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Petite vacance

Petite vacance



Le manteau neigeux dissimule notre chemin. La météorologie nationale n’avait pas prédit cette invasion de la neige. Selon eux, rien ne devait tomber avant la semaine prochaine. Les températures devaient même remonter à huit degrés Celsius. Avec un tel temps, nous aurions pu rejoindre l’auberge.

Nous profitons de ces vacances de février pour visiter cette belle région du Massif Central. Cela faisait longtemps que je souhaitais faire partager à Mathilde ma passion pour cette région. Pas très habituée des ballades en pleine nature, il m’a fallu de longs mois pour la persuader. Après lui avoir bien détaillé notre itinéraire, elle fut rassurée. Devenue impatiente de partir, elle faisait partager son enthousiasme à son entourage. Lors d’une conversation avec une collègue de travail, celle-ci demanda à Mathilde si elle pouvait faire un bout du voyage avec nous. Je n’étais pas très ravi de devoir partager ma Mathilde, je voulais que ce moment soit le nôtre. Devant l’insistance de Mathilde, j’ai fini par me résigner. Peu de temps avant de partir, j’ai demandé à Mathilde de me décrire cette personne.

— Elle s’appelle Léa et travaille depuis peu dans l’entreprise. Elle a 20 ans, mesure 1,68 m pour 50 kilos. Son visage est doux et harmonieux. Ses cheveux sont blond très clair. Légèrement ondulés, ils descendent bien après ses épaules. Ses yeux formés en amande sont azur. Son bout du nez arrondi surmonte une petite bouche, aux lèvres délicatement charnues. Sa poitrine en forme de pomme est généreuse. Ses hanches suivent le prolongement de ses épaules. Ses fesses sont mises en valeur par sa cambrure naturelle. Sa peau légèrement mate n’a aucune marque ou bouton.

Mathilde me connaît suffisamment bien. Cela fait maintenant six mois que je partage sa vie. Elle sait me présenter les choses pour que j’aille dans son sens. Ma réponse fut rapidement expédiée. J’étais d’accord et jubilais à l’idée de partir avec cette jeune femme.

Maintenant, cela fait des heures que nous marchons dans la neige. Notre progression est difficile. Nos pieds s’enfoncent jusqu’à la moitié des bottes. Je ne suis pas le plus à plaindre, Mathilde et Léa peinent plus que moi. Je dois régulièrement m’arrêter pour les attendre. Leur cheminement dans cette neige se ralentit à mesure que le temps s’écoule. Si, nous ne trouvons pas rapidement de quoi nous abriter, cela va être problématique.

Tous les repères visuels ont disparu. Nous ne pouvons voir que des arbres débordant de neige. Les deux filles commencent à souffrir de la fatigue et du froid. Léa vient de s’écrouler, je me précipite pour la relever. Elle est épuisée et grelotte. Je confie son sac à dos à Mathilde pour pouvoir prendre Léa dans mes bras. J’ai présumé de mes forces, je dois la poser. En temps normal, j’aurais pu la porter sur plusieurs kilomètres, mais moi aussi je suis affaibli. D’un coup, j’ai une poussée de sueurs froides. Je viens de comprendre que le moment est critique. Sans lieu pour nous abriter, nous risquons l’hypothermie. La panique me gagne. Les filles me voient en train d’angoisser et commencent à sangloter.

Je regarde devant nous, aucun abri n’est visible. Dans un mouvement désespéré, je me retourne. Une cabane se trouve à une centaine de mètres sur notre droite. Immédiatement, je soulève Léa et demande à Mathilde de vite me suivre.

Nous entrons. C’est une cabane de chasseur, quelques trophées subsistent sur les murs. Sur la gauche, je vois une grande cheminée avec un tas de bois et des vieux journaux posés juste à côté. Une vieille armoire aux portes cassées est juste en face. Une table en bois avec ses quatre chaises trône au centre de la pièce.

