Ma sœur, une fois avoir avalé la dernière bouchée de son dessert, se rassit en même temps que moi. Alice nous regardait, amusée, les yeux rivés sur mon membre épuisé. Alors qu’elle s’apprêtait à me chuchoter quelque chose à l’oreille, monsieur Auburn se leva et le silence s’ensuivit, forçant ma partenaire à se rasseoir et à attendre son tour.
-Jeunes gens, félicitation ! Votre dernière épreuve d’entrée est maintenant derrière vous. Vous avez, durant cette soirée, prouvé que vous aviez votre place parmi nous. Maintenant, puisque les choses amusantes sont passées, les choses moins drôles doivent être abordées. Les cours commenceront lundi matin, soit dans deux jours. Profitez de ces quarante-huit heures pour partir à la découverte de ce gigantesque château. Vous trouverez vos emploi du temps hebdomadaires sur vos lits, à côté des pilules contraceptives et des préservatifs que nous fournirons tout au long de l’année, pour celles et ceux qui le souhaitent, bien entendu. Y a-t-il des questions ?
Un silence de mort régna dans la grande salle à manger. Monsieur Auburn, nous observant de ses yeux joyeux, et madame Gustave, avec son regard empli de mystères, nous électrisaient tous. Nous avion tous hâte de commencer nos leçons, un comble pour deux cancres comme moi et ma sœur. Nous étions tous deux mauvais à l’école, en particulier en maths.
-Bien, sur ce long discours, je vous invite à rejoindre vos chambre et à récupérer de ce succulent repas.
Sans prononcer un mot de plus, le directeur de l’école recula pendant que sa voisine, la fameuse madame Gustave, se leva et entreprit de nous guider jusqu’aux dortoirs. Voyant que chacun attrapait les parties intimes de son ou sa partenaire, comme pendant notre entrée, la vieille femme nous interpella.
-Inutile, gardez vos mains libres mes enfants, les touchés ne constituaient qu’une épreuve de plus.
Déçu, je lâchai les parties de mes deux partenaires, mes doigts humides de cyprine. Elles eurent, tout autant que moi, des hésitations avant de ce décider à me lâcher, mais, voyons le bon côté des choses, je n’avais plus à porter mon caleçon en équilibre sur mon épaule. Les filles, quant à elles, décidèrent de passer leurs culottes sur ma tête et, leurs soutiens-gorge en équilibre sur mon pénis, à nouveau en érection devant leurs agissements. Nous montâmes donc les escaliers de pierre jusqu’à entrer dans une vaste salle au deuxième étage : le dortoir des premières années. Chaque section avait son étage, expliqua madame Gustave, les nouveaux récupérant celui le plus en bas, prétextant que les plus anciens avaient plus de ressources et d’énergie que nous, théorie que j’entendais bien évidemment réfuter. La vielle dame nous fit alors entrer dans nos chambre et nous pûmes alors observer notre dortoir. Vingt lits étaient disposés à travers l’immense pièce. Au fond, à droite, une porte menait aux toilettes, publiques également. Il fallait d’ailleurs traverser cette pièce afin d’atteindre les douches aux nombres de vingt, autant que de lits.
-Bien, commençons les explications. Chacun de vous, ainsi que votre binôme, vivrez en parfaite harmonie. Vous dormirez nus dans le même lit, libres à vous de faire ce que vous souhaitez, cette partie de la journée vous est réservée. Pour ceux qui, au contraire, souhaiteraient passer une nuit paisible sans entendre les petits cris des autres, des bouchons d’oreille sont posés dans les tiroirs, au même endroit que les moyens de contraception. Utilisez ces derniers abondamment, nous les fournissons en permanence. Pour finir, je dois vous préciser que lorsque votre partenaire souhaite aller se lever ou aller aux toilettes, vous devez impérativement l’accompagner, et, là encore, libre à vous de faire ce que vous souhaitez, mais prière de nettoyer derrière vous. J’ai failli, l’année dernière, glisser sur une flaque de mouille et de sperme, je vous assure que, lorsque ce n’est pas le votre, ce n’est pas appréciable. Des question ?
Attendant le moindre son, madame Gustave ne put manquer la jeune fille levant la main. Je me retournai et pus alors observer sa poitrine généreuse et son pubis merveilleusement épilé.
-Excusez-moi, je ne vois nul part où ranger nos affaires. Y a-t-il une salle réservée pour nos vêtements ?
