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100 % blanche

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Miriam

And the winner is…
Et la gagnante est… Miriam Delora ! C’est moi. Ils m’ont élue Miss Santa Roja. Ce qui n’a rien d’étonnant. Évitons tout de suite la fausse modestie : je suis canon ! Mes cheveux sont bruns, je mesure 1m70 et mon poids est 53 kg. J’ai un petit nez, des seins en poires, des fesses rondes et des longues jambes… Difficile de faire mieux, pensez-vous ? C’est évident.
Après avoir été élue Miss Santa Roja, j’ai représenté mon pays à l’élection de Miss Univers et je suis arrivée 2ème. Ce qui a scandalisé tout le monde, c’est que c’est une métisse qui a été élue Miss Univers. Il faudrait un concours spécial pour ces filles-là : on ne mélange pas les serviettes et les torchons.
Cette 2ème place m’a évidemment déçue, mais je suis vite passée à autre chose, vu l’accueil triomphal qui m’a été réservé en rentrant au Santa Roja. Le public a fait de moi une véritable héroïne de la cause de la race Blanche.
Oui, on nous traite de racistes, mais Dieu n’est pas un Nègre que je sache. Chacun chez soi et Dieu, qui est blanc, pour les Blancs.
Je suis devenue le symbole de la pureté raciale. On voit des affiches de moi partout avec ce genre de slogans, parfois un peu excessifs en ce qui concerne les sangs mêlés. Je ne leur veux pas de mal, au contraire, il faut bien les traiter. Après tout, ils ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux pour les travaux pénibles.
Le Santa Roja est un pays récent. En 2020, trois provinces soutenues par une très grande puissance ont fait sécession. Il y a eu quelques combats, mais rapidement il y a eu un accord, Santa Roja est née. La grande puissance en question étant spécialement intéressée par le minerai d’arconium, trouvé récemment chez nous et qui sert… je ne sais plus à quoi.
Beaucoup de multinationales sont installées chez nous, séduites par la main d’œuvre à très bon marché. Nos dirigeants ne sont pas hypocrites comme dans la plupart des autres pays. Il y a de nouvelles lois sur les races qui ressemblent qui existaient en Afrique du Sud au 20e siècle.
D’une part il y a les Blancs, ceux qui sont « 100 % blancs » et puis les métisses ou sang-mêlé « Melé sangré », Noirs, Indiens, Métis de ces races avec des Blancs parfois. On ne se mélange pas. D’autre part, le gouvernement a pris des mesures au sujet de la délinquance. Ces lois concernent les récidivistes : les Blancs sont condamnés à cinq ans de prison ou plus, en revanche les Métis sont considérés comme irrécupérables, donc vendus comme esclaves.
Ce n’est pas très moral, assurément, mais est ce que le capitalisme et sa devise « tout pour moi, rien pour les autres » sont un système moral ? Je le répète : nous ne sommes pas hypocrites !
Tous les Métis doivent se faire tatouer sur le côté gauche du cou afin que ce soit bien visible. Le tatouage est amusant : il représente un petit singe qui mange une banane, assis sur une grosse branche. En dessous, entouré de lianes, il est écrit « Melé Sangré ». D’accord, c’est un peu péjoratif, mais ça nous amuse. À cause de ce tatouage, on appelle les métis « petits singes ».
Il existe un autre tatouage, qui se met sur le côté droit du cou de ceux qui sont vendus comme esclaves : un fouet qui forme un « S » entouré de fers et de chaînes. Les Blancs condamnés à cinq ans de prison et plus sont tatoués de cette façon. Bien sûr, c’est une exception. La plupart des esclaves sont des petits singes. À nouveau, le fait qu’on ait rétabli l’esclavage a été critiqué à l’ONU. Les filles venant des Philippines ou de Malaisie pour travailler dans certains pays (suivez mon regard !) et à qui on confisque le passeport, ce ne sont pas des esclaves, peut-être ? Et les ouvriers et ouvrières des multinationales implantées dans des pays du tiers monde, ce ne sont pas des esclaves, peut-être ? Celui qui va voir « esclavage moderne » sur le Net sera fixé.
Au moins, ici, nous avons des lois visant à la protection des esclaves. Une punition ne peut excéder vingt coups de fouet administrés avec les fouets homologués par l’état : ils font mal mais ne blessent pas. Tout à fait entre nous, c’est pour pouvoir recommencer plus rapidement, en cas de besoin.
De toute façon, qu’est-ce qui est mieux : avoir faim et être libre ou être esclave, mais logé et nourri ? Bien sûr, il y a le fouet, mais je vous rappelle qu’il ne blesse pas.
Je me suis déjà décrite… un peu complaisamment, je le reconnais, mais peut-on reprocher à une femme qui est particulièrement belle et désirable de le dire ?
Je n’ai pas toujours eu la vie facile, je suis restée dans un… une institution religieuse jusqu’à mes 18 ans. J’ai même voulu me faire nonne, un moment.
J’ai fait différents petits boulots. Pas facile de s’en sortir, pour une fille qui est pudique et qui veut rester pure jusqu’au mariage.
J’ai hésité avant de m’inscrire à l’élection de Miss Santa Roja, car il fallait se présenter en maillot sur la scène. Ce qui m’a décidé, c’est le fait que ce sont des maillots une pièce. J’ai gagné le titre de Miss Santa Roja et même de Miss Univers, si on excepte le petit singe.