J’installe Léa sur une chaise devant la cheminée. Je fais du feu. Les flammes crépitent. Une chaleur salvatrice envahit la pièce. J’aide Léa à ôter son manteau et ses bottes. Je frotte son corps vigoureusement. Ses vêtements sont totalement trempés.

— Léa, je dois te déshabiller sinon tu ne pourras pas te réchauffer.
— Oui, d’accord, Albert.
— La neige a traversé ton pull, je dois retirer ton t-shirt aussi.
— D’accord.
— Mathilde, tu as besoin d’aide ?
— Non, mon cœur, répond Mathilde en tremblant de froid.
— Très bien, je vais encore frictionner Léa, son corps est glacé.
— Heureusement que tu sais quoi faire, Albert.
— Oui et non, j’essaie d’appliquer mes cours de secourisme. Léa, tu te sens comment maintenant ?
— Bien mieux, Albert. Laisse-moi encore quelques minutes, pour récupérer un peu.
— Très bien, tu me rassures.

Les filles sont assises sur une chaise devant la cheminée. Elles sont emmitouflées dans leur duvet. Le claquement de leurs dents témoigne encore de la quantité du froid accumulée par leur corps. Pendant qu’elles essaient de se réchauffer, je prépare le repas. Ce ne sera pas extraordinaire, mais nous n’aurons pas faim. Avant de passer à table, Mathilde souhaite faire un brin de toilette. Je vais à l’extérieur chercher de la neige fraîchement tombée. Je mets la neige dans une vieille marmite et la pose sur le feu.

— Dans une quinzaine de minutes, vous aurez de l’eau bien chaude.
— Merci, mon chéri, répond Mathilde.
— En attendant je commence à manger, les filles.

Je m’installe à la table et commence à manger. J’ai préparé trois sandwichs au pâté de foie. Les bouchées se succèdent. Je ne savoure pas cet encas. Je repense à notre voyage et au concours de circonstances qui nous ont conduits ici. Une heure encore à l’extérieur nous aurait été fatidique. Je me sens responsable de Mathilde et Léa. Au final, c’est moi qui suis à l’origine de ce voyage. Donc, il m’appartient d’assurer la sécurité de ces deux personnes.

Léa fait tomber son duvet. Elle porte un mini slip blanc qui cache intégralement ses fesses. Le soutien-gorge est assorti au bas. Elle sort de son sac à dos une trousse de toilette et commence à se nettoyer au savon.

— Albert, tourne-toi s’il te plait, je dois me faire une toilette intime.
— Tu sais, je connais un peu les femmes.

Léa sourit, et me fait signe de faire demi-tour. Je m’exécute et m’installe à côté de la porte d’entrée.

— Dépêche-toi, je voudrais faire ma toilette aussi, j’attends l’eau chaude, dit Mathilde.
— Voilà, j’ai fini. Albert, tu peux te retourner.
— Dis-moi Mathilde, tu veux encore que j’aille chercher de l’eau ?
— Non, j’en ai suffisamment.
— Tenez, les filles, vos vêtements sont secs.

Pendant que Léa se rhabille, Mathilde se lave rapidement, s’habille, et vient nous rejoindre à la table.

La porte vient de s’ouvrir, un homme entre.

— Bonsoir, je suis le garde-chasse du domaine, j’ai vu du feu alors je suis venu voir.
— Bonsoir, je suis Albert, et voici Mathilde, ma compagne et Léa une amie.
— Que faites-vous là, vous avez vu ce temps ?
— Oui, nous savons, nous nous sommes perdus, nous cherchions le village.
— Là, vous êtes loin, il est à 10 km à l’Est. Dormez ici ce soir, et demain, je vous accompagnerai moi-même en traîneau.
— Merci, c’est gentil.
— Vous avez de quoi manger, du bois et de l’eau ?
— Oui, nous avons ce qu’il faut.
— Alors à demain.
— Au revoir.