Madame Gustave, entendant la question, se mit à rire.
-Mes excuses, j’ai omis ce détail. Dans cette école, vous n’avez pas besoin de vêtements, vous serez constamment nus, les hommes comme les femmes.
Nous restâmes surpris par cette annonce plutôt originale. Alice, ma sœur et moi-même avions été plutôt contents, mais je voyais quelques filles ne partageant pas mon avis sur la question. Encore l’une de celles qui se sentent gênées lorsqu’un homme regarde son arrière train. Je me concentrai alors sur madame Gustave, l’entendant nous demander s’il subsistait d’autres questions. Personne ne se fit remarquer.
-Bien, je vous souhaite donc à tous une très bonne nuit.
Sans rien ajouter de plus, elle sortit des dortoirs, nous laissent seuls. Quelques secondes s’écoulèrent sans que personne ne prononce quoi que ce soit. Pendant ce silence infini, nous jetions des coups d’œil rapides aux rideaux, rouges, comme les murs. Nous regardions également les tapis posés sur le sol, blancs avec de petites tâches noires à la manière d’un dalmatien ainsi que les draps noirs recouvrant la petite vingtaine de lits. Au bout d’une longue minute, après avoir admiré de fond en comble ma nouvelle demeure, je décidai de rompre le silence.
-Bon… euh… Je propose qu’on aille tous prendre une douche, on fera les présentations plus tard, j’ai l’impression de puer.
Personne ne répondit, mais chacun hocha la tête. Étant d’ores et déjà tous dénudés, nous entrâmes directement dans la grande salle de bain accompagné, en ce qui me concerne, de ma sœur et d’Alice. Mes yeux ne pouvaient quitter son corps. Je sais avoir longtemps décrit cette déesse humaine, mais je n’aurais jamais suffisamment vanté sa beauté. Mylène n’était pas laide, très loin de là, les deux filles étaient simplement différentes. Tous les trois, nous nous rendîmes ensemble vers la douche, semblables à celles que l’on pouvait trouver dans les piscines municipales, la plus proche, étant donné que Mylène fut la première a entré. Je pus d’ailleurs constater que quelques garçons en avaient profiter pour lui mettre une main aux fesses. Cela ne me dérangeait pas, loin de là, je savais à quoi m’attendre en m’inscrivant ici, et puis, elle non plus n’avait pas eu l’air dérangée. Rentrant à mon tour, tenant fermement Alice par la main, je rejoignis sans attendre ma sœur qui avait déjà actionner l’eau. Elle se mit alors à se trémousser en me laissant un peu de place. Nous restèrent sous la douche trente bonnes secondes, le temps que notre corps et nos cheveux (surtout ceux des filles) soient bien humides. Après cela, l’eau arrêta de couler et nous attrapâmes le savon posé sur la savonnette juste à côté. Je m’attendais à un bloc, mais nous avions droit au gel douche classique. Tant mieux, il aurait été difficile de faire joujou avec du savon aussi dur que des blocs de béton. Je m’apprêtais à en prendre un peu dans ma main lorsque Alice m’en empêcha.
-Dis, puisque tu m’as fait jouir tout à l’heure, tu pourrais peut-être me nettoyer.
Elle me lança un regard tellement coquin que je ne sus pas à quoi m’attendre.
-Laisse-toi faire, je m’occupe de tout.
Elle attrapa le savon de sa main gauche et, de l’autre, elle attrapa mon pénis et commença à le masturber. Elle m’embrassa alors langoureusement, faisant tourner sa langue dans ma bouche. Lorsque l’érection pointa le bout de son nez (surtout le bout de mon gland), sa langue lâcha la mienne et elle répandit du savon le long de mon membre. Satisfaite, elle me tourna le dos et posa mon pénis sur son vagin.
-Maintenant frotte, mais ne rentre pas dedans, le savon est néfaste dans une fille.
Elle me fit un clin d’œil, comme pour me dire de commencer. Je ne me fis pas prier plus longtemps et commençai les va-et-vient. Je sentais ses lèvres frotter contre mon membre, je sentais sa chaleur m’envahir de toutes parts. J’appréciais véritablement ce moment, et apparemment, elle aussi. Je l’entendais gémir, faiblement, certes, mais elle gémissait tout de même, sous les yeux intéressés de ma sœur et des trente sept autres étudiants, si bien que, tout émoustillés, la plupart des filles se baissèrent et commencèrent une fellation tandis que d’autres, moins patientes, passèrent directement au coït, se penchant en avant ou levant la jambe assez haut pour permettre le passage de leur partenaire. Apparemment, nous n’étions pas les seuls à avoir été excités par ces épreuves d’admission.
