« Vous toucherez 500 euros pour une journée de travail. Vous avez déjà été le sujet de plusieurs tests médicaux, néanmoins sachez que celui-ci sera un peu particulier. Nous voulons évaluer l’effet du jeu vidéo sur les comportements sexuels des individus, l’expérience sera donc plus invasive que les tests de médicaments donc vous avez l’habitude. Ce qui explique la rémunération élevée. »
Laura n’hésita pas longtemps. Elle avait passé de nombreuses heures à jouer sur son PC, le sujet l’intéressait, autant que les 500 euros. Quant à la partie sexuelle, elle avait effectivement participé à de nombreux tests et était habituée aux examens médicaux méticuleux ; sa pudeur s’en était accommodée. Elle signa donc la clause de confidentialité et les divers documents nécessaires, et prit rendez-vous pour la semaine suivante.
A son arrivée au petit matin dans les locaux high-tech, Laura fut conduite dans une salle anonyme, carrelée de blanc. Un homme aux petites lunettes d’acier se présenta, et lui expliqua ce qui allait suivre. Elle serait équipée de capteurs sur tout le corps. Ses mouvements seraient reproduits par un personnage virtuel, qui servirait de jouet sexuel à l’homme qui avait été embauché pour le test.
« Vous ne rencontrerez pas cet homme, et n’aurez aucun contact physique avec lui. En revanche, pour que les réactions de votre personnage soient convaincantes, nous reproduiront dans la salle de test, grâce à des machines articulées, les gestes que le joueur fera reproduire à son avatar. Lui ignore que vous serez là ; il lui a été spécifié qu’il interagirait avec une intelligence artificielle. Vous devez rester mécanique, ne pas trahir votre nature. »
Laura eut un mouvement de surprise ; elle ne s’attendait pas à ça. Elle rougit un peu devant l’ingénieur responsable de l’étude.
« Vous pouvez encore refuser notre proposition, bien évidemment. Dans le cas contraire, je vais faire venir le médecin qui procédera à la pose des capteurs. »
Laura marmonna de façon un peu gênée qu’elle continuait, et l’ingénieur décrocha le téléphone. A l’entrée du médecin, il quitta la salle.
Ce dernier se présenta et commença par remplir une fiche avec les informations de base (âge, poids, taille) et demanda ensuite à Laura de se dévêtir. Elle se déshabilla donc, déposant ses vêtements sur l’unique chaise de la pièce. Le médecin prit différentes mesures, puis entreprit de mettre en place les capteurs. Il s’agissait de petits composants qui se fixaient sur la peau à l’aide de film adhésif. Le docteur Herbin lui en posa plusieurs sur différents points de la tête, le long de ses bras et de ses jambes. Leur nombre était plus important au niveau des articulations ; Laura supposa que celles-ci avaient besoin d’un rendu de mouvement plus détaillé. Le médecin passa également une ceinture munie de plusieurs capteurs autour de sa taille, et juste sous ses seins. Puis il lui fit lever les bras, et appliqua plusieurs éléments sur ses seins. Elle vit ses mains trembler légèrement quand il en fixa un sur chacun de ses tétons.
Il la fit ensuite s’allonger sur ce qui semblait être une réplique exacte de lit de gynécologue. Les pieds de Laura vinrent se loger dans les étriers de métal fixés au bout du lit, permettant au médecin une vue imprenable sur son intimité. Le médecin ouvrit un tiroir sous le lit. Armées d’un spéculum, ses mains gantées de latex vinrent dilater le vagin de Laura, pour y permettre l’installation d’autres composants. Elle sentait leur présence, mais le contact n’était pas douloureux. Le médecin choisit alors un autre spéculum dans le tiroir, et entreprit d’écarter l’anus de Laura délicatement. « Même là ? « songea-t-elle. Elle sentit le toucher furtif des doigts du médecin entrer en elle, et rapidement positionner les deux derniers capteurs.
« Voilà, j’ai fini votre préparation pour le test. Nous nous reverrons après celui-ci, pour vous retirer ces composants. » dit-il, quelques gouttes de transpiration au front.
