La sonnette fait son travail en me tirant d’une torpeur ô combien méritée vu les litres de bières que j’ai sifflé. Ça me casse les couilles d’ouvrir sans savoir à qui j’ai affaire, mais personne ne m’a appris à percer un judas. Alors je tire la porte, laissant place à l’une des plus belles créatures que j’ai pu voir de ma vie. Oh non, je te la décrirais pas. Je l’ai vue en premier, alors t’y touches pas, même en fantasme. C’est MON manger. « Bonjour, vous auriez le temps de répondre à un questionnaire sur la satisfaction que vous avez à vivre dans ce quartier ? » Oui, oui et cent fois oui. D’habitude, j’ai du mal à faire entrer mes plans cul chez moi, vu que ça ressemble plus à une ruelle d’after étudiante qu’à une place pour une jeune fille de bonne famille, mais là je vais faire une exception. Si y faut, elle aime les clodos qui ont un toit.
On se pose au milieu des pages noircies par mes élucubrations orgiaques et je fais semblant d’écouter sa présentation de son enquête. Je la trouve si belle que j’en viens à me demander quel prénom il faudra que j’utilise pour lui demander de se mettre à quatre pattes lorsque, lassé de m’extasier sur ses yeux, j’aurais envie d’admirer ses fesses.
A la question : « Êtes-vous satisfait de la desserve des transports publics dans votre quartier ? » je répond oui. A la question : « Tu bois un truc ? » la jolie petite garce répond oui à son tour, avec un sourire qui me prends le cœur pour pour le faire monter tout là haut dans ma tête.
Elle me dit qu’elle aime la poire, mais qu’elle préfère le verre d’avant. Du coup, je vais lui chercher un truc à la framboise dont je ne me rappelle plus la provenance, mais dont je suis sûr qu’il me fera connaître le prénom de la jolie petite rousse qui m’attends bien sagement dans la pièce à côté.
Olivia. Ouais, moi non plus, j’aime pas des masses, mais vu qu’on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus de s’appeler Manille. Café del Mar adoucit les mœurs et me voilà en train de l’écouter en plus de la regarder. Elle m’apprends tout en roulant une cigarette apocalypticodramatique qu’il y a quatre ans, elle a décidé de changer de vie. Elle se sentait mal dans son corps, ne pouvait plus supporter les lignes froides et cassées que la nature lui avait donnée. Heureusement, elle avait pas mal d’argent de côté, elle a même put faire ajuster ses cordes vocales pour obtenir un timbre plus féminin. Dans quelques semaines, la transformation sera enfin achevée. C’est comme ça que je me suis retrouvé assis devant ses jambes épilées et sa jupe relever, en train de mater l’une des plus grosses bites que j’ai pu voir de ma vie.
Je trouve son membre de plus en plus beau, presque aussi beau que sa figure d’ange. Je me surprends même à l’imaginer dans ma main, l’empoignant fermement pour la mettre en branle. Tout doucement d’abord, sans lui faire mal, le temps qu’elle grimpe, se prépare à entrer dans ma bouche. Accélérer les mouvements du poignet, humecter ma langue, l’apposer près des couilles et remonter lentement vers le gland tout en veillant à ne pas la lâcher des yeux. Les fermer pour sentir son chibre entrer dans ma bouche, sans n’utiliser d’autres sens que celui du goût et du toucher, s’oublier dans cet instant gravé à jamais dans ma mémoire. J’ai envie de recouvrir ce petit être de mes lèvres que ma tête aille et vienne de bas en haut, aller de plus en en vite vite, l’enfoncer au fond de ma gorge. J’ai envie de calmer le jeu aussi. Profiter de son visage se tordant dans le plaisir. Voir ses pupilles se rétracter par ma main puis revenir croiser mon regard lorsque le foutre me gicle sur le visage. J’ai envie d’y goûter, le sentir couler dans ma gorge jusqu’à ce que sa chaleur atteigne mon ventre.
Olivia sort de la douche avec le même sourire aux lèvres que tout à l’heure. Elle se rhabille, prends ses affaires et s’en va. Comme ça. Comme un orgasme qui monte et redescend par l’escalier. J’allume la télé, les lois de l’attraction me font rire et pleurer.
Ajouter un commentaire