Après la visite d’un salon professionnel, fatigués par une journée de marche, de palabres, mon épouse et moi, la quarantaine, on rentre à notre hôtel de l’aéroport CDG.
Un hôtel de luxe, avec piscine et hammam (le Hilton pour ne pas le citer). On décide d’aller profiter des installations, avant de s’offrir un repas dans notre chambre en faisant appel au room-service.
Après un bain, nous rejoignons le hammam. Il est 19 h 30, un dimanche soir, c’est plutôt calme. Isa décide d’en profiter, elle se retire au vestiaire féminin, pour se dénuder et prendre une grande serviette. Je fais de même. On se retrouve dans le hammam, on est tout seuls. Isa s’allonge et entrouvre sa serviette.
Au bout de cinq minutes, un homme entre en maillot, et repart aussitôt en s’excusant. Un peu surpris, on se met à rigoler et à plaisanter. Isa se détend, elle ouvre entièrement sa serviette et se laisse bercer par la chaleur et la musique relaxante. Notre homme, la cinquantaine, revient, mais nu, la serviette sur l’épaule, et s’installe dans un coin du hammam, Il est rasé entièrement.
Il n’y a pas un mot, des échanges de regard, et je remarque qu’il a une vue imprenable sur Isa et son entrejambe. Les minutes passent, et les fantasmes de pluralité masculine pour mon Isa refont surface dans ma tête.
On sort, Isa rejoint le vestiaire des femmes, et on se dit qu’on se retrouve à la chambre. Au vestiaire des hommes, alors que je sors de la douche, notre homme arrive et engage la conversation. Après des échanges de banalités sur l’hôtel et ses installations, je vais pour quitter le vestiaire, quand il me lance un « bonne soirée, avec madame ! » Là, je me dis que l’occasion est trop belle, je me lance :
— Vous êtes seul.
— Oui, et depuis huit jours, enfin dans trois jours je rentre à la maison.
— Ça doit être long.
— Oui.
— J’aimerais vous demander un truc, mais bon…
— Dites toujours.
— Voilà, ma femme est quelque fois très gourmande, et on a souvent évoqué le fantasme de faire l’amour à trois avec un inconnu, mais rien de bi, juste pour elle, alors…
— Je suis volontaire, on libertine quelque fois, mon épouse et moi.
— Oui, mais faut que ce soir elle en ait envie…
— Bien sûr, ne jamais rien imposer.
— Alors voilà comment j’aimerais que ça se passe…
— Stop, laisse faire les choses, si ta femme a envie, elle en sera. Tu lui demandes, si c’est OK, tu m’appelles dans ma chambre et je vous rejoins, t’inquiète, je m’imposerai pas.
— OK, je vois.
— J’espère quelle en aura envie.
Je souris, et prends congé de ce charmant monsieur. Je rejoins notre chambre, dans ma tête c’est le bordel, j’aime bien tout gérer, mais là, je ne suis plus sûr. Quand je rentre, Isa est en peignoir, elle boit un thé, tranquille, et elle m’interpelle :
— Tu en mis du temps.
— Oui, je me suis fait un copain.
— Ah…
— Devine ?
— Le type du hammam.
— Oui, il m’a parlé de toi.
— J’imagine, il n’a pas arrêté de mater.
— Oui, mais tu t’es pas cachée.
— Non, ça me plaisait.
— Donc je l’ai invité, j’ai eu raison ?
— Quoi !
— Oui, je lui ai dit que j’aimerais qu’il te baise, deux hommes rien que pour toi !
— Et puis quoi encore, très drôle !
— Non, je vais te bander les yeux, te caresser, et il viendra nous rejoindre.
Et je lui tends son écharpe en guise de bandeau. Elle me regarde, elle sait qu’on en a déjà parlé, et que là, c’est peut-être pour de vrai.
— Tu en as envie ?
— Je ne sais pas, pourquoi et toi ?
— Si je te le demande et que tu n’as pas dit non, c’est que c’est oui.
Je l’embrasse et lui ouvre son peignoir.
Elle est nue, je m’assois sur le lit, et l’invite sur mes genoux en lui écartant grand les jambes. Je lui caresse les seins et le sexe, elle mouille. Cinq minutes de câlins, pas un mot, on s’embrasse et elle jouit au moins deux fois.
Je l’allonge, me lève et prends le combiné du téléphone et je lui tends le foulard.
— Alors ?
Elle att**** le foulard
Je compose le numéro, une demi-sonnerie.
— Oui !
— Chambre 542.
— OK, merci, j’arrive.
Je raccroche, j’aide Isa à mettre son bandeau.
Je l’allonge en travers du lit, et le sexe orienté vers la porte.
— Tu es belle, grande ouverte.
