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ORGIE SOLDATESQUE

ORGIE SOLDATESQUE



On sait que la femme éprouve plusieurs natures de jouissances amoureuses. Il y a d’abord celle résultant des titillations exercées sur le clitoris ; c’est une jouissance nerveuse lancinante analogue à celle que ressent l’homme lorsqu’on lui suce le gland ; puis il y a le plaisir produit par le frottement du membre viril sur les parois du vagin et sur le col de la matrice : le même frottement donne à l’homme un même plaisir ; puis enfin il y a la jouissance ressentie par la femme par l’éjaculation de l’homme, lorsque le sperme pompé par la matrice est injecté dans deux canaux connus sous le nomde trompes de Fallope, pour être lancé sur les ovaires.

Aucune expression ne pourrait donner une idée exacte de la sensation voluptueuse qu’éprouve une femme lorsqu’elle se sent envahir par le sperme masculin qui circule dans ses organes et pénètre jusqu’au plus profond de ses entrailles. C’est à ce moment précis que la conception a lieu et, si aucun obstacle ultérieur n’en vient arrêter le développement, un enfant est fait très certainement. Il est inutile d’exposer ici les diverses causes qui empêchent le développement du fœtus ; il me suffira de dire qu’une femme chaude et amoureuse fait et défait à volonté tous les jours des enfants et qu’elle ne reste définitivement enceinte que si elle le veut bien, quand toutefois elle n’est pas une imbécile, auquel cas, elle fera des enfants autant qu’une lapine.

Il existe encore plusieurs autres voluptés secondaires qu’une femme judicieuse a grand soin de ne pas dédaigner ni négliger. Par exemple, il y a celle qu’elle éprouve en se faisant sucer le bout des tétons, puis encore et surtout la jouissance que donne l’enculage. Il y a des femmes qui, à la vérité, y sont insensibles, mais d’autres (c’est le plus grand nombre et je suis de celles-là) éprouvent une très grande volupté à l’introduction dans leur rectum du membre viril.

Je ne puis non plus omettre de mentionner les sensations voluptueuses ressenties par la femme lorsqu’on lui fait une « langue » ou lorsqu’elle suce un gland, etc., mais il s’agit moins dans ces divers cas d’une jouissance physique que d’un plaisir moral.

Ordinairement, les femmes n’éprouvent ces diverses voluptés que successivement et par gradation les unes après les autres, mais une femme amoureuse et intelligente peut ressentir simultanément toutes ces jouissances, je veux dire toutes ensemble et à la fois. C’est à ce moment que le délire amoureux atteint son paroxysme, on ne voit plus on n’entend plus : toutes les facultés sont concentrées en une seule, dans une sensation poignante inexprimable qui vous rend folle et qui vous tuerait si elle se prolongeait trop longtemps.

Bien des fois, toute jeune que j’étais (mais néanmoins très experte sur les choses du libertinage), j’avais rêvé de me procurer, n’aurait-ce été qu’une fois, la grande jouissance dont je viens de parler, mais un seul homme ne pouvait me la donner, il fallait plusieurs amants à la fois, et de plus complaisants et habiles, bref, je n’avais pu encore me donner cette satisfaction.

Cela dit je reprends mon récit.

Je disais donc que ce soir-là, dans l’exaltation de la fureur lubrique dont j’ai parlé plus haut, il me vint une idée en tête. Or cette idée consistait à me faire donner simultanément et à ressentir à la fois toutes les voluptés qui viennent d’être détaillées.

Je crus trouver enfin ce soir-là l’occasion propice pour la réalisation de mon rêve lubrique et, malgré la fureur délirante à laquelle j’étais en proie, je fis un effort sur moi-même afin d’avoir la présence d’esprit nécessaire pour arriver à mon but et mettre mes hommes sur la voie qui devait aboutir à la jouissance désordonnée que je cherchais. Il ne s’agissait que de les guider car, animés comme moi de toutes les ardeurs lascives, ils ne demandaient pas mieux que de se livrer à tous les excès d’une orgie effrénée. C’est ce que je fis ainsi qu’on va le voir.

Après avoir encore reçu et soulagé quelques hommes, je me relevai vivement.
Tout cela ne me suffit pas, dis-je ; voyons, mes amis, tout à l’heure, j’ai demandé à ce que l’on me fasse minette, on m’a renvoyée à plus tard, maintenant le moment est arrivé : y a-t-il un homme de bonne volonté pour me sucer le bouton de suite pendant que je lui pomperai la queue ?
Moi, moi, répondirent ensemble cinq où six soldats.
Très bien ! alors je vais me laver le chat.
C’est pas la peine, observa le n° 13, mon tour est arrivé, je ne puis attendre plus longtemps, je te ferai minette comme tu es là.
Non, mon chéri, j’ai le chat rempli de marchandise, attends un instant que je me débarbouille.
Du tout, je n’attends plus, suce-moi le dard bien vite et je te gamahucherai comme ça, toute barbouillée, foutre ou non, ça m’est égal.
Alors, puisque ça ne te fait rien… Ah ! vrai ! t’en as bougrement envie, alors couche-toi vite, mon chat, que je te soulage. Nous allons faire tête-bêche, n’est-ce pas ?

