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Alyssa ou l’exhibition …

Alyssa ou l’exhibition …



Grâce à certains événements récents, j’ai pris goût aux plaisirs d’être vue en petite tenue, laisser apparaître les parties les plus intimes de mon corps. C’est avec joie que je laisse mes voyeurs, ou plutôt voyeuses, devrais-je dire, se rincer l’œil sur ma personne.
J’ai assez traîné dans mon lit, il faut que je me lève. Je suis en vacances depuis hier. Même si j’ai mérité une grasse matinée après des semaines de journées épuisantes. Pour ces vacances, j’ai décidé de passer une ou deux semaines chez ma cousine et je me dois à un minimum de politesse, je ne suis pas à l’hôtel. Je suis arrivée hier en fin d’après-midi chez elle. Je l’adore, on s’est toujours très bien entendues, même si elle est un peu plus âgée que moi.
Christelle possède une immense maison dans le Midi, avec tout ce dont on peut rêver pour le confort. Madame vit avec, à portée de main, une piscine géante bien sûr, un nombre de pièces incalculable et un extérieur digne d’une maison hollywoodienne. Elle a eu la chance de faire un très bon mariage, là où, moi, je n’ai eu droit qu’à de mauvaises rencontres masculines. C’est peut-être ça qui m’a dégoûtée des hommes et redonné vie à mon côté lesbienne.
Son mari est un chirurgien réputé de la région. Il travaille énormément et c’est ma cousine qui en profite le plus, la vie est merveilleuse parfois.
Pendant la prise rapide de mon petit déjeuner, Christelle m’annonce :

— « Ne t’étonne pas de voir la maison envahie ce matin, ton neveu fête sa fin d’année d’études avec ses copains et copines. Il va y avoir au moins une douzaine de jeunes ici pour la journée. Pour te reposer, ça ne va pas être l’idéal. »
— « Ne t’inquiète pas, j’ai prévu de me poser dans un coin au soleil, cela ne va pas changer mes plans. Et puis il y aura de l’animation comme ça ! »

Pendant mon passage à la salle de bain, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour ma Annabelle. Elle me manque déjà. J’ai promis de rester en contact avec elle le plus souvent et par tous les moyens possible pendant mes vacances. Je m’habille en pensant à cela et malgré avoir annoncé à Christelle un plan farniente pour la journée, je passe la voir pour lui demander si elle veut de l’aide.
À mon arrivée, elle m’observe avec un regard un peu interloqué. Je sens comme de l’étonnement, mais pas vraiment de reproche dans ses yeux. Je vois qu’elle est en train de détailler ma tenue. Elle finit par dire pour meubler le silence qui s’est installé :

— « Eh bien, Alyssa, tu es resplendissante ! »

Je n’avais pas eu l’impression en m’habillant d’avoir fait des efforts particuliers. Je porte un leggins blanc qui s’arrête sous les genoux. J’ai acheté ça dans une braderie par deux pour une misère en prévision de séjour à la plage. En haut, je porte un top blanc à bretelles, assez moulant, c’est vrai. Par-dessus le tout, une veste tunique en coton fermée par une ceinture à la taille et qui descend jusque sous mes fesses.
Elle poursuit en me disant :

— « Tu ne… enfin je veux dire… tu ne mets plus de soutien-gorge ? Je dis ça, c’est pas un reproche ! Juste comme ça… »

Je comprends alors qu’elle a dit tout haut la première chose qui lui est venue à l’esprit lorsqu’elle m’a vue arriver. Je réponds :

— « Non, c’est vrai, je suis tellement bien sans maintenant, que dès que je peux me mettre à l’aise, j’en profite. Surtout qu’il va certainement faire une grosse chaleur ici. »

Immanquablement en prononçant ces mots, je baisse la tête pour jeter un œil à l’objet de la discussion. Ma tunique n’est resserrée qu’à la taille et largement ouverte sur mon buste. Mon top est donc visible et moule parfaitement mes seins. Mes bouts forment deux petits reliefs bien visibles. Je comprends alors que, montée sur les hauts talons de mes sandales, ma démarche à mon arrivée devait donner du mouvement à mon buste et un certain côté sexy.
À y penser d’un peu plus près, c’est vrai que j’ai peut-être une tenue un peu osée. Inconsciemment la présence annoncée d’une bande de jeunes a peut-être fait naître en moi le besoin de me faire remarquer une fois de plus. Ou c’est tout simplement que j’ai pris l’habitude d’avoir des tenues plus seyantes que la moyenne, allez savoir ?
En plus, elle ne sait pas tout, j’ai enfilé mon leggins à même la peau. En principe, j’avais prévu de le mettre par-dessus un maillot de bain pour aller à la plage, mais je suis si bien dans ces trucs-là quand je les porte à même la peau que je ne m’en suis pas privée aujourd’hui.
Relevant la tête, je vois maintenant dans son regard une sorte d’envie. Attention, je dis bien envie et non jalousie. Christelle est bien plus ronde que moi et le plus souvent juge bon de se cacher derrière de longues robes amples et sans forme. Elle doit certainement penser : « Si je pouvais m’habiller comme ça, moi aussi ? » Même si ma poitrine est généreuse, elle a gardé son maintien. Elle reste fièrement dressée, les pointes des seins bien hautes. C’est loin d’être le cas chez Christelle ; sans être méchante, les siens ont plutôt une fâcheuse tendance à plonger vers le bas.
L’arrivée bruyante de mon neveu et de sa bande interrompt notre discussion. Mon neveu est très sympa, 17 ans et en pleine forme avec toujours un mot gentil à la bouche.
Il me présente rapidement ses copains et copines, si nombreux que, quelques secondes après, j’ai déjà oublié la plupart des prénoms.
Finalement toute la bande disparaît pour aller à la piscine, nous laissant seules de nouveau. J’en profite pour demander à Christelle :

— « Tu veux que je t’aide à préparer quelque chose ? »

Christelle semble ne plus penser à notre discussion précédente et me répond :

— « Non, laisse, j’ai déjà préparé hier des salades et de la charcuterie. Ça ira très bien pour midi. Va donc faire de la bronzette ou te baigner, si tu veux. »
— « Tu es sûre ? Je ne vais pas pouvoir rester là, allongée, si je te vois en train de te démener dans la cuisine ! »
— « Oui, oui ! Je vais juste aller au village pour acheter du pain pour tout le monde, ne t’inquiète pas. »