Désirant profiter davantage de la situation, je récupérai le gel douche des mains d’Alice et, après l’avoir ouvert, j’en versai une petite quantité sur sa poitrine avant de commencer à lui laver les seins. Je caressai ainsi ses tétons pointant vers l’horizon, ou plutôt vers le binôme d’en face trop occupé à « prendre sa douche ». Elle poussa aussitôt un cri de plaisir, attirant l’attention sur nous. Le binôme à notre gauche, la jeune fille que j’avais repéré précédemment, celle qui avait posé la question des armoires à madame Gustave, et son grand blond aux yeux bleus de partenaire sourirent en nous regardant pendant leur petite séance de levrette.
-Mec, on dirait que tu sais t’y prendre avec les femmes, on dirait qu’elle est en train de jouir vu comment elle crie.
-J’ai entendu ça, répondis-je en souriant. Les femmes ne me résistent pas, c’est comme ça.
Il ne répondit rien, mais le couple semblait amusé. Je me concentrai alors à nouveau sur Alice et commençai à savonner tout son corps. C’est bien beau de s’amuser, pensais-je, mais il faut savoir s’arrêter si l’on veut faire durer le plaisir. Je commençais alors à frotter son ventre, ses cuisses, enfin, seulement la partie que je pouvais atteindre sans me baisser, puis ses bras, son dos pour finir sur ses fesses que je malaxais généreusement. Je jetai alors un œil vers ma sœur. Le spectacle me plut aussitôt. Elle était entièrement savonnée, en train de se masturber en nous regardant d’une main, caressant sa poitrine de l’autre. La mousse cachait ses tétons, mais je sentais qu’elle était totalement excitée. Ce spectacle me fit prendre conscience que j’étais bientôt à bout et que je risquais de venir à n’importe quel moment. Je me dépêchai donc de me savonner afin de profiter des derniers instants de cette douche. Je passai alors ma main dans la raie d’Alice et commençai à frotter de haut en bas, accentuant la pression au niveau du petit trou que j’avais visité une petite heure auparavant. Ne pouvant plus tenir, je jouis, suivi aussitôt par Alice, arrosant mon pénis déjà totalement trempé de cyprine mélangée à de l’eau. Je jetai un nouveau coup d’œil vers ma sœur et la vis jouir à son tour, s’écroulant quelques instants plus tard. Je pus alors constater que chaque binôme avait terminé à peu près en même temps. J’étais d’ailleurs le seul à avoir joui par terre, les autres ayant préféré la poitrine, le visage, la bouche ou le vagin de leurs partenaires. Je n’en eus cependant pas honte, j’avais suffisamment profité du corps de ma sœur et de ma sirène de deuxième partenaire.
Après quelques minutes, nous sortîmes tous de la salle de bain et entrèrent dans les toilettes où, en chœur, mes deux partenaires me demandèrent de les regarder se vidanger puis, quand mon tour vint, elles m’attrapèrent le membre pendant que j’urinai, leur laissant le soin de ne pas en mettre partout à côté. Une fois les petits besoins terminés, nous retournâmes dans nos chambres, nous préparant à aller nous coucher après nous être tous séchés avec nos serviettes. Lorsque je vins m’allonger dans notre lit, attendant les deux autres, je les vis discuter, toutes les deux, au coin de la pièce, suffisamment bas pour que je ne les entende pas. Ma sœur rapidement hocha la tête en souriant et, ensemble, elles plongèrent dans le lit, me rejoignant sous les couvertures, me réchauffant de leurs corps bouillants. Je vis alors ma sœur mettre des bouchons d’oreille, préparant les miens et ceux d’Alice sur la petite table de chevet avoisinante. Lorsque tout le monde fut couché, nous éteignîmes tous notre lampe et laissâmes la pièce sombrer dans les ténèbres. Alors que je me préparai à dormir, je sentis Alice bouger et, sans que je puisse dire quoi que ce soit, elle s’assit sur mon bassin, le vagin collé à mon membre en parfaite érection.
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