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Gynécoquin, gynécoquines !

Gynécoquin, gynécoquines !



Résumé : délire médico-érotique, ou gynéco-pornographique, comme vous voulez, mais non sans amour, sur la fin.

Comme chaque année, Sabrina a pris rendez-vous chez sa gynécologue pour un contrôle de routine. Elle est grande, rousse, bien en chair, solidement campée sur ses deux jambes de quarante-cinq ans. Les deux enfants qu’elle a eus très tôt sont déjà grands et volent de leurs propres ailes, de sorte que sa vie de femme divorcée se partage entre son travail de secrétaire dans une administration publique et ses loisirs qu’elle passe avec ses nombreux amants.
Il est dix-huit heures : Sabrina arrive dans le hall d’entrée du cabinet où l’accueille Karine, jeune femme souriante en blouse blanche derrière son bureau.

— Ah oui, Madame Sabrina X. Je recherche votre dossier.
— La décoration a bien changé depuis l’année dernière.
— C’est que le docteur Blanchet a pris sa retraite. Il est remplacé par le docteur Jérémie Loving.
— Ah, dit pensivement Sabrina, troublée d’être examinée par un homme…
— Rassurez-vous : ses méthodes sont très particulières, et aucune patiente n’a eu à s’en plaindre jusqu’ici. Pas que ses patientes, d’ailleurs, précise-t-elle en rougissant.
— En quoi sont-elles si… particulières, demande Sabrina vaguement inquiète ?
— Eh bien, pour commencer, je vais vous demander de vous déshabiller complètement, ici.
— Ici ? Devant tout le monde ?
— Oui. Ne vous inquiétez pas pour la sécurité de vos affaires personnelles : je vais les enfermer dans un casier.
— Désolée, il y aura un peu d’attente : le docteur Loving a pris du retard dans ses consultations de la journée, à cause d’une urgence.
Troublée, Sabrina se déshabille comme demandé et dépose ses vêtements dans la boite que Karine lui met à disposition.
— Même la culotte ?
— Oui, même la culotte. Voyez-vous, le docteur veut que ses patientes soient nues dès le début de la consultation, pour ne pas perdre de temps en déshabillages. Souvent, elles sont déstabilisées par cet usage, mais vous verrez : on s’y habitue très vite. Moi-même, au début et à la fin de service… enfin, bref ! Vous n’aurez pas froid, je vous assure : c’est bien chauffé, ici.

Sabrina abandonne sa culotte dans la boite, inquiète de voir passer d’autres patientes.

— Oh, vous avez une magnifique petite toison bouclée ! J’aimerais bien avoir d’aussi jolis poils, mais ils ne poussent pas comme je ne voudrais.
— Pourtant, je ne fais rien pour l’entretenir. Le docteur ne risque-t-il pas de croire que je suis négligée de ce côté-là ?
— Pensez-vous ! Il adore toutes les chattes, les poilues comme les glabres, avec de grandes nymphes en ailes de papillon ou les toutes lisses, les vierges comme les multipares…. Bon, nous avons le temps de remplir le questionnaire ! Avez-vous eu des enfants ?
— Oui deux. J’ai eu le dernier il y a vingt-deux ans.
— D’accord. Pas de complications ?
— Non, aucune, sauf le départ définitif de mon mari juste avant le second accouchement, mais ce n’est d’ordre médical.
— Oh, l’enfoiré, vous abandonner à ce moment-là !
— Comme vous dites.
— Dites-moi : quelle est votre sexualité : hétéro, lesbienne, bi ?
— Hétéro.
— Vous n’avez jamais en envie d’une femme ?
— Vous êtes bien curieuse pour une secrétaire médicale. Mais pour tout dire, oui, quelquefois. Sans jamais sauter le pas.
— C’est bien, ça. Est-ce que vous me trouvez jolie ? Je n’ai rien d’une top-model, certes, mais à vingt-cinq ans, je crois posséder quand même quelques charmes.
— Oui, vous êtes mignonne. Pourquoi cette question ?
— Parce que j’aimerais bien que vous me suciez la chatte ! Elle est en feu depuis que je vous ai vue toute nue. S’il vous plaît ! Vous voulez bien ?
Sabrina hésite, puis dit :
— Et puis, zut, pourquoi pas ?
— Chouette ! Allez-y : il y a de la place sous le bureau.