Mon aide étant inutile, je décide d’aller chercher une chaise longue à côté de la piscine pour finir la matinée. Je passe avant par ma chambre pour récupérer le bouquin que je suis en train de lire, sans oublier de prendre une bouteille d’eau et mes lunettes de soleil.
Arrivée sur la terrasse, je vois que les jeunes sont déjà en train de faire les fous dans l’eau. En marchant vers un coin un peu reculé, j’entends le bruit de claquement que font mes talons sur les dalles à chacun de mes pas. Ce ne sont pourtant pas des talons aiguilles, mais seulement des sandales avec une grosse semelle en bois et un haut talon large, vous voyez le genre. Malgré ma bruyante apparition, les jeunes sont trop occupés pour me prêter attention. Cependant mes sens aiguisés par mes expériences récentes me signalent que quelqu’un m’observe.
Un regard circulaire autour de la piscine me montre que je ne suis pas seule à chercher une place tranquille. Un des jeunes est allongé dans un coin un peu éloigné du bassin, c’est lui qui me regarde arriver. Je dois lui faire le même effet que celui qui a fait sensation avec ma cousine. Vous commencez à me connaître, je ne peux pas rester insensible à un regard. D’autant plus dans ces conditions, voir une jeune pousse de 17 ans s’intéresser à moi qui suis beaucoup plus vieille que lui, 7 ans de plus (sourire), ne peut que faire ressurgir mes vieux démons. J’en oublie le lieu où je me trouve et je laisse le plaisir m’envahir. J’aurais préféré voir une des copines poser ses yeux sur moi, mais c’est, malgré tout, très agréable.
Mes yeux fouillent les environs pour trouver une autre chaise longue à côté de lui. Sentir son jeune regard se poser sur moi avec insistance est trop agréable et je ne veux pas m’en priver.
En approchant, j’en trouve une, un peu plus loin, le long de la pelouse, à proximité d’un massif de rosiers. Je passe devant lui en prenant un pas lourd afin de faire ballotter mes seins, car visiblement c’est ce qu’il reluque le plus. Malgré ses lunettes noires, je sens bien que son regard me suit. Au passage, je lui adresse un large sourire qui pourrait passer pour un simple salut de politesse, mais qui est aussi ma façon de le remercier de l’attention qu’il me porte.
J’att**** le transat et le tire pour me placer en face de lui, à quelques mètres. Il continue de m’observer du coin de l’œil. Évidemment, il ne fait aucun geste pour venir m’aider, c’est bien un homme.
Voilà, je n’ai plus qu’à le pousser pour l’adosser à la haie qui me coupe de la piscine, mais qui me laisse directement dans son champ de vision. Pour ce faire, je m’arc-boute offrant ainsi mon postérieur à son regard. Je sens que ma tunique glisse le long de mes reins et qu’elle ne recouvre plus mes fesses. Il doit apprécier de voir mon cul moulé à la perfection par mon leggins.
Effectivement, quand je me redresse pour m’asseoir, c’est bien ce que je constate pour mon plus grand plaisir. J’ai maintenant acquis l’art et la manière d’observer autrui sans qu’il s’en rende compte et là, je le vois la bouche ouverte visiblement très troublé.
Lorsque je lui fais face, il reprend l’air du gars qui ne s’occupe de rien, mais la bosse sur son maillot me dit tout le contraire. Après m’être débarrassée de ma veste sur le dossier, je peux m’allonger enfin.
Aussitôt assise, une sensation de froid me mord les fesses. J’écarte les jambes pour voir de quoi il s’agit. Une flaque d’eau est restée dans la cuvette que forme le fond de la chaise longue. Bien sûr mes fesses baignent dedans, certainement un reste de l’arrosage automatique.
Je m’aperçois que le tissu a tellement absorbé l’eau que mon sexe est quasiment visible à travers le legging détrempé. L’auréole d’humidité remonte jusqu’à l’amorce de mon buisson joliment taillé en triangle dont seule la pointe basse se distingue maintenant. Je paye là la faible qualité de mon achat, je me rends compte que l’épaisseur du tissu est vraiment très faible. Ma première pensée va à mon voyeur, a-t-il remarqué l’événement ?
Je jette un œil discret entre mes lunettes et mes sourcils, oui, il est toujours aussi attentif. La bouche ouverte doit être chez lui le signe qu’il assiste à un bon spectacle car, derechef, j’ai droit à la même attitude. C’est vrai que je n’ai pas été très discrète avec le cri que j’ai poussé.
Un nouveau regard vers mon entrejambe me confirme qu’effectivement cela ne peut que lui plaire. L’eau a rendu mon bas très transparent, le renflement de mes lèvres forme deux bosses sombres alors que ma fente a avalé le tissu humide.
Je me lève en rouspétant sur ma bêtise, faisant mine de n’avoir rien remarqué de spécial pour le reste. Je suis très forte pour ça. Je sens le tissu me coller aux fesses et j’imagine facilement la vision que je dois offrir quand je me retourne pour enlever l’eau. Mon cul bien cambré est aussi visible en transparence que le reste. Mes deux fesses forment deux boules sombres à travers le legging, le tissu me pénétrant au milieu.
Je fais s’écouler l’eau comme je peux, mais le fond reste humide. Il me vient alors une idée amusante. Je me dirige vers mon jeune ami, je me plante juste à côté de lui et je lui dis :

— « Tu peux me prêter ta serviette ? Je voudrais essuyer ce foutu transat. Je n’avais pas vu qu’il était rempli d’eau. »

Sa tête est juste à la hauteur de mon bassin, il n’arrive pas à décoller les yeux de mon bas-ventre. Mon sexe est moulé à l’extrême par mon leggins détrempé et se trouve à quelques centimètres de son nez. Il marmonne enfin :

— « Euh… oui, bien sûr. »

Sa serviette est posée sur son ventre. Je me doute de ce qu’il cherche à camoufler avec. Sans attendre qu’il me la donne, je m’en saisis.
Je remarque évidemment la bosse formée par son maillot, mais je fais comme si je n’avais rien vu. Tout cela pousse encore un peu plus loin mon excitation qui commence à atteindre le niveau du non-retour. Je sens que je vais perdre tout contrôle de moi et que je ne pourrai plus faire machine arrière.
Je retourne vers ma chaise longue et je reprends ma position penchée en avant pour l’essuyer. Volontairement je m’active pour que tout mon corps soit agité de tremblements. Plus particulièrement mon postérieur que je sens ballotter au rythme de mes coups de serviette. Nul besoin de me retourner pour savoir où se porte le regard de mon jeune ami. Comme d’habitude, sentir mon corps ainsi exploré dans ses plus intimes détails allume en moi les feux du plaisir et me donne ces sensations si délicieuses dont je n’arrive pas à me rassasier.
Au bout d’un certain temps je suis bien obligée de rendre la serviette et de m’asseoir de nouveau. Malheureusement la chaleur ardente du soleil a fait son travail et mon legging est presque sec. Tous les beaux effets de transparence disparaissent petit à petit. J’en suis autant déçue que mon voisin.
Soudain un braillement fuse de la piscine :

— « Hey ! Thomas, tu ne viens pas dans la piscine ? »
— « Non, non ! Pas pour le moment, j’ai un peu mal au bide, là » répond mon admirateur.

« Mal au bide ? » je ne peux m’empêcher de penser en souriant. « C’est plutôt dans le bas-ventre qu’il a un petit problème ! »
Sa fidélité mérite bien une récompense. J’att**** la bouteille d’eau que j’avais prise avec moi et je joue la maladroite. À son ouverture, je laisse le contenu de la bouteille s’écouler en partie sur mon ventre. De nouveau, mes fesses baignent dans une flaque d’eau, mon bas-ventre est lui beaucoup plus humide que la première fois. Mon triangle brun apparaît dans sa totalité par transparence.
Je crie et je maudis ma grande maladresse. Ce faisant, je replie et j’écarte mes jambes tout en maintenant mes pieds sur la chaise, comme pour constater les dégâts. Mais surtout, je veux offrir une superbe vue. Thomas ne se prive pas de remarquer mon nouvel état. Les détails de mon sexe sont encore plus visibles que la première fois. J’ai l’impression qu’il peut même voir à quel point mes lèvres sont ouvertes et gonflées suite aux désirs que je ressens.
Malheureusement un appel bruyant de ma cousine interrompt ce moment intime :

— « Allez, la jeunesse ! On va passer à table ! »

Comme à regret, je lance :

— « Je crois qu’il va falloir stopper notre séance de bronzette ! »

Disant cela, je me lève et tourne le dos à Thomas, je me penche en avant pour basculer la chaise longue et la vider de son eau. Il mérite bien une dernière vue sympa en guise d’apéritif. Mon cul est encore plus trempé que lors de mon « accident » et le tissu me colle tant qu’il me pénètre la raie des fesses. Thomas ne doit pas avoir très faim, car il reste planté derrière moi sur sa chaise. Finalement, il ne bouge que quand j’ai fini mon travail de nettoyage et ai renfilé ma tunique.
En revenant vers la cuisine, je prends une serviette qui séchait par là et je m’essuie autant que possible pour aller aider ma cousine et ne pas me présenter devant elle ainsi.
Les jeunes sont déjà attablés et rigolent à tout va. Bien qu’il n’y ait pas grand-chose à faire, je porte tout de même les quelques plats préparés sur la table. Je prends à chaque fois un malin plaisir à les poser sur la table par-dessus l’épaule de mon admirateur et en faisant frotter mes bouts de seins sur son épaule au passage.
Je suis obligée d’arrêter ce petit jeu, car cela m’excite terriblement et mes pointes se dressent d’une façon affolante à travers le tissu de mon top. Ma cousine leur jette plusieurs regards inquiets ne comprenant pas bien ce qui se passe. Aussi, je calme mes ardeurs et j’essaye de cacher un peu la chose avec ma tunique. Le repas se déroule normalement, Thomas me lance toujours régulièrement des regards en oblique, car lui aussi est observateur comme Christelle. Finalement le repas se finit et toute la clique disparaît de nouveau vers la piscine ou autour de la table de ping-pong. Je finis de débarrasser la table avec Christelle qui en profite pour me demander :

