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Confidences de ma chef

Confidences de ma chef



Confidences de ma chef

Ce que je vais vous raconter est le fruit de mon imagination.
Je ne suis nullement impliquée dans ce texte, et si j’apparais, c’est un double, un clone, issu de mon imagination…

Ma chef, c’est Irma. 55 ans, encore svelte, elle fait un peu de sport, mariée, 2 enfants, qui sont partis du nid, avec son mari…
Elle vit donc seule, à l’ancienne, repliée sur son monde, son chagrin, et se venge au bureau !…

Chapitre I – Première partie
Depuis mon arrivée au service DRH, elle m’appelle Emme (M), ça va plus vite…

M sera donc mon alias ici, Irma donne des ordres, dicte ses lettres d’embauche et de licenciement, elle est responsable de 120 personnes avec l’assentiment de M. le Directeur…

Cadre supérieur, elle a un très bon salaire, je suis bien placée pour tout connaître sur ce sujet délicat…

J’ai atteint 25 ans de boîte et pris sa place, mais il y a quelques années, j’étais encore sous ses ordres.

Nous avions l’habitude tacite de nous respecter, en 15 ans, elle avait appris à me connaître, me juger, j’en avais fait autant, je l’appréciais, sauf son humour grinçant et acide, et son caractère de vieille fille et cela ne s’arrangeait pas à quelques années de la retraite…

Bref nous étions convenues d’éviter certains terrains, nous nous retrouvions hors bureau, lors des soirées de fêtes, des anniversaires, et même certains week-ends programmés par la Direction Générale, cadre souvent divin, pour une Assemblée Générale ou une présentation Presse, par exemple.

Les cadres avaient droit à dormir sur place, après la fête et même à un lendemain festif.

J’étais bien en vue, bien notée, j’étais devenue sa complice au sein du Service, gardant les secrets, les augmentations, les changements qu’elle me confiait après la fermeture, parfois devant un verre au bistrot du coin……

Ce n’était pas la passion, j’étais la seule qui la supportait et parfois la remettais à sa place, mais toujours avec tact…

J’étais chez moi, un soir de RTT, et prenais mon bain quotidien dans ma piscine neuve. Romain n’était pas encore entré dans ma vie, j’étais libre, mais pas souvent seule…

Quand la sonnette retentit, je montais à l’étage et pris l’interphone.

– Oui ?
– M, c’est Irma, tu peux me recevoir ?

Craignant un orage, un séisme, une catastrophe, je me dépêchais, peignoir, et cheveux en bataille, j’appuyais sur la commande du portillon.

En tailleur, cheveux un peu en désordre, elle monta les escaliers jusqu’à moi.

– M, salut et excuse-moi de cette visite impromptue…

Elle me fit le bla-bla normal, puis en vint au fait…

– Voilà, c’est de moi qu’il s’agit. Pas du bureau… Je vis seule, tu le sais. Je suis divorcée maintenant et parfois trop triste. Alors je me suis inscrite sur des sites de rencontre… Personne ne le sait, alors…
– Bien entendu, tu me connais…

Elle tiqua pour le tutoiement, mais étant chez moi, ne releva pas. Cela impliquait une certaine complicité, un peu d’amitié, en tout cas une égalité….

– Tu es la seule autour de moi maintenant à qui j’ai pensé pour l’aider… Pas encore une amie, mais ces longues années dans la même pièce ou presque, nous ont liées, et m’ont fait t’apprécier. Tu es passée par quelques déboires maritaux comme moi, tu as eu un enfant qui est parti, comme moi, tu es une femme intelligente, active, et tu as le souci de vivre ta vie, et tu t’en sors plutôt bien, à te voir et t’entendre à quelques occasions. Tu plais aux hommes, tu n’as pas froid aux yeux, je sais aussi de source annexe, mais pas sûre que tu vis des soirées très animées, et là je t’envie…
– Oui… Bref, tu me demandes si j’ai des amants, la réponse est… Et toi ?
– Ah, je te reconnais… Bon, je joue le jeu ! Non. Très rarement. Je suis coincée de partout…

Elle s’est détendue, comprenant mon étonnement. Elle joue maintenant, tournant les cartes en sa faveur…