Sabrina se met à quatre pattes et glisse son visage entre les cuisses écartées de la jeune secrétaire qui, manifestement, ne porte rien sous sa blouse professionnelle. Elle lèche la petite motte généreusement herbue et délicatement imprégnée de parfums féminins, ce qui est pour elle une découverte et n’est finalement pas pour lui déplaire. Elle se demande néanmoins ce qu’elle fait là quand elle entend autre patiente arriver. Heureusement, celle-ci ne peut pas la voir, dissimulée qu’elle est sous le bureau.

— Bonjour Madame Dubois, dit Karine sur un ton parfaitement naturel en dépit du fait qu’elle est proche de l’explosion orgasmique. Vous avez rendez-vous à dix-huit heures quinze, je crois. Je regrette, mais il y aura du retard. Merci de vous déshabiller et laisser vos vêtements dans cette boite… oui, même la culotte. Non, ce n’est pas un problème que votre fils soit présent, à partir du moment où celui-ci est majeur. Bonjour, jeune homme. Ta maman est une dame très belle, tu sais ? Si tu veux, tu peux prendre un bonbon, c’est offert. Voyons, reprenons le questionnaire là où nous l’avions laissé la dernière fois. Quelles sont vos habitudes masturbatoires ?
— Je m’adonne à cette pratique quotidiennement, avec un vibromasseur que mon fils m’a offert pour la fête des mères.
— Très bonne initiative de ta part, mon garçon !

Karine, toujours sucée par Sabrina, est obligée de s’agripper à la table et de respirer profondément pour ne pas gémir sous le feu du plaisir qui enflamme son bas-ventre.

— Tous les jours, reprend madame Dubois, je me livre au vice solitaire devant mon fils Benjamin qui me filme afin de mettre ces images en ligne sur des sites pornos. C’est lui qui a voulu qu’on le fasse. Au début, je trouvais cela obscène, mais il a insisté tellement que j’ai fini par céder : que voulez-vous, il faut bien que jeunesse se passe, comme on dit. D’ailleurs, j’y ai pris goût, avec à chaque fois des orgasmes plus intenses, et je crois que maintenant, je suis en mesure d’atteindre l’extase. Mais… qu’avez-vous, Mademoiselle ? Vous êtes malade ?

Karine, inspirée à la fois par ce discours et le lèchement que lui prodigue Sabrina, est saisie par un orgasme fulgurant. En jouissant, ne peut pas s’empêcher de basculer sa tête en arrière, la bouche ouverte en grand pour aspirer l’air.

— Pas du tout ! Je suis en excellente santé, au contraire ! Oh, que cela fait du bien. Vous pouvez cesser, Madame : je crois que j’ai eu ma dose !

Sabrina se dégage de dessous le bureau, tombant nez à nez avec madame Dubois et son fils. Les deux femmes sont dans le simple appareil, ce que Sabrina trouve quelque peu gênant.

— Bonjour Madame, dit poliment le garçon sans perdre de vue les splendides attributs mammaires de Sabrina.
— Monsieur-dame…
— Je vous prie de patienter dans la salle d’attente, juste à côté, dit Karine. Pour patienter, un écran de télévision diffuse en continu des films pornographiques, qui, je l’espère, vous inspireront, ainsi que des revues du même genre sur ta table basse. Il y en a pour tous les goûts : gay, lesbiennes, hétéros, SM, fétichisme… du soft jusqu’au plus extrême. Également, il y a une collection de vibromasseurs et de godemichés dans le placard. Avec des préservatifs, pour l’hygiène. Si vous voulez en emprunter un pour jouer avec chez vous, c’est possible : il faudra simplement noter votre nom sur le registre. Ah, j’oubliais : les rapports sexuels sont encouragés entre les patientes. Les accompagnants sont naturellement invités à y participer, dit-elle à l’adresse de Benjamin.
— Je vois que tout est prévu pour notre bonheur sexuel, constate Sabrina en entrant dans la salle d’attente.

La pièce est petite, mais joliment décorée de posters de femmes dénudées dans des positions on ne peut plus lascives et impudiques. Deux personnes se trouvent déjà là : une jeune fille blonde, ravissante et toute nue, accompagnée d’une dame, blonde également, qui est restée habillée. Peut-être sa mère, pense Sabrina ? Dans cette hypothèse, il s’agit d’une maman homosexuellement pratiquante d’une relation taboue, car installée sur une chaise, elle porte à sa taille un godemiché-ceinture qui pénètre la jouvencelle assise sur elle, en lui faisant face et en l’embrassant à pleine bouche. Ces deux personnes sont tellement absorbées par leur étreinte saphique qu’elles ne remarquent pas les nouveaux venus. Benjamin est surtout intéressé par l’anatomie de Sabrina, hypnotisé qu’il est par l’alléchante paire de tétines.

