Chapitre 16
Je prends une longue douche brûlante. Pendant que l’eau ruisselle, je me tripote le cul. Mon anus réagit immédiatement et s’ouvre. Je suis vraiment une grosse salope anale maintenant. Jouir du cul est beaucoup plus intense et durable qu’éjaculer et je suis accro. Si Dominique exige quoi que ce soit, je sais que j’obéirai si j’ai l’espoir de me faire à nouveau baiser comme hier soir.
Je suis son esclave.
Une fois lavé, je me sèche et enfile une un douillet peignoir et de chaussons semblables à ceux que l’on trouve dans les hôtels de luxe puis je sors de la chambre et descend jusqu’au rez-de-chaussée. La maison est silencieuse. Le soleil est levé mais je ne sais toujours pas l’heure qu’il est. Personne dans le salon – qui est par contre dans un état désastreux prouvant que la soirée a dû être particulièrement animée. J’entre dans la cuisine et sort sur la terrasse, guidé par le bruit d’une conversation. Guillaume et De Bontier sont attablés et prennent leur petit déjeuner.
– Comment va la Belle au Bois Dormant ? sourit le chirurgien à la retraite en me faisant signe de m’assoir. Café ou thé ?
– Bien merci. Café s’il vous plaît.
– Bonne soirée ? me taquine le militaire.
– Très bonne.
Comme je regarde alentours, Guillaume me lance :
– Serdant est déjà reparti. Dominique et Louis-Henri aussi.
Je dois avoir l’air déçu et ça ne lui échappe pas quand il ajoute :
– Dominique a prévu de repasser mercredi midi au cas où ça vous intéresserait.
Déçu, je pique un phare d’adolescent pris en faute et plonge le nez dans ma tasse en murmurant un « très bien » plutôt pitoyable. Pas décidé à me laisser m’en tirer aussi facilement, mon hôte poursuit :
– Elle sait l’effet qu’elle fait aux passifs. Ils en sont tous accro après avoir goûté à ses… talents, alors pas la peine d’être gêné, mon cher Michel. Mais comme je vous aime bien, je vais vous donner un conseil : faîtes attention avec elle. J’adore Dominique mais elle est toxique. Pas dans ses pratiques – elle est assez conventionnelle finalement – mais si vous n’y prenez pas garde, elle vous poussera à votre propre destruction.
– Comme tous les autres avant vous, croit bon d’ajouter De Bontier.
– Je serai prudent…
– Bien sûr que non ! rit Guillaume. Regardez où vous en êtes en seulement quelques mois d’émancipation. Et après une seule nuit avec Dominique ! La seule chose qui vous rattache encore à un semblant de normalité est votre travail. La transition est trop rapide, Michel. Vous devez conserver un équilibre sinon c’est la chute assurée.
– Et si c’est ce que je veux ?
– Ca n’est pas le cas. La chute dont je vous parle est définitive. Aujourd’hui, vous jouissez pleinement de vos expériences mais si vous n’y prenez pas garde, vous les subirez. Plongez dans le sexe et la débauche comme vous le faites est comparable à la prise de cocaïne : très vite, le plaisir devient dépendance puis contrainte ! Et vu que j’ai bien l’intention de profiter de vous moi aussi, je tiens à vous apporter mon aide.
– C’est aussi mon cas, sourit De Bontier. Et pour les mêmes raisons intéressées !
– Nous avons donc décidé de vous prendre en main afin de vous arracher aux griffes enjôleuses de cette succube de Dominique avant que vous ne tombiez stupidement amoureux d’elle. Si ça n’est pas déjà le cas.
Aussi intrigué qu’amusé, je bascule dans le fond de ma chaise et regarde les deux sexagénaires avec défit :
– Et comment allez-vous faire ça ? En entreprenant mon cul à tout de rôle pour me faire oublier ses talents ?
– Oh ça non : Dominique est une enculeuse hors pair ! Elle a le talent, la technique et une maîtrise de son foutu membre qui la rendent inattaquable. A défaut de pouvoir rivaliser sur le terrain du sexe, nous allons donc nous concentrer sur votre second point faible : votre propension à jouir en souffrant. Nous allons profiter de vos envies de honte et d’humiliation pour faire de vous un accro à la douleur et à la dégradation.
– Vous me proposez aussi de la cocaïne en somme ?
– C’est vrai. Mais pas une exclusivité qui vous rendra malheureux.
– Intéressant. Et on commence ça quand ?
– Après le déjeuner. Et si vous le souhaitez, ça durera jusqu’au retour de votre chère Dominique.
