Il n’y a que peu de passagers dans ce train qui me ramène de Nice. Ce week-end seule m’a fait le plus grand bien. Je m’amuse des ragots mondains dans des magazines-poubelles. Un homme me regarde avec insistance depuis un bon moment et je ne peux m’empêcher de lui rendre ses regards. Il est séduisant, frais ; son regard est intense, direct. Il me cloue dans mon siège. Il va falloir que je me lève. J’ai une envie terrible de pisser. Décidément, le thé ne me réussit pas.
En sortant des toilettes, il est là devant la porte, attendant son tour. Je passe tellement près de lui que je peux sentir son haleine chargée de café et l’odeur de son parfum. Je le contourne en le regardant dans les yeux. Il est encore plus beau de près. Je suis troublée.
Je guette son retour depuis ma place. Il s’assied et immédiatement me regarde. J’ai ôté un escarpin pour poser mon pied nu sur le sol. Je lui montre ma jambe, je ne peux montrer que ça, mais j’aurais adoré lui en montrer davantage. Nos regards sont devenus plus souriants, le mien est clairement enjôleur. Je lui montre qu’il me plaît et me trémousse pour l’allumer.
Gare de Lyon, terminus du train. Je suis la première devant la porte. Il est là, juste derrière moi, je sens son odeur. Je descends sur le quai et me retourne pour lui sourire avant de partir. Histoire de. Mais en captant son regard je suis électrisée. Il passe néanmoins devant moi, puis avance doucement et se retourne. Il attend que je bouge pour avancer à nouveau. Il fait quelques pas, lents, se retourne à nouveau pour vérifier que je suis toujours derrière lui, et avance. Il recommence plusieurs fois. Je le suis. De toute façon, il n’y a qu’une possibilité de sortir pour le moment : c’est d’aller dans cette direction. La même que la sienne.
Un escalier conduit au sous-sol. Si je descendais maintenant il ne me suivrait pas. Il comprendrait qu’il fait fausse route. Mais je n’en ai pas envie. J’ai envie de le suivre, pour rien, pour voir.
Je suis maintenant à un mètre derrière lui, fébrile. Il se dirige vers la file des taxis. Je continue de le suivre. La file avance lentement. Plusieurs fois il s’est retourné pour me regarder dans les yeux. Après m’avoir regardée dans les yeux la dernière fois, il a baissé son regard jusqu’à mes jambes. Il a souri. À la quarantaine, on a besoin de se rassurer, de vérifier qu’on plaît encore. Il doit être ravi de constater que je ne suis pas indifférente. Dans quelques instants il montera dans un taxi et on ne se reverra plus, sauf miracle. Le prochain, c’est pour lui. Il se retourne et me propose de prendre ma valise. Je n’ai pas le temps de réfléchir et le laisse prendre la poignée. Il va peut-être me faire passer devant lui. Arrivé devant le coffre de la voiture, il dépose ma valise. Puis la sienne. Il m’ouvre la portière arrière pour me laisser monter et fait le tour de la voiture pour s’installer à côté de moi. Nous ne nous sommes toujours pas parlé.
Peut-être va-t-il me laisser indiquer ma destination, me déposer, et repartir. Mais je reste muette quand il donne une adresse dans le 8ème au chauffeur. Je regarde les trottoirs. Nous restons silencieux. Arrêtés à un feu, je me tourne vers lui, décidée à lui dire que le jeu a assez duré. Son regard me cloue à nouveau, comme dans le train, et je n’ai pas le temps de parler. Il a saisi ma main et la caresse doucement. Je sens des frissons m’envahir. Sa main est chaude et douce. Il se penche sur mes lèvres pour me donner un baiser. Je le laisse faire. Quand sa langue cherche la mienne, je ne résiste pas. Un nuage de papillons vole dans mon ventre. J’ai chaud.
Mon téléphone sonne. Je me dégage pour répondre. C’est mon mari. Il me demande si je suis bien arrivée et dans combien de temps je serai à la maison. Je lui dis que oui, je suis bien arrivée, mais je rentrerai plus tard. « Je t’expliquerai… » lui dis-je, énigmatique.
Mon téléphone raccroché, l’homme revient chercher ma salive que je lui offre volontiers. Il sait maintenant qu’il va pouvoir profiter de moi, abuser de ma gentillesse, visiter mon intimité, et voir de moi un peu plus qu’une jambe dans un train.
Sa main a quitté la mienne pour me caresser le genou. Il reste sage, mais cette caresse furtive me chauffe déjà terriblement.
Arrivés à destination, il décharge les valises et m’invite à le suivre. Nous entrons dans un immeuble moderne. Son logement est au rez-de-chaussée.
C’est meublé avec goût, contemporain, frais et aéré. Il me débarrasse de ma veste, me prend par la main pour m’attirer contre lui. Il me prend dans ses bras et me pousse lentement vers un mur. Il m’embrasse dans le cou, me caresse les hanches, me presse les fesses. Ses mains remontent à mes seins, durs et tendus. Je mouille.