Parler de soi, je ne la voyais pas dans ce rôle. Me demander à moi conseil pour sa libido ou ce qui en reste…

– Il y a des livres, féminins qui traitent le sujet. Ils passent en revue tous les moyens pour améliorer sa libido, traiter ses peurs, ses angoisses devant la vie, sa vie avec un constat négatif ou pas très reluisant. Nous sommes des centaines dans cette ville…
– Tu veux que je me mette à genoux ?
– Non ! Que tu sois franche… Si tu ne veux pas le conseil d’un professionnel, psy ou autre, tu préfères l’intimité d’une personne connue, être en confiance, alors raconte-toi sans y mettre les formes, nous ne sommes pas dans une vente, ni un speed-dating…
– Ca non plus j’ai pas osé !… Bref tu as raison…
– Tu veux un verre avant ? Alcool ? Jus de fruit, sirop, bière ?
– Jus de fruit, non, vodka orange ?
– Je peux…

Je passe en cuisine, trouve de quoi préparer le cocktail, et le lui apporte, je prends juste du coca…
– Tu peux te tremper, ça décontracte, et l’eau est bonne… Ensuite j’ai un havre de verdure à côté, un plaisir de fraîcheur et de détente.
– Tu me tentes… Je n’ai pas mon maillot…
– J’ai si tu veux. Mais… Ici, pas beaucoup de monde n’en porte… Sauf ma famille, quand ils viennent…

Elle devient pensive, elle me regarde, me sourit…

– Tu vois, même ça, je bloque…
– La nudité entre femmes ?
– Oui, aussi !

J’ouvre mon peignoir et pose devant elle, ondulant mes fesses, riant aux éclats…

Elle se met à rire aussi, puis…

– Tu es très belle, moi, l’âge me ratt****…
– Ah, tu ne fais pas tes quarante ans !…

Elle descend près de la piscine, me regarde, elle défait les boutons de son chemisier, fais glisser sa jupe par le bas, pose ses vêtements un par un en les alignant, sur une chaise, retire son Wonder Bras…

Je ne vois rien de vilain, de pas beau, de détestable, de rebutant, juste une personne encore agréable, qui soigne son allure, va chez l’esthéticienne, la coiffeuse et la manucure…

Son regard toujours planté, elle tire sur sa culotte, certes ce n’est pas un mini string, mais…
Elle a fait tailler son pubis, a éclairci ses poils et fait le maillot, une petite touffe blonde et blanche, disciplinée, subsiste, créant comme une oasis, près de la source…

– Je le répète…

Elle nage très bien, un peu de crawl, la brasse coulée…
Elle respecte rejoint ses cheveux, me sourit…

– Je savais que tu étais celle qu’il me fallait pour me détendre, me dérider…

– C’est vrai tu n’as pas d’amant, de relation suivie ?
– Non, plus depuis 3 ans… Juste quelques baisers et quelques caresses dans un dancing, du rentre dedans lors d’une fête au bureau, dans un restaurant chic.
J’ai rencontré dans un bar des inscrits comme moi, divorcés, mariés, rares célibataires ou veufs… Ils étaient là pour juger sur pied, voir la bête, la jauger…
J’en ai revu plusieurs, j’ai couché. Deux ne sont jamais revenus, le troisième cherchait juste à tirer un coup…
– Tu as eu du plaisir ?
– Bof, les caresses, les baisers… Puis leur queue, bah !
– Tu ne leur as rien fait ?
– Comment ?
– Bien caresser leur membre, le masturber, lui faire une fellation…
– Oh, non… J’étais trop tendue… Pas la première fois… C’est dégoûtant…
– Ils t’ont forcée ?
– Euh… Pas violée non, juste bousculée. J’ai senti qu’on me prenait, j’étais sèche, ils ont forcé, j’ai eu peur, un m’a reléchée, j’ai ressenti un peu…
Ils ont joui, puis sont partis…
Deux fois dans les mêmes conditions, à l’hôtel, des messieurs de passage, la cinquantaine…
Un seul m’a caressée avant, massé les seins, j’ai aimé, j’ai senti du désir dans mon ventre, c’était doux, ses doigts me caressaient, j’étais excitée, il m’a prise immédiatement et a continué à me prendre, et quand j’ai gémi, il a joui en moi…
Je n’ai jamais retrouvé le vrai plaisir comme avant, la tendresse avec mon mari, ou ado, quand je me caressais sous les draps, à en crier et que je poissais mes doigts…
– Il y a du boulot !… Tu n’as jamais essayé avec une femme ?
– Jamais, enfin, j’avais peur, honte…
– Tu n’as pas jeté un œil sur un film de Canal plus ? Loué un film X pour le magnétoscope, regardé une vidéo sur Internet ?
– Seule ?
– Bien oui, ce n’est pas tabou, c’est du sexe, pour adulte et pour tous les âges…