– Si je compte bien, vous vous donnez 48 heures pour faire de moi un masochiste ?
– Pas du tout : ça vous l’êtes déjà, je vous l’ai dit lors de notre première rencontre. 48 heures pour que vous en deveniez dépendant et rampiez à mes pieds pour avoir votre dose encore plus maladivement que pour être enculé par Dominique.
– Guillaume, suis-je en train de faire les frais d’une sorte de concours entre vous ?
– Bien sûr ! J’ai été honnête avec vous : nous sommes des pervers revenus de tout. Quelle meilleure motivation que de nous disputer un nouveau jouet, surtout aussi prometteur et demandeur que vous ?
Je repense aux vidéos que Guillaume m’avait données et c’est avec une angoisse non feinte que je demande :
– J’ai vu vos vidéos. Ce que vous faisiez… Je ne veux pas être mutilé !
– Vous ne le serez pas.
– Pas encore… crois bon de préciser De Bontier en ricanant méchamment.
– Général, s’il vous plaît, glousse Guillaume. Aucune marque, Michel, vous avez ma parole. Même pas de flagellation. Alors, vous souhaitez tenter l’aventure ?
– Je pense que vous noircissez le tableau concernant Dominique mais essayons.
– Vous me rassurez ! Vous auriez refusé, nous aurions drogué votre café et mis toute cette organisation en place pour rien…
C’est la dernière chose que j’entends quand la tête se met à tourner et que je perds connaissance.
Je reprends mes esprits en recevant de l’eau glacée en pleine figure. J’ai la nausée et l’impression que ma bouche est remplie de coton. Une fois pleinement conscient, je me rends compte que cette sensation est due à un gagball. Je suis incapable de bouger et seule mes yeux me permettent. Face à moi, il y a un mur entier d’écrans plats collés les uns aux autres. Chaque écran est segmenté en une vingtaine d’encarts. Dans chacun des encarts figure les lettres noires PE sur un fond rouge sang. Il n’y a aucune lumière directe et c’est la seule luminosité écarlate des écrans qui me permet de distinguer approximativement la pièce qui m’entoure. Lorsque la voix trafiquée qui rappelle celle du personnage de la série d’horreur Saw retentit, amplifiée par les hauts parleurs, je sursaute :
« Bienvenue à tous pour ce nouveau numéro de « Punition Extrême ». Comme indiqué la semaine dernière lors de la réservation, cette séance exceptionnelle durera 48 heures. Elle sera entrecoupée de période d’inactivité mais vous aurez la possibilité d’y assister sans surcoût. Les modalités de vote sont les mêmes que d’habitude. Compte-tenu de la durée inhabituelle, les participations par Joker et options payantes sont étendues aux conditions normales. Sponsors, validez votre participation. »
Sur les écrans, les encarts s’animent et sont remplacés par des retours de cams affichant des visages – masqués ou non, des bites ou toute autre partie que les voyeurs du Web venus assister à mon supplice veulent bien montrer. Une lumière crue inonde la pièce. L’écran central du mur d’image renvoie mon image en pied : je suis nu et sanglé des pieds à la tête sur une espèce de fauteuil rembourré semblable à ceux des dentistes. Un homme de taille moyenne se tient derrière moi. Il porte une sorte de tenue de boucher, long tablier en cuir noir compris, et un masque transparent qui déforme ses traits et ne laissent voir que ses yeux. Divers instruments aux reflets métalliques sont passés dans la large ceinture en cuir qui barre le tablier.