— « Alyssa, tu veux continuer la bronzette cette après-midi ? Veux-tu que je te prête un maillot si tu as oublié le tien ? »
— « Oui, si tu veux, mais juste un bas car je me suis fait enlever deux vilains grains de beauté sous les seins et le toubib m’a dit de ne pas aller au soleil au moins deux ou trois semaines. »

Christelle me répond en regardant sa poitrine et en rigolant :

— « Moi, il aurait pu me les enlever que les cicatrises seraient bien restées à l’ombre même sans maillot ! »

Finissant sa phrase elle ne peut s’empêcher de regarder vers ma poitrine de nouveau avec le même regard que ce matin, si plein d’envie. Je suis obligée de répondre :

— « Mais qu’est-ce que tu racontes, tu es formidable comme ça ! »
— « Ne t’inquiète pas. Un peu d’autodérision ne fait pas de mal ! »

Elle part en rigolant et me lance :

— « Mes maillots sont dans le dernier tiroir de la commode de ma chambre. »

Le choix est difficile, car le tiroir en question regorge de maillots en tous genres. Finalement, mon choix se porte sur un slip de bain noir bien caché au fond.
C’est un bête maillot fait de deux triangles reliés entre eux par une ficelle réglable sur les côtés grâce à deux passe-lacets. Je l’enfile et je vois que les deux passe-lacets agissent sous pression pour débloquer ou bloquer la ficelle qui tient le maillot et ainsi en régler la longueur.
Je m’admire quelques secondes dans le miroir. Le maillot forme deux triangles s’arrêtant assez vite sur les côtés, mes hanches ne sont alors plus couvertes que par les lacets. Christelle ne pourra pas dire que c’est trop sexy, ça vient de son placard. Ça l’est un peu, c’est vrai et, malgré la différence de taille entre ma cousine et moi, il me va bien.
En haut, j’ai gardé mon top du matin pour me protéger du soleil et j’ai conservé ma tunique pour rejoindre le bord de la piscine. Comme vous vous en doutez, j’espère bien y retrouver qui vous savez. C’est d’ailleurs cela, pour être honnête, qui a dicté mon choix vestimentaire.
Christelle rentre à ce moment-là dans la chambre. Elle me regarde et me dit avec un grand sourire :

— « Je l’avais complètement oublié, celui-là, ça fait un moment que je ne l’ai pas mis. Il te va drôlement bien. Tu n’as qu’à le garder, je ne pense pas que je puisse encore le mettre sans avoir l’air ridicule ! »
— « Arrête avec tes complexes à la gomme, ou je te force à le mettre dès maintenant pour te montrer à quel point ce que tu dis est bête ! »
— « Ah, ah ! Garde-le encore un peu, je t’accompagne pour ta séance de bronzette. »

Évidemment, cette proposition, qui m’aurait ravi d’habitude, m’enchante moins maintenant. J’ai toujours ma petite séance de ce matin dans la tête et encore des fourmis là où je pense.

— « OK, je prends de l’avance. Je pars retrouver mon transat de ce matin, tu me rejoins là-bas ? »
— « D’accord. Fais attention au maillot, car, si je me souviens bien, le système est un peu merdique et le lacet se détend facilement. »

Arrivée à la piscine, je ne suis pas déçue. Mon jeune ami est toujours à sa place, alors qu’une partie des autres jouent à je-ne-sais-quoi dans l’eau ou courent autour de la table de ping-pong.
Mon apparition le ravit visiblement, son visage s’éclaire quand il m’aperçoit. Je rejoins mon transat munie du nécessaire à la bronzette, c’est dire mes lunettes de soleil, de l’huile solaire, de la lecture et ma bouteille d’eau. Je gratifie Thomas d’un large sourire de nouveau en passant.
À peine installée, Christelle me rejoint. Elle s’installe juste à côté de moi dans une autre chaise longue. Je vois dans l’attitude de Thomas quelque chose que je pourrais traduire par : « Merde qu’est ce qu’elle vient faire là, celle-là ? »
Après quelques minutes de discussion, Christelle ne tarde pas à s’étendre et la digestion commence à faire son œuvre. Elle sombre rapidement dans une sieste aussi profonde que méritée.
Je ne peux m’empêcher de penser, la voie est libre ! Je sais, ce n’est pas très plaisant vis-à-vis de Christelle, mais depuis ce matin, j’ai le bas-ventre qui crie famine.
Je peux maintenant recommencer à m’adonner à mon jeu favori qui me donne tant de plaisirs.
Je cherche un truc intéressant à faire et la bouteille de monoï posée à mes côtés me donne une idée. Je m’en saisis et je dévisse le bouchon doseur légèrement. Je presse le flacon au-dessus de ma main, placée elle-même au-dessus de ma poitrine. Comme prévu, le bouchon finit par sauter sous la pression. La bouteille se déverse brutalement sur ma main et sur ma poitrine, car, bien sûr, je ne fais rien pour réduire les conséquences de l’accident. L’huile bien liquide s’écoule et m’inonde tous les seins.
Je jure, sans pour autant hurler pour ne pas réveiller Christelle, mais j’attire tout de même l’attention de Thomas, même s’il n’y en avait pas vraiment besoin.
L’huile joue parfaitement son rôle et mon top blanc devient translucide à l’endroit où il me touche la peau, c’est-à-dire mes seins. Pour que mes bouts soient bien visibles, je m’empresse de masser ma poitrine faisant mine de vouloir récupérer l’huile. J’interromps régulièrement ma collecte pour passer l’huile sur mes jambes, mais cela suffit à m’exciter. Les pointes de mes seins recommencent à se dresser de plus belle. Mes aréoles brunes sont bien visibles maintenant à travers le tissu imbibé d’huile que mes massages répétés ont fini d’enduire aux endroits les plus chauds.
Le résultat est bien plus impressionnant que je ne l’espérais, j’aurai eu le premier prix à un concours de T-shirt mouillé. Pendant quelques secondes, j’angoisse que Christelle ne se réveille, mais mon excitation est devenue trop forte pour que je m’arrête en si bon chemin. Au contraire, je laisse glisser les bretelles du top pour libérer mes épaules et les laisser prendre le soleil. Je continue d’enduire mes jambes en me penchant en avant. Mon top qui n’est plus maintenu glisse alors doucement, mais régulièrement vers le bas. J’ai maintenant un décolleté impressionnant, le bord du tissu s’est juste arrêté à deux doigts de mes mamelons.
Thomas se tortille sur son fauteuil de plus en plus. Il est tellement subjugué par mon spectacle qu’il en a oublié de camoufler son état. Le renflement sur son bas-ventre est nettement visible de nouveau. Je ne peux m’empêcher de le regarder franchement et de lui offrir un grand sourire que j’essaye de rendre le plus innocent possible.
Mon sexe est en feu désormais. Je n’ai plus qu’une seule idée en tête : aller plus loin. Son attention étant captivée par mon haut, j’en profite pour jouer sur les passe-lacets du maillot. Je lâche la pression et j’agis pour détendre les ficelles. Je sens que mon bas est relâché, je ne sens plus la pression du tissu ou des lacets sur mon corps. Je m’agite alors sur mon transat comme si je voulais prendre une meilleure position. Faisant cela je fais glisser mes fesses vers le haut de la chaise longue. Comme prévu, le frottement tire le maillot vers le bas. Il bâille maintenant à mon entrejambe. Un dernier mouvement latéral le fait encore plus s’éloigner de mon sexe et l’écarte sur le côté.
Ma foufoune en feu est désormais libre de toute protection, je sens le soleil venir la caresser.
Reposant sur le dossier, j’écarte et je replie mes jambes sur la chaise longue, comme si j’étais à la recherche de la position la plus confortable possible. Je peux voir que mon maillot ne couvre plus du tout mon entrejambe, mes mouvements l’ont tiré sur le côté. J’exhibe ainsi les lèvres charnues et gonflées de mon sexe bien ouvert et luisant de mon humidité. Mon voyeur n’en rate rien non plus, il est comme un fou sur son fauteuil. Même si sa serviette a retrouvé son rôle protecteur, sa figure suffit à traduire son émoi et son excitation. Il semble dans un tel état que je crois qu’il va craquer et me sauter dessus. Inutile de vous dire que cette situation a allumé mille brasiers en moi. Je dois moi-même résister à la tentation de laisser ma main venir s’amuser sur ma chatte détrempée et mon clitoris gonflé.
Soudain Thomas se lève. L’espace d’un instant, je crains le pire quand il s’avance vers moi. Va-t-il me dire : « Hey M’dame, vous avez la chatte à l’air ! » ? … Non, il me demande seulement s’il peut boire un peu de mon eau. Bien sûr, je lui donne mon accord.
Je comprends alors que ce n’est qu’un stratagème, car il s’agenouille là où se trouve la bouteille, c’est-à-dire à mes pieds. De là, il a une vue splendide et rapprochée. Tout en buvant, il jette des regards appuyés vers mon minou qui ne demande que ça. Il manque d’ailleurs de s’étouffer, car boire ou mater, il faut choisir, pas facile de lever la tête et de regarder en même temps.
Comme à regret, il quitte son poste d’observation idéal et retourne à sa place. Il me laisse dans un état d’excitation intense, j’ai l’impression que cette situation seule suffirait à m’amener à la jouissance. J’en gémirais presque. Cela aurait certainement un sacré effet sur Christelle.
Ne voulant surtout pas en rester là, je fais mine d’être prise d’une fatigue subite. Je m’étire en levant les bras vers le ciel dans la parfaite position de celle qui a envie de faire une sieste. Mon top toujours libéré de ses bretelles glisse un peu plus. Ce qui était espéré arrive. Malgré la résistance offerte par mes mamelons proéminents et tendus comme des antennes, le tissu parvient à glisser dessus et libère mes seins. Enfin pas la totalité, mais mes bouts avec leurs larges aréoles bien brunes sont à l’air.
Thomas en déglutit de plaisir. Évidemment, je ne me jette pas sur mon haut pour remettre les choses en place immédiatement. Après quelques secondes, je lance un « oh » et le remonte négligemment tout en lançant un grand sourire bien niais à Thomas qui semble dire : « Je ne me suis rendu compte de rien ! »
Maintenant, comme Thomas, je n’en peux plus. Je ne pense plus qu’à une chose me caresser et faire enfin jaillir cette jouissance que je sens prête à exploser à tout moment.
Il faut que je fasse quelque chose, mais devant lui pour que cela soit vraiment le plaisir total. Mais comment faire avec Christelle à mes côtés ? Finalement je me lève en disant :