Elle part en crawl, fait un demi-tour, revient vers moi…

– J’aime l’eau…

Elle me regarde…
– Tu pourrais m’apprendre, me guider…
– Faire l’amour ?
– Oui… Entre femmes, c’est plus tendre et on se respecte, on se comprend.
– Qui t’a dit ça ?
– Marlène de la compta. Elle m’a invitée à dîner, nous sommes du même âge, on a les mêmes souvenirs, elle est séparée aussi et au moment que je parte, elle m’a embrassée… J’ai eu un mouvement de recul, de dégoût… Alors elle m’a parlé, ouvertement, m’a raconté ses soucis, sa rage contre les hommes et son nouveau penchant…Elle a essayé de me convaincre, elle me caressait dans le garage sous-terrain, j’ai senti du plaisir arriver d’un seul coup, elle me masturbait avec sa main dans ma culotte…
Ses seins étaient devant ma bouche, elle m’a dit de les caresser et de les sucer…
Son doigt m’a pénétrée, s’est mis à tourner, m’affoler, mes jambes flageolaient.
J’ai crié, je suis montée dans ma voiture et je suis partie ratant de peu un pilier…
C’est ma seule aventure avec une femme, c’était hier…

Elle me sourit, une larme ou une goutte d’eau sur sa joue…

Je traverse le bassin, puis elle me rejoint vers les escaliers, nous nous asseyons… Elle se serre contre moi, regarde mes seins…
– Parfois j’y ai pensé, je te détaillais tandis que tu bossais, j’ai vu tes cuisses un jour d’été, jusqu’à ta culotte blanche, ça m’avait émue… Je me suis dit que je devenais folle, gouine…
– Non, juste désabusée et malheureuse et ta libido compense, regarde à ta place te fais voir de belles choses, essayant de t’attirer, tu as rejeté les hommes inconsciemment, une femme peut compenser, en te donnant tendresse et plaisir sexuel…
– Vraiment ?
– Oh oui, vraiment…
– Tu n’as pas eu confiance en elle ?
– Pas du tout, d’abord elle est du bureau et on avait dit aucun rapprochement avec quelqu’un au travail, c’est une règle. Ensuite elle cherche à m’éliminer du conseil de direction qu’elle aurait pour elle. Nous sommes à égalité de salaire, de carrière, de position… Par contre j’ai confiance en toi, pas en elle, ni en moi…
– Elle te plait physiquement ?
– Elle est jolie, agréable, oui, je n’ai pas dénigré son invitation, je pensais qu’elle cherchait autre chose, une amitié, parler…
– Le sexe est un sujet comme un autre…
– Tu as l’habitude d’en parler à tes amants, à tes amies. Moi je n’ai personne…

Je prends ses seins dans mes mains et cherche sa bouche qui se rapprochait…
Elle caresse les miens sans hésiter… Elle masse, pince doucement, comme je le lui fais…

Nous nous levons et montons les escaliers, je lui tends une serviette de bain, je l’entraîne dans ma chambre…

Elle s’étend sur le lit écarte ses cuisses…
Je fais le tour, et m’imbrique sur elle lui présentant ma chatte tandis que j’investis la sienne…

De léchages en caresses, de soupirs en soupirs, nos râles augmentent, se fondent dans la chambre…
Lorsque je place mon doigt, elle se raidit, elle attend et lorsque je le tourne sur son clitoris, elle râle lentement, doucement…
Sa langue en moi devient délice, elle assimile vite, et suit mon cours à la perfection…

Elle est trempée, il est temps pour elle et j’insinue mon doigt, puis deux et je tourne dans son vagin, cherchant à déclencher son point G…
C’est parti….