Je tente de me contrôler mais je suis terrifié par cette mise en scène horrible. Et si derrière sa fausse bonhomie, Guillaume m’avait vraiment livré à des sadiques pour que je sois torturé à mort dans une sorte de live show Snuff ? Incapable de m’en empêcher, je me débats et pousse un hurlement étouffé par la boule de de cuir. Sur les écrans, les hommes se moquent de ma réaction de panique et plusieurs se branlent, visiblement enchantés par ma réaction. La voix sépulcrale reprend :
« La victime va maintenant être torturée devant vous s’appelle Michel. Récemment divorcé, Michel s’est adonné pleinement à ses pulsions homosexuelles trop longtemps contenues. En seulement quelques mois, il a accumulé les expériences : dogging, gangbang, glory hole, travestissement, prostitution… rien ne le rebute dès lors qu’il est rabaissé, insulté, battue mais surtout sodomisé le plus brutalement possible. Véritable putain anale, Michel compte maintenant sur votre créativité et vos votes pour encore monter d’un cran dans l’extrême et découvrir ce que vraiment souffrir veut dire. Le travail préparatoire de sa Punition Extrême sera effectué par le talentueux Butcher Paul »
Applaudissements et cris d’encouragements viennent saluer l’introduction. L’horrible Butcher Paul se penche sur moi, dardant ses yeux cruels dans les miens et murmure « Je sens ta peur… ». Malgré le masque, ses yeux sourient. C’est un regard de fou. Incapable de soutenir ce regard, je baisse les yeux en gémissant. « Regarde-moi, salope ! » gronde le tortionnaire. « Sinon j’agrafe tes paupières ! » J’éclate en sanglots et j’urine sous moi de trouille. En voyant ça, les voyeurs se déchainent, excités par ma terreur. Satisfait, Butcher Paul sort de mon champ de vision puis revient et me montre une seringue remplie par un liquide jaunâtre. Il tire alors à lui une grosse télécommande à fil qui pend du plafond et presse un bouton. Le fauteuil bascule légèrement sur l’arrière, le siège s’ouvre en deux et mes cuisses s’écartent en grand. Je comprends alors qu’il s’agit d’une sorte de mobilier gynécologique bardé d’éléments mobiles. Une nouvelle pression sur la télécommande et mes genoux remontent sur les côtés. Je suis dans la position d’un crapaud. Je sens la main de mon bourreau sur ma queue et je me mets à trembler. Je hurle malgré le bâillon quand l’aiguille s’enfonce à l’intérieur de ma verge. Tout le temps où il procède à l’injection, Butcher Paul ne me quitte pas des yeux. Il prend son temps. J’ignore ce qu’il a bien pu m’injecter mais moins de dix secondes plus tard, je sens ma verge gonfler comme si elle allait exploser.
– Avec ce produit, ta bite de lope va être dure pour les douze heures qui suivent, salope ! On va pouvoir commencer !
Les yeux rivés sur l’écran qui me renvoie mon image, je constate en effet que mon sexe est bandé comme il ne l’a jamais été. Butcher Paul sort du cadre vidéo et revient avec un appareil monté sur roulettes qu’il dépose devant le fauteuil. Il me montre les divers embouts caoutchouteux qui y sont rattachés :
– Voici ma petite merveille ! C’est avant tout une trayeuse qui va servir à te purger de ton jus ! Quand ta queue ne crachera plus que de la pisse ou du sang, j’estimerai que tu es totalement vidé et on pourra attaquer les choses sérieuses !
Il enfonce mon membre hypertrophié dans un premier embout et active l’appareil. L’aspiration est immédiate. Insupportable. Je pousse un long mugissement en tirant sur mes sangles mais sans autre résultat que de déclencher à nouveau les applaudissements enchantés des voyeurs. En quelques secondes, je me cambre, mon sperme aspiré par le tuyau transparent avec un bruit de plomberie infecte. Un second embout plus petit et posé sur mon mamelon droit, un troisième sur le gauche. Lorsqu’il déclenche l’aspiration, c’est suffisant pour me faire éjaculer à nouveau.
– Bien, très bien… j’aime travailler une bonne juteuse !
Butcher Paul me passe un flacon sous le nez et je reconnais l’odeur si caractéristique du poppers. J’aspire docilement le contenu et la drogue m’amène le cœur au bord des lèvres. Il lubrifie ensuite une sorte de grosse boule en plastique qui a la forme d’un petit ballon de rugby et fixe un tuyau dedans en disant :
– Ma merveille est aussi faite pour nettoyer les putes dans ton genre en profondeur.
Il s’agenouille, lève mes testicules puis f0rce la boule entre mes fesses. Un liquide tiède est pulsé dans mes reins. Je suis habitué aux lavements que je m’inflige avant d’aller me faire sodomiser et je m’abandonne à la sensation d’être rempli. Lorsque mon ventre se gonfle de façon notable, Butcher Paul arrête l’injection de liquide, extirpe le ballon et me fait pousser. J’expulse le contenu en poussant pendant qu’il appuie habilement sur mon ventre pour que je me vide. Honteux, j’urine et défèque en même temps sans pouvoir me retenir. Il recommence l’exercice cinq ou six fois avant de s’estimer satisfait.
