15h 06 – Un petit lunch.
Une fois sortit du parc on luncha a Amos dans un petit resto sympha remplie de ces damnées décorations d’halloween. La serveuse et la population locale n’avaient jamais vu d’outarde dans la petite fontaine public juste en face du resto, de l’autre côté de la rue. Des enfants leur jetaient des miette de pain et nous on devaient les fuir. Gros soupir en dévorant ma poutine for délicieuse d’ailleur.
Encore un attroupement autour de Marie qui se fit poser et poser, puis avec la propriétaire… Celle-ci allait placer cette photo derrière le comptoir à côté de celle de Nathalie Simard, de Greta l’avaleuse de sabres et de Céline Dion. Navrant !
L’homme invisible mâchouillait un cigare et buvait du café tiède en lisant dans le journal local la triste histoire de Kilko le clown qui avait exploser avec sa maison. Une célébrité local qui, avait t’on découvert par la suite, avait un laboratoire clandestin dans son sous-sol. Il fabriquait sa propre extasie qu’il revendait par la suite dans les foyers de l’age d’or ou il donnait des représentation. Et ben !
On reprit la route en suivant les indications du GPS avec notre escorte qui n’avait pas eu le temps de nous attaquer en sortant du resto parce qu’on avait couru jusqu’au 4×4. Encore 4h de chemin non paver à faire en plein bois et qui nous amenait au bout du monde. Après l’Abitibi, au nord du Québec il n’y avait que lacs, rivières et forêt jusqu’a la toundra arctique, la Baie d’Hudson, puis le pôle Nord. La civilisation s’arrêtait ici. Enfin, celle a laquelle on est habituer, nous, les gens du sud.
Plus tard Marie prit le volant, conduisant menton en l’air comme la plus par des femmes le font et lunette sur le bout du nez, quelle devait mettre pour conduire ou lire tandis que j’admirais le paysage. Forêt, lac, forêt, rivière, forêt chalet sous un ciel bleu de fin septembre. Les bouleaux, les érables et les trembles avait revêtu leur couleurs d’automne au travers des sapins et des épinette noire, c’était magnifique. Parfois on croisait des amérindiens a face rouge sur des véhicules tous terrains ébahie par nos outardes.
Une heure plus tard la poussière soulever par le camion avait fini par décourager les oies apparemment, en tout cas, elle avait disparus ou c’était a cause des amérindiens, plusieurs leur avait tirer dessus. Ils c’était passé le mot avec leurs téléphones. Popa avait peser sur le champignon des les premier tirs.
Yes !
18h 48 – Lac vert.
Nouvelle pause pipi trois heures plus tard devant un lac superbe qui s’étendait à perte de vue. Le vent froid me fit rentrer mon petit oiseau assez vite et rentrer bien au chaud dans le camion tout aussi vite. Marie mangeait un sandwich en grimaçant derrière le volant.
-Seigneur, ta mis quoi la dedans ?
-Du salami gaspésien. Tu sais qu’a partir d’ici les rivières ne coule plus vers le sud mais vers le Nord dans la baie d’Hudson. Pas croyable hein !
-Wow !
-Tu sais qu’il y a eu de grandes batailles navales a l’époque des grands voiliers justement sur la baie d’Hudson pas si loin d’ici. Des français contre des anglais, Pierre Le Moyne, sieur d’Iberville et d’Ardillières un des fondateur de la Louisiane et un de nos plus grand héros français a….
-Wow !
-Tu…
-Shut, j’aime bien écouter le silence. Elle sortit son téléphone. Merde pas de signal, passe moi le tien.
-Tu voulais le silence, tu la.
-Donne.
-Eh !
-Quoi, je vais pas le manger.
-Non mais… Si le tient marche pas, le miens non plus.
-Tu cache quoi ?
-Rien.
-Donne.
Je le mit dans la main tendue.
Elle l’ouvrit et me regarda en plissant les yeux.
-Franchement Paul !
-Quoi !
-Je savais pas quelle avait d’aussi grosses boules.
-Hum !
-Marge Simpson a posé pour playboy ? Dit-elle en riant.
-Wais, mais pas toi. Sa aurait été un 50,000, miles vite faits.
-100,000 miles vite faits.
-Quoi, ta refusé ça ?
-Wais, pis après sa j’aurais vu ma photo accrocher partout dans les toilettes de garage ou sur les portes de casier. Wow ! Bravo pour l’estime de soi. Chit, pas de signal non plus.