— « Je vais me rafraîchir à la douche de la piscine, je suis en train de m’endormir. »

Bien sûr, je dis cela comme si Christelle pouvait m’entendre, mais je sais bien qu’elle est toujours parfaitement endormie.
J’enfile mes sandales et je pars sous le claquement de mes talons tout en renfilant les bretelles de mon haut. Je sens que mon maillot est au milieu de mes fesses. Je dois offrir un joli spectacle, même vue de dos, avec mon cul juste coupé en son milieu par ce petit triangle de tissu noir.
La douche est dans un coin reculé et isolé du jardin, entourée de la cabane abritant le matériel de la piscine et de haies.
J’ai juste le temps d’ouvrir l’eau que je perçois une présence derrière une des haies. Inutile de se demander qui cela peut être. Malgré que je sois toujours vêtue de mon top, je me glisse sous le rideau d’eau. Le premier contact est très frais, mais rapidement l’eau paraît tiède et devient très agréable. Je ne peux résister plus longtemps, ma main se glisse sous mon maillot qui pend trempé entre mes jambes. Une partie de ma foufounette en dépasse d’ailleurs en haut. Quand mes doigts atteignent mes lèvres, la sensation est terrible. Je dois certainement pousser un cri et je manque de tomber en fermant les yeux de plaisir. J’entreprends un va-et-vient le long de ma fente. Elle est trempée aussi bien par l’eau de douche qui s’écoule que par mon jus, je la sens chaude et collante. J’ai une terrible envie de me caresser les seins. Au point où j’en suis, inutile de s’en priver. C’est quand ma main libre commence à en malaxer un que je me rends compte que j’ai toujours mon haut. J’ouvre les yeux et je m’aperçois que je suis vraiment la championne du T-shirt mouillé maintenant. Le tissu détrempé ne forme plus qu’un voile transparent sur ma poitrine. Mes seins sont presque aussi visibles que s’ils étaient nus. Mes tétons énormes sont moulés à la perfection et mes aréoles sont comme deux gros boutons qui ne demanderaient qu’à être activés. Ce que je fais rapidement en les massant et en tirant sur mes bouts. Ça y est, je jouis une première fois. Cela explose en moi comme jaillirait un ressort trop longtemps comprimé. Thomas a écarté des branches de la haie pour mieux voir et il ne s’en prive pas. Je le vois bien, même si l’eau m’inonde le visage.
C’est alors que j’entends la voix de Christelle :

— « Alyssa ? Tu es par là ? »

Elle débouche devant moi quelques secondes après. J’ai juste eu le temps de retirer mes mains de là où elles étaient. De l’autre côté, les branches de la haie ont repris leur place, Thomas n’est plus visible.
Christelle poursuit :

— « Tu es bien là, il me semblait bien t’avoir entendu le dire. Mais ? Tu te douches habillée maintenant ? »

Embarrassée, je réponds en bredouillant :

— « T’as raison, j’étais tellement assommée par la chaleur que j’en ai oublié que je n’étais pas en maillot. »

Christelle rigole et ajoute :

— « Je vois ça, on dirait que t’es à poil maintenant. Regarde ton haut, il est tellement mouillé qu’il en est transparent. Et en plus, t’es en train de perdre ton maillot. Je t’avais dit de t’en méfier. Heureusement que la douche est isolée. Sinon tu aurais créé une émeute avec tous les jeunes mâles qui traînent ici. »

Je réponds en faisant une moue mutine.

— « Penses-tu ? »

Christelle continue en plissant les yeux.

— « Mmhhh, j’en ai vu plus d’un qui t’ont remarquée, je pense. »

Avec un air innocent, je finis par dire :

— « Ah bon ? Tu crois ? Tu as dû rêver, c’est les plats que j’apportais qu’ils reluquaient. À cet âge, c’est des estomacs sur pattes. Bon, je vais dans ma chambre me changer, à tout à l’heure. »