Donc, à 19 ans, j’étais à la fois très belle et célèbre. J’ai eu beaucoup de soupirants, mais j’attendais le bon. Il est arrivé en la personne de Juan Artesia, un politicien de 43 ans. Je me suis laissé désirer jusqu’aux fiançailles. Là, j’ai cédé.
Mon futur mari n’est sans doute pas très viril, mais je ne peux pas faire de comparaison. En tout cas, je n’ai pas senti grand-chose. Un peu de sang s’est retrouvé sur les draps, ce qui l’a ravi.
Mes compagnes de classe parlaient énormément des rapports sexuels, moi, ça ne m’a pas emballée.
Par la suite, il m’a fait découvrir les… rapports oraux et là, j’ai eu une révélation et un orgasme. Je suis une vraie clitoridienne, paraît-il.
Il y a eu des problèmes concernant les papiers à fournir pour le mariage. L’institution où j’étais a brûlé lors des troubles. C’est eux qui avaient tous les documents me concernant. Quant à mes parents… ils ont été forcés de quitter le pays. C’était embêtant, mais mon mari a beaucoup de relations et tout cela a été arrangé.
Mon époux est amoureux, riche et ambitieux. J’étais très utile pour sa carrière en tant qu’héroïne de la cause blanche, victime d’une métisse.
Son parti s’appelle « cien por ciento blanco ». Un parti suprématiste blanc, bien entendu. On s’est marié et je l’ai aidé dans sa campagne pour la présidence du Santa Roja. Grâce à mon aide, il a été élu et à 19 ans je suis devenue la femme du président de la République.
*
Je me suis installée dans l’ancien palais colonial qui est devenu la résidence du Président, l’équivalent de la maison blanche. J’ai la vie dont j’ai toujours rêvé.
Ce que je trouve grisant, c’est d’avoir du personnel. Ils sont colorés, bien sûr, et ce sont des esclaves.
Mon mari, Juan, El Señor Presidente, m’a recommandé d’être ferme avec les domestiques. J’ai une femme de chambre, deux servantes et une fille de cuisine que je peux punir à ma guise… Je veux dire, si nécessaire. Le chauffeur et le jardinier échappent à mon contrôle. Il y a aussi des gardes du corps et des soldats.
J’ai demandé à mon Juan :
— En quoi consiste la punition du fouet ?
Il est allé en chercher un et l’a mis sur mes genoux en disant :
— De cinq à vingt coups sur les fesses et les cuisses…
Je tenais le fouet qui fait environ un mètre et se termine par quatre lanières plates. Il avait servi, ça se voyait… Je caressais les lanières en imaginant leurs baisers brûlant sur des chairs rebondies… Euh, oui… je m’égare.
Je lui ai demandé :
— Et… on l’applique sur les fesses… nues ?
Mon mari a d’abord éclaté de rire, puis il a répondu :
— Mais bien sûr, ma chérie. Tu peux le faire toi-même ou demander à Ramón de s’en occuper, il est très adroit. Il suffit de dire à une fille « Tu vas aller chez Ramón ! » pour la voir pâlir.
Autant dire les choses comme elles sont, rien ne m’a jamais excitée autant que d’imaginer Luisa, ma femme de chambre se faisant fouetter sur ses fesses nues. Je l’ai dit à mon mari, carrément :
— Ça va te sembler… anormal, mais ces idées de fouet, ça m’excite.
— Tant mieux ma chérie. Il y a quatre femmes ici que tu peux fouetter ou faire fouetter.
Je sens mon vagin qui se contracte ! L’idée d’avoir le pouvoir de faire frapper une fille sur ses fesses nues, ça m’excite vraiment !
Juan continue :
— Tu peux aussi demander des services sexuels aux filles, tu vois ce que je veux dire ?
Je deviens toute rouge et bredouille :
— Euh… oui, oui…
Il me caresse la main en disant :
— Ces filles nous appartiennent au même titre qu’un meuble. On n’abîme pas ses meubles, mais on en fait ce qu’on veut.
Bon, j’arrête de poser des questions. Si les Sœurs entendaient notre conversation… Enfin, sauf Sœur Helena, bien sûr.
J’ai hâte de voir comment ça se passe. Il me faut un motif car, bien sûr, je n’ai pas l’intention de punir « mes » servantes sans raison. Même si j’ai parfaitement le droit le faire.
Il y a ma femme de chambre Luisa qui est une jolie métisse d’environ 25 ans, deux servantes et la fille de cuisine.
On va se coucher. La conversation a peut-être excité Juan ou alors, c’est de voir mon trouble, car une fois au lit, il me colle.
Je lui dis quelque chose que je n’aurais jamais imaginé dire un jour :
— J’ai envie de ta bouche… en bas…
Il descend aussitôt sous le drap. Étant pudique, je ne veux pas voir ce qui se passe sous la couverture, mais, après tout, c’est mon mari et… Oh ! Je sens ses lèvres, puis sa langue. J’imagine une farandole de derrières nus et de fouets. Luisa, à genoux me supplie et embrasse mes pieds… Mais je dois la punir, le fouet s’élève dans les airs et… je jouis. C’est bon, très bon, trop bon, j’ai honte… Mon mari me demande :
— Je peux venir derrière toi ?
— Bien sûr, mon chéri…
Couchée sur le côté, je lui prête un derrière distrait. Il me pénètre et ça dure… cinq secondes.
Il me dit :
— Je suis un peu rapide tellement tu m’excites.
J’ai envie de lui dire « c’est pas grave, je n’ai rien senti ! » mais j’opte pour :
— J’ai tellement bien joui grâce à ta langue…
Enfin, grâce à sa langue et surtout aux fouets.

A suivre.

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