Le repas se termine rapidement. J’installe les sacs de couchage près du feu. Chacun se retourne en sous-vêtements et plonge dans son sac. Il ne faut pas cinq minutes à Léa pour s’endormir. Mathilde et moi restons à discuter. Elle me dit qu’elle a eu très peur pour Léa et que s’il lui était arrivé quelque chose, elle s’en serait voulu toute sa vie. Je l’embrasse très affectueusement. Nous nous retournons chacun de son côté, le sommeil nous envahit peu à peu.

La porte vient de s’ouvrir brusquement, un vent glacé inonde la pièce. Des silhouettes humaines franchissent le seuil de la porte. La porte se referme. La lumière est insuffisante pour que je puisse distinguer ces personnes. Quelqu’un vient près de moi, il remet plusieurs bûches dans le feu. Le feu s’intensifie, la lumière investit la pièce.

Deux hommes sont présents dans la pièce. Ils sont vêtus d’une salopette de chasseur verte. Je distingue leurs silhouettes imposantes coiffées de leur casquette. L’un est très grand avec de très larges épaules. L’autre est plus petit avec une petite bedaine. Maintenant, je peux distinguer leur visage. Le grand a la trentaine avec un visage carré. Il est dépourvu de cheveux et a une cicatrice qui lui traverse la joue droite. Le plus rond semble plus vieux. Il le visage arrondi avec une moustache grisonnante.

— Que faites-vous ici ? Et qui êtes-vous ? dit le plus gros.
— Je suis Albert, voici Mathilde, ma compagne, et Léa, une amie. Nous sommes perdus. Et qui êtes-vous ? je lui réponds.
— Peu importe qui on est, vous êtes dans notre cabane.
— Oui, nous savons. C’est juste pour cette nuit. Nous partirons demain matin quand le garde-chasse reviendra nous chercher.
— Merde, tu entends ça, le garde revint demain matin. Va planquer la marchandise derrière la cabane.
— C’est quoi cette marchandise ? je réponds.

Le grand s’approche de moi, et vient mettre sa main sur ma bouche en la serrant très fort. Ma bouche est aplatie par sa main, je ne respire que par le nez.

— Écoute-moi bien, si tu dis quoi que ce soit sur nous et notre présence ici au garde-chasse, on s’occupera de toi, et de tes deux chéries par la même occasion. Tu as compris ?

Je lui fais signe par l’affirmative. Son imposante ossature m’inspire du respect. Il me fixe du regard. Les battements de mon cœur résonnent dans mes tympans. J’ai chaud. Une goutte de sueur s’écoule de mon front. Il esquisse un petit sourire narquois et me relâche.

— Maintenant, tu peux retourner dormir.

Les deux hommes sont assis à la table. Ils discutent entre eux. Leurs voix portent loin, je peux entendre ce qu’ils disent. Ce sont des chasseurs qui sont venus sur ce domaine privé pour braconner des proies. Selon eux, la journée a été exceptionnelle. Trois cerfs et un Lynx et un Bouquetin des Alpes constituent leur butin.

— Tu crois qu’il va se la fermer, dit le plus rond.
— Je crois qu’il se taira, c’est son intérêt, répond le grand.
— Comment en être sûr ? Je n’ai pas envie d’aller en taule.
— Il y a un moyen, il suffit de regarder ses papiers d’identité.

Le grand vient vers moi. Il att**** mon sac et fouille à l’intérieur. Ne trouvant pas immédiatement, il retourne tout le contenu du sac. Toutes mes affaires sont éparpillées sur le sol.

— Voilà, j’ai son portefeuille. Il s’appelle Albert Umberto, dit le grand.
— Note-le sur un papier, s’exclame le plus gros.

Se retournant vers moi, le grand me lance :

— On sait qui tu es et où tu habites, maintenant. Viens chercher tes papiers et range le bordel.