A nouveau agenouillé entre mes fesses, Butcher Paul me tripote et m’écarte sans douceur. J’entends alors le bruit de succion caractéristique et laisse échapper un gémissement. Quand il active la pompe anale, je hurle malgré le gagball, éjaculant et pissant à la fois. Les sensations trop vi0lentes ont raison de moi et après quelques minutes qui me semblent des heures, je tombe dans une espèce de comas éveillé. Quand je reprends enfin conscience, j’ai l’impression qu’on m’a arraché la verge et l’anus. Ma tête n’est plus bloquée par la sangle et le gagball a été retiré. Mon visage est baigné par les larmes et la morve. Je redresse péniblement la tête. Ma bite toujours bandée à mort est vi0lacée, parsemée de veines énormes et saillantes. Mes tétons dilatés tombent comme les mamelles d’une truie. Une caméra a été disposée entre mes fesses et je peux distinguer sur l’écran central mon rectum qui pendouille au milieu de mes sphincters retournés comme un pneu de chair. Les voyeurs sont toujours bien là, vociférant comme une meute de loups, mais le son de leurs cams est coupé.
En dehors de ma respiration oppressée et de mes gémissements, la pièce est silencieuse. Je me remets à sangloter sans pouvoir m’arrêter. Quelques minutes plus tard, je retrouve le contrôle de ma respiration. C’est là que mon second bourreau apparait. A l’instar de Butcher Paul, il porte un masque en plastique opaque. Il est vêtu d’une espèce de treillis sable et d’un képi blanc à volant caractéristique. C’est l’uniforme d’un légionnaire.
Lorsqu’il s’adresse à moi, je reconnais immédiatement la voix du général De Bontier:
– Sais-tu ce qu’est la gégène, bougnoule ?
Interdit, je ferme les yeux et souffle d’une petite voix soumise et pathétique :
– Pitié, mon général, je ferai tout ce que…
– Tout ce que je veux ? Bien sûr. Comment pourrait-il en être autrement vu que tu es sanglé à ce fauteuil, sale crouille ? Tu n’es ici que depuis à peine trois heures et tu supplies déjà ? Je pensais les fellagas plus courageux…
Alors voilà donc le nouveau scénario : je suis un rebelle arabe entre les mains d’un tortionnaire français durant les guerres coloniales.
– Seulement trois heures… Mon Dieu…
– Ton Dieu impie ne t’aidera pas. Personne ne va t’aider.
– Qu’est-ce… qu’est-ce que vous allez me faire ?
– Maintenant que ta queue, ton cul et tes nichons sont parfaitement réceptifs, je vais t’initier à l’électricité. Pas encore avec une vraie gégène malheureusement mais tu devrais quand même apprécier. Ah et je vais aussi commencer à distendre tes testicules.
Je vais pour protester mais il remet le gagball et sangle à nouveau mon front. Il réactive le son des cams des mateurs et leurs hurlements éclatent, exhortant le militaire à me torturer. Je pleure, hoquetant sans pouvoir m’arrêter. De Bontier me montre les grosses pinces avec lesquelles il va me supplicier puis les dispose avec application. La morsure du métal sur mes tétons et les chairs dilatées de mon cul est insupportable. C’est en tout cas ce que je crois avant qu’il n’enfonce lentement la sonde métallique à l’intérieur de mon sexe après m’avoir copieusement lubrifié le méat.
Il active le courant.
C’est un frémissement diffus, comparable aux fourmis qu’on peut ressentir en restant trop longtemps dans la même position. Très lentement, l’ampérage augmente. En même temps, je sens qu’il étrangle la base de mes couilles et une traction régulière s’exerce. La caméra qui se trouve entre mes cuisses me permet de reconnaitre le type d’installation qui figurait sur les vidéos de Guillaume. Je constate que trois pinces plates semblables à celles qu’on utilise pour recharger une batterie de voiture sont fixées sur mon anus supplicié La tension sur mes testicules s’accentue en même temps que l’augmentation de l’électricité. Dix secondes plus tard, je hurle en proie à une douleur atroce, tous mes muscles bandés. Au moment où j’espère que je vais pouvoir mourir d’une attaque cardiaque, le courant est coupé mais la traction sur mes testicules s’intensifie et mes cris étouffés redoublent d’intensité.
La suite n’est qu’une interminable agonie alternant électricité et étirement jusqu’à ce que je ne pousse plus que des râles d’épuisement.
Je ne vois même pas le militaire me détacher. Quand je reprends brièvement mes esprits, je suis recroquevillé sur une paillasse crasseuse à même le sol dans une pièce sombre aux murs nus. Je porte une espèce de camisole sur le torse et une sorte de coque pareille à une ceinture de chasteté opaque emprisonne mon bassin. J’ignore à quoi elle sert exactement mais ma verge, mes testicules et mon anus me lancent affreusement. Rien de comparable avec ce que je viens de subir cependant et la douleur, bien que persistante et aigue, ne m’empêche pas de m’endormir comme une masse.
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