Je pars en ayant conscience que j’ai quand même frôlé la catastrophe. Qu’est ce qu’aurait pensé Christelle, si elle m’avait surprise en train de me masturber sous la douche ?
Cependant l’incident est loin d’avoir éteint le brasier qui est toujours en moi. Je ne pense qu’à une chose, reprendre mes caresses une fois dans ma chambre, car je n’en peux plus. J’ai encore besoin de jouir encore et encore, les événements précédents m’ont trop mis le feu au cul.
Je fais le tour par-derrière et je passe par la porte-fenêtre de la chambre restée ouverte. Je laisse les volets suffisamment entrouverts pour avoir assez de lumière.
Rapidement, je m’allonge sur le lit, même toute mouillée, trop impatiente de continuer. Je lâche les passe-lacets du maillot et je laisse la ficelle s’échapper complètement. Les cuisses ouvertes, ma main est déjà sur mon sexe humide et chaud. Mon doigt glisse le long de ma fente, joue avec mes lèvres charnues et gonflées d’excitation. Il s’attarde sur mon clitoris tendu, chaque contact m’envoie une décharge. Je me pénètre d’abord d’un doigt qui rentre profondément en moi et puis deux. Je commence à pomper violemment. Je ne peux me retenir plus longtemps de gémir. Mon autre main remonte vers ma poitrine pour repousser les bretelles de mon haut et laisser mes seins sortir à l’air libre. Voilà c’est fait, je peux les caresser alors que mon autre main continue son travail de masturbation intense.
Dans un demi-état de conscience, je perçois qu’il y a une ombre au milieu des volets entrouverts.
Avec un peu de concentration, je vois que Thomas est là, devant la porte-fenêtre entre les volets.
Mon excitation redouble, je me tourne sur le lit pour faire face à la porte-fenêtre et lui offrir la meilleure vue possible.
Ma main quitte mon sexe pour aller aider l’autre sur mes seins. Je suis là, sur le lit, jambes largement écartées maintenant, ouverte comme si mes pieds étaient attachés aux deux extrémités du lit. Je malaxe mes seins et joue avec mes bouts, je les tire, les presse entre mes doigts tout en me tortillant de plaisir. À la recherche d’une position qui me donnerait encore plus de jouissance, je me retourne sur le ventre. Jambes écartées, je m’agenouille la face contre le lit, tendant mon cul vers la porte-fenêtre d’où Thomas m’observe. Je passe la main entre mes cuisses et recommence à me masturber. Mes doigts courent le long de ma fente jusqu’à mon anus et reviennent, plongent dans mon trou béant et m’arrachent un cri à chaque fois. J’accompagne chacune de mes pénétrations par des ondulations de mes fesses pour mieux les sentir. Je jouis plusieurs fois si intensément que j’en perds toute notion, où je suis, le temps, mes cris.
Je sors enfin de mon état second et je me remets sur le dos. Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’éprouve un besoin pervers de provoquer mon voyeur. Il est toujours là, bien sûr. Je lance :

— « Alors, le spectacle t’a plu, Thomas ? »

Il s’ensuit un silence de quelques secondes qui semble interminable. Finalement, les volets s’ouvrent complètement et Thomas apparaît. Son caleçon est sur ses genoux et il tient son attirail d’une main. L’engin vient de servir, il est encore baveux. Je ne suis pas la seule à m’être masturbée, on dirait. Toujours prise par ce besoin de provoquer, en regardant son bas-ventre, je lui dis :

— « On dirait bien que, oui, tu as aimé ! »

Rentrant dans mon jeu, il me répond :

— « Oui beaucoup, t’es super bonne. Refais-moi ton show et je repars pour un tour ! »

Comment refuser ça à un si fidèle admirateur ? En écartant de nouveau les jambes et faisant jouer un doigt sur les lèvres de ma chatte toujours bien ouverte, je lui demande :

— « C’est quoi que t’aimes le plus ? Voir ça ? »

Et mes doigts s’enfoncent en moi et recommencent un lent mouvement d’aller-retour. Malgré mes orgasmes précédents, je sens que je commence à repartir de plus belle. Cette situation si incroyable me rend encore plus folle d’excitation. Je suis vraiment une dingue de sexe.
Thomas entame une masturbation énergique, même si son sexe a bien perdu de sa vigueur pour l’instant. Pour continuer je lui demande :

— « Ou tu préfères ça ? »

Mes mains alors se portent sur mes seins et attaquent une violente séance de malaxage. Je les prends par-dessous et je finis ma caresse en allant jusqu’à mes bouts que je tire et tortille. Thomas, qui commence à reprendre de la vigueur, s’exclame :

— « T’es vraiment hyper bonne, tu me branches un max ! »

Le langage de la jeunesse n’est pas toujours très limpide, mais là nul besoin de traduire. Il rajoute :

— « T’as des melons super bons ! »

Reprenant mes caresses sur mes seins, je réponds :

— « Ils te plaisent ? T’aime mes bouts ? »

Et je leur tire dessus, les prends à pleine main et les offre sur un plateau à son regard. Mais mon sexe, qui est redevenu un brasier, demande qu’on s’occupe de lui. Je libère une main pour qu’elle puisse le rejoindre. Il gobe mes doigts et, quand ils sortent, c’est pour s’attarder sur mon clitoris ou glisser jusqu’à mon anus. Thomas a repris toute sa forme. Il s’approche de moi. Je suis déconcertée un moment, car, comme une gourde, je n’avais pas envisagé cette possibilité. Bien sûr, il veut aller au bout, eh bien, allons-y !
Il m’enjambe et se pose sur mon ventre, je pensais qu’il allait se poser plus bas, mais peu importe. Il s’empare de mes seins et d’un coup de reins, glisse son sexe entre eux. Il démarre un mouvement de va-et-vient, tout en me pétrissant copieusement la poitrine. De temps en temps, il s’arrête pour me lécher et sucer mes bouts qui sont tendus comme deux pylônes. Rapidement, il revient à sa séance de va-et-vient en répétant des « putain, qu’est-ce que t’es bonne ! » comme un disque rayé. Je n’avais jamais connu ça, mais cela a un effet terrible sur mes sens. Je me surprends même à souhaiter entendre un langage plus fort, plus cru.
Ma main s’active, elle aussi, en même temps sur ma chatte. Jambes repliées et écartées, mes doigts me pénètrent de plus en plus violemment, comme si cela pouvait amplifier mon plaisir et me faire jouir encore plus fort. Ce que je fais une nouvelle fois, jouir. Thomas aussi d’ailleurs, sa liqueur blanche se répand entre mes seins jusque sur mon cou. Il en est encore à se secouer entre mes seins pour aller jusqu’au fond de sa jouissance, moi-même faisant pareil un peu plus bas, quand la voix de Christelle retentit dans le couloir menant aux chambres.

— « Alyssa, tu es rhabillée ? Si tu veux, on peut aller faire un tour au village pour sortir un peu. »

Panique ! Nos regards se croisent avec Thomas et je crois utile de lui dire :

— « File vite ! »

Mais il était déjà en train de s’enfuir par la porte-fenêtre, mon ordre était inutile.
Je remonte mon top qui était resté autour de ma taille, m’essuie les restes de Thomas qui forment toujours un drôle de collier sur ma poitrine et je balance le vêtement souillé dans un coin.
Quand Christelle entre. Je suis toujours nue sur le lit. Elle me regarde surprise et dit :

— « Tu n’es toujours pas habillée après tout ce temps ? Mais tu en fais une tête ! »

Prise un peu de court, je cherche une explication à donner.

— « Euh… Je me suis allongée et je me suis endormie quelques minutes, je crois. »
— « Je vois ça, tu as l’air encore toute chose. Allez, habille-toi qu’on sorte un peu prendre l’air, ça te réveillera. »
— « Oui, tu as raison, donne-moi cinq minutes et je te rejoins. »

Les jambes encore flageolantes, je me lève pour prendre de quoi me vêtir dans le placard.
Christelle ressortie, je réfléchis et repasse dans ma tête les événements de la journée. Loin de me sentir coupable de ce qui vient de se passer, je suis juste surprise de m’être laissé aller si loin. Encore plus surprise du plaisir que j’ai pu y prendre et de l’envie que j’ai maintenant de retrouver ce type de situation le plus rapidement possible, je me sens prête à sauter sur la moindre occasion, peut-être même de les provoquer. Je me demande enfin si je ne suis pas en train de devenir esclave de mon sexe, au point de faire passer ça avant toute chose dès que l’occasion se présentera.
Je suis peut-être juste encore sous le coup de l’émotion du moment et cette promenade me fera le plus grand bien. Mais au fond de moi, je sens bien que non, que ce vice est maintenant bien planté en moi et ne demande qu’à grandir.