Un technicien emmena alors Laura dans la salle de test proprement dite ; elle sentait les capteurs sur son corps, mais ils n’étaient pas une gêne dans ses mouvements. La pièce où elle entra était de taille réduite, sans fenêtre ; une sorte de baudrier d’escalade pendait du plafond en son centre. Tout autour, d’étranges machines articulées luisaient dans la lumière crue des néons. Laura remarqua des caméras de surveillance mobiles aux quatre angles de la pièce, et un immense écran fixé au plafond, à son intention semblait-il. Le technicien l’aida à enfiler le baudrier, constitué de ceintures dont l’une se passaient à la taille, et l‘autre juste sous les bras. A deux autres filins étaient accrochés des bandeaux en cercle, qu’il fixa au-dessus de ses genoux. Le technicien se rendit alors dans le coin de la pièce le plus proche de la porte, et actionna un levier ; Laura se retrouva alors lentement soulevée, sans saccade, jusqu’à se retrouver en position horizontale, comme flottant à un mètre au-dessus du sol.
Sur l’écran au-dessus de son visage clignotait la mention « awaiting player ». Laura reconnut la voix de l’ingénieur quand elle retentit dans l’interphone. L’écran allait retransmettre tout ce que le joueur-test verrait. Si elle était prête, le jeu pouvait commencer. Laura acquiesça.
L’écran clignota et afficha ce qu’elle reconnut immédiatement comme son double virtuel. Elle ne lui ressemblait pas du tout : blonde, outrancièrement maquillée, l’avatar était très mince, et pourtant pourvu d’énorme seins fermes et gonflés. « L’avantage du virtuel ! » se dit Laura, amusée par cette représentation cliché des fantasmes masculins. Elle était également entièrement rasée, et semblait en apesanteur : elle avait exactement la même position que Laura, mais sans l’équipement qui permettait à cette dernière de rester suspendue dans les airs. Laura fit bouger ses jambes et ses bras, et constata avec un sourire que son alter ego répliquait instantanément ses mouvements. Elle essaya donc diverses positions : le harnais lui permettait une grande liberté : même si elle ne pouvait pas se retourner, il lui était possible de bouger autant qu’elle le voulait ses bras et ses jambes. Le maintien venait des ceintures autour de sa taille et sous ses bras, elle pouvait donc peser de tout son poids sur celles-ci sans se sentir en équilibre instable. Les liens au niveau de ses genoux lui permettaient de garder les jambes en l’air sans se fatiguer. Laura se redressa un peu et vit qu’elle pouvait aussi prendre une position presque assise en tirant sur le filin qui retenait le haut de son corps. Elle se sentait un peu comme une trapéziste de cirque, et s’avoua que l’expérience pouvait se révéler très agréable.
« Nous connectons le joueur ; arrêtez de bouger pour le moment, mademoiselle ».
Laura resta immobile, et vit apparaître l’avatar du joueur sur l’écran. On ne voyait que ses mains et bien sûr son pénis, démesurément grand, pour flatter l’ego du testeur sans doute ! Laura observa l’avatar faire quelques mouvements des bras, probablement pour tester le jeu. Il lui fit un coucou de la main, elle ne répondit pas. L’ingénieur l’avait avertie que le joueur pensait tester un simple jeu ; il n’avait aucune idée de sa présence à elle, ni que ses actions allaient avoir un impact physique sur un autre être humain.
Le testeur essayait en ce moment les menus disponibles ; amusée, Laura le vit changer de couleur de peau et de taille de sexe plusieurs fois ; certains pénis étaient très réalistes, d’autres complètement fantaisistes, munis de picots, de stries sur la surface, ou pourvus d’une sorte de petite sphère au bout. Le choix du joueur s’arrêta sur un modèle plutôt classique… si ce n’est qu’il était double ! Deux queues l’une au-dessus de l’autre jaillissaient de son avatar !
Laura détaillait la curieuse anatomie de son compagnon virtuel quand l’interphone grésilla.
« Le jeu va débuter. Vous êtes prête ? » Laura hocha la tête. « Alors allons-y. »
Après quelques secondes d’immobilité, l’avatar masculin tendit une main vers son pied. Immédiatement, un bras articulé ans la salle de test se déplia et une pince vint attrap.er le pied de Laura, et à le caresser en suivant les mouvements de l’avatar. Elle tressaillit, et le personnage fit glisser ses doigts le long de sa jambe, imité par le bras mécanique. Elle vit du coin de l’œil les caméras pointer dans sa direction, et suivre les mouvements. Elle se demandaient combien de personnes l’observaient à travers les écrans de surveillance.