-Comme dans les films d’horreurs fis-je en reprenant ma petite merveille.
Je prit une bouché de sandwich et grimacer aussi. Wash ! Je le jeter par la fenêtre, une mouette sauta dessus aussitôt. Tant pis pour elle. Je souris et m’ouvrit une bonne boisson énergisante au canneberge de nouvelle-écosse.
-J’ai hâte qu’on soit à cette auberge bien au chaud tous les deux sous les couvertes. Dit Marie. Après un bon bain chaud et un bon massage hum, oublie pas.
-Promis, parole de scout minou. Mais si tu conduisais un peut plus vite…
-Pas question. Ta vue les camions charger de billots que l’on croise, ces un miracle qu’on soit encore en vie.
Mon sandwich tomba sur le capot, quelques seconde plus tard la mouette tomba à son tour sur la grève et roula sur le dos. Ses petites pattes s’agitèrent un peut, puis plus rien.
Et ben !
-Mon amour. Fit Marie qui fixait l’oiseau probablement mort en jetant ce qui restait de son sandwich par la fenêtre.
-Oui minou.
-Tu pense que c’était celle qui avait ton…
-Ben, j’en voie pas d’autre. On dirait que je viens de tuer la seule mouette d’un territoire 2 fois grand comme la Belgique. Parle ans a personne ! Dis-je sur un ton de conspirateur.
-On a une trousse de secours ?
-Eh !
Tout les deux dehors les doigts dans la gorge. C’était très romantique.
Une heure plus tard on reprenait la route toujours vivant mais un peut pale avec du Deep Purple a fond la caisse. Doing it tonight.
Yes !
20h 18 – toujours en plein bois.
St-Marie du Nord, 20klm, indiqua un panneau remplie de trou de balle. Pas d’arme a feux avait dit le maire pas de goût pas de culture. Enfin.
La nuit était tomber et sa devenait monotone et je baillais la tête appuyer contre la vitre.
-Cé pas trop tôt fit Marie en baillant aussi, conduire le soir j’aillis sa pis… Hiiiii ! ! !
Bang ! Boum ! Hurlement !
Quelque chose de gros et de sombre roula sur le capot, le pare-brise et disparue.
Elle freina en dérapant dangereusement la face toute crisper. Le camion fini par s’arrêter de travers dans le chemin et on se regarda puis on regarda le pare-brise couvert de sang et encore en bonne état. Ouf !
-Seigneur fit-elle, c’était quoi ? J’ai vu juste deux yeux lumineux.
Elle se rangea sur le bas coté de la route et coupa à le moteur, mais mit les clignotants d’urgence
-Un chevreuil sans doute ou un élan ou avec un peut de chance un maire.
-Quoi ?
-Rien !
Je prit une lampe de poche faite en chine avec le logo de notre émission graver dessus et sortit nerveux en vérifiant le ciel étoilé. Pas d’outarde enrager, ouf, le silence total, juste de belles aurores boréal multicolore. Je ne vis qu’un peut de sang dans le gravier loin derrière en tapant sur la maudite lampe de poche qui ne cessait de s’éteindre et crue voir quelque chose s’enfuir dans le bois. Mes couilles ****tissèrent. Même avec la pleine lune je ne put pas voir ce que c’était, mais c’était gros. Tant pis.
Je vérifier le camion, tout semblait correct.
Un peut énerver Marie me laissa le volant et on repartit.
-C’était peut être ton Sasquash. Dis-je pour l’agacer en démarrant les essuie-glace pour nettoyer un peut le sang. Je voyait la lune toute rouge.
Petit yeux méchant de Marie.
-Ou ton loup-garou.
-Good, fis-je, on aura juste a chercher demain qui se promène avec une jambe dans le plâtre pis des béquilles dans le village, ou peut être une marchette ou une canne. Sa vas être le prêtre je te gage comme dans le film avec le jeune en chaise roulante a moteur écrit par le gars qui cé fait ramasser par un camion.
-Tu pense vite pour un homme.
-Wais, j’ai un vrai cerveau de fille, sa tourne vite, vite, vite la dedans.
-Et ben tu dois être étourdit, un gars ça vraiment pas la configuration nécessaire pour faire rouler ça.
La cé moi qui lui fit la grimace.
Entendre son rire me fit chaud au coeur tandis qu’on descendait une côte a faire peur au plus endurcit des champions de rallye.