Je m’approche de lui. Il est assis à table à côté de l’autre chasseur. À mesure que je me dirige vers lui, je sens son regard peser sur moi. Je suis à ses côtés, je le regarde encore une fois droit dans les yeux. Il a deux grands yeux d’un bleu très clair. Son regard profond me trouble. Je suis partagé entre la fascination et la crainte. Il me tend mon portefeuille, je le saisis. Il ne le lâche pas et le tire brutalement vers lui. Ne voulant pas le lâcher, je tombe en avant sur lui. Il n’essaie pas de me retenir, je me retrouve à plat ventre sur ses genoux. J’essaie de me redresser, mais c’est impossible. Ses bras s’appuient sur mon dos. Je reste immobile, en espérant qu’il me relâche rapidement. Maintenant, il me saisit avec ses deux mains, et me retourne sur le dos. J’en profite pour tenter de me mettre debout. Ses mains sont posées sur mon torse. Il me fait un signe de négation avec sa tête. Il s’approche de moi. Son visage est à dix centimètres du mien. J’essaie de lire dans son regard. Je suis confus. Je ne peux m’empêcher de le fixer, je suis hypnotisé. Il continue de s’approcher de moi. Il glisse ses mains sous moi et me pose sur la table. Je suis allongé sur le dos.

D’un coup, il att**** un de mes tétons et le vrille fortement. Une douleur intense jaillit en moi. Je ne peux m’empêcher de hurler. Il recommence une nouvelle fois, mais moins fort. Je crie une seconde fois. Il va pour recommencer, je sursaute par appréhension. Il ne le fait pas. Il s’approche et vient embrasser le même téton. Le contact de sa langue humide fait baisser la douleur. J’ai plus mal, sa succion commence à me gêner. Il continue très méthodiquement à me sucer le téton. Sa main vient stimuler l’autre téton. Avec ses deux mains, il tire dessus de plus en plus fort. Quand je vais pour crier, il s’arrête, les stimule à nouveau doucement et tire dessus à nouveau. J’ai plus en plus de mal à distinguer la douleur du plaisir. Je ne sais plus s’il tire dessus ou s’il les caresse. Par moment, sa langue vient les toucher. Je pousse des gémissements.

Mes tétons ont doublé de volume et sont écarlates. Il continue son geste, en tirant dessus encore et encore. J’ai chaud et je sens l’excitation monter en moi. Je ne peux pas contenir des petits gémissements de plaisir. Il continue toujours à s’amuser avec mes deux morceaux de chair. Je ne peux pas cacher que je suis en érection. La déformation du caleçon est telle qu’il le remarque immédiatement. Il soulève le caleçon et dit :

— Tu veux que j’arrête ?

Je ne sais pas quoi répondre. Je suis troublé par mon excitation. Je suis partagé entre mon hétérosexualité et le plaisir qu’il me donne. Mes pensées se troublent. Dois-je lui demander de continuer ? Que faire ?

Je ferme les yeux et me laisse aller. Seul compte pour moi le plaisir, peu importe d’où qu’il vienne et par qui il est prodigué. Je me relâche totalement et je m’abandonne à lui. Sa main vient caresser mon sexe. Je réagis en gémissant plus fort. Il recommence à me téter le téton. Il le mordille violemment, tout en caressant mon membre au-dessus de mon caleçon. Les sensations sont violentes. Je me débats entre la douleur et ses caresses réconfortantes.

Je vais pour retirer mon caleçon, il m’en empêche. Il sort son couteau suisse et découpe les côtés du caleçon. Préalablement bloqué sur le côté, mon membre peut se redresser un peu. Il laisse mon sexe à moitié recouvert par ce bout de tissu devenu inutile. Il caresse tout mon torse et stimule mes volumineux tétons. Chacun de ses mouvements à pour effet de déployer un peu plus mon membre. Plus rien ne le recouvre, il se déplie verticalement dans toute sa longueur.

Mes gémissements ont réveillé Mathilde. Elle se lève et vient aux nouvelles. Les hommes la regardent s’avancer vers la table. Mathilde est en string et soutien-gorge.

