J’ai d’abord cru que c’était une forte ressemblance. Le même visage, le même regard, les mêmes cheveux. C’était le sosie de ma nièce. J’ai cliqué sur la vignette et l’image s’est agrandie.
C’était troublant.
Dans le moteur de recherche du site, j’avais entré : « webcam jeunes filles françaises ». Des centaines de résultats correspondaient, et cette vidéo-là, postée trois semaines auparavant, avait déjà été vue des dizaines de milliers de fois.
J’ai lancé la lecture.
Son visage, son regard, ses cheveux, mais aussi sa voix. Le même sourire et le même rire. Elle dialoguait avec un homme d’âge assez mûr dont on entendait distinctement la voix.
Ma nièce s’appelle Emilie. C’est la fille de mon frère ainé. Elle avait eu 18 ans quelque temps avant, et là elle discutait avec un homme qui avait mon âge, voire dix ans de plus. Elle semblait assise devant une table ou un bureau. Elle portait un débardeur à petites bretelles de couleur miel, sans rien dessous visiblement. Je n’avais jamais mis les pieds dans sa chambre, alors je n’ai pas reconnu la déco derrière elle, mais c’était Emilie, le doute n’était plus permis.
Je me suis mis à bander.
La vidéo durait 8 minutes. Emilie consacrait les trois premières à se faire supplier par son interlocuteur, puis elle lui montrait ses seins. Ensuite, elle ôtait son débardeur et acceptait de se caresser les tétons.
Puis elle se levait.
En bas, elle portait une culotte blanche, assez sobre, taille basse. Et elle s’est mise en bouger sur une musique imaginaire, tout en continuant à répondre à l’homme qui la matait.
Il lui disait :
« Tu aimes danser en culotte devant un inconnu ? »
Elle disait :
« Oui, j’adore ça. »
« Avec tes beaux nichons à l’air, salope… »
« Oui. »
« Dis-moi que tu es ma salope. »
Elle souriait, tout en dansant, puis elle disait :
« Je suis votre salope. »
L’homme poussait un râle de satisfaction, puis reprenait :
« Montre-moi ta chatte, salope. »
Et alors Emilie tournait le dos à sa caméra et saisissait l’élastique de sa culotte, tout en tortillant son superbe postérieur.
Et l’homme disait :
« Offre-moi ton cul, petite pute. »
Nous en étions à 7 minutes et des poussières. Il ne restait plus beaucoup de temps et j’en étais déjà horrifié. J’avais sorti ma queue et je me branlais, sans doute comme l’homme qui guidait les gestes de ma nièce.
Elle a baissé sa culotte, par petits à-coups patients, sans cesser de remuer son cul, et elle l’a faite voler dans la pièce. Elle s’est penchée en avant pour bien montrer ses fesses et son anus à l’homme, puis elle s’est redressée et remise de face. Je n’ai pas pu me retenir. J’ai éjaculé en voyant la chatte de ma nièce. J’ai mis du sperme partout sur mes fringues.
Le lendemain au réveil, en prenant mon premier café, j’ai de nouveau maté la vidéo. Je suis allé directement à la troisième minute et fait des arrêts sur images à des moments stratégiques. Avant de prendre une douche et d’aller bosser, il fallait à tout prix que je revoie les seins de ma nièce, puis sa culotte glisser sur ses fesses et le long de ses cuisses, son cul et enfin sa chatte, juste avant qu’elle fasse coucou à son interlocuteur et se déconnecte.
La salope.
J’ai mis sa chatte en pause et je me suis branlé. Je suis revenu sur son cul, sur ses nichons, et de nouveau sur sa chatte, toujours en pause. Je suis également revenu vers le début, au moment où elle disait :
« Je m’exhibe en semaine, car le week-end je suis chez mon mec. »
« Et il le sait, ton mec, que tu fais de la cam ? »
Emilie répondait :
« Non ! Il deviendrait fou s’il l’apprenait ! »
L’homme se marrait, puis continuait :
« Depuis combien de temps tu te montres en cam ? »
Elle faisait mine de réfléchir en levant les yeux au ciel, puis disait :
« A peu près un an. »
La petite garce.