X—oooOooo—X

Mes vacances ont été aussi brèves que surprenantes, mais me voilà de retour chez moi. Après quelques jours de boulot j’ai déjà presque oublié l’évènement un peu spécial, vous me l’accorderez, qui m’est arrivé lors de mon séjour chez ma cousine.
Je pense encore à cette histoire rassurez-vous, dans ces cas-là je suis loin de rester insensible. Des picotements surgissent le long de mon échine et aussi à des endroits beaucoup plus intimes. Tout cela me laisse alors un goût de revenez-y et, même après deux semaines, pas un soupçon de regret ou de culpabilité. Non, décidément j’ai beau y réfléchir de nouveau, j’ai juste une envie de revivre cela sous une forme ou sous une autre. Je me pose quand même quelques questions sur ce soudain besoin et sur le fonctionnement de mon cerveau. Après quelques secondes de réflexion, je me dis qu’il est inutile de se torturer ainsi l’esprit. Peu importe le flacon tant que l’on a l’ivresse ! On verra bien.
Bien sûr je n’ai pas dit un mot à Annabelle au sujet de ce souvenir de vacances si particulier. Même si elle connaît le plaisir que j’éprouve à me faire remarquer, elle ne sait pas vraiment à quel point, loin de là.
On est samedi matin et j’ai certainement autre chose à faire que de me poser mille questions. Il est bien tard déjà d’ailleurs, 10 h du matin, la radio vient de l’annoncer.
Je suis encore en petite culotte et torse nu dans ma salle de bain, en train de finir ma séance de maquillage après une bonne douche matinale. Je n’ai pas encore établi de programme pour ma journée. Après une semaine de travail bien remplie, je n’ai pas envie de faire grand-chose pour être honnête. Un peu de shopping peut-être et un cinéma cette après-midi ? Qu’est ce qu’il y a eu comme sorties de film récemment ? Voyons…
Le carillon de la porte d’entrée me tire de ma réflexion. Qui cela peut-il bien être si tôt le matin ? Peut-être un démarcheur quelconque qui a réussi à passer la barrière toute symbolique de la porte de l’immeuble ? C’est l’inconvénient d’habiter dans la même résidence qu’un médecin, l’interphone ne sert plus à grand-chose.
J’enfile rapidement ma veste de kimono satinée qui me sert de veste d’intérieur et je file vers la porte. Le judas me permet de voir qu’une charmante demoiselle se trouve de l’autre côté. Je dis charmante, mais autant que je puisse en juger malgré la déformation occasionnée par le judas. Je ne vois qu’un visage un peu étiré dans tous les sens. Cela ne me renseigne guère sur la nature de ma visiteuse, je lance à travers la porte :

— « Qui est là ? »
— « Bonjour madame, c’est Carole Tévelot, des assurances Maaf. Nous avons rendez-vous aujourd’hui à 10 h. »

Bon sang ! J’ai complètement oublié ce rendez-vous. Je l’ai pris il y a plus de quinze jours et, les vacances passant par là, il m’est complètement sorti de la tête.
J’hésite un moment pour savoir si je dois aller revêtir quelque chose d’un peu plus habillé et laisser cette Carole patienter derrière ma porte un moment. Non, tant pis, si cela la dérange elle n’aura qu’à regarder ailleurs et puis il faut bien que je confirme ma réputation. Ah ! oui, je ne vous ai pas dit : cette semaine j’ai surpris une conversation au travail entre mes collègues féminines. Elles n’avaient pas vu que j’étais dans la pièce d’à côté et la porte était ouverte.
Ces dames me qualifient de jolis surnoms qui sont « miss décolleté » ou « miss cuisses au vent ». J’aurais pu être vexée par ces paroles mais c’est vrai que mes tenues ont un peu raccourci sur leur partie basse et se sont un peu évasées vers le haut. De plus, j’ai senti comme un sentiment de jalousie chez ces braves dames ou demoiselles, j’en ai donc finalement plutôt rigolé intérieurement.
Maintenant, le moins que l’on puisse dire c’est que je justifie tout à fait ces sobriquets, avec ma veste qui s’arrête sous les fesses et sa large encolure en V. Je ne peux m’empêcher d’en sourire en repensant à cette fameuse conversation. Toutefois, avant d’ouvrir la porte, je réajuste mon kimono pour le fermer le plus pudiquement possible, je resserre sa ceinture et je me décide enfin à ouvrir.
Je découvre enfin ma visiteuse. C’est un petit bout de femme au visage gracieux. Bien qu’elle soit juchée sur des talons, elle reste bien plus petite que moi. Son visage est très plaisant, il est entouré par des cheveux blonds coupés dans un carré assez court finissant avec l’ovale du visage. Elle a de grands yeux clairs et pétillants. Un très beau sourire illumine son visage, on le sent naturel et non trop commercial comme certains. Visiblement elle doit avoir mon âge, vingt-cinq ans peut-être.
Je vois sur sa figure se dessiner une certaine surprise, certainement ma tenue. Je crois bon de préciser alors :

— « Excusez-moi, mais j’ai complètement oublié notre rendez-vous. J’ai pris quelques jours de vacances et cela m’a fait un beau lavage de cerveau, je crois. »
— « Si vous voulez que l’on remette notre rendez-vous à plus tard, je ne voudrais pas vous déranger. »

Je sens qu’elle est gênée de savoir qu’elle n’était pas attendue. Elle a probablement peu d’expérience et ceci doit la désorienter un peu.

— « Non ! Pas du tout ! Maintenant que vous êtes là je ne vais pas vous faire revenir. Je suis aussi habituée à prendre des rendez-vous avec des clients et j’ai horreur qu’ils me posent un lapin. »

En m’effaçant sur le côté pour la laisser passer, je poursuis :

— « Je vous en prie, avancez. On va se mettre dans le séjour, c’est la pièce juste à droite au bout du couloir. »

Je profite de ce qu’elle passe devant moi pour mieux la détailler. Elle porte un tailleur veste jupe très sobre de couleur claire. Sûrement la tenue idéale pour la vente de produits financiers, ce qui est la raison de sa visite. Quand elle passe à ma hauteur, j’observe que sa veste est à peine enflée au niveau de sa poitrine, elle n’est visiblement pas aussi bien fournie que moi en ce domaine. De dos, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas les mensurations du mannequin idéal. Ses jambes sont plutôt courtes, ou son buste un peu long, quoi qu’il en soit l’ensemble ne rentre pas dans les canons traditionnels de la beauté et donne une impression de déséquilibre. Son bassin est assez large aussi, à cause de cela peut-être elle a l’air d’avoir un bon postérieur. Vous devez me trouver particulièrement critique vis-à-vis de son physique, mais pourtant je lui trouve beaucoup de charme. Elle n’a peut-être pas un corps avec des proportions qui feraient d’elle une star du cinéma ou des magazines mais elle a ce quelque chose d’indéfinissable qui la rend sensuelle à mes yeux.
Nous nous installons dans mon séjour autour de la table basse. Je lui propose de s’asseoir dans le canapé et je prends place dans le fauteuil en face d’elle, la table basse nous séparant. Elle jette un coup d’œil circulaire dans la pièce, peut-être essaye-t-elle d’évaluer mon potentiel d’investissement ?
Le soleil tape fort à travers la fenêtre ce matin, aussi avant qu’elle ne commence à s’exprimer, je lui propose :

— « Il fait chaud derrière cette vitre, mettez-vous donc à l’aise et enlevez votre veste. »
— « Oui effectivement, il fait une sacrée chaleur par rapport à dehors. »

