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Un Amour

Un Amour



UN AMOUR DE CHEVAL

Bonjour, je m’appelle Céline. Aujourd’hui est un jour particulier. Il s’agit de mon vingtième anniversaire. Julie (nous sommes ensemble depuis un moment déjà) a décidé d’organiser un dîner en tête-à-tête pour célébrer l’évènement. Je repensais à notre histoire commune, rêveuse. C’était il y a deux ans, durant les vacances scolaires. Les prévisions météorologiques annonçaient une journée sous le signe du soleil…

***

Je profitais du beau temps pour sortir le vélo et me rendre chez mes grands-parents. Le trajet dura un peu plus de vingt minutes. A vrai dire, ils habitaient en dehors de la ville, au milieu de la campagne. Je m’arrêtais devant l’écurie pour voir Caramel. C’était un bel étalon d’un noir brillant. Je m’approchais de son box et posais ma main sur son encolure, mes doigts venant caresser sa crinière longue et touffue.

– Prêt pour une ballade ? lui demandais-je.

Caramel approuva ma suggestion en poussant un léger hennissement. Je vérifiais son approvisionnement en nourriture avant de le seller. Enfin, nous quittions le bâtiment pour nous retrouver au grand air. Je lui murmurais quelques mots doux à l’oreille puis le fit galoper.

– C’est bien mon grand, criai-je en lui adressant des petites tapes sur le flanc.

Nous avons emprunté un petit sentier de terre, admirant les collines verdoyantes à perte de vue. Le ciel était complètement dégagé. Pas un seul nuage à l’horizon. Une légère brise me caressa le visage tandis que les piaillements des mésanges perchées dans les arbres environnants redoublèrent d’intensité.

Nous nous sommes arrêtés à proximité de la rivière afin de nous reposer un court instant. Je quittais le dos de ma monture et allai m’étendre près de l’eau, les pieds à l’air. Pendant ce temps, Caramel s’abreuvait tranquillement. J’étais heureuse. Fini l’école. Je disposais de deux semaines de vacances. J’avais rompu avec mon petit ami quelques jours plus tôt et je comptais bien me vider l’esprit, profitant des moments de détente comme celui-là.

Une heure plus tard, j’étais de retour dans la propriété de mes grands-parents. J’entrepris de nettoyer le box de Caramel avant de m’occuper de ce dernier. Je passais la brosse sur sa hanche quand mon regard se posa au niveau de son sexe. J’ai poussé un cri d’exclamation en voyant sa verge s’allonger lentement et grossir à n’en plus finir. Je n’avais jamais vu de pénis aussi gros. Bien sûr, ce n’était pas le premier que je voyais. En effet, j’avais déjà eu des rapports sexuels avec mon ancien petit ami. Hélas, les rares fois où nous faisions l’amour je simulais tellement il était mauvais et peu attentionné à mon égard. Bref, mon expérience avec les garçons s’était révélée assez médiocre.

De son côté, Caramel jeta un coup d’œil dans ma direction. Peut-être avait-il noté mon changement de comportement. Je reprenais le brossage, ma main toute proche de son entrejambe. Je sentis un léger picotement naître dans le bas du ventre. J’essayais de ne pas regarder son pénis mais étrangement mes efforts semblaient produire l’effet inverse. Et si je le touchai ? Il était extraordinairement long et parcouru de grosses veines palpitantes. Mon estomac se contracta à cette simple vision et des gouttelettes de sueur se formèrent sur le haut de mon visage.

– Je suis complètement dingue, balbutiai-je, tremblante.

Ma main s’approcha doucement de son membre surdimensionné. Il était magnifique. D’un noir très sombre et luisant. J’éprouvais des difficultés à rester debout. Je respirais de plus en plus fort et une tache commença à se dessiner sur mon pantalon. Enfin, je saisissais le sexe de Caramel. Il était incroyablement doux et aussi très chaud. Je ne parvenais pas à en faire le tour tellement il était gros. Voilà, je venais de le faire ! Je ne revenais pas de mon audace. Ma conscience fut assaillie par des sensations nouvelles. Je décidais de le branler lentement, agissant avec mille précautions. Mon compagnon agita sa queue dans tous les sens, sans doute d’excitation, me fouettant au passage les fesses.