Je lui ôte sa veste et déboutonne sa chemise. Son torse est à peine poilu, comme j’aime. Je lui lèche les tétons avec avidité. Il se laisse caresser. Je le guide vers le tapis pour qu’il s’allonge ; je ne cesse de le toucher. Je baisse son pantalon tout en embrassant son ventre. Il me reste son boxer à ôter pour dégager son sexe déjà raide. J’ai très envie de le sucer, de sentir ce mâle dans ma bouche, de goûter à son gland violet. Il se laisse faire, détendu. Peut-être est-il déçu de ne pas avoir eu à lutter davantage pour me mettre dans son lit. À nos âges, on n’a pas de temps à perdre. Il est très, très dur. Je remonte vers son visage pour l’embrasser et pose un genou de chaque côté de son bassin. Je remonte ma robe, écarte un peu ma culotte et guide son sexe à la découverte de mon vagin impatient. Ça rentre tout seul tellement je suis mouillée. Il tire sur ma robe pour me déshabiller, puis dégrafe mon soutien-gorge. Mes petits seins aiment sa langue, ils aiment être mordillés ainsi. Ça me fait grimper aux rideaux.
J’ai très envie qu’il me prenne par derrière, comme une chienne. Je me dégage et fais glisser ma culotte. Je m’agenouille pour lui tendre mon cul. Vite. Il me fait languir. Il s’agenouille derrière moi pour écarter mes fesses et me lécher. Quel salaud, il sait y faire ! Sa langue est chaude sur ma rondelle. Je me masturbe en même temps, c’est tellement bon.
Enfin il va me prendre. J’aurais aimé un sexe un peu plus gros, je le sens à peine. Mais c’est de ma faute, je suis trop excitée. Je m’allonge sur le ventre. Il se pose sur moi et continue de me baiser. Je sens le poids de son corps m’écraser. Je relève les fesses. Là… je le sens bien, bien au fond, bien planté dans ma chatte. Il a attrapé mes seins, je suis prisonnière, sa chose. Il va me faire jouir, je le sens, ça monte tout doucement et je pars, tremblante. Il a dû s’en apercevoir et il accélère le mouvement.
Il est endurant, le bougre ! Nous ne bougeons plus. Il est resté planté en moi, raide et dur. Ses mouvements reprennent, lents et tendres. Je remonte encore un peu mes fesses. Il a passé ses deux mains sous mon bassin pour me caresser le vagin. Je dégouline. Il écarte mes lèvres et me titille le clito. C’est une torture. Je suis à vif.
Son sexe est sorti, il me le glisse entre les fesses. Il veut me posséder complètement. Alors qu’il fasse vite ! Je sens ses doigts s’humecter dans ma chatte pour me lubrifier l’anus, plusieurs fois. Ça picote, ça chatouille. Mon anus s’ouvre tout doucement sous ses caresses. Je sens son gland presser la petite porte, presser encore et s’insinuer tout doucement. Il envoie de petits coups de reins brefs, de plus en plus appuyés. Il était à l’aise dans ma chatte, il l’est un peu moins dans mon cul. Je suis serrée, mais c’est tellement bon. Il progresse, m’arrachant quelques cris de douleur, j’ai hâte de le sentir au fond. Quand il y parvient, il cesse un instant de bouger, puis entreprend un lent mouvement qui me ravit. Il m’encule.
Pour moi, c’est le summum de la débauche. L’idée de me faire enculer m’excite terriblement, et j’y pense souvent. Me faire enculer pour de bon, c’est le top des expériences sensuelles. C’est tellement bon, tellement mal, tellement interdit… Cet inconnu est un expert. Il va me faire jouir à nouveau, et cette vague qui arrive est bien plus forte que la précédente. Je ne peux m’empêcher de l’encourager, lui donnant des ordres très crus, très directs. Je lui demande de ne plus s’arrêter et de se laisser aller lui aussi ; j’ai envie de sa semence, j’ai envie de le sentir cracher. Nous nous écroulons repus, puants de sueur et de sperme.
Le temps de reprendre mes esprits, je lui demande où se trouve la salle de bain. En en ressortant je le trouve là où je l’avais laissé, sur le tapis. Sa queue molle luit encore de nos sécrétions. Je me penche vers sa joue pour y déposer une bise. Je me dirige vers la porte quand il essaie de me retenir. Je lui souris en le remerciant, en lui disant que c’était bien, et que j’allais me débrouiller pour trouver un taxi. Il me demande si on se reverra, je ne réponds pas et m’éclipse.
En arrivant chez moi je trouve mon mari assis au salon, un roman entre les mains. Il me regarde amoureusement, se lève, et vient me prendre tendrement dans ses bras.
« C’était bien ? » me demande-t-il. « Génial ! »
C’est dans notre lit, en le masturbant, que je lui dirai pourquoi je suis rentrée si tard.
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