Le soldat se coucha et je m’étendis sur lui, tête-à-pointe, mon chat sur sa figure et ma bouche sur sa queue. De même que l’enfant s’empare vivement du sein de sa nourrice, de même mon amant attira avidement mon humide clitoris entre ses lèvres en feu et me lécha passionnément.
Maintenant, hasardai-je, le n° 14 ne pourrait-il pas me le mettre en levrette dans la position où je suis ?
Mais oui, parfaitement, cela ira plus vite, observèrent les hommes.

En un clin d’œil j’étais enfilée par l’une pendant que l’autre me faisait minette. Quelques secondes seulement s’écoulèrent et je recevais simultanément dans la bouche et dans la matrice une double décharge sans avoir eu le temps de savourer cette nouvelle jouissance que je cherchais.
Vite un autre baiseur, dis-je. Quant à toi, ajoutai-je en m’adressant à mon gamahucheur, reste, je te ferai jouir une seconde fois, mais lèche et suce-moi toujours comme tu sais si bien le faire.

Celui qui me baisa ensuite était possesseur d’un gros et long membre qui m’allait jusqu’au fond du vagin.
Donne-toi le temps, mon chéri, lui dis-je, ne lime pas si vite, tâchons d’y aller tous les trois ensemble. Ce sera charmant. Qui vient me sucer le bout des tétons ? ajoutai-je en m’adressant au groupe.

Deux hommes s’avancèrent avec empressement et, s’étant placés de chaque côté de moi, chacun d’eux s’empara de l’un de mes seins qu’ils tripotèrent et sucèrent à l’envi l’un et l’autre en attendant leur tour de jouir d’une façon plus effective.

Pour moi, je dégustai savoureusement ma quadruple volupté. Mon rêve était donc enfin réalisé, j’étais au septième ciel, mais bientôt la jouissance devint si vive qu’elle m’arracha de plaintifs cris de plaisir.
Oh ! là là ! s’exclama mon gamahucheur d’une voix étouffée, le foutre dont ton con est plein me dégouline dans la bouche !

Ça ne fait rien, mon chéri, répondis-je, avale-le et ne cesse pas de bien me sucer le bouton, j’avalerai aussi ta marchandise quand tu vas jouir, fais-moi toujours bien minette, va, je t’en prie.
Oui… répondit-il laconiquement. Et il se remit à sucer avec frénésie mon clitoris noyé dans le sperme. De même que moi, mes deux amants geignaient et jetaient des ah, ah ! des ouf, ouf ! répétés.
Cristi ! s’exclama mon baiseur, comme cette matrice me pompe le nœud… oh ! là, là… oh !… Nom de Dieu ! s’écria-t-il enfin, je sens que ça vient, mon foutre va sortir… ah ! il coule…
Et moi aussi, je vais au bonheur ! soupirai-je. Ah ! chéri, suce plus fort : Ah ! maman, ah ! je jouis trop fort ! ah ! je suffoque ! je me pâme ! ah !

En même temps que mon baiseur lançait au plus profond de mes organes un torrent de sperme, l’autre me crachait dans la bouche sa décharge que j’avalai comme on le pense bien.

Je me tairai à l’égard de ce que je ressentis en ce moment, d’abord parce qu’une telle volupté est inexprimable et inénarrable et ensuite parce que j’en ai déjà parlé dans la petite digression faite quelques pages plus haut, à laquelle le lecteur est prié de se reporter.

Leur jouissance effectuée, mes deux hommes se relevèrent lentement et s’éloignèrent satisfaits, mais les suceurs de tétons, qui n’attendaient que cela, prirent vite leur place, l’un en s’emparant de mon clitoris plus que jamais couvert de sperme et l’autre en me plongeant au fond du vagin son braquemart raide et dur comme un pieu, plus gros et plus long encore que celui qui venait de m’inonder.

De mon côté, je me saisis de la queue de mon nouveau gamahucheur et je continuai à pomper.

Comme l’avait fait son camarade auquel il succédait, mon lécheur reçut dans sa bouche et l’avala également le sperme des décharges précédentes qui me découlait du vagin, pendant que limait le nouveau fouteur.

La jouissance double, ou plutôt triple et quadruple que je venais d’avoir se renouvela avec plus d’intensité encore. J’en étais absolument pâmée et suffoquée. De plus le suçage longtemps prolongé de mon clitoris avec jouissance à jet continu finit par m’énerver et je ne pus plus le supporter. Aussi, lorsque mes deux derniers amants m’eurent injecté leur venin, l’un dans le bas-ventre et l’autre dans l’estomac, je demandai aux hommes qui attendaient encore leur tour s’ils ne pourraient pas imaginer quelques manœuvre nouvelles afin de varier le plaisir.

Texte érotique anonyme, Orgie soldatesque ou La Messaline moderne, Au Champ de Mars [Éd. A. Brancart], Paris, [Amsterdam], 1893

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