Dessine-moi un mouton.
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Quand son bureau est plus propre que… la salle d’opération où on va opérer un dictateur, il murmure :
— Il y a des fautes…
— Oui, mais…
— Mais, c’est pas mal…
Oh merci, mon Dieu.
— Et même, un peu amusant…
Je me risque à dire :
— Vous croyez que…
— Je ne vous ai pas dit que j’allais vous publier comme ça… Il faudrait quelque chose en plus… des dessins, par exemple. Et puis…
Je me méprends sur le sens de ces derniers mots, pensant qu’il a peut être envie de… quelque chose de plus. Je lui dis :
— Oui ? Je ferai « tout » ce que vous voulez.
J’ai mis de l’emphase sur le « tout » !
Là, il me regarde, un peu dégoûté et dit :
— Si, c’est vous que vous proposez, je dois vous dire que je ne suis pas intéressé. Ce n’est pas que vous ne soyez pas assez séduisante, mais vous avez besoin d’une très longue douche !
Alors, pour réussir dans la… littérature, il faut sucer et ne pas avoir de fierté !
Et sentir bon !
— Bon… Samedi, on organise, une soirée pour nos meilleurs auteurs. Vous pourriez y rencontrer des dessinateurs…
— Oh oui et…
— Vous viendrez pour faire le service avec d’autres filles… Je vous montrerai les dessinateurs que vous pourriez intéresser. Une bonne qui écrit, ça pourrait éveiller la curiosité de certains. Bien sûr, vous ne serez pas payée. De plus… vous viendrez à l’adresse que je vais vous donner et vous nettoierai soigneusement.
Je me dépêche de dire :
— D’accord, Monsieur.
Avant qu’il ne me dise d’aller aussi laver sa voiture qui est devant la porte.
— Après avoir nettoyé, on vous indiquera la salle de bains. Passez-y un très long moment ! Vous voyez ce que je veux dire
Le rouge aux joues, je réponds :
— Oui, mais, vous savez, c’est parce que…
Il s’en fout ! Il continue :
— Ensuite une amie vous aidera à vous coiffer et à vous maquiller. Elle vous trouvera des vêtements pour servir. Vous ferez exactement ce qu’elle vous dit, y compris au cours de la soirée. Vous aimez obéir aux femmes, non ?
— Je serai aussi obéissante que mes héroïnes, Monsieur.
Il a un sourire de 2 cm… Ouais !!
— Vous pourriez dire à Monsieur Bajram que je dois nettoyer chez vous samedi.
— Qui est Bajram ?
— Le patron de la société de nettoyage.
— Je demanderai à ma secrétaire de le faire. Ah, oui, je garde votre dvd. Je ferai imprimer le début, vous pourrez le montrer plus facilement.
Il ajoute :
— Vous avez tout nettoyé soigneusement, ici ?
— Oui, Monsieur. Il me reste le couloir à faire et…
Là il ne me coupe pas la parole
— Et quoi ?
— Les toilettes…
— C’est un endroit qui doit être impeccable ! Je vérifierai ! C’est bon, vous pouvez y aller.
— Merci, Monsieur.
Il n’est pas très… chaleureux et c’est un obsédé de la propreté, mais il va m’éditer… peut-être…
Je termine le nettoyage. Le couloir et les toilettes des Éditions Millevertus étincellent.
J’ai pris pas mal de retard. Les autres filles sont parties.
Je rejoins l’entrepôt où je peux dormir avec d’autres filles dans une petite pièce.
***
Étant donné qu’on travaille la nuit, on dort tard.
Le lendemain, après avoir fait sa petite pipe à Bajram, qui trouve que je suis très douée, je lui demande s’il a reçu des nouvelles du directeur des Éditions Millevertus.
Et, oui, c’est en ordre. Il me déposera même samedi midi en camionnette, car la maison est en dehors de Paris.
Tout se goupille bien, sauf que vendredi soir, je suis de corvée. Cette fois-ci, on va nettoyer des bureaux dans le 9.4.
Tout ce qu’il ne faut pas faire! Je suis sûre qu’Eric Emmanuel Schmidt n’a jamais du faire du nettoyage pour être édité !
***
Samedi ! Je me lève à midi. Je suce Bajram pour la dernière fois, j’espère !
Il me dépose à Senlis, devant une belle villa.
Je sonne. Une jolie métisse vient m’ouvrir.
Elle est au courant et ne me fait pas trop de remarques sur mes vêtements.
Elle est gentille et belle et énergique. C’est ce qu’il me faut. Elle me lave, « soigneusement » comme a dit mon futur – oh, j’espère – éditeur.
Ensuite elle me masse… mmmhhhh… c’est agréable ! Elle me coupe les ongles des mains et des pieds, me coiffe, me maquille…
Ensuite, je m’habille. Je mets une petite robe noire et un petit tablier blanc.
Je me regarde dans un miroir… je suis transformée… presque belle… en tout cas, séduisante. C’est ce que me dit la métisse.
Et là, je me rappelle ma corvée. Nettoyer et ranger la pièce de réception.
