Je me réveille, Estelle dort encore sur le côté. Je la regarde, elle est belle. Je l’enlace, dépose de tendres baisers sur son épaule, son dos, sa nuque. Elle se réveille, se retourne et me sourit.
– Coucou toi
– Bonjour petit ange, bien dormi?
– Oui merveilleusement.
On s’embrasse. Cela me déclenche une réaction épidermique, j’ai des petits picotements. Je ne suis pas amoureux, mais ça pourrait venir. Ma petite gaule matinale bute contre son bas-ventre. Je la désire.
Hélas pour moi, elle est pressée et pense déjà à sa journée de cours.
– Je vais prendre une douche, si tu veux prendre un café ou autre chose, tu te sers dans la cuisine.
Je me lève, je m’habille, je ramasse la capote usagée, restée au pied du lit toute la nuit.
C’est en entrant dans la cuisine que tout a basculé.
En m’avançant dans le séjour avec cuisine ouverte, j’aperçois une femme de dos en nuisette noire courte et légèrement transparente. J’y vois à travers, un soupçon de fesses et un string noir. Cela me met en émoi.
– Tu veux un café? Pensant que je suis Estelle.
– Euh…Salut
Elle est surprise d’entendre une voix masculine. Elle se retoune rapidement.
– Oh putain, merde.
Sa première réaction est de mettre ses bras devant elle pour cacher son corps. Mais en l’espace de quelques secondes, j’ai eu le temps de distinguer ses seins. Il y a du volume.
De mon côté, j’ai eu le temps de passer ma main derrière moi pour dissimuler le préservatif rempli de liquide.
Je la dévisage tout émoustillé, elle est diablement sexy.
Une chevelure rose barbe à papa, coupée au carré. Elle est rasée sur les côtés et l’arrière du crâne. Des grands yeux maquillés de noir comme ses lèvres. Dans le coin droit de sa lèvre inférieure, un piercing labret loop à boule noire. Elle porte un tour de cou en dentelle noire, avec accrochée dessous, une croix religieuse noire. Ses ongles de pieds et de mains vernis de noir. Elle a un tatouage sur le bras gauche. Une spirale d’étoiles qui lui enroule le membre de haut en bas. Un autre tatouage est dessiné sur le coup de son pied droit. Une rose noire.
Estelle m’avait prévenu que c’était une gothique, mais je ne l’imaginais pas si dark.
Elle quitte prestement la pièce et revient quelques instants plus tard dans une tenue plus convenable.
– Christophe je suppose?
– Oui et toi tu dois être Maeva.
– Exact. Excuses ma tenue, je ne savais pas que tu étais resté dormir.
– Il n’y a pas de soucis, tu as le droit, tu es chez toi.
Ce bref échange est interrompu par l’entrée d’Estelle. On ne lui dit rien de ce qu’il vient de se passer.
Pendant le petit déjeuner, Maeva ne parle pas. Je ne sais pas si elle est timide, réservée, renfermée ou tout simplement pas du matin. J’apprends juste qu’elle est à l’école des beaux arts.
En voyant partir cette charmante demoiselle, vêtue intégralement de noir, avec des bottes à talons lui arrivant aux genoux, des bas-résille, une mini-jupe et son long manteau, genre celui de Keanu Reeves dans Matrix (mais pas en cuir), je me dis qu’une fille qui s’habille aussi sexy doit être très coquine. J’en aurais la preuve un peu plus tard.
– Tu la trouves comment ma coloc?
Je n’ose dire à Estelle que je la trouve canon.
– Elle a l’air gentille, mais elle est mystérieuse.
C’est vrai que Maeva est mystérieuse, elle m’intrigue et étant curieux de nature, j’ai envie de la connaître, de la découvrir, de comprendre son univers. Pourtant en temps normal, si je croise une fille avec ce look dans la rue, je détourne à peine le regard, mais cette fois c’est différent.
Dans la journée, je repense à ma première nuit d’amour avec Estelle. Puis me vient la vision de la gothique presque nue. Je fantasme en imaginant un plan à 3 avec les deux copines. Résultat, j’ai une érection, assis au fond de l’amphithéâtre.