Les deux mains de l’avatar vinrent ceinturer sa taille fermement ; les yeux fixés sur l’écran, Laura ressentit presque instantanément le contact du métal froid autour de sa propre taille, juste au-dessous de la ceinture de capteurs. Les bras articulés la tirèrent un peu en avant. Elle vit le personnage virtuel s’approcher de son double, ses deux queues pointées dans sa direction. Laura ferma les yeux, et entendit une autre machine se mettre en marche. Les bras de métal enserrant toujours sa taille, elle sentit un mécanisme s’approcher. Les bras tirèrent plus franchement sur sa taille, et elle se fit pénétrer brutalement, ce qu’elle supposait être deux godes s’enfonçant en même temps dans sa chatte. Elle se tortilla ; les bras quittèrent sa taille pour attrap.er ses cuisses, et la faire aller et venir sur les répliques de pénis. L’avatar masculin ne bougeait pas, et se contentait de faire venir Laura sur lui. Elle entendait les caméras se déplacer, et imaginait des techniciens en train de zoomer au maximum sur l’action. Elle aurait dû en être gênée, mais au contraire cela décuplait son excitation. Elle exagérait la cambrure de son dos, et poussait de petits cris, à la fois pour exprimer son plaisir et pour le faire partager aux observateurs. Elle ignorait si le son était reproduit dans le jeu.
Les allées et venues dans son vagin s’arrêtèrent subitement. Est-ce que le joueur était déjà arrivé au bout de son excitation ? Les deux godes se retirèrent d’elles, mais les bras articulés appuyèrent la pression sur ses cuisses, puis les écartèrent un peu plus. Laura regarda l’écran, et vit que le joueur s’apprêtait à l’empaler de nouveau… mais cette fois, seul l’un des godes entra dans sa chatte, l’autre alla directement se loger entre ses fesses et la sodomisa.
Les mouvements se firent plus lents ; une des mains de l’avatar quitta ses cuisses pour venir malaxer un de ses seins, et pincer ses tétons. Laura ne faisait plus semblant de gémir à présent, elle criait de plaisir. La sensation de flotter en apesanteur, en plus des stimulations exercées sur elle l’excitaient terriblement. Elle était à la fois complètement dominée, autant par le testeur que par les machines qui reproduisaient son mouvement, mais elle avait aussi toute liberté de se mouvoir pour profiter au mieux de ce qui lui était imposé. Laura positionna ses jambes de façon que son avatar ceinture le joueur, comme pour lui permettre d’entrer plus profondément en elle. Elle projeta ses bras en arrière et raidit le haut de son corps, puis avec une de ses mains vint caresser son sein laissé libre par le testeur.
Ce geste surprit probablement le joueur : le mouvement entre ses cuisses s’accéléra. Laura jouit, s’arc-boutant et écartant au maximum les bras et les jambes, tout en gardant les yeux fixés sur la caméra près d’elle. Le va-et-vient continua quelques secondes, et prit fin. L’écran devint noir. Laura se laissa pendre au bout de son harnais, alors que les bras mécaniques se repliaient et rejoignaient leur logement le long des murs.
Quelques minutes plus tard, l’ingénieur, les joues un peu rouges, vint détacher Laura. Il l’accompagna dans la pièce précédente, et allait la laisser avec le médecin quand elle le retint.
« Est-ce que vous avez prévu de me faire tester à nouveau l’expérience, mais de l’autre côté de la barrière ? »
« C’est-à-dire ? » demanda l’ingénieur
« Maintenant que je connais le procédé, j’aimerais bien le tester en tant que joueuse. Sur un homme. »
« Le protocole ne permet malheureusement pas cette disposition ; vous savez, vous, qu’un homme réel sera la cible de vos actions. Ça ne donnerait aucun résultat concluant.
Laura ne cacha pas sa déception. L’ingénieur reprit la direction de la porte, puis se ravisa.
« Vous savez, je suis également chargé de la maintenance des machines. Il faut bien les tester. Que diriez-vous de revenir ce soir, après la fermeture… et de tester le jeu sur moi ? »
Laura lui répondit d’un sourire. Elle commença à imagine tout ce qu’elle pourrait faire subir à cet homme, à travers son avatar de réalité virtuelle…
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