Elle jouit, elle feule, m’oublie, j’empaume ses seins et les masse de ma main libre, continuant à la fouiller avec délicatesse….

– Oh, oui, oui, oui… Oh, c’est bon, je jouis, viens encore, plus profond, oui, j’adore, ça y est…

Elle est submergée par un orgasme venu du fond des temps, du fond de son être, elle est large, ouverte… Je place trois doigts en flèche et la pénètre longuement, jusqu’à un dernier orgasme, jusqu’à ce que son plaisir retombe, qu’elle demande grâce….

Je la berce contre moi, écartelée, ouverte, en sueur, réjouie, béate…

– Je savais que tu étais Ma solution… Que de plaisir !… Jusqu’à l’extase… Tu as mis 5 minutes pour trouver ma clé… Et je me suis envolée, j’ai senti que je te voulais, mon sexe s’ouvrait à ta main, comme quand il me prenait, que je jouissais de lui en criant de plaisir, et il éjaculait dans mon ventre, il m’a fait deux enfants comme ça, j’étais heureuse…

Elle vient sur moi, masse mes seins, je lui apprends quelques caresses, que les femmes adorent, d’autres que les lesbiennes pratiquent, en ciseau contre l’autre, sexe contre sexe, imbriqués, plaqués, la vulve frottant l’autre, mélangeant leurs fluides, gémissant et orgasmant à loisir…

Chacune a ses préférences, le petit trou devient important, accentuant la soumission, la partageant, comme avec un homme…

Je la sens se raidir, se soulever… Mon doigt tourne doucement, autour de l’anus assoupli…

– Non, pas encore ! Je suis vierge…
– Laisse-toi faire, ne pense à rien, fais le vide jusqu’à ce que tu sentes le plaisir…

Elle est mouillée, imprégnée, j’insinue doucement une phalange, puis continue, elle bouge, écarte ses fesses, m’aide, rampe, soulève son bassin…
– Viens !… Oui… Pousse… Oh que c’est bon, tu es magique, je suis à toi, prends mon cul, sodomise-moi comme une salope, une pute, fais-moi jouir du cul, il voulait me le faire… le dernier…

Elle se met à bramer lorsque j’entre ma main entière dans son vagin en continuant à la sodomiser de l’autre…

Elle plane, redescend de son nuage après un orgasme mixte, venu de toutes ses zones érogènes, de ses méats les plus intimes, elle se met à pleurer…

– Des années de privation, de refus, de morale, de connerie, mais que c’est bon le sexe quand il est parfait…

Chapitre II – Seconde partie

Elle s’endort dans mes bras, épuisée, elle n’avait pas dormi de la nuit, je la garde contre moi jusqu’au matin…

– Mon dieu 09h00 !
– J’ai appelé le bureau, tu es en RTT jusqu’à demain…
– Tu es une fée, une véritable amie…
– Tu sais ?
– Quoi ?
– Il te manque juste un autre volet et ta formation serait complète…
– Oui, mais encore ?
– Un homme, un vrai, qui vienne parfaire tout ceci, qui t’envoie sur un nuage, te fais tant rêver, crier de plaisir, que tu reviens sur tes choix pour te rendre compte combien ils nous donnent de plaisir…
– Oui, mais la perle rare n’est pas à ma porte. Je ne veux plus partir à l’aventure et me faire sauter comme cougar par des coureurs et des malades en goguette…
– Non, pas de bêtises, juste apprendre le sexe libertin, pluriel, déluré, sécurisé et partagé…
– Les clubs ?
– Non, là aussi il a des pervers… Le meilleur c’est avec des gens connus, un cercle amis… Je te propose Romain, juste lui, je te le prête, il est doux, tendre, puissant, c’est un amour…
– Ton Romain ?
– Oui, pourquoi ?
– Tu le partagerais avec moi ? Un trio ?
– Bien sûr, nous le faisons parfois avec des amis, à quatre ou six, en vacances, ou ici…
– Je… je ne sais pas… Et si je l’aime ?
– Si tu aimes, tu le referas… Ou tu en prendras un autre parmi nos amis pour comparer, mais ce n’est pas le but. Le but c’est le plaisir, l’instant, le vivre, en donner, en prendre, comme il vient, ce qu’ils te donnent, ce qu’elles te donnent, car nous sommes en couple, à égalité…
– Je suis seule…
– Je peux te proposer quelqu’un, n’aie crainte… D’abord Romain seul.
Il faut recommencer à petites doses… Quoique…
Ce soir, tous les 3, ici. Tu connais, tu es en sécurité avec nous, on t’adore, je t’adore…