Les jours passent et mon idylle avec Estelle marche bien. Même si sexuellement je m’attendais à autre chose. Ma petite chérie n’aime pas les « bisous baveux » comme elle les appelle. Au revoir fellations, 69 et autres broute-minou. Je peux comprendre qu’elle n’aime pas sucer, ce n’est pas obligatoire, mais c’est la première fois que je rencontre une femme qui n’aime pas le cuni. Du coup, je n’ai même pas tenté de lui parler de mon penchant pour la sodomie. Mais bon je me sens bien avec elle, je me dis que ça viendra peut être un jour ou l’autre. Après tout, il n’y a pas que le cul dans la vie.
Les relations avec Maeva sont devenues amicales. Ça lui fait plaisir que je m’intéresse à elle, je n’ai pas l’impression qu’elle en ait l’habitude. Au final c’est une fille vraiment cool, souriante, plutôt sociable. Elle élimine tous mes préjugés un par un.
Elle est dotée d’un sacré talent. Elle m’a exposé quelques unes de ses œuvres. Peintures, sculptures, dessins. Elle maitrise plusieurs domaines.
Elle me fait découvrir sa musique. Beaucoup de heavy métal, de hard rock, ce n’est pas trop mon truc, moi qui suis plutôt rap US. Bref, on s’entend pas mal. Et ce que j’adore chez cette fille, c’est qu’elle se trimballe toujours pieds nus et mini-jupe. J’adore regarder ses belles jambes galbées et ses jolis pieds fins. Elle me fascine.
Il a fallu qu’Estelle soit absente une seule fois pour que ça dé****. Un soir Maeva rentre avec une copine, elles sont d’humeur festive.
Leur prof est malade et elles n’ont pas cours le lendemain. Moi je n’ai cours que l’après-midi.
On discute, on rigole, on boit quelques shooters de vodka. Sauf Estelle qui commence tôt.
Les filles sont ensuite parties faire une virée en ville.
En allant me coucher avec ma compagne, je lui demande:
– Elles ne seraient pas lesbiennes par hasard?
– Mais non, Maeva à un copain à Lorient, pourquoi tu dis ça?
– Je ne sais pas, c’est l’impression qu’elles m’ont donné, elles sont bien complices…
– Ce sont de bonnes copines rien de plus.
Tardivement dans la nuit, j’ai entendu la gothique rentrée. Elle n’est pas seule.
J’ai du mal à me rendormir. Je me lève pour aller aux toilettes et en passant devant la chambre de Maeva, j’entends de légers gémissements. Je colle discrètement mon oreille contre la porte. Mes impressions étaient fondées, elles se gouinent. Elles ne sont peut être pas lesbiennes, mais elles sont bisexuelles, c’est sûr. Cela me file un barreau d’enfer de les entendre s’éclater entre elles. Je reste les écouter un bon moment, la main dans le boxer. Je me tripote en me disant que j’aimerais être une petite souris. J’ai fini par me masturber dans les chiottes.
Lorsque je me réveille, Estelle est déjà partie depuis deux heures. Je traînasse un peu dans le lit. J’entends la copine de Maeva qui quitte l’appart. Je me lève, enfile mon boxer et je vais dans la cuisine boire un café.
Je prends ma tasse et m’installe « pépère » devant la télé.
Maeva se lève un peu après moi et traverse la pièce dans un long tee-shirt noir, les yeux encore endormis. Je me demande si elle porte quelque chose dessous.
– Salut Chris, en baillant.
– Bonjour, bien dormi?
– Oui, nickel. Il reste du café?
– Oui je viens d’en faire.
– Tu gères, c’est cool.
– Ta copine ne voulait pas rester?
– Non, elle avait des trucs à faire.
Je ne peux garder mon secret plus longtemps.
– Je vous ai entendu cette nuit.
Elle n’est pas plus gênée que ça.
– Oui, ça nous arrive de coucher ensemble de temps en temps, ça te choque?
– Absolument pas, je suis très large d’esprit. Mais je m’en doutais un peu, même si Estelle me soutenait le contraire.
– Je ne lui ai jamais dit, je n’ai pas envie qu’elle le prenne mal.
– Tu as déjà eu envie d’elle?
– Non. Elle est très belle, mais ça reste une copine et puis, ce n’est pas mon genre, elle est trop coincée, pas assez libérée pour moi.
– Je te comprends, je sais ce que c’est. On ne peut pas dire que ce soit une nympho.