— Coquin !
On frappe à la porte, j’ouvre. Il rentre en peignoir et découvre Isa allongée, le sexe grand ouvert, les yeux bandés. Je rejoins Isa, je l’embrasse tous en caressant les seins ; elle est excitée, un peu anxieuse. L’homme enlève son peignoir, et commence à caresser le sexe Isa. Elle tressaille au premier contact, mais il gère. En moins d’une minute, il a pris possession de son sexe. Il le caresse, alternant la langue et les doigts ; bref, il a de l’expérience.
Moi, je regarde, je joue avec ses seins, mais très vite je comprends que ce n’est plus moi qui fais jouir Isa, Il a pris le contrôle. Isa me caresse le sexe, elle me prend en bouche, mais bientôt elle n’arrive plus trop à gérer son orgasme, alors je lui dis :
— Je pense que tu as envie qu’il te baise
— Oui, mais toi ?
— Moi j’ai envie de te laisser baiser et te regarder jouir.
Je regarde mon complice, il a compris que je le lui laisse Isa.
Au lieu d’un trio, voilà que j’offre mon Isa. Il porte ses lèvres sur ses seins, sa bouche ; ils s’embrassent. Puis il la pénètre, et il commence à la baiser, de plus en plus fort. Isa mouille comme rarement. Il la retourne, pour la prendre en levrette, elle se transforme en véritable fontaine.
Moi, je bande, ébloui pas la scène.
Je m’installe dans un fauteuil, j’admire ma femme en train de jouir. Je me branle. Il finit par se retirer, enlève sa capote pour éjaculer sur les fesses d’Isa. Elle reste essoufflée, le cul en l’air, elle reprend ses esprits. Notre homme prend une serviette, essuie les fesses d’Isa, lui fait un bisou dessus. Alors qu’il va pour dire quelque chose, je lui fais signe de se taire, et le rejoins.
— Excuse-moi, mais j’aimerais autant que…
— Oui, pas de problème, merci !
Il renfile son peignoir, et je le raccompagne à la porte. Il part. Isa n’a pas bougé, je la rejoins, elle est toute rouge et en sueur.
— Viens en moi, si tu veux.
— Non, je crois que tu en as eu assez.
Je lui enlève son bandeau, l’embrasse, on se regarde
— Douche, apéro et dîner pour débriefing, ça te va ?
— Oui, mais toi ?
— Moi, je suis ton dessert. Va vite, euh… pour le dîner, tu veux bien mettre une tenue hyper sexy ?
— Coquin, on va voir.
Elle s’enferme au moins une demi-heure dans la salle de bains, ne ressortant que pour prendre des habits dans la valise.
Après avoir refait le lit, j’enfile un caleçon, et patiente en regardant les photos que j’ai prises, tout en feuilletant le menu du room service. Je commande un assortiment de petits sandwiches, une salade et deux desserts ainsi qu’une bouteille de vin. On nous apporte un merveilleux plateau. Isa est toujours dans la salle de bain.
Elle apparaît revêtue d’une robe transparente, en grosses mailles, des bottes, toute maquillée et belle.
On prend l’apéro. On mange, on a faim. Au dessert, je lui dis :
— On en parle ?
— Bof, je suis pas à l’aise.
— Tu as joui, et j’en suis heureux, c’est tout.
— Oui, mais toi…
— Moi, j’ai pris mon pied et là, je le prends encore à te voir habillée comme ça, si tu me le redemandes, je recommence.
— Pas moi, pas toute de suite, mais j’ai aimé.
— Donc, c’est pas non !
La première bouteille de vin vidée, je propose à Isa d’en commander une deuxième pour finir le dessert, elle ne refuse pas. Le room service frappe à la porte avec la commande. Isa me regarde, je lui fais signe qu’elle ne doit pas bouger.
J’ouvre, un jeune homme rentre et se dirige vers le coin salon. Il salue Isa, et tel un membre du personnel de grand hôtel ne laisse rien paraître. Mais à chaque mouvement, son regard se pose sur Isa, dont les seins pointent à travers sa robe, il ouvre la bouteille, me fait goûter le vin et me tend la note à signer.
— Isa, tu veux bien aller chercher un quelque chose pour monsieur dans la poche de ma veste.
Elle me regarde, se lève et marche jusqu’à l’entrée, prend un billet de 5 euros, revient vers le jeune homme, et lui donne.
— Merci, dit-il.
Il n’avait rien perdu du spectacle du corps nu d’Isa sous sa robe. Amusés, on prend notre dessert et on finit notre bouteille de vin.
On délire toute la soirée, je ne baise pas ma femme ce soir-là, on se caresse et elle me finit à la main en me susurrant à l’oreille ses fantasmes les plus fous.
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