Elle me donne un long baiser, de toute son âme, un baiser tendre, un baiser mouillé, qui déclenche nos désirs, nos caresses, et nous emportent vers un nouvel échange, une nouvelle étape vers note amitié…

Certes, elle a quelques stigmates de son âge, mais ses yeux tristes et larmoyants ont disparu, son visage s’est éclairé, son plaisir n’est pas feint, bien au contraire, elle est surprise, remise sur les rails…

– Je ne sais pas si je dois…
– Taratata… Arrête de t’interroger, consulter ton moi profond pour savoir ce qu’il en pense… Et que revient ta morale, tes principes, la peur des autres, des cancans… Tu es une femme en pleine maturité, sexuelle, affective, il te suffit de quelques heures pour t’en convaincre… Après tu seras mon égale et pourras donner des leçons à ta comptable…
– Mon Dieu !… Si tu avais raison… Mais tu me l’as prouvé, tu ne dis rien si tu as un doute… Tu me façonnes, tu me fais glisser dans la fornication, les bas-instincts, tout ce que je réprouvais…
– Pas du tout, tu détestais l’image que ton éducation t’en avait donnée… Tu t’imagines dans telle situation et donc la rejette instantanément. Rien ne vaut juger par soi-même, c’est de l’expérience, et là, tu peux assumer ta sexualité. La société a changé, les mœurs ont évolué, et je t’assure que tes rencontres d’hôtel auraient eu un autre destin si tu étais toi-même, forte, sûre de toi, une vraie femme moderne et libre ayant besoin d’exprimer sa sexualité.
– Vouais… Une baguette magique, un retournement…
– Bon, je reste ce soir, tu peux l’appeler.

Romain est surpris, mais sans plus et sera ici vers 20h00.

J’ai préparé un repas de semaine pendant qu’elle se douchait, un rôti de porc sorti du congélateur avec quelques pommes de terre précuites et une salade verte. Fromage et glaces, yaourts, quelques fruits…

Nous passons au salon, le rosé de Romain était divin, frais à point, Irma est à point, désinhibée…

– Vous préférez aller dehors boire un cognac ou autre ?
– Oh, non merci, pas d’alcool, ton rosé était…
– Désires-tu autre chose ?
– Oui, Romain… Viens près de moi que je t’explique…

Irma porte son fourreau, jupe noire, serrée, poitrine comprimée par un corsage trop juste, déboutonné… Elle me sourit au hasard des galéjades de Romain, il se montre sous un bon jour, il a gagné au poker la veille…

J’approche quelques bouteilles, digestifs, menthe verte, glace.

Elle accepte en regardant Romain…
– Je veux bien, mais ne jure plus de rien…
– Alors on va pouvoir transgresser la morale, se rapprocher, se mettre à l’aise. Irma tu vas découvrir autre chose… Ton chemisier va exploser, ta jupe va céder, tu peux nous rejoindre au salon… Tu acceptes ce jeu, tu es là pour obéir, comme ma douce épouse M…
– Oui, je serai ta soumise ce soir et ferai selon ton désir, maître.
– Oui, je serai ta soumise ce soir et ferai selon ton désir, maître.

Je me mets en peignoir, elle me regarde…

Nous encadrons le maître…

– Oh, une nouvelle recrue dans mon château… M présente moi ce beau sujet, sévèrement accoutré…
– Voilà Irma maître. Irma est venue chercher de nouveaux horizons, pour faire face à sa solitude. Elle manque de pratique en tout, concernant le sexe. Elle vient en amie, pour réapprendre, en douceur, avec nous, le goût de la liberté, de l’échange, le goût d’un sexe mâle, en jouir de nouveau, comme dans son passé d’épouse et de mère, après quelques déceptions. Maître, nous sommes à tes ordres.