– Contrairement à moi, en souriant malicieusement.
– Ton mec est au courant que tu le trompes?
– Non, il ne sait rien et puis ce n’est pas vraiment mon mec, plutôt un pote avec qui je baise quand je rentre chez mes vieux. J’ai pas vraiment d’attaches sentimentales en général.
Dans ma tête c’est le chaos complet. Je sors avec une fille superbe et pourtant je désire Maeva de plus en plus. Surtout après ce que je viens d’entendre.
L’heure avance, Maeva et moi avons fait le point sur notre appétit sexuel commun.
– Bon, je vais prendre une douche et je rejoins Estelle pour déjeuner.
– Tu m’invites sous l’eau?
– Euh…c’est très tentant, mais je dois refuser.
– Tu n’as pas envie de moi?
– Bien sûr que si, mais on ne peut pas faire ça à Estelle.
– Oui, tu as raison, ce n’est pas bien.
L’eau chaude coule le long de mon corps, je me savonne en me posant tout un tas de questions. Je suis tiraillé entre ces deux femmes.
Je coupe l’eau, tire le rideau de douche blanc opaque. Elle est là, posée contre le lavabo, dans son long tee-shirt.
– Hum, intéressant tout ça.
Je suis figé, sans savoir que dire. Elle mate mon sexe avec gourmandise. Elle s’approche.
– Maeva, ne fais pas ça.
– Arrêtes, tu en meurs d’envie.
Sa main se pose sur ma verge qui commence à s’allonger.
On s’embrasse goulument, nos langues bataillent en rond. Elle me mord la lèvre inférieure, je suce sa langue. Sa main coulisse de plus en plus vite sur mon membre turgescent.
Elle me murmure:
– J’ai trop envie de toi.
– Moi aussi, mais je n’ai vraiment pas le temps, Estelle va m’attendre.
Elle ne se préoccupe pas de mes allocutions et s’accroupie devant moi.
Elle me bisoute, me lèche et absorbe les gouttes d’eau qui coule sur mon bas ventre et l’intérieur des mes cuisses. Elle me fait languir, en jouant autour de ma queue, qu’elle agite de plus en plus vite.
Je ne peux plus dire non, je suis trop excité.
Elle me lèche la hampe de bas en haut, puis passe sa langue pleine de salive sur toute la surface de mon gland. De sa pointe, elle titille mon urètre.
Elle me decalotte au maximum, me faisant presque mal au frein et elle me suce le gland et l’aspire en me fixant dans les yeux. Elle engloutit mon sexe entièrement dans sa bouche et elle me pompe énergiquement. Je râle de plaisir.
– Hum, ouh, han.
Elle me retire de sa bouche et secoue mon braquemart rapidement.
– Hum, elle est trop bonne ta queue.
Elle soulève ma tige verticalement et sa langue aplatie passe entre mes roubignolles, remonte le long de ma grosse veine et elle me gobe à nouveau entièrement. Elle me suce à fond avec délectation, m’entraînant sur une autre planète. Je sens mes boules valdinguer dans tous les sens.
Elle me ressort pour reprendre sa respiration, empoigne mon sexe à la garde et se tapote la joue avec, puis tire la langue et réédite le même geste.
– Je veux que tu me gicles sur la gueule.
Je suis abasourdi par ses mots.
Elle m’embouche encore, elle aime ça et accélère la cadence.
Je vibre totalement sous sa langue affolée, les mains plaquées contre les parois de la douche.
La moutarde me monte au gland, je prends ma queue en main. Maeva a compris ce qui arrive.
– Vas-y balances la sauce mon salaud!!!
Elle penche la tête en arrière, ouvre grand la bouche en tirant la langue.
Je me branle vite.
– Oh, oh, ooooohhhh.
Je lui arrose le visage tel qu’elle me l’a demandé. Mes jets de sperme l’atteigne à plusieurs endroits.
Son index récolte quelques gouttes de semences sur sa joue, elle le suce et elle me regarde en me souriant, heureuse d’être totalement souillée de mes sécrétions.
Elle se lève, se rince le visage et me dit:
– Bon et bien il ne nous reste plus qu’à trouver un moment où on aura plus de temps pour en profiter.
Nous allons mettre au point, un plan nous permettant de nous retrouver seuls.
A suivre…
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