— Je peux me branler entre vos seins, Madame, demande Benjamin ? Ils sont si jolis !
— Voyons, Benjamin ! Tu ne vois pas qu’elle veut que tu la laisses tranquille ? Excusez-le, Madame : mon fils est un véritable obsédé sexuel !
— Effectivement, mais ce n’est pas pour me déplaire, dit Sabrina en s’asseyant sur une chaise. Je suis moi-même également très portée sur la chose. Donc, jeune homme, tu veux une cravate de notaire ?
— Non, Madame, dans ce sens-là, ce n’est pas possible : vous êtes assise. Une branlette espagnole, plutôt, c’est-à-dire ma bite tournée vers le haut.
— Benjamin, le rabroue sa mère, pour l’amour du ciel, surveille ton langage ! Je t’ai dit cent fois qu’il ne faut pas dire « bite », mais « pénis », ou bien « verge ». Essaie au moins d’être un garçon distingué !
— Désolé, M’man, ça m’a échappé.
— Ce n’est pas grave, sourit Sabrina. Montre-moi ton engin, Don Juan : tu peux jouer comme tu veux avec mes seins : ils sont à toi le temps que mon tour arrive. Mais après, tu ne veux pas te servir de ton sexe comme un grand ? J’ai très envie d’une sodomie, tu sais, et je suis certaine que tu sauras me combler !
— Vous enculer ? Bien sûr, M’dame ! Je ne l’ai jamais fait, mais avec vous, ce sera une première.
— Benjamin, crie sa mère si fort que les deux blondes se retournent ! Encore un gros mot comme celui que tu viens de prononcer et je te donne une fessée déculottée devant tout le monde !

Derrière la porte close de la salle de consultation, on entend des hurlements de femme.

— Que fait le docteur à ses patientes, demande Sabrina inquiète ? Il les torture ?
— Non, au contraire, il les fait jouir répétitivement avec du matériel spécial. Il est réputé pour guérir la frigidité. Par contre, il y a une chatouillothé****ute dans le cabinet médical, qui effectivement torture ses patientes en les chatouillant jusqu’à ce qu’elles soient proches de l’évanouissement. J’ai déjà essayé : c’est absolument terrible, une expérience à faire au moins une fois dans sa vie. C’est le docteur Helena Moloch : elle reçoit les patientes que lui envoie le docteur Loving, sur prescription, avec une intensité du traitement sur une échelle de 1 à 10 : de léger à insupportable. Quand j’y repense, j’en ai des frissons partout. C’est incroyablement excitant. Et pourtant, je n’ai eu droit qu’au niveau 1. Je me demande ce que cela doit être au-dessus. J’en reprendrais bien une séance, aujourd’hui.
Justement, la porte de la salle sur laquelle se trouve l’indication : « Dr Helena Moloch, chatouillothé****ute » s’ouvre ; une femme en sort, nue, visiblement épuisée au point d’être obligée de se traîner à plat ventre, en pleurant, jusqu’au bureau d’accueil pour récupérer ses vêtements.

Pendant cette conversation, le jeune Benjamin n’a pas perdu son temps : il a baissé son pantalon et son slip, découvrant un phallus de belle taille et tout humide de rosée, pour glisser cet organe juste entre les seins de Sabrina, assise devant lui. Il att**** les deux mamelons à pleines mains, et s’en sert pour se branler avec entrain.
Sa maman, pour ne pas être en reste, récupère un grand vibromasseur Hitachi sur l’étagère, le branche et le couvre d’un préservatif. Puis elle retourne s’assoir, écarte les jambes, tourne le bouton du potentiomètre et plaque la grosse boule vibrante en plein milieu de son sexe touffu. Le spectacle qui se déroule sous ses yeux, associé à celui des deux blondes, et aussi la vidéo sur s’écran accroché au mur – un jeune couple qui s’offre des moments de volupté intenses – ne manque pas de l’inspirer, de sorte que ses gémissements de joie couvrent bientôt le bourdonnement de l’appareil.

Benjamin regarde jouir sa maman et éjacule entre les seins de Sabrina, avec suffisamment de pression pour que le jus brûlant de ses testicules gicle sur le visage de sa partenaire. Celle-ci se lèche les babines, car elle apprécie le goût du sperme.