Elle ôte sa veste visiblement soulagée. Je ne peux m’empêcher de détailler son buste. Je ne me suis pas trompée, son chemisier me laisse deviner une petite paire de seins qui gonflent avec peine le tissu. J’en reste là de mon observation sur son anatomie et je la laisse enfin entamer la conversation sur l’objet de sa visite.
Elle commence alors à m’inonder de termes aussi rébarbatifs que financiers, assurance vie, placement à court terme, indice machin… Bien sûr elle est là pour ça et je ne peux pas lui en vouloir de faire son boulot. Si elle n’était pas si mignonne, je serais déjà en train de me maudire intérieurement d’avoir pris ce rendez-vous.
Elle étale diverses brochures sur la table basse devant moi, je suis bien obligée de m’y intéresser. Je me penche en avant pour consulter cet amas de chiffres et de courbes et je fais un gros effort de concentration pour essayer de décrypter ce charabia. J’ai beau faire de mon mieux cela reste du chinois pour moi.
Au bout d’une minute ou deux, je lève la tête pour lui poser une question et j’ai la surprise de constater que son regard plonge dans mon décolleté. Malgré mes efforts pour fermer ma veste, la forme en V très évasée du col laisse apparaître le haut de ma poitrine quand je suis penchée.
Dès que j’ai levé la tête ses yeux ont quitté mon décolleté mais j’ai quand même eu le temps de m’en apercevoir. Reste à savoir maintenant si c’est un regard intéressé ou juste un coup d’œil en passant qu’elle n’a pu s’éviter de donner.
Je profite de ce qu’elle fouille dans son espèce de cartable pour tirer vers le haut ma veste au niveau de la ceinture. Ceci a pour effet de lui donner un effet beaucoup plus bouffant et d’élargir mon décolleté.
Elle me présente une nouvelle brochure et je me penche encore plus franchement que la première fois, mais beaucoup moins concentrée sur ma lecture cette fois-ci.
Je vérifie quand même que la vue que j’offre est bien suggestive, elle l’est. Mon kimono bâille largement et dévoile ainsi une grosse partie de mes seins qui pendent comme deux grosses poires bien dodues et gonflées.
Maintenant je l’observe discrètement tout en faisant semblant d’être absorbée par sa documentation. J’ai le plaisir de voir qu’une fois de plus son attention se porte sur ma poitrine.
Son regard n’a rien d’anodin, c’est certain. Elle ne quitte pas des yeux mon décolleté. La tête toujours penchée sur ma lecture, je peux facilement la regarder sans qu’elle s’en rende compte. Sa langue court sur ses lèvres régulièrement, elle transpire le trouble par tous les pores de sa peau, sans ambiguïté.
Je lève la tête enfin toute fière de mon succès et du plaisir qu’il me procure déjà. Elle est tellement hypnotisée par les charmes de ma poitrine qu’elle met quelques secondes à se rendre compte que je la regarde. C’est alors la panique totale, son visage passe au rouge vif.
Pour la rassurer et faire comme si je n’avais rien vu de spécial je lui demande :

— « Selon vous, lequel de ces fabuleux placements est le mieux pour moi ? L’assurance vie ? »

La confusion ne la quitte pas pour autant, elle bafouille quelques mots auxquels je ne comprends pas grand-chose. Son regard fouille la pièce, certainement à la recherche de quelque chose qui pourrait lui permettre de reprendre pied. Elle finit par dire :

— « C’est joli ces trucs en bois là bas, qu’est-ce que c’est ? »
— « Les espèces de maracas là-bas ? Ce sont des instruments de musique. Mon amie Annabelle me les a rapportés d‘Espagne. »

Je prends un malin plaisir à insister sur le « mon amie Annabelle » en lui faisant un large sourire. Je me lève pour aller les chercher et j’en profite pour tirer sur le côté le pan de mon kimono pour qu’il soit moins fermé.
De retour, toujours debout, je me place à ses côtés et en me penchant sur elle je lui dis :

— « Regardez comme ils sont finement sculptés, c’est vraiment du travail soigné. »

Il n’est pas difficile de voir qu’elle a vraiment du mal à apprécier mes maracas, son regard se porte bien plus haut. Il est vrai que quand je regarde moi aussi dans cette direction, je peux comprendre que cela soit bien plus plaisant à contempler que mes jolis instruments. Ma position fait que mon kimono est largement ouvert maintenant. Mes seins sont visibles dans leur totalité. Mes bouts sont tendus et proéminents plantés au milieu de mes larges aréoles bien brunes. Je commence à être passablement excitée. Pour augmenter son plaisir, donc le mien par la même occasion, je me mets à agiter mes maracas.

— « Écoutez le bruit, c’est bien le bruit de grelot des maracas ! »

Mes mouvements font ballotter mes seins, je les sens bouger au rythme des sons caractéristiques des instruments. Mes bouts frottent sur le tissu de ma veste, me procurant quelques caresses bien agréables.
Carole n’en perd pas une miette, sa langue passe et repasse sur ses lèvres. J’ai l’impression que ses yeux vont lui sortir de la tête et venir s’écraser dans mon corsage. Alors que la sueur perle sur son front, elle finit par dire d’une voix chevrotante :

— « Oui, il n’y a pas de doute. On reconnaît bien le son. »

Ça y est, c’est parti ! Je sens tout mon être s’embraser et des picotements bien agréables s’emparer de mon sexe. Une fois de plus je ne vais pas pouvoir résister, mais en ai-je vraiment envie ? Non, pas une seule seconde cela ne m’a effleurée. Je suis aspirée une fois de plus par la tempête qui se déclenche dans mon bas-ventre et j’ai juste envie de me laisser porter par elle.
Comme je ne peux pas rester éternellement pliée en deux devant elle, je me redresse et je lui propose :

— « J’ai soif, souhaitez-vous m’accompagner ? J’ai ramené un très bon jus de fruit fait maison récemment, à base de cassis et d’autres fruits, il est vraiment fantastique. »

Elle me répond d’une voix toujours aussi perturbée :

— « Oui, oui… avec plaisir. »

Je m’éclipse rapidement vers ma cuisine. Ma proposition n’a pas pour simple but de nous rafraîchir moi et Carole, mais plutôt l’inverse. Je profite d’être seule pour me refaire une beauté en quelque sorte. Heureusement, je porte un string assez étroit ! Je dis heureusement, mais ce type de lingerie est maintenant assez majoritaire à l’assemblée des culottes qui siègent dans mon armoire. Je profite donc de cet instant pour tirer sur mon string et écarter les lèvres de mon sexe déjà bien ouvertes. Le tissu me pénètre alors aussi profondément que possible ne laissant qu’une simple ligne de dentelle dévorée par mon sexe gonflé. Mon petit buisson bien taillé au-dessus de mes lèvres déborde un peu sur le bas pour retrouver plus haut la protection du string qui a toujours sa forme de triangle un peu plus sage. Même si d’habitude sentir la culotte vous rentrer dans le sexe n’est pas toujours agréable, ce n’est pas le cas maintenant. Cette sensation décuple mon excitation montante et je meurs d’envie de faire un mouvement de va-et-vient avec pour aller encore plus loin.
Fière de mon œuvre, je laisse enfin tomber les pans du kimono et je retourne vers Carole avec un plateau contenant des verres et une bouteille de mon fameux jus de fruit.
À mon retour Carole me paraît toujours aussi confuse, sa figure est bien rouge et on sent qu’elle est sous pression.
Je pose le plateau entre elle et moi, ce qui me donne encore une occasion d’offrir une vue plongeante sur mes seins. Je n’ai rien touché à mon décolleté, il est suffisamment ravageur comme cela. Elle n’en rate d’ailleurs pas une miette une fois de plus. Si j’avais encore un doute sur l’intérêt qu’elle pourrait avoir pour mes plus beaux atours, il est maintenant définitivement levé. Je poursuis en servant deux verres et je m’assois de nouveau en face d’elle bien sagement.

— « Allez-y ! Goûtez ! C’est le cassis qui donne cette couleur si sombre. Attention aux taches, c’est un sacré colorant et ça peut vous détruire votre plus beau chemisier en quelques secondes. »

Carole sourit et boit quelques gorgées et repose son verre, on dirait qu’elle a repris un peu le dessus. Mon jus de fruit semble avoir des vertus insoupçonnées et lui avoir fait le plus grand bien. Dommage !
Voyons voir si cette potion magique sera toujours d’une aide précieuse pour Carole maintenant. Comme je me suis assise un peu plus profondément dans mon fauteuil, je suis obligée d’écarter un peu les jambes quand je me penche de nouveau pour att****r ses prospectus. Mais je n’ai pas l’intention de rester pliée en deux comme les dernières fois.