Pour finir, je suis revenu au moment où elle baissait sa culotte, puis j’ai mis la lecture en me branlant doucement, jusqu’à ce qu’elle montre sa chatte à des dizaines de milliers de personnes, dont moi.
J’ai effleuré mon gland avec le bout d’un doigt humide, en imaginant que c’était la langue d’Emilie, puis le sperme a giclé sur mon ventre. Il a coulé jusqu’à mon nombril et je l’ai étalé, tandis qu’une ultime goutte perlait de ma fente.
Je ne voyais pas souvent mon frère. Ni lui ni moi n’était très « famille ». On s’appréciait cependant. Son couple tenait la route, contrairement au mien qui avait volé en éclat quatre ans avant. Emilie était fille unique et je savais dans quelle fac elle avait été admise.
Je l’avais vue bébé, puis faire ses premiers pas. Et grandir, ensuite. Je l’avais vue quand elle était entrée à l’école primaire, puis au collège. Je me souvenais aussi de cette journée, en été, où on s’était tous retrouvé dans le jardin de mon frère pour faire un barbecue. Les tétons d’Emilie commençaient à pointer sous son t-shirt. Je ne sais plus l’âge qu’elle avait alors, mais entre temps, ils n’avaient pas pris tant de volume que ça. Sur la vidéo, ils avaient la forme de petits cônes pointus et très fermes, dotés de larges auréoles.
Elle était en première année de fac de lettres modernes.
J’y suis allé faire un tour le soir-même, en sortant du boulot, mais il y avait une foule incroyable d’étudiants et je n’ai pas vu Emilie.
En rentrant chez moi, je me suis refait la vidéo en buvant un verre. Puis deux, puis trois, avec cette putain de vidéo en boucle. J’ai éjaculé et je me suis préparé à manger.
Le lendemain non plus, un jeudi, je n’ai pas vu Emilie sortir de la fac.
J’ai dû attendre le vendredi.
A 16 heures et des poussières, je l’ai repérée et suivie en me mêlant aux cohues d’étudiants. Elle était en compagnie d’une autre fille. J’ai attendu qu’elles s’arrêtent près d’un arrêt de bus pour m’approcher. J’ai posé une main sur son épaule et elle s’est retournée, surprise.
« Salut Emilie. »
Elle a eu un temps de réflexion, très bref, puis elle a souri :
« Hé, bonjour Antoine ! »
On s’est fait la bise, puis elle a dit :
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
« Il faut que je te parle. »
Son sourire a disparu d’un coup, sans doute parce que j’avais dû prendre un air assez grave, tout du moins sérieux. Elle s’est tournée vers sa copine, puis elle revenue à moi.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Ce n’est rien de grave, ai-je répondu, mais c’est important. Mieux vaut qu’on en parle au calme. Tu as un moment ? »
Elle a dit :
« Ben… le train de mon copain arrive dans trente minutes, et je lui ai promis de l’accueillir à la gare. »
« Dis-lui que tu ne pourras pas. »
On s’est installé en terrasse d’une brasserie, non loin de la fac. Il n’y avait pas trop de monde autour de nous. Emilie portait une robe à fleurs un peu rétro et assez courte, qui lui allait vraiment bien, mais je crois qu’elle aurait pu porter n’importe quoi d’autre, y compris un sac à patates, elle aurait été splendide.
Elle a pris un demi, moi aussi.
Je n’y suis pas allé par quatre chemins. Je lui ai dit :
« J’ai découvert quelque chose qui te concerne. »
« Qui me concerne ? Comment ça ? »
« Une vidéo. »
Elle a d’abord froncé les sourcils, d’un air très intrigué, puis elle a collé une main sur sa bouche, brusquement, en ouvrant de grands yeux.
