me donner de grands coups de langue sur le visage, je vis sa main droite disparaître sous sa jupe. Au bout de quelques instants elle me la présenta et m’introduit ses doigts dans la bouche. Ils étaient trempés d’un liquide âcre que je mis quelques secondes à apprécier. Elle alla à plusieurs reprises chercher ce fameux nectar avec ses doigts pour me le faire lécher et sucer.
Au comble de son excitation mon amazone se leva soudainement et ôta sa culotte, m’allongea sur l’assise du canapé et vint se poster accroupi au dessus de mon visage. Me saisissant par les cheveux elle me plaqua le visage sur son sexe trempé et se lança dans une succession de va et vient frénétiques qui la faisaient gémir de plaisir.
Le visage recouvert du jus de son sexe si doux, j’étais aux anges et je compris qu’elle aussi était au bord de l’explosion. A chaque coup de bassin de ma cavalière, ma langue s’introduisait profondément dans sa fente brûlante et la faisait gémir de plaisir, jusqu’à ce qu’elle atteigne l’orgasme. A cet instant, je sentis ses cuisses se refermer avec force sur ma tête, et sans que je ne pu bouger, je fus littéralement noyé sous une cascade jaillissante de son liquide intime. J’en bu une grande partie car je ne pouvais faire autrement et je m’aperçu que j’aimais ça.
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