— « Laissez-moi quelques minutes pour lire ça un peu plus en détail, c’est un tel charabia pour moi. »
— « Mais bien sûr ! Pas de problème. Prenez tout le temps que vous… »

Sa phrase reste suspendue en l’air, elle n’arrive pas à prononcer le dernier mot. Inutile de vous dire que je sais pourquoi. Je me suis redressée et allongée contre le dossier du fauteuil, mais au lieu de refermer sagement mes jambes, j’ai laissé celles-ci entrouvertes. Un espace équivalent à plus deux mains sépare mes genoux, exposant tout mon bas-ventre à son regard. D’autant plus qu’en m’adossant, j’ai un peu glissé en avant et la veste de mon kimono est remontée.
Je peux tout à loisir observer Carole par-dessus les feuilles en papier glacé que j’ai dans les mains. Elle ne risque pas de s’en apercevoir, ses yeux sont rivés sur ma culotte et le reste.
Afin de lui laisser croire que je n’ai pas remarqué son attitude, je clame :

— « C’est d’un compliqué vos trucs financiers, il faut vraiment prendre son temps pour arriver à traduire ça en un langage que mon pauvre cerveau puisse comprendre. »

Comme si cela pouvait m’aider à mieux réfléchir, j’écarte maintenant plus franchement mes jambes dans une position donnant l’impression d’être plus confortable. Je sens que cette nouvelle posture fait pénétrer plus profondément le tissu de mon string en moi. Carole est sur des braises, elle s’agite sur le canapé avec des gestes nerveux et visiblement involontaires. Elle fait une espèce de mouvement léger de va-et-vient tout en gardant ses yeux braqués sur mon intimité. Sa langue aussi a repris ses allées et venues sur ses lèvres.
Je suis moi aussi en proie à de fortes bouffées de chaleur. Je sens que j’ai les joues qui brûlent et le reste de mon être qui s’embrase de plus en plus. Je ne sais si Carole peut le voir, mais ma chatte doit être une vraie fontaine et le brin de tissu qui me pénètre doit être complètement trempé par mon jus.
Avant de perdre tout contrôle de moi, je repose les documents et sans demander son avis à Carole je me lève en disant :

— « Vous allez bien reprendre du jus de fruit ? Il est fabuleux, non ? »

Encore sous le choc de mon spectacle, Carole muette prend son verre dans la main et le porte au-dessus de ses genoux en un geste mécanique de robot.
Je ne sais si c’est de ma faute ou de la sienne, ou le trouble qui maintenant nous tient toutes les deux, mais le jus qui s’écoule rate le verre en partie et se répand sur sa jupe. Une immonde tache d’un violet foncé se forme sur le tissu.

— « Oh ! Merde ! Pardon ! Excusez-moi ! C’est de ma faute, je suis affreusement maladroite. »

Carole me répond :

— « Non, c’est moi qui ai dû bouger sans le vouloir, il ne faut pas vous en vouloir. »
— « Si, si ! Je m’en veux, je crois que j’ai bousillé votre jupe. Attendez, il n’est peut-être pas trop tard. Enlevez-la ! Je vais la rincer sous l’eau immédiatement, avec la chaleur qu’il fait elle sera vite sèche. De toute façon, cela ne peut être pire. »

Carole reste un peu interloquée, ne sachant que faire ou n’osant pas se dévêtir devant moi.

— « Allons, ne soyez pas gênée. Nous sommes entre femmes, non ? »

Mon argument fait mouche, ou la peur de perdre sa jupe est la plus forte, Carole se lève et dégrafe son vêtement. Celle-ci glisse jusqu’en bas. Elle s’en saisit et après quelques mouvements de jambes pour passer les pieds, elle me la tend. Bien sûr je ne peux m’empêcher de jeter un œil à ses sous-vêtements. Elle porte une simple culotte en coton de couleur rouge très pâle. Sans insister plus sur sa garde-robe intime, je m’éloigne en disant :

— « J’en ai pour une minute, juste le temps de la rincer à grande eau. »

Ce que je fais rapidement dans la salle de bain. La tache semble avoir disparu, aussi je pose la jupe sur mon étendoir et entrouvre la fenêtre de la pièce avant de retourner auprès de Carole.
À mon retour j’annonce fièrement et avec un large sourire :

— « Je crois que la tache est partie, on verra mieux une fois la jupe sèche, mais je suis optimiste. »

Carole est toujours sur le canapé, les jambes pudiquement serrées. Sa position montre clairement que même si on est entre femmes, elle est gênée de se retrouver en petite culotte devant moi.
En même temps je m’aperçois qu’un peu de jus est aussi tombé par terre à ses pieds. Je saisis un des mouchoirs en papier qui traînent toujours sur ma table de salon dans leur broîte et je dis :

— « Mon parquet aussi a reçu sa dose de jus, heureusement il est moins fragile que votre jupe. »

Je me penche alors pour essuyer. Carole est obligée de bouger et de desserrer ses jambes pour me laisser passer. Cela ne dure que quelques secondes, mais j’ai le temps de voir qu’une belle auréole d’humidité forme un cercle sombre à son entrejambe. Ma petite voyeuse a l’air d’avoir bien mouillé sa culotte, signe indéniable qu’elle apprécie ce que je lui montre.
Peut-être causé par l’excitation de ce que je viens de voir, quand je me redresse en voulant reposer mon mouchoir, je heurte la sacoche de Carole. Celle-ci se renverse et le contenu se répand et vole un peu partout autour de la table.
Avec une mine déconfite, je dis :

— « C’est vraiment ma journée de maladresses. »

Encore une fois Carole me rassure :

— « Oh ! Ce n’est rien, j’ai toujours la manie d’emporter trop de papiers avec moi. »

Toutes les deux nous nous jetons sur la paperasse qui forme un affreux tapis de brochures en tous genres sur le sol. Carole toujours assise se penche en avant alors que moi je lui tourne le dos. Je suis pliée en deux, les fesses bien cambrées par ma position, pour aller chercher les feuilles les plus éloignées.
C’est alors que je me rends compte qu’elle doit avoir mon postérieur sous le nez. Je jette un bref coup d’œil à l’arrière, Carole ne ramasse plus rien mais son regard est planté sur mon fessier et le reste.
Trouvant ainsi une nouvelle occasion d’afficher mes charmes, j’écarte franchement les jambes tout en poursuivant ma collecte. Une fois encore je sens le string me couper le sexe en deux. J’imagine aisément que Carole doit voir mes lèvres gonflées par mon excitation pendre de chaque côté du mince bout de lingerie passablement enfoncé dans ma chatte.
Je commence à être à bout, j’ai une furieuse envie de glisser ma main entre mes jambes et de me jeter sur mon sexe, de me caresser devant elle en lui balançant des mots cochons.
Je n’en peux plus, il faut aller au bout maintenant … Je me retourne face à elle et je m’accroupis jambes bien écartées. Tout en ramassant encore quelques feuilles, je jette un œil à mon entrejambe pour avoir une idée précise du spectacle que j’offre depuis un moment. Comme je l’imaginais, mon sexe a tellement dévoré mon string qu’on a presque l’impression que je suis nue. Mes lèvres gonflées débordent de chaque côté et luisent de mon humidité intime.
Je cherche quelque chose à dire qui bousculerait Carole et l’obligerait à exploser enfin. Il me vient alors seulement à l’esprit la réflexion que j’avais faite à Thomas quelques semaines plus tôt. Tout en gardant la tête basse, je lui balance :

— « Alors, c’est quoi qui te fait le plus mouiller ta petite culotte ? »

Un silence s’installe puis elle marmonne enfin :

— « Euh… pardon ? Je ne comprends pas. »
— « Mais si, tu comprends très bien, tu me mates les seins et la chatte depuis

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