Irma me regarde…

– D’abord, ôte tes vêtements, mets-toi à l’aise, sois libre dans ton corps et dans ton esprit… Respire lentement, assied-toi, détend-toi… Toi aussi, fidèle assistante, viens l’aider, caresse cette belle personne, et donne lui une première leçon de féminité…

Je m’agenouille vers elle, quitte mes vêtements, mes seins sous son nez…
– Prends ses seins dans tes mains, approche ta bouche, lèche, découvre le pouvoir que tu as sur les femmes… Ecoute sa respiration plus profonde, lorsque tes mains prennent et massent ses doux globes, tes pouces sur les tétons, oui… Vas-y lentement, elle va venir, elle va gémir… Ta langue et tes lèvres la poussent vers le désir…

– Voilà… C’est bien, tu vois, elle ferme les yeux… Pose tes lèvres sur les siennes, continue à masser ces deux colombes blanches, échange ta salive, goûte sa langue… Voilà, elle te le rend… Caresse ses cheveux, embrasse les lobes de ses oreilles, descend tes mains dans son dos, continue ton baiser… Là… Reprends ses seins dans tes mains, caresse-les, excite-les, offres-lui les tiens, voilà, fière, hautaine… Oui, abandonne-toi à ses caresses, partage, prend, ressent ton désir monter, perçoit le sien…

– Elle te fait face, agenouillée comme toi, caresse son corps, ses reins, son ventre, prends-la contre toi, serre-la fort. Colle ton pubis au sien, ressens son désir pour toi, tu vois, tu lui plais… Attends, écoute, elle te veut… Alors passe une main entre ses cuisses, paume ouverte contre son pubis, descend lentement, découvre sa vallée, ressent sa rivière… Frotte ta main judicieusement, lentement, frôle ses trésors, ressent sa moiteur…

– Elle veut échanger, ouvre tes cuisses, accepte cette même caresse, ressens-en les effets sur toi, en toi, laisse aller ton désir, laisse aller ton corps, offre lui tes charmes… Vous êtes sublimes… Deux déesses, en train de goûter aux plaisirs lesbiens… Il est temps d’ouvrir tes doigts, de les glisser dans son intimité, de déclencher sa source, d’irradier ta caresse au plus profond de son être, pour qu’elle s’ouvre, qu’elle délire son plaisir, qu’elle t’appelle… Partage, offre-toi aussi… Vous commencez à gémir doucement…

– Partagez longuement cette caresse sublime, tes doigts qui goûtent à sa source, ton index qui roule sur son clitoris qui réagit, se dresse, durcit comme un petit sexe, achevant son rôle, ton puits est ouvert, le sien aussi, vous pouvez vous pénétrer mutuellement, d’un index coquin, fureteur, intime… Puis ressentir le besoin, l’envie de votre compagne, de votre amante, glisser un autre doigt, la prendre complétement, jusqu’au fond de sa moiteur, déclenchant sa jouissance…

– Masturbe-la, entends ses râles, ressens son plaisir couler entre tes doigts, elle aime, elle te le dit, elle fait pareil et tu pars d’un premier orgasme libertin, ondulant pour sentir ce plaisir divin, ces doigts en pénis dans ton vagin qui te portent sur un premier nuage…

– Mélangez vos gémissements de chatte, tremblez votre désir, vibrez cette sensation merveilleuse de jouissance, embrassez-vous délicieusement, tendrement, écartez vos cuisses et rapprochez vos deux sexes, jusqu’à ressentir son doux contact contre le vôtre…
Frottez-vous ainsi, lentement, tendrement, serrez, caressez votre amante, donnez-lui par votre sexe, ce plaisir de lesbienne, ce partage, ce ressenti inconnu des hommes… ce doux contact qui vous transcende, qui vous grise et vous fait jouir…

– Laissez libre cours à votre imaginaire, partagez vos délires, offrez votre corps, faites un soixante-neuf, déclenchez d’autres orgasmes, jusqu’au bout de vos forces, sans retenue, sans arrêt, sans honte, criez, parlez, aimez…