Je lui dis :
— Je dois nettoyer…
— Non, la bonne s’en est occupée. Il y avait trop de travail pour te transformer !
***
*** MIA !
– Oui la Voix
*** Tout le monde s’en fout qu’une métisse t’ait coupé les ongles des pieds, accélère ! Qu’est ce qui se passe après !
***
Le soir, il y a des invités, un buffet et beaucoup à boire…
Ce sont tous des gens qui sont dans le domaine des livres ou de la bd. Des auteurs, des scénaristes, des dessinateurs.
On est 4 serveuses pour s’occuper d’une vingtaine d’invités.
Monsieur A, mon futur éditeur me montre les dessinateurs qui pourraient être intéressé par une collaboration.
Normalement, le petit personnel passe inaperçu dans ce genre de soirée. Si, si, je vous parle d’expérience.
Mais, pas ici… J’ai droit à quelques compliments et même à quelques mains discrètement baladeuses sur ma croupe.
On sert à manger, à boire…
Le directeur me montre 2 dessinateurs qui pourraient être intéressés.
Il y en a un qui me plaît plus que l’autre. D’accord, c’est avant tout le talent qui compte… mais, je suis une fille et blonde !
J’essais de me rapprocher de lui le plus possible.
Enfin, il me fait signe.
— Oui, Monsieur
— Apporte-moi un scotch, sans glaces.
— Oui, Monsieur, tout de suite.
Je lui apporte son verre.
Et maintenant, je vais lui dire… je vais lui dire…
— C’est bon, merci, tu peux disposer.
— Vous voulez bien me faire des dessins…
— Tu veux que je te dessine un mouton, petite Princesse ?
— Oui, mais… non, des dessins pour illustré mes histoires….
D’accord c’est un peu surréaliste comme dialogue.
Je lui tends un paquet de feuilles.
Il me laisse un moment, la main tendue… Je prends mon air « je suis une petite orpheline perdue dans un monde cruel. »
— Tu es gonflée, toi !
— Je vous en prie, Monsieur.
— Bon… Je vais jeter un coup d’oeil. Si c’est des conneries, on va dans une chambre et je te donne une bonne fessée. D’accord ?
— Oui, Monsieur, d’accord !
Il commence à lire. Je reste devant lui !
Il lit quelques pages, puis il se lève et me dit :
— Suis-moi.
Je serre les fesses… avec appréhension !
On monte à l’étage. Je geins :
— Vous n’avez pas aimé Vous allez me donner une fessée ?
On va dans une chambre. Il s’assoit dans un fauteuil et me dit :
— C’est pas mal…
Ça y est, l’orpheline a retrouvé ses parents ! C’est une image.
— Il y a des choses autobiographiques ?
— Oui, Monsieur. Le début à Lyon et puis une partie de « mia en mousse » et…
— OK, prouve le moi… à genoux.
Logique… pour avoir des dessins, il faut sucer, aussi.
Pendant qu’il lit, je descends la tirette de son pantalon et je sors délicatement son sexe.
Je l’embrasse avec la fougue d’un auteur qui rêve d’être publié !
Son sexe reçoit le message 5 sur 5 et se métamorphose en… machine de guerre !
*** Toujours, le sens de la mesure, mia !
Sous mes yeux le méat laisse échapper une goutte de liquide, preuve indéniable de l’intérêt que je suscite, enfin que « mia sans dessous » suscite…
Il bouge, je vois qu’il a sorti un crayon de sa veste. Il écrit au dos d’une feuille, peut-être une liste de course, peut être… un dessin…
Oui, il dessine !
Il me dit :
— Accélère.
Pas besoin d’en dire plus ! J’ai une bite sous le nez et elle frôle l’apoplexie ! Il faut la faire dégorger d’urgence.
D’une main, je fais coulisser le prépuce et je prends le gland en bouche.
Pourvu qu’il ne fasse pas de raté dans « mon » dessin.
— Utilise tes mains, aussi.
D’accord. Du moment qu’il utilise la sienne pour me faire des dessins !
Je caresse et branle le sexe, d’une main et de l’autres, je caresse ses couilles.
Il dessine, je suce.
Au moment où je sens le membre gonfler dans ma bouche, le dessinateur, en vrai gentleman sort son sexe de ma bouche et arrose le couvre-lit.
Cool !
Je le regarde…la bouche humide. Il me montre le dessin.
Oh !!! C’est moi ! Quand j’étais « en service » à Lyon. Je suis en soubrette, assise sur un lit ! Qu’est ce que c’est beau, qu’est ce que je suis belle !
Il me tend la main, je l’embrasse.
Il rit :
— Mais non, tope-la. Je vais te faire des dessins.
Je tope… en pleurant d’émotion, bien sûr !
Je bredouille :
— Pour de vrai?
Il hausse les épaules, genre, je t’ai dit que je le ferai, je le ferai…
— Arrête de pleurer et mouche-toi…
— Oui, Monsieur.
— Bon… Je lis encore un peu… Tu peux y aller.
— Avec le dessin, Monsieur?
— Bien sûr, il est pour toi !
Mon premier dessin.
Je redescends et je pars à la recherche de Monsieur A.
A suivre.
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