— Que ce passe-t-il ici ? s’exclame Mathilde.
— Explique à ta copine ce qui se passe, répond le plus gros.
— Je suis désolé mon cœur, mais…
— Oui, très bien, je vois, ce n’est pas la peine de m’en dire davantage.
— Excuse-moi, s’il te plait.
— Dites-moi, comme il semble apprécier votre compagnie, je vous laisse, répond Mathilde en regardant le plus gros.
— Merci, mon cœur, je réponds.
— Tu avais l’intention de te taper la petite Léa ?
— Oui, c’est vrai.
— Maintenant, je change tes plans, ils vont s’amuser avec toi et tu feras tout ce qu’ils veulent. J’ai envie que tu goûtes à un nouveau plaisir devant moi. Et ces hommes ont l’air parfaits pour cette tâche. Es-tu toujours d’accord ?
— Oui, mais pas tout quand même…
— Messieurs, je vous le laisse. Je vais m’asseoir près du feu et te regarder.

Étonnés par l’attitude de Mathilde, les deux hommes rient de bon cœur et se tapent dans la main.

Le plus grand s’amuse à donner des coups de doigts sur mon gland, comme s’il voulait lancer une bille. Malgré son geste violent, je pousse des petits cris de plaisir. Puis il att**** mon membre et me masturbe très rapidement. Ma respiration s’accélère, j’ai du mal à reprendre mon souffle. Je sens que je vais jouir, quand j’entends :

— Arrête, il va jouir. On vient juste de commencer, dit le gros.
— Il y a une solution, répond le grand.

Il attache ensemble les deux lacets de mes chaussures. Il saisit mes deux bourses et les entoure. Après deux tours, il remonte vers la base de mon membre. Il recommence en serrant bien à la racine de mon membre. Le bout de lacet qui dépasse est glissé sous les deux testicules. Il tire fort, ce qui pour effet de serrer encore plus fort. La cordelette rentre tellement dans la peau qu’immédiatement mon membre grossit en largeur. Il n’a jamais été aussi important.

— Maintenant, tu peux tirer comme tu veux sur sa queue, il ne jouira pas, dit le grand.

Le grand recommence à me masturber. Doucement, puis violemment, il s’amuse avec mon sexe. Par moment, je sens que je jouis. Mais rien ne sort, ma frustration s’accroît minute par minute.

— Vas-y, masturbe-toi, jusqu’à ce que je te dise d’arrêter, dit le grand.
— Je n’en peux plus, j’ai besoin de jouir, je réponds.
— Tu jouiras quand on aura fini avec toi.
— C’est pas le tout, tourne-toi, on veut voir ton cul, dit le gros.

Du coin de l’œil, je vois Mathilde. Elle se caresse lentement. La vision de ce spectacle semble lui convenir.

— Dans mon sac à dos, il y a une broîte. Prenez-la, elle vous sera très utile, dit Mathilde.
— Regarde, c’est des godes, répond le gros en s’adressant au grand.
— Oui, c’est les miens, mais ce soir c’est les siens. Faites attention, c’est une première pour lui.
— C’est encore mieux, s’exclame le grand.
— Pensez à bien le lubrifier… Il y a ce qu’il faut dans la broîte.
— Pas de lubrifiant en vue, répond le gros.
— J’en ai un très naturel, dit le grand.

Le grand va chercher quelque chose dans sa sacoche. Je suis toujours sur le ventre, donc je vois ce qu’il sort. L’autre en voyant sa trouvaille, explose de rire. J’entends qu’il ouvre un récipient. Il l’approche de mon trou, et en vide une petite partie. Il saisit un petit gode rose et le plonge dans la broîte. Il le ressort aussitôt.

— Je crois que tu vas aimer, mon chéri. N’hésitez pas à en mettre une bonne dose.

Le grand approche le gode et l’enfonce. Je ne peux sentir mes chairs s’écarter, le gode entre. La quantité du lubrifiant est si importante qu’il m’est impossible de résister. Mon petit trou l’engloutit en une seule fois. Je suis si frustré pour mon excitation que je l’ai à peine senti me pénétrer.