— Ah, dit Benjamin, vos nibards sont extra !
— Benjamin, crie sa mère ! Tu as encore dit un gros mot ! Viens là et mets-toi à genoux, que je te donne une fessée !
— Voyons, Madame, tempère Sabrina : la punition physique n’est pas une solution pour l’éducation des enfants ! Moi-même, quand mes filles faisaient une bêtise, comme d’organiser un bang-bang à la maison avec une cinquantaine de gars de leur lycée – ces garnements ont répandu leur sperme partout sur la moquette toute neuve -, je les punissais en leur confisquant leurs sextoys pendant vingt-quatre heures, et je peux vous dire que c’était dissuasif !
— En fait, il ne faut pas lui dire, mais j’adore la fessée, lui dit Benjamin à voix basse pour que sa mère n’entende pas.

Docilement, il se positionne à genoux et se courbe sur ceux de sa maman, qui prend son air sévère et flagelle les fesses nues une dizaine de fois. Enfin, une double dizaine, car il compte les claques en répétant plusieurs fois certains chiffres, pour que ce châtiment dont il raffole dure plus longtemps. À la fin, ses fesses sont écarlates, mais il est si excité qu’il bande à nouveau, et dit :

— Tendez-moi votre cul, Madame : je vais vous défoncer le trou de balle à grands coups de gourdin ! Euh, je veux dire, corrige-t-il devant le regard courroucé de sa mère : présentez-moi votre anus : je me propose de visiter ce charmant orifice au moyen de mon phallus tout raide pour vous.

La porte du docteur Loving s’ouvre et le gynécologue réclame la présence de Mademoiselle Cyprinelle et sa mère.
Celles-ci se désaccouplent dans un bruit de bouteille que l’on débouche, et Sabrina remarque qu’il s’agissait d’une pénétration anale, la jeune fille étant vierge : elle était justement venue pour se faire dépuceler par le praticien. Elle est si excitée par la perspective de se faire déchirer l’hymen par le gros nœud tout dur du gentil docteur qu’elle danse pour traverser la salle d’attente, en grandes enjambées de gracieuse ballerine. Sa mère va filmer la scène, ce qui permettra d’égayer les soirées des réunions familiale – une famille assez spéciale, il faut dire, au sein de laquelle toute le monde baise joyeusement avec toute le monde.

En même temps, la patiente précédente sort de la salle : une dame âgée, toute ridée, avec des étoiles dans les yeux tant le médecin lui a permis de retrouver sa jeunesse charnelle. Elle s’en va guillerette, en saluant le trio.

Perturbé par cette petite interruption, Benjamin constate avec dépit que sa verge a légèrement perdu de sa vigueur. Heureusement, sa maman vient à son secours. Elle se lève de son siège, abandonnant provisoirement son vibromasseur, enfile le godemichet-ceinture abandonné par madame Cyprinelle, et sodomise le garçon par surprise, en lui disant « coucou » à l’oreille. Simultanément, Sabrina utilise ses pieds pour masser et ragaillardir le membre à la dureté défaillante. Stimulation de la prostate et fétichisme des pieds féminins aidant, il ne faut pas longtemps pour que l’érection revienne à son meilleur niveau. Incident terminé. Le liquide prostatique mouille les pieds de Sabrina, dont l’enculage par le jeune Benjamin peut avoir lieu. Il a lieu, toujours sur la chaise, cuisses relevées, de face, d’un coup de reins direct dans l’orifice. Pour autant, madame Dubois ne décule pas de son rejeton ; bien au contraire, elle le pilonne avec encore plus de vigueur. En même temps, elle récupère le vibromasseur afin de pouvoir branler son clitoris, puis, après avoir joui, celui de Sabrina. Karine vient voir ce qu’il se passe dans la salle d’attente : c’est un joli méli-mélo auquel elle aurait bien voulu se mêler ; malheureusement, le travail l’en empêche.

Pendant ce temps, les cris de jouissance de la belle Mademoiselle Cyprinelle, à la virginité maintenant caduque, se font entendre depuis le cabinet du docteur Loving.

Benjamin éjacule plusieurs saccades de son foutre gluant dans l’anus de Sabrina. « Cela fait longtemps qu’on ne m’a pas fait une si belle sodomie », pense-t-elle. « Rien que pour ça, je ne regrette pas d’être venue. Peut-être pourrais-je les inviter tous les deux à la maison, la mère et le fils, pour de délicieuses parties à trois ? »

La porte du docteur Loving s’ouvre à nouveau : accompagnée de sa maman, Mademoiselle Cyprinelle en sort avec un mince filet de sang s’écoulant sur sa cuisse ; elle est toute fière d’avoir été dépucelée par le gynécologue qui, en outre, lui a procuré de très beaux orgasmes.