Elle a fait :
« Non, c’est pas vrai… »
J’ai ajouté :
« Je préférais t’en parler à toi, directement. »
Elle a dit :
« Et merde… mais tu l’as trouvée où ? »
« Sur un site porno, qu’est-ce que tu crois ? »
Elle m’a fixé dans les yeux pendant quelques instants, puis elle a dit :
« OK, je vois. Elle y est depuis quand ? »
« Depuis assez longtemps pour que la moitié de la planète t’ait vue en train d’enlever ta culotte devant ta webcam. Le mec qui l’a capturée se fait appeler Marc113. Il ne doit pas être trop compliqué de la faire retirer, mais je voulais t’en parler avant. »
Elle a répété :
« Et merde… putain… »
« Calme-toi, Emilie. Ce n’est pas si grave. A moins que ton petit copain soit fan de ce genre de site ? »
Elle a fait non de la tête en disant :
« Ce n’est pas trop son genre. »
« OK. Mais il faut tout de même la faire retirer. »
« Tu l’as trouvée sur quel site ? »
« Xhamster. »
Elle a secoué la tête en regardant ailleurs et en murmurant :
« Je vois… »
« Tu connais ce site ? »
« Oui. »
« Tu le fréquentes ? »
Elle a soupiré en revenant à moi :
« Des fois, ça m’arrive. »
Je lui ai fait un sourire rassurant :
« Eh bien, tu vois, on est deux. J’espère juste qu’aucun étudiant de la fac ne t’a vue, ou un autre membre de la famille. »
« Arrête, tu me fais flipper… »
On nous a livré nos demis, puis je lui ai dit :
« Il ne faut pas perdre une minute, Emilie. On va aller chez moi et faire le nécessaire pour que cette vidéo disparaisse. Par contre, ça risque de prendre un peu de temps. Tu avais prévu quelque chose ce soir ? »
« Ben, je devais aller chez mon copain. »
« Tant pis, j’ai dit. Tu annules. »
Elle s’est empressée d’écrire un SMS.
On a bu nos demis vite fait.
Chez moi, elle accepta une bière fraiche. J’en pris une aussi et on s’assit devant mon écran. Emilie suivit tous mes gestes à partir de là. Xhamster était dans mes liens favoris, mais elle ne fit aucune remarque. Et je n’eus aucun mal à retrouver la vidéo où on la voyait se foutre à poil devant un homme qui la traitait de salope et de pute.
J’ai cliqué sur l’image miniature, mais je n’ai pas lancé la vidéo. Ce n’était pas nécessaire, on la reconnaissait très bien.
Je lui ai dit :
« C’est bien toi ? »
Elle a hoché le menton en fixant l’écran, puis elle a dit :
« L’enfoiré… »
« Tu vois qui c’est ? »
Elle a jeté un soupir en direction de l’écran et dit :
« Ouais. Je lui faisais confiance. »
« Tu le connais bien ? »
Elle a haussé une épaule :
« Non. Il vit à Lyon, on ne s’est jamais rencontré, mais on a fait deux ou trois plans cam. Celui-ci était le tout premier, je m’en souviens. »
« Tu crois qu’il a capturé les autres ? »
« Il faudrait fouiller. Putain, l’enfoiré… »
J’ai posé une main sur sa cuisse en disant :
« Calme-toi. On va envoyer immédiatement un message au webmaster du site et lui demander de supprimer cette vidéo. Le temps qu’il s’en occupe, on va visiter la galerie personnelle de ce Marc. OK ? S’il y a d’autres vidéos de toi, on les signalera aussi. »
Ma main était toujours posée sur son genou.
Elle s’est tournée vers moi en disant :
« Tu peux garder ça pour toi, Antoine, s’il te plait ? »
« Evidemment. Tu t’imagines quoi ? Que je vais le dire à ton père et à ta mère ? Ou faire en sorte que ton petit copain apprenne que tu t’exhibes devant des inconnus dès qu’il a le dos tourné ? »
Elle est montée rouge.
Nous terminions notre deuxième bière lorsqu’un responsable du site nous confirma que la vidéo allait être supprimée dans les plus brefs délais. J’avais rédigé un message en anglais puis, en attendant, nous avions exploré des rubriques où d’autres vidéos d’Emilie à poil auraient été susceptibles de figurer. Nous n’en avions trouvé aucune.