Romain m’emporte par ses mots, je me prends depuis dix minutes à ce jeu merveilleux, me soumets à sa volonté qui nous guide, qui nous délivre, qui nous font partager cet ébat lesbien et jouir sans restriction…

Irma est entière, libérée, s’offre, me prend, je deviens sienne…

C’est elle qui regarde le sexe de Romain…

– Ah, douce Irma… Maintenant, ton esprit vagabonde… Est-il temps de franchir cette étape, ce fossé, que tu as chassé de ton esprit. Les hommes sont trop directs, trop machos, trop rapides… Tu as oublié ce plaisir divin d’être pénétrée, jusqu’à la jouissante extase… M, donne à Irma cet instrument de plaisir, prépare-le et partage-le avec elle dans un élan commun.
– Oui, maître… Je prends cette hampe de chair dans ma main, la serre, la coulisse, quel délice !… Serpent ou truite fuyante, la bête s’éveille, elle vient partager cette découverte et sa main sur la mienne, nous te donnons le LA… Quelle douceur fait naître en mon sein, un désir nouveau ?
– Continue M… Donne à Irma le rôle qu’elle attend, ce rôle de complice, de femme universelle qui vient chercher ce qu’elle désire tant… Voilà, sa main est aussi ferme que la tienne, rapprochez-vous de lui, M prends-le en bouche, montre la façon de lui donner la vie, de le rendre si gros que parfois certaines gourgandines ne peuvent en aucun cas le prendre en entier… Partage ce pieu vivant, salive sur cette hampe, glisse-le entre tes lèvres, jusqu’à tu ne puisses plus l’enfoncer davantage… Prête-le à Irma, glisse-le dans sa bouche, aide-la à trouver le bon rythme, saliver de désir, commencer à s’ouvrir…

– Montre-lui le chemin, écarte ses longues cuisses, qu’elle monte sur moi, le sexe détrempé, assoiffée de connaître ce plaisir infini de se faire pénétrer… Oui…
Viens, glisse-le lentement, tu vois, c’est trop facile, je te sens si pressée…
– Maître, je sais bien… Je coule de désir, je vois ce membre passer de main en main, venir dans nos bouches, se faire désirer, sentir la verge grossir, le gland étinceler !
– Alors ouvre tes cuisses, je vais te pénétrer, viens à ma rencontre, ton sexe n’en peut plus, il coule comme un torrent… Oui !… J’ai senti ton fourreau l’abriter…
Tu glisses et revient, recommence à dessin, j’exulte ce plaisir, grogne cette extase, je suis en toi… M te prend dans ses bras, vous vivez des instants de partage, l’une berçant l’autre, l’autre se faisant perforer, prenant ce qu’elle redoutait, ce qui ne la faisait plus jouir, par peur de son pouvoir !…

– Maître, je ne sais que penser… Je vous sens dans mon ventre, j’ai envie de jouir, j’accélère mon mouvement, prenant à mon endroit, la direction de l’acte… Oui, cette fois je jouis, doucement, égoïstement, mon fourreau vous câline, vous fermez vos beaux yeux, grognant comme une bête, je pars dans un délire, une envie de connaître cette envolée lyrique qu’autrefois je lançais… Un râle strident, des commentaires vulgaires, mon moi qui s’effaçait, se lâchant sans complexe, et voilà, oui, venez, donne-moi votre foutre, vous pouvez vous lâcher, je ne suis plus fertile…

– Que c’est bon mon doux maître, vous m’avez retournée, et me prenez encore, comme une putain, et toi ma douce M tu viens réveiller cette partie de mon corps que je savais obscène…
Tu prépares l’assaut, le pire de mes souvenirs, cette crainte du mal que le mâle désire…
Oh, maître vous glissez lentement, M, ta main vient m’exciter, je m’ouvre des deux côtés, je deviens votre chose, prenez-moi tous les deux !
Maître, je jouis, vous me perforez, j’atteins le sommet, je vais tomber des nues, apprendre à me donner, devenir une femme, aimer la sodomie… M, tu me prends, tu m’emportes, je jouis aussi de toi, en même temps que maître m’envoie au paradis, je ne sens plus mon ventre, je ne sens plus mon sexe, je suis dans un brouillard, j’ai perdu connaissance, j’ai joui tant et plus, je suis morte d’avoir aimé…