— Sortez le gode, qu’il y goûte, dit Mathilde !
— Tiens, goûte-moi ça, répond le grand.
— Mais c’est du miel, je réponds.
— Vas-y, il faut en remettre dedans, et lésine pas, dit le grand en parlant de mon petit trou.

Je sens le gros approcher le pot et verser le miel. Je suis surpris qu’il entre immédiatement. Je dois être si ouvert ! Les deux hommes s’enthousiasment à l’idée de répandre encore plus de liquide en moi. Ils se passent mutuellement le pot. Entre les éclats de rire et leurs commentaires douteux, je me sens honteux. J’ai de nouveau le gode en moi.

— Debout, et marche un peu. Je veux voir ton petit cul avec une bite en plastique, dit le gros.

J’ai énormément de mal à avancer. La déformation de mon postérieur m’impose de faire des tout petits pas sur la pointe de pieds. Plus j’avance, plus il bouge en moi. Soudain, dans un bruit de succion, il est éjecté de mon petit trou. Cette sortie inattendue a pour conséquence de libérer une grande quantité de miel. De mon petit trou jusqu’aux genoux, s’écoule le long des cuisses le miel.

— Il faut trouver quelque chose pour qu’il reste en place, dit le gros.

Mathilde se lève et retourne à son sac à dos. Elle tend une petite culotte blanche. Cette culotte qui enveloppe toutes les fesses. Mathilde m’aide à mettre la culotte et la remonte jusqu’aux cuisses. Elle introduit le gode jusqu’au bout. Je remonte la culotte. Je dois m’arrêter, car mon membre en érection empêche de bien le mettre.

— Passe-moi le couteau, je vais faire une fente, pour que sa bite ressorte, dis le gros.

Évidemment, il n’est pas à ma taille et est même trop serré. Le sextoy est intégralement en moi. La pesanteur fait retomber un peu mon membre. Par contre, sa taille et sa couleur écarlate n’ont pas varié. Je sens les deux hommes de plus en plus excités. Le gros tourne autour de moi. Plus il joue avec mon membre, plus son excitation grandit, il s’énerve sur moi. Il att**** deux vieilles pinces à linge et les applique sur mes tétons. Je crois que je vais jouir. Mais c’est toujours impossible. Je brûle d’envie de me soulager. J’ai plus conscience de mes limites, je commence à vouloir qu’ils me soulagent de n’importe quelle manière.

Mathilde n’arrête pas de se caresser en me regardant. Les deux hommes retirent leur salopette. Ils sont nus et dirigent vers Mathilde. Ils présentent leur membre en érection à Mathilde. Elle est devant les deux membres. Elle passe de l’un à l’autre goulûment. Elle s’occupe uniquement du plus gros des deux hommes. De taille convenable, son membre est englouti sans difficulté par Mathilde. L’autre entreprend de lui lécher son minou. Malgré sa bouche pleine, elle ne peut contenir ses cris de plaisir. Il lui insère ses doigts. Les deux trous sont sollicités par les doigts.

À l’extérieur, une tempête de neige vient de se déclencher. Le froid glacial traverse les jointures de la porte et de la fenêtre. Malgré cela, il règne une chaleur étouffante dans la pièce. Des bruits de succion et déglutition sont perceptibles. Une odeur forte de transpiration témoigne des activités en cours.

Les deux hommes mettent Mathilde debout. Le plus grand vient présenter son membre à l’entrée du sexe de Mathilde. Cet homme généreusement doté pénètre un peu Mathilde. La position debout rend impossible une pénétration satisfaisante. L’autre homme vient aider le premier. Il glisse ses mains entre les jambes de Mathilde pour les écarter. Puis d’un geste rapide et déterminé, il soulève Mathilde. Elle ne repose plus sur le sol, elle est portée les jambes totalement écartées par le plus gros. Le plus grand essaie de nouveau de la pénétrer. Son membre entre en elle. Il att**** les fesses de Mathilde et la retint. L’autre se colle au petit trou et sollicite le passage. Les deux hommes la pénètrent.