C’est maintenant le tour de madame Dubois. « Chic », dit-elle en entrant dans le cabinet, accompagnée de son fils dont le pénis flasque et dégoulinant de sperme émerge de la braguette ouverte. Benjamin adore regarder sa mère se faire tripoter par les médecins. Surtout celui-ci, très bien équipé tant matériellement que sur sa propre personne. Elle consulte très souvent, sans doute plus que de raison.

Sabrina se retrouve toute seule dans la salle d’attente. Derrière la porte sur laquelle elle colle son oreille, elle entend des bruits de vibration mécanique, et déjà des gémissements féminins. Tout cela lui promet une belle séance d’examen médical ; elle a hâte de se retrouver dans le fauteuil, et en mouille d’avance. Son regard se pose sur le vibromasseur Hitachi que madame Dubois a abandonné sur la table basse où trainent également quelques revues pornographiques, avec de belles sirènes très peu vêtues en couverture. Bof. Elle connait déjà cela par cœur, et voudrait un instrument plus performant.

Elle avise alors un placard à côté des étagères où sont alignés les jouets sexuels. La porte n’est pas verrouillée, alors, curieuse – elle vérifie auparavant qu’elle ne sera pas surprise par la secrétaire médicale – elle poursuit son exploration. Elle découvre un fichier manuel contenant les vieilles archives du docteur Blanchet. S’y trouvent les photos dénudées de patientes, dont elle-même au temps de sa jeunesse, à l’époque où elle était enceinte, ce qui ne manque pas de lui rappeler cette époque bénie où un homme qu’elle aimait se tenait à ses côtés. Nostalgie. Les pathologies et les habitudes sexuelles de toutes les femmes que le vieux docteur a suivies dans sa carrière se trouvent détaillées sur les fiches. Tiens, se dit-elle, sa patronne a eu une blennorragie il y a cinq ans, et elle s’est fait avorter. Elle est plutôt mignonne, à poil, de face comme de profil et de dos, ou bien la foufounette ouverte par un speculum. Elle possède un clitoris particulièrement bien développé. Blanchet avait l’habitude de mitrailler ses patientes, afin de constituer d’épais dossiers où il ne manquait pas un seul détail de leur anatomie intime, ni le récit des anecdotes coquines qu’elles lui racontaient pendant qu’il les examinait. Pas étonnant qu’elle mette tous les collaborateurs masculins de la boite dans son lit, quand ce n’est pas sous son bureau, pour lui sucer les pieds puis la chatte, avant qu’elle leur accorde une augmentation proportionnelle à leurs talents de gigolos. Souvent, le goût du pouvoir s’accompagne d’une libido exacerbée, et cela se vérifie pour les deux sexes.

Mais au final, cette lecture, remplie de termes médicaux compliqués, s’avère fastidieuse. Elle continue son exploration du placard qui s’avère très profond.

Bingo ! Elle trouve un Sybian qui, certes, montre les traces d’un usage intensif, mais reste pleinement fonctionnel. Sabrina a toujours rêvé d’un posséder un. Tout en coiffant la tige d’un préservatif qu’elle lubrifie avec soin, puis elle le met sous tension et s’assoit dessus. Elle se souvient que Karine dit qu’on pouvait emprunter les jouets de cette ludothèque, alors pourquoi ne pas en profiter ? Elle devra le transporter dans le tram malgré son encombrement, mais le bénéfice en justifiera l’effort ! Déjà, elle imagine la scène où un adolescent de dix-huit ans, accompagné de sa mère, remarque ce curieux matériel que Sabrina tiendra sur ses genoux, et il demandera :

— Dis, Maman, c’est quoi le truc que transporte la dame ?

La maman, qui sait très bien de quoi il s’agit pour en posséder un, bien caché dans son grenier, rougit, maudit intérieurement la dévergondé et dit :

— Euh, c’est une machine à pétrir le pain.
— Pas du tout, intervient Sabrina : votre fils est grand, il est temps qu’ils apprennent certaines choses de la vie. C’est un Sybian : un appareil pour se masturber. Il vibre, il est très puissant, en même temps, il fouille dans le vagin en tournant. Tu veux que je te montre ?
— Oh, oui, s’enthousiasme le garçon sous le regard courroucé de sa mère.