– Tu as l’air d’apprécier ça, canaille.

J’y allais maintenant de mes deux mains, faisant glisser mes doigts sur sa verge avec de plus en plus d’aisance. Je cédais à toute retenue, souhaitant lui donner un maximum de plaisir. Je pouvais sentir la pointe de mes seins durcir sous mon tricot et ma chatte couler comme jamais. Ma culotte était complètement trempée.

A présent, j’approchais ma bouche de son engin, trop désireuse d’aller encore plus loin. Je devenais vraiment cinglée mais je m’en fichais éperdument. Je prenais un pied d’enfer. Lui aussi car il s’agita un bref instant. Je posais mes lèvres sur sa tige et la lécha de haut en bas. Je m’attardais un moment sur son gland, tentant de l’avaler entièrement malgré sa grosseur. Entre-temps, j’avais déboutonné mon pantalon et glissé deux doigts dans ma fente ruisselante de plaisir. Mon autre main fila entre mes fesses, venant forcer mon petit trou. J’allais jouir d’une seconde à l’autre.

– Aaaaah, mon salop ! criai-je en agitant toujours plus vite mes doigts. Je viens !

Je poussais un long râle de satisfaction, frappée d’un orgasme foudroyant. Mon corps s’est raidi et je me suis retrouvée dans la paille, à moitié consciente tant le plaisir m’avait éprouvée. Au-dessus de ma tête, le pénis de Caramel se contracta violemment, crachant du sperme à tout va. Une quantité importante s’écrasa sur mes fesses nues. Il continua de se déverser pendant ce qui sembla être une éternité.

Finalement, je me redressais, plutôt groggy. J’arrangeais ma tenue le plus vite possible et adressa une dernière étreinte à Caramel avant de quitter son box. Je grimpais sur le vélo en prenant la direction de la ville. Cette fois-ci le trajet me parût encore plus long. Un flot de pensées se bousculait dans ma tête. Est-ce que j’avais rêvé ? J’en doutais fortement car je sentais encore son sperme chaud couler entre mes fesses puis mes cuisses. Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine. Qu’elle mouche m’avait piquée ?

De retour à la maison je me dirigeais directement sous la douche. Le jet d’eau brûlant attaqua mon corps comme s’il souhaitait me purifier de mes actes. Je pensais à Caramel chaque fois que je fermais les yeux. Et inconsciemment, ma main rencontra mon sexe en feu. Décidément, quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Soudain, je me suis dressée sur la pointe des pieds (manquant de perdre l‘équilibre) pour saisir le pommeau de douche et l’attirer entre mes jambes. Je fus secouée d’un nouvel orgasme presque aussitôt, criant ma jouissance comme jamais. Enfin, je m’écroulais contre le mur, chancelante.

Il se faisait tard et les parents n’allaient pas tarder à rentrer du travail. Je sortais prestement de la cabine afin de rejoindre ma chambre qui se trouvait à l’autre bout du couloir. Au même moment, j’entendais la porte d’entrée se refermer.

– Tu as passé une bonne journée ? demanda ma mère, au rez-de-chaussée.

– Oui. Très agréable, répondis-je en enfilant des vêtements propres.

En réalité, je venais de vivre l’expérience la plus incroyable de toute mon existence. Je me sentais renaître. Particulièrement heureuse.

Je me dépêchais de descendre les marches pour embrasser ma mère. Elle m’adressa un grand sourire puis enleva ses escarpins avant de s’installer sur le divan. Je me suis rapprochée très lentement, lui appliquant un massage des pieds pour qu’elle puisse se détendre. Maman appréciait beaucoup ces moments de relaxation après une rude journée de travail.

– Ça me fait un bien fou, déclara-t-elle dans un murmure. Tu es vraiment aux anges avec moi, ma chérie.

– J’aime prendre soin de toi.

