Quand on s’ennui on fait du shopping! Les samedi après-midi pluvieux, lassée d’une semaine routinière, ballottée entre boulot, dodo et zéro repos il n’est pas désagréable d’enclencher le hasard détente pour se laisser porter au son du porte monnaie !
Vagabonder de boutique en boutique, écarteler les cintres à la recherche d’un coup de cœur, d’une révélation mode ou simplement se vider l’esprit dans ces multitudes de couleur de forme, de tissus. Passer inlassablement sa main dans ces vêtements, les caresser, les essayer. J’avoues qu’à chaque fois, lors de mes shoppings, mon esprit balance entre relaxation et idées coquettes, voire coquines.
Les boutiques sont des endroits cocasses pour qui a un esprit libertin, un lieu plein d’inconnus ou règne une agitation commerciale qui pourrait nous laisser croire à un lieu sans secrets, vide de sous-entendus charmants, de regards complices, de senteurs érotiques…. et pourtant…. que fait on des cabines d’essayages !!
Nous y voilà ! Le fantasme de certains est déjà pour moi un lieu d’intimité accompli ! Quand j’essai des habits parfois s’y invites mes envies. Il m’est déjà arrivé plusieurs fois, débordé par l’excitation de me masturber durant une séance d’essayage ! C’est si excitant d’aller chercher son orgasmes au milieu de ces papotages anodins, de ces vendeuses débordées, de ces clientes déçus ou enthousiasmé par leur choix. Je trouve une excitation particulière à m’asseoir dans une cabine, jambe écartée, sexe humide et doigts vibrant, regardant les pieds des clientes au bas de mon rideau, passer et repasser, s’arrêter devant le miroir, puis repartir. C’est absolument jouissif. Ce gout de l’interdit dans un lieu public est toujours aussi efficace sur mon excitation.
Une fois même j’avais délibérément emmener mon godemiché dans mon sac. J’avais pris un haut et un jean, je ne les ai jamais essayé, mais j’ai profité de ces quelques minutes d’intimités pour une pénétration en bonne et due forme en me regardant dans le miroir. Quand je suis sortie, rassasiée, je me souviens très bien de cette vendeuse me demandant : « ça a été? ». Je lui répondis : « un peu trop petit ». Ce n’était pas à mon jean que je pensais en lançant cette réponse mais à mon God; il va falloir que j’en achète un plus gros.
Ce samedi la mon choix c’est porté sur le centre commercial, je n’aurais pas à courir les magasins tout sera a porté et la météo n’aura pas d’emprise sur moi. Après quelques boutiques sans intérêt je découvre enfin la nouvelle collection d’une marque renommée et bon marché qui me plaisait. Une robe, un haut et une jupe, je m’oriente enfin vers les cabines d’essayage. Ce jour là mes pensée était reposée, aucune ambiguïté jusqu’à ce que je me retrouve face au jeune homme attendant derrière moi dans la même file. Un homme charmant, avec des lunettes, élancé et bien habillé, son sourire et son regard m’intriguaient et déclenchait en moi un désir soudain. Qu’il serait bon qu’on puisse se retrouver dans la même cabine ! Je le sucerais sans hésiter voir même sans contrepartie ! Je l’imaginait me lécher les seins, me collant fermement contre le miroir froid de la cabine. C’est sur cette pensée là que cabine se libéra, j’étais perdue dans mes pensées coquine et c’est ce jeune homme charmant qui m’indiqua la cabine libre, sa voix était douce et chaude, si sa voix est comme son sexe je suis partant pour lui avaler tout entier ! Je le remerciait poliment en lui rendant son sourire. Les fantasmes retombent parfois bien trop vite à plat.
La jupe ne m’allait pas, elle ne mettait pas en valeur ma croupe, je la regardais longuement puis lassée par ses formes je m’apprêtais à l’enlever pour essayer la jupe quand soudant, en me retournant vers le cintre, je fut surpris par une ombre sur le haut de ma cabine. Après un moment rapide de peur je me rendis compte que le jeune homme que j’avais fantasmé peu de minutes auparavant me matais, posté sur sa chaise, du haut de sa cabine, avec le même sourire enjoué. Le mien pris le dessus sur la peur et je senti comme flatteur son intérêt pour mon corps, malgré moi mon essayage se transformait en exhibe.
Nous n’avons échangé aucun mot, son regard se fit plus soutenu, j’enlevais alors ma jupe, comme prévu, puis ma culotte. Le balancement de sa tête me laisser croire que sa main agitait son sexe et me donna envie de caresser le mien. Pour une fois je n’était pas seule à me masturber dans une cabine d’essayage.
Je pris mon temps. Mes doigts étaient mouillées, ma chatte très humide. J’enlevais rapidement mon petit haut pour exposer mes seins et me voila nue dans ma cabine d’essayage. Mes mains parcourait désormais mes courbes, j’adhérais a ce petit jeu avec jubilation. J’imaginai son sexe dur et tendu, près a éjaculer sur mes seins que je caressais désormais. Le spectacle était de première qualité pour mon hôte inconnu, l’excitation augmenta encore, tellement qu’elle m’incita a m’asseoir pour mieux me masturber. J’était à terre, jambe écartée, nue, ma main gauche se caressait le seins tandis que la droite s’engouffrait dans mon sexe.
C’était très excitant de se laisser désirer, de se laisser mater, j’était comme une offrande, un cadeau. Je le voyait la haut, se masturber ardemment. Ma masturbation se fit encore plus intense jusqu’à ce que je jouisse dans un soupir qui ne passa pas inaperçu. Quand je rouvris les yeux, l’homme n’était plus là.
Je me relevai, rassasiée pour me rhabiller, c’est a ce moment là qu’il sorti des cabines d’essayage, je ne le vis pas, mais il glissa un un petit papier avec un numéro de téléphone dessus.
Encore une bonne journée de shopping, la robe m’allait a la perfection ! Je me décidait à la prendre. En l’enlevant et avant de me rhabiller, je profitais une dernière fois de ma nudité dans cette cabine pour faire un petit selfie que j’envoyais à ce numéro. Je ne le reverrai pas, mais il aura un petit souvenir de notre rencontre sans mot.
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