Il y a foule dans le tram, de sorte qu’il faut que les gens s’écartent pour poser le Sybian au sol, le brancher (dans les fantasmes, tous les problèmes matériels trouvent aisément une solution !), puis Sabrina se dénude complètement et s’assoit sur l’engin. Pour bien faire, en même temps que les ondes de plaisir commencent à l’envahir, elle abaisse la braguette du jeune homme et lui prodigue une fellation sous les yeux ébahis de sa mère. Tous les regards sont tournés vers eux, et quelques messieurs que la scène émoustille ont déjà sorti leur oiseau pour se branler, oubliant de descendre à leur arrêt, de sorte que rapidement, la rame est bondée.

— Enfin, Quentin, dit celle-ci, tu ne va quand même pas te donner en spectacle devant tout le monde comme le fait cette tr… enfin, cette femme de mauvaise vie !
— Et pourquoi pas, répond Sabrina alors qu’elle sent qu’un orgasme fulgurant va bientôt la saisir toute entière ? Quentin possède un membre magnifique : il serait dommage que les dames ne puissent pas en bénéficier !

Justement, une femme, qui se trouve juste à côté et n’a rien perdu de la conversation, relève sa robe vert pomme sous laquelle aucune culotte ne masque un superbe chaton tout poilu et humide.

— Tu veux bien me pénétrer, jeune homme, lui demande-t-elle ? S’il te plait ! Cela fait tellement longtemps qu’aucun homme ne s’intéresse à moi !
— Voyons, Quentin, objecte sa maman, tu ne vas quand même pas…

Un homme, qui est le mari de femme à la robe vert pomme, attache les poignets de la pénible maman à la barre destinée à permettre aux passagers de se tenir. Puis il la bâillonne. Juste avant d’être privée de la parole, elle lâche :

— Puisque c’est ça, tu n’as qu’à m’enculer !

Il ne se le fait pas dire deux fois. Sabrina contemple l’union intime des deux couples en jouissant sous l’effet du Sybian.

— Madame, c’est à vous, dit une très douce voix masculine.

Sabrina sort de son rêve et voit le docteur Loving lui demander de le suivre jusque dans son cabinet. Elle est invitée à s’installer dans le fauteuil bizarre, avec des étriers pour ses pieds et des barres horizontales pour y reposer ses bras. Le gynécologue l’immobilise aussitôt avec des sangles de cuir qui rendent tout mouvement impossible.

Elle se rend compte que le cabinet se trouve au rez-de-chaussée et que la fenêtre possède des vitres qui ne sont même pas dépolies, de sorte que tout le monde peut la voir depuis l’extérieur.

— Si vous n’avez pas peur d’avoir froid, je peux ouvrir la fenêtre, de manière à vous exhiber un peu mieux. Vous aimez vous exhiber, dans votre nudité, au moment de l’orgasme, n’est-ce pas ?
— Oh, oui, Docteur !

Il ouvre les deux battants, et de nombreux voyeurs se pressent pour admirer la belle Sabrina attachée sur le fauteuil.

— Je vais utiliser mon matériel pour vous offrir la Jouissance avec un grand J, telle que vous ne l’avez jamais connue. Mais tout ceci ne serait rien dans amour. Car je vous aime comme j’aime toutes les femmes qui viennent me consulter, sans exception. Vous permettez que je vous embrasse sur la bouche ?
— Bien sûr !
— Vous aussi, vous m’aimez ? J’ai besoin d’amour de la part de mes patientes, vous savez !
— Votre demande est un peu surprenante, mais vous être à coup sûr un médecin adorable.
— Vous permettez ?
— Tout ce que vous voulez !

Il colle sa bouche sur celle de sa patiente, et sort sa langue pour la frotter sur une langue complaisante. Ils s’aiment ainsi pendant plusieurs minutes, puis il lui demande :

— Le Sybian qui se trouve dans la salle d’attente vous plait beaucoup, de crois. Si vous voulez, je vous le donne.
— Vraiment ? Oh, vous êtes absolument adorable !
— C’est parce que je vous aime.
— Vous dites cela à chacune de vos patientes ?
— Je dois vous avouer que oui. Mais à chaque fois, je suis sincère.
— Dans ce cas, vous êtes le médecin qui a le cœur le plus grand de toute la planète.
— Disons que je suis en dehors des normes admises dans cette profession. Pour tout vous avouer, j’ai été exclu par le conseil de l’ordre pour des pratiques en dehors des convenances. Cela ne m’empêche pas de continuer à pratiquer en toute illégalité.
— Mais alors, je ne serai pas remboursée par la sécurité sociale !
— Ce n’est pas grave, parce que je ne fais pas payer. J’agis ainsi pour l’amour des femmes. De toutes les femmes qui veulent bien me confier leur joli corps, ainsi que leur cœur, le temps d’une consultation.