Etendue entre nous, elle s’endort doucement, Romain n’a pas fini et vient auprès de moi et il écrit la fin de ces ébats de rêve, me portant à mon tour sur l’autel des délices…

Romain, je t’aime.
Tu nous as emportées, tu nous as fait l’amour par un jeu érotique, comme un forcené, nous avons apprécié, ta verdeur légendaire, mon sexe en pleure encore, son fion est maculé, elle a passé le test, elle l’a réussi, elle n’a plus peur du loup et pourra le chasser, s’en servir de tapis, s’y blottir à loisir…

Le reste de la nuit s’ensuit un doux échange, elle et moi, elle et lui, moi et lui, puis à trois, sans arrêt, des heures de jouissance, de long baisers intimes, un sexe revigoré, qui nous emporte encore, qu’elle chérit sans problème, à s’en pourlécher, le prendre entre ses seins et le faire jouir comme une professionnelle…

Cela fait quelques jours et je n’ai plus de nouvelles… Irma est repartie dans son monde commercial…
Elle me téléphone, quelle longue semaine…
– Ça y est !
– Quoi ?
– J’ai baisé la comptable, je l’ai démantelée, laissée sur le carreau, dispersée, éventrée, elle m’a demandé grâce et ne veut plus ma place, sans forme de procès… Elle vient me voir souvent, monte dans mon bureau, ferme la porte à clé et vient me tripoter.
– Demain elle me présente un jeune ami à elle… Nous dînons à sept heures, j’ai hâte d’y goûter…
– Comment tu te sens ?
– Je suis une autre, nouvelle et femme, sûre d’elle et entreprenante, je n’ai peur de rien en matière d’homme et de sexe, je regarde du porno à la télévision, me masturbe sans arrêt, je me trouve un peu folle, mais je suis libérée… Je me suis même surprise au bureau, regardant les secrétaires, leur cuisses fuselées, racontant leur dimanche en pouffant leurs exploits… Je ne risquais pas de raconter les miens… Mais…

J’ai remis en raccourci mon site préféré. J’ai rencard samedi avec un beau monsieur, 45 ans tout juste, étalon paraît-il, je me fous de la taille, pourvu qu’elle soit la mienne…

Tu as mille fois raison, le sexe est un remède, j’en prendrais tout le temps depuis notre affaire…
Merci deux mille fois, merci à ton copain, continuez ensemble, je vais vous inviter, je prends un peu d’avance, je veux être au top…

Je te tiens au courant de tous ces rendez-vous, je t’embrasse tendrement, j’en ai l’eau à la bouche, en pensant aux exploits que l’on a partagés…

Plus tard, Irma vient me trouver, un soir à l’improviste. Je lui paye un café…

– J’ai fait l’amour deux fois dans la même semaine, avec deux hommes rencontrés sur mon site, deux étalons, virils accomplis, et la semaine suivante, avec un jeune de vingt ans, lui m’avait draguée, dans mon tailleur Chanel, offert pour la Noël, un jeune livreur effronté, qui se moquait de moi, je n’arrivais pas à manœuvrer ma nouvelle voiture pour me garer au bureau…

Quand j’ai baisé les premiers, ils y ont mis le prix, le Castel de Paris, un baisodrome de luxe, proche de la plage avec une vue superbe sur le Port, sauna, piscine intérieure et extérieure, massages, etc…
Le chérubin quant à lui, est venu dans mon lit, happé par ma décapotable, oui, j’ai fait des folies. Un moment inespéré…
Il m’a démontée, mise sur orbite, avec un gros kiki pratiquement neuf, mais bien entraîné, il m’a cassée en deux !… Je l’adore et si tu le veux… Les autres aussi, j’ai un planning chargé !…

L’année s’est écoulée, Irma m’a oubliée, une carte des Seychelles… Tiens elle s’est mariée, il a vingt ans de moins, elle est sur un nuage, et vit le grand amour, mais c’est de tous les âges !

FIN

Marika842010 – Août 2018 – Série Confidences de…

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