Nous étions toutes deux au fond du parking, loin de la salle et du bruit de la musique.
Magali a allumé sa cigarette et, avec un air de reproche, m’a directement apostrophée sur ma conduite avec mon danseur coquin.
( Magali) – » J’ai vu que Fabian (le danseur) avait laissé ses mains parcourir tes fesses durant le slow, Frédéric l’a sûrement remarqué également « .
( moi) – » Tu sais, cela arrive souvent que des hommes me touchent, et cela ne dérange pas Frédéric » ai-je répondu.
Elle m’a regardé avec étonnement puis son regard s’est à nouveau assombri.
( Magali ) – » Je peux te confier quelque-chose ? » m’a-t-elle demandé.
J’ai acquiescé.
( Magali ) – » Moi je suis attirée par les filles « , » mon père le sait, mais pas maman « .
( moi ) – » J’ai cru m’en apercevoir ce soir lorsque tu m’as donné ce baiser et dans les toilettes « .
( Magali ) – » Tu es fâchée ? Excuse-moi mais il y a longtemps que je te kiffe « .
Et dans ses yeux sont apparues quelques larmes. J’en étais toute retournée.
Je ne pouvais la laisser ainsi, je comprenais son désarroi car à son âge on est plus sensible.
J’ai sorti un kleenex de mon sac et lui ai essuyé les yeux avec délicatesse. Ensuite je l’ai prise dans mes bras et l’ai serrée contre moi.
Son petit corps gracile était secoué de petits soubresauts, son chagrin était réel.
Je caressais son dos dans un mouvement de réconfort puis, sans m’en rendre compte, ma main s’est portée à sa nuque que je me suis mise à caresser également.
La situation devenait bizarre, douce et sensuelle en même temps. Et ce qui devait arriver se produisit !
J’ai pris sa tête entre mes mains, l’ai écartée quelque peu puis l’ai embrassée. Elle a répondu à mon baiser avec une frénésie non feinte, sa langue fouilla ma bouche avec gourmandise.
Nous étions en train de nous embrasser, nous caresser.
Que dirait Béatrice et Fabian (son père) si ils nous surprenaient ? J’étais un peu paniquée, mais j’aimais ce moment.
Me disant que la situation était dangereuse, mais Magali m’ayant ouvert l’appétit d’elle, je lui ai dit:
– » Et si tu venais chez nous demain ? Frédéric sera absent toute l’après-midi et nous pourrons en parler.
Elle accepta et nous nous donnâmes un dernier baiser avant de rejoindre la salle et notre table.
Durant le reste de la soirée, Alain (le danseur chaud) me réinvita plusieurs fois. J’ai voulu refuser pour ne pas attrister Magali, mais Frédéric qui avait aperçu les gestes coquins d’Alain m’y poussa chaque fois.
Décidément j’étais dans une drôle de situation, Frédéric appréciait me voir me faire peloter tandis que Magali en était triste.
Et pendant que nous dansions, Alain m’a fait moult propositions. Il m’a donné une carte de visite et m’a supplié de lui téléphoner pour que nous allions boire un verre ensemble dans quelques jours.
Assise à la table entre Frédéric et Magali, cette dernière profitait de chaque absence de mon mari pour me caresser sous la table.
Au début j’étais apeurée car ses parents étaient face à nous, mais par la suite j’ai répondu à ses caresses et ma main s’est égarée dans sa culotte.
Cette soirée me paraissait magnifique, un homme me draguait, une femme m’avouait son désir pour moi, et Frédéric était tout excité de me voir pelotée sur le dancefloor. Je savais déjà qu’en rentrant le reste de la nuit serait hot, je m’en réjouissais.
Vers 03h00 nous avons décidé de rentrer, la salle s’était vidée de plus de la moitié des participants et l’ambiance n’était plus là.
Au moment des adieux, avec discrétion, j’ai laissé ma main frôler le fessier de Magali tout en lui rappelant que je l’attendais vers 14h00.
Dans la voiture j’étais songeuse, devais-je révéler à Frédéric les sentiments de Magali à mon égard ?
J’ai opté pour le silence, du moins pour le moment. Je verrais bien où cela m’entraîne et il sera toujours temps de lui en faire part.
De toute façon il était bien trop obsédé par Alain, il me posa plein de questions telles que:
– » A-t-il cherché à t’embrasser » ?
– » Ses mains ont-elles été très curieuses » ?
…
Et nous étions à peine couchés qu’il s’est rué sur moi. J’avoue avoir été un peu déçue, son excitation l’a rendu assez égoïste et il a peu pensé à mon plaisir.
Nous nous sommes levés vers 11h00. Petite collation, douche puis départ de Frédéric pour son après-midi au local (il est supporter de foot) où il a rejoint ses potes.
De mon côté j’ai pris le temps de me faire toute belle pour Magali qui allait venir, robe sexy et parfum enivrant.
14H00 précise, la sonnette a retentit. C’était Magali qui arrivait.
A suivre
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