Tout en disant cela, il installe un aspirateur à clitoris juste sur le petit bouton des joies et enclenche la machine, qui possède un tuyau permettant de pomper l’air de manière à stimuler l’organe du plaisir féminin, sans le toucher. Sa sensation est plaisante au point que Sabrina pousse un « Ha ! » de surprise.

— Il faut que j’examine l’intérieur de votre vagin. Pour cela, rassurez-vous, je n’utilise ni speculum, ni aucun autre instrument barbare, mais je procède d’une manière 100 % naturelle, dit-il en écartant les pans de sa blouse sous laquelle il est nu, en montrant un pénis parfaitement bandé et luisant d’humidité. Vous voulez bien ?
— Bien sûr : pénétrez-moi par tous les trous que vous voulez ! Mais c’est dommage pour le speculum : j’aime bien avoir le vagin écartelé. Je dois être un peu masochiste. Ah, c’est violent, votre aspirateur ! Je crois que je vais jouir comme une folle. Oh ! C’est fabuleux !
— Si vous êtes masochiste, ma collègue, le docteur Moloch, va s’occuper de vous tout à l’heure ! Je vais vous dresser une ordonnance pour cela.
— Chic. J’aimerais bien avoir le supplice maximum. Vous avez raison : je suis masochiste.
— Pas de souci. Et pour le speculum, c’est également possible, si vous aimez, dit-il tout en pilonnant tranquillement dans le vagin.
— Vous baisez comme ça toutes vos patientes ? Vous avez une virilité extraordinaire !
— C’est ce qu’ont toujours dit ma maman et mes trois tantes, entre deux fois où je les prenais en levrette. Et puis, plus tard, les professeures de lycée, dans la cour de récréation. On dit de moi que je suis insatiable.
— Voilà : j’ai juté dans votre vagin, qui est en très bonne santé. Par contre, j’espère que vous prenez la pilule, sinon vous risquez de tomber enceinte.
— Justement, j’étais venue pour que vous me la prescriviez.
— Je ne peux pas, puis j’ai été exclu par le conseil de l’ordre.
— Bah, pourquoi pas un troisième enfant ? Vous aimez les enfants ? Ce cas échéant, pour pourriez le reconnaitre et assumer votre responsabilité de père, puisque vous dites que vous m’aimez ? Nous pourrions vivre ensemble.
— Je veux bien, si toutefois vous n’êtes pas jalouse ni à cheval sur la fidélité, rapport à la profession que j’exerce.
— Pas du tout ! Moi-même, je suis nymphomane, je l’avoue, et je multiplie des amants.
— J’avais deviné. Je vous ai observée, tout à l’heure, en train de vous masturber, grâce à la caméra de vidéosurveillance qui est cachée dans la salle d’attente.
— Ah bon, vous espionnez vos patientes ?
— Nul n’est parfait. Vous savez, je suis un peu pervers, un docteur vicieux. Cela ne m’empêche pas de vous aimer.
— C’est bien. Je n’aurais pas voulu d’un amant parfait. Alors, je vous pardonne, et vous aime comme vous êtes.
— Tenez, en ce moment, dans la salle d’attente, il y a deux jeunes filles de dix-huit ans qui se font entre elles de trucs de goudous. C’est ravissant. Vous voulez que je tourne l’écran, pendant que je vous ouvre le vagin ?
— Je veux bien jouer la voyeuse, moi aussi.

Le docteur installe le spéculum qu’il ouvre au maximum, puis tous les deux regardent ensemble, sur l’écran, les deux jolies princesses de faire du bien mutuellement avec les doigts, puis avec la langue, sous les regards attendris de leurs mamans qui ne tardent pas à les imiter. Les voyeurs du dehors, eux, n’ont d’yeux que pour l’anatomie de la belle patiente exposée à leurs yeux jusque dans les détails les mieux cachés, comme le fond vaginal éclairé par une lampe spécialement adaptée à cet usage.

— Elles sont mignonnes, hein, dit le gynécologue ?
— Ravissantes.
— Je ne vous fais pas mal ?
— Si, mais ce que vous me faites est tellement excitant que je ne voudrais pour rien au monde que vous arrêtiez.
— Vous avez déjà eu une éjaculation féminine ?
— Un squirt, vous voulez dire ? Non, mais j’aimerais bien.
— Je vais essayer d’un déclencher un, avec un stimulateur vibrant du point G. Après, il faudra faire des exercices chez vous, comme ceux que préconise la sexologue Betty Dodson. Et vous verrez : ça viendra tout seul.