Elle laissa échapper un gémissement quand mes doigts effleurèrent son mollet gauche. Je redressais la tête pour la fixer dans les yeux. Elle était vraiment très belle. D’ailleurs, nous nous ressemblions énormément. La même couleur de cheveux. Le même regard. Le même visage. Au cours de nos sorties entre filles il n’était pas rare qu’on nous prenne pour des sœurs. Elle avait fêté son trente-huitième anniversaire le mois précédant mais faisait beaucoup plus jeune.

– J’ai eu ton père au téléphone. Il rentrera plus tard car il doit voir un client.

J’inclinais doucement la tête, poursuivant mon massage. Dehors, la lumière du jour commençait à faiblir dangereusement.

Durant le dîner, nous avons regardé notre série télévisée préférée avant de s’échanger les derniers potins. J’ai pris énormément de plaisir à relater mon après-midi en prenant soin de mettre de côté certains détails. Enfin, je quittais la table. J’ai rejoint ma chambre en moins d’une minute, fermant la porte derrière moi. Et ben, quelle journée ! Les images continuaient de défiler dans ma tête. Je revoyais le sexe de Caramel se raidir indéfiniment. Je décidais d’entamer des recherches sur internet afin d’assouvir ma curiosité à propos de la zoophilie. Je me suis installée devant l’ordinateur afin de constater les premiers résultats. Il y avait des centaines de photos et de vidéos présentant des hommes et des femmes ayant des rapports sexuels avec des animaux.

Durant mes investigations, je tombais sur un film mettant en scène un duo de femmes en train de s’accoupler avec un bel étalon. L’actrice poussa un cri lorsque sa camarade enfonça le phallus de l’a****l dans son cul. Pour ma part, je n’arrivais plus à tenir en place, frottant mes fesses contre le siège. Finalement, j’enlevais mon jean afin de poser mes jambes sur les accoudoirs, plongeant mes doigts sur mon sexe dégoulinant de cyprine. La vision de cette femme sodomisée par un cheval accentua mon désir. Je basculais la tête en arrière, la bouche grande ouverte.

– Bonne nuit ma chérie, fit ma mère en passant devant la porte de ma chambre.

– Bonne nuit mamaaaan (oups) !

Je pinçais aussitôt les lèvres pour ne pas crier mon plaisir. Si ma mère me voyait dans cet état elle deviendrait complètement hystérique. Je cessais enfin de trembler, éreintée. Ma journée se résumait à combien d’orgasmes déjà ? Pas la moindre idée. Je doutais même de pouvoir m’arrêter. C’est pourquoi je devais absolument me confier à quelqu’un. J’ai pris mon téléphone portable puis composa le numéro de Julie. Il s’agissait de ma meilleure amie. Nous n’avions pas de secret l’une pour l’autre. Elle me comprendrait.

– Bonsoir, c’est Céline.

– Salut, choupinette. Comment va ? Répondit Julie sur un ton enjoué.

– Très bien. J’aimerais te parler d’un truc qui m’est arrivé tout à l’heure. C’est assez délicat.

– Tu sais bien que tu peux tout me dire.

Et donc, je lui ai tout raconté. Elle ne m’a pas interrompue une seule fois et s’est montrée particulièrement attentive. Enfin, je terminais mon récit, attendant une réponse de sa part.

– Je suis folle, pas vrai ? demandai-je après un long silence.

– Pas du tout. Au moins, ton cheval te donne beaucoup plus de plaisir que ton ex.

– C’est vrai. Quand même, il y a quelque chose qui cloche chez-moi…

– Arrête de dire des bêtises ! me sermonna Julie. Tu as pris ton pied et c’est le plus important. D’ailleurs, il semblerait que Caramel ne soit pas insensible à tes charmes, hi hi ! Ça te dit une sortie entre copines demain ? Et on rendra visite à Caramel.

– Heu, d’accord.

– C’est génial ! À demain alors. Bonne nuit.

Dix minutes plus tard, j’étais sous la couette, dormant à poings fermés.

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