Mathilde s’agrippe au cou de l’homme devant elle. Sa musculature est impressionnante. Sa peau est rugueuse au toucher. Une odeur forte et enivrante chatouille ses narines. C’est un mélange de transpiration et d’odeurs des bois. Mathilde hume ces parfums naturels à pleins poumons. Plongeant sa tête dans le cou de l’homme, Mathilde vient goûter avec sa bouche les émanations de sa peau ruisselante. Par moments, elle ouvre les yeux pour venir s’immerger dans le regard bleu profond de cet homme. Tous les sens de Mathilde sont sollicités. Elle s’abandonne totalement, et se laisse bercer par les événements.

Les deux hommes s’affairent avec ardeur. Le visage de Mathilde est déformé par le plaisir. Elle n’est plus reconnaissable, elle vocifère des mots incompréhensibles. L’homme situé dans son dos donne de violents coups, il jouit peu après, et se retire. Mathilde se retrouve seule empalée sur l’autre homme. Elle s’agrippe à lui avec ses jambes. Aidé par Mathilde, il peut amplifier plus aisément les mouvements. Il accélère la cadence, elle le sent prêt à jouir en elle. Elle contracte tous les muscles de son corps. L’homme sent le vagin se contracter, elle jouit. À son tour, l’homme jouit et envoie plusieurs longs jets dans Mathilde. Il a été plus que généreux, si bien que s’écoulent sur le sol des longs flots de sa semence.

Je suis toujours en érection. Je me débats avec mon excitation et surtout ma frustration. Le plus gros de deux hommes s’approche de moi. Il me baisse la culotte. Il me retire la cordelette. Je vais enfin pouvoir jouir et expulser ma semence. Mathilde s’approche, elle dégouline des semences des deux individus.

Nous nous embrassons très délicatement. Sa main vient caresser mon membre. Elle s’agenouille et me masturbe très lentement. Je sens monter une douce chaleur en moi. Je ne peux me contenir, je me vide sur le corps de Mathilde. Son corps est recouvert de mon sperme. Je la rejoins au sol, nous nous allongeons et nous enlaçons. Nous restons dans les bras de l’un et l’autre. Nous sommes épuisés par nos jouissances respectives, et nous nous endormons.

J’ouvre les yeux, il fait jour dehors. Les rayons du soleil traversent la petite fenêtre et sont en train de me réchauffer le visage. Mathilde s’habille tout en discutant avec Léa.

— J’ai dormi comme une marmotte, dit Mathilde.
— Moi aussi répond Léa.

Je me réveille peu à peu. Mes idées sont confuses. Mon regard parcourt la pièce à la recherche des deux chasseurs. Je ne les vois pas.

— Ils sont où ? je dis à Mathilde.
— De qui parles-tu ? me répond-elle.
— Tu sais bien, les deux chasseurs de cette nuit.
— Non, il n’y avait personne cette nuit, tu as dû rêver.

Je me mets debout. Léa s’adresse à Mathilde ironiquement en me désignant du doigt.

— En tout cas, tu as dû beaucoup t’éclater cette nuit.
— Oui, son caleçon en est la preuve, répond Mathilde riant aux éclats.

Je regarde mon caleçon. Il est totalement trempé. J’ai dû jouir plusieurs fois pour qu’il soit ainsi. Je suis troublé. Écartant mon caleçon, elle vient constater l’entendue des dégâts. Elle me glisse à l’oreille :

— Tu me dois une explication très détaillée. J’ai bien ma petite idée sur qui a pu te rendre aussi excité…
— Il serait bien de se dépêcher un peu, le garde risque d’arriver d’un moment à l’autre, nous dit Léa.
— Elle a raison, je m’habille immédiatement, je réponds.

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