20h14 – Le village
En haut d’une autre longue cote on aperçut sous la pleine lune le village nicher au creux des montagnes séparer en deux par une rivière tumultueuse qu’enjambait un vieux pont de métal.
Enfin.
On stoppa dans le stationnement désert de la seule auberge du village sans avoir vue personne, un vrai village fantôme. Heureusement la plus part des fenêtres des maisons était éclairer et il y avait une multitude de décoration d’halloween tout partout qui illuminait la rue principal. Citrouille, fantôme, sorcière…
Marie jubilait, c’était sa fête préférer. Navrant.
L’auberge était une grande maison de bois ancestral peint en noir et blanc vraiment superbe a trois étage avec une grande véranda qui en faisait le tour et remplie de citrouilles et de grosses bottes de foin.
On entra à la réception déserte épuiser par la route avec un minimum de bagage et j’appuyer sur la cloche de comptoir trois fois.
Ding ! Ding ! Ding !
Dans le silence de l’endroit sa sonna comme les cloches de l’enfer. Il n’était que 8h30 du soir et personne ne venaient. Trois autres coups, puis finalement des bruits de pas et une porte qui claque.
Sally sans doute, arriva en robe de chambre rose et pantoufle assortit. Mignonne comme tout !
Une petite brune dans la quarantaine au cheveu court tout en rondeur, gros seins, grosses fesses qui remuaient au moindre mouvement avec des yeux d’un bleu clair étincelant et qui sourit à personne en particulier. Elle marchait étrangement un peut comme un zombie en traînant les pieds. Bizarre. Et apparemment elle n’était pas plus étonner que ça de voir Marie Lemieux la vedette chez elle. Même quelle ne semblait pas la voir du tout, comme si j’étais seul. Elle me souhaita la bienvenue bien droite derrière son comptoir et demanda sur un ton platonique.
-Une ou deux chambres monsieur Lemieux ?
Enfin quelqu’un qui me reconnaissait. Gros sourire en lui répondant.
-Une.
-Signer ici, besoin de quelque chose a boire ou manger monsieur Lemieux ? La cuisine est fermée mais on a des viandes froides.
Même ton d’automate en me donnant une clef. Chambre 03.
Elle ne clignait jamais des yeux et fixait quelque chose d’invisible a travers mon crane.
Vraiment bizarre ! Marie qui me regardait semblait se dire la même chose.
On commanda du vin blanc, des viandes froide, du fromage et un pain baguette. Elle repartit avec la même démarche traînante.
La chambre au deuxième était spacieuse avec deux fenêtres de chaque coté d’un grand lit et meubler un peut a l’ancienne avec une belle salle de bain et grosses télé. Yes ! Et malheureusement des petits lampions d’halloween sur le bureau que Marie s’empressa d’allumer avec mes précieuses allumettes de bois.
-Drôle de femme, tu trouve pas, monsieur Lemieux ? Fit-elle rieuse en ouvrant ses bagages sur le bureau.
-Wais, mais mignonne comme tout non !
-Déjà éxiter comme un petit lapin ! Faut dire qu’a regardait que toi hum.
-Et pis ? Ça fait changement la vedette. Moi aussi j’aurais aimer avoir ma photo a côté de Gréta l’avaleuse de sabre.
-Ah ! Paul, té pas fin.
-Wais mais…
Toc ! Toc ! Toc !
Déjà.
Un homme solidement charpenter dans la quarantaine portant de grosse lunette a verre ultra épais mais très avenant nous apporta un plateau bien remplit, vin et victuailles. Hum ! Et nous expliqua que sa femme était somnambule et s’excusa de ne pas nous avoir accueillit. Il avait des problèmes d’audition du a son ancien travail dans une scierie, la clochette ne l’avait pas réveiller, ils c’étaient endormit devant la télé touts les deux.
Et ben !
Il ne cessait de regarder Marie, évidemment, pendant quelle enlevait son manteau de cuir. Son chandail noir a col rouler moulais sa poitrine a la perfection et donnait l’eau a la bouche surtout quand elle s’étira bras en l’air en baillant. Le chandail remonta par-dessus son beau nombril et dévoila son ventre plat. 5′ 8’’ de bombe sexuelle. A 54 ans elle restait une des plus belle femme du Québec.
Ah les filles.
Je mit un billet dans la patte d’ours du gars figer et l’expulser adroitement en mimant une fatigue extrême en baillant. Ma mâchoire craqua.
-Outch ! Fit le monsieur avant que je ne ferme la porte main sur la bouche.
Marie riait.
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