J’ai ramené deux autres bières vers le bureau en disant à ma nièce :
« Tu es rassurée ? »
Elle a fait une petite moue :
« Pas tant que la vidéo ne sera pas effacée. »
Je me suis rassis à côté d’elle et elle a aussitôt porté sa bière à sa bouche. Elle continuait d’arpenter des galeries de vidéos, en quête d’un indice. En quête d’une fille qui lui aurait ressemblé.
Je lui ai dit :
« J’ai cru comprendre que tu faisais de la cam depuis un an ? »
Elle m’a jeté un regard empli d’effroi :
« A peu près, oui. Comment tu sais ça ? »
« Ben, j’ai regardé la vidéo. Tu le dis à ton interlocuteur à un moment donné. »
Elle n’a pas répondu.
J’ai continué :
« Quel âge a-t-il ? »
Elle fixait l’écran. Elle cliquait, ou bien elle activait la molette de ma souris pour faire défiler des galeries de vidéos, et moi je regardais tantôt son profil, tantôt ses cuisses. Sa robe était très courte et il en aurait fallu peu pour que je distingue un de ses tétons dans son décolleté. Elle ne portait pas de soutif, la garce, et je m’étais encore branlé le matin-même en matant sa chatte et son cul sur mon écran.
Elle a fini par répondre :
« Cinquante ans, je crois… »
J’ai dit :
« C’est l’âge que je lui aurais donné. »
Elle cliqua pour changer de page, puis activa la molette, doucement.
Je savais comment était sa chatte, et elle était assise là, à ma gauche, sous mes yeux, chez moi, dans cette petite robe d’été.
Vers la fin de la vidéo, elle disait comme ça :
« J’adore montrer mon cul. »
Moi qui l’avais vue grandir, bon sang.
Elle changea de page.
Je la regardais.
« Les hommes mûrs, dis-je, c’est une attirance que tu as ? »
Elle m’a adressé un bref regard, embarrassé, puis elle a pris sa bière et deux ou trois gorgées d’un seul coup. Elle a reposé la bouteille sur le bureau et répondu sans me regarder :
« Oui. »
« D’où ça te vient ? »
Le temps qu’elle réponde, j’ai bu à mon tour. Et j’ai regretté de n’avoir pas posé mon écran sur une table basse. Auquel cas Emilie aurait été obligée de se pencher mieux en avant. Je crevais d’envie de voir ses seins. Ses seins et le reste, bon sang.
Elle a répondu :
« C’est personnel. »
« Si personnel que ça ? »
« Je n’ai pas envie d’en parler. »
J’ai dit :
« OK. Ça ne me regarde pas. Excuse-moi. »
« Ce n’est pas grave, a-t-elle dit. C’est à moi de m’excuser. »
« A cause de la vidéo ? »
« Ben oui… »
Une mèche de ses cheveux s’est détachée au cours de sa réponse. Je l’ai trouvée si émouvante. Une mèche noire et ondulée. Emilie avait la peau dorée et un petit nez pointu.
Je lui ai dit :
« Il n’y a pas de quoi. C’est une belle vidéo. Finis ta bière. »
Ensuite, je me suis levé, les deux bouteilles vides entre les doigts. Je suis allé chercher deux autres bières au frigo et, à mon retour, Emilie n’était pas dans la pièce. J’ai tendu l’oreille et j’ai entendu son urine qui coulait dans la cuvette derrière la porte des toilettes.
J’ai posé les bouteilles sur le bureau et j’ai pris la souris pour aller au bout d’une page que ma nièce n’avait pas tout à fait fini d’explorer. C’était la page 22 de la rubrique « webcam jeunes filles françaises ». Les vignettes n’étaient pas de très bonne qualité, mais dès qu’on y pointait la souris, des extraits se mettaient à défiler. Il y avait des dizaines et des dizaines de filles françaises, visiblement, qui montraient leur chatte et leur cul en webcam. Des centaines et des centaines.
Puis, derrière moi, j’ai entendu Emilie tirer la chasse d’eau. Et la porte s’ouvrir, puis se refermer. Je me suis retourné et j’ai sursauté.
Elle était complètement à poil.
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