À l’intérieur du vagin grand ouvert par le speculum, il insère un vibromasseur spécial dont la tête, minuscule, se trouve à l’extrémité d’une longue tige. Cela permet de stimuler le point G avec précision. En même temps, il branche à nouveau son aspirateur à clitoris, et aussi deux autres, pour les tétons.

— Qu’est ce que vous me faites, Docteur ? Oh, je n’ai jamais ressenti cela avant. C’est merveilleux.
— Au moment de jouir, essayez de vous détendre et de vous libérer de votre liquide. Vous allez voir : cela viendra tout seul.
— Ah ! Je sens que ça vient !

Au moment où elle jouit, un geyser de liquide incolore surgit du vagin. Les spectateurs postés derrière la fenêtre applaudissent. Certains ouvrent leur braguette et se masturbent. D’autres, venus en couple, font l’amour sur le trottoir. Ils dont de plus en plus nombreux et de toutes les sexualités : gays, lesbiennes, hétéros.

— Eh bien, dit le médecin, ce n’est pas plus compliqué de cela ! Vous voilà devenue une femme fontaine. D’ailleurs, vous l’étiez depuis toujours, sans le savoir.
— Oh, merci, Docteur ! Vous êtes vraiment un médecin merveilleux.
— Voir cela me redonne la trique. Je peux vous sodomiser, maintenant ?
— Tout ce que vous voulez ! Mon corps est à vous ! Mais quelle vitalité !
— Il faut dire que vous m’inspirez beaucoup, dit-il en introduisant son membre dans l’orifice anal qui l’avale goulûment. Dites donc, vous êtes très serrée, et votre rectum est un véritable aspirateur !
— C’est parce que votre zgeg est énorme et que j’adore ça.
— Je crois sentir, grâce à mon appendice pénial, le liquide séminal du jeune homme avec lequel vous avez copulé tout à l’heure. Sa maman m’a parlé de lui pendant que je forniquais avec elle, mais je ne me rappelle plus de son prénom.
— Benjamin. C’est un garçon charmant, même si sa mère est un peu coincée question éducation. Vous ne gardez pas un peu de force pour les deux jolies demoiselles que l’on voit s’aimer sur l’écran ? Tiens, les mamans ont trouvé le Sybian et ont l’air de bien s’amuser avec.
— Si elles sont lesbiennes, elles ne voudront pas que je les pénètre. Je ne suis quand même pas là pour violer mes patientes, mais pour les aimer, ce qui est tout le contraire.
— Non, je connais l’une des deux : elle s’appelle Tina et elle est bisexuelle, parce que j’ai vue avec un garçon. Ils faisaient des choses très impudiques derrière un buisson. L’autre, je ne sais pas. Tiens, voilà que Karine vient se mêler au groupe. Cela fait une jolie orgie de filles.
— Dans ce cas, tout en les examinant, si elles me le permettent, je me ferai une joie d’honorer comme il se doit leur féminité avec toutes les ressources que possède mon modeste corps de médecin. Si vous voulez, vous pouvez rester pour assister à la consultation. Vous pourrez même participer à la fête, si vous aimez les femmes.
— Pourquoi pas si j’avais le temps, mais je préfère aller me faire torturer par des chatouilles chez le docteur Moloch : c’est plus excitant.
— Comme vous préférez. Vous pensez à moi, quand vous serez désespérée ? Elle est très cruelle, et même sadique. Je crois qu’elle aimera beaucoup s’occuper de vous.
— Ça tombe bien, puisque je suis masochiste.
— Ah, c’est toujours une joie de se déverser dans le troufignon d’une belle dame ! Oui, vraiment, je vous aime. On s’embrasse ? J’espère vous revoir bientôt !

La patiente et le docteur Loving s’embrassent. C’est la fin de la consultation. Sabrina repasse par la salle d’attente où cinq mignonnes se gamahuchent à loisir.

Sur l’ordonnance de chatouillothérapie du docteur Living que Sabrina tient en mains, il est indiqué : « niveau de chatouillement exceptionnel : 11 sur 10 ». Juste avant de pousser la porte du Dr Helena Moloch, elle croise madame Dubois qui en sort ; les yeux exorbités, elle titube et tient des propos incohérents, auxquels Sabrina ne comprend rien d’autre que « 2 sur 10, seulement 2 sur 10 ! ».

Un long frisson lui parcourt l’échine, accompagné d’un spasme d’excitation dans le ventre. Mais comme elle a toujours recherché les émotions fortes, elle ne renonce pas.

L’images est issue du site xhamster.com.

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