Elle….
…… blasée d’une vie quelque peu mondaine, d’une éducation austère suivie dans un pensionnat de bonnes sœurs, née d’un père industriel et d’une mère noble, accablée d’un large héritage de protocoles. Elle avait passé la plus grande partie de sa vie comme directrice de société alliant son ou ses charmes aux relations discrètes quelle entretenait avec ses clients privilégiés ou de principe. Endurcie par toutes ces phases et moments d’aventures, que finalement elle avait oublié de vivre intensément quelconques passions qui l’auraient faite fleurir bien plus encore.
Elle essayait par des songes de retrouver cette douceur sensuelle qu’elle avait depuis trop longtemps enfuie au plus profond de ses oublis, se laissant guider par les caresses d’amies proches qui lui rendaient visites en les vieux murs de son domaine familiale. Autres filles dont le corps réclamait jouissances alors que le statut marital ne leur permettait pas de rencontres au grand jour. Femmes quelques peu délaissées, retranchées dans la découverte du plaisir féminin.
Sa curiosité l’avait poussée à suivre les traces de son père lorsqu’elle avait découvert l’existence d’un enfant qu’il aurait eut avec une fille de 16 ans, secret bien gardé à grands coups d’écus d’or. Pendant plus de deux ans elle fit des recherches pour retrouver l’acte de naissance à la mairie de Paris et chercha à suivre cet enfant prénommé Jack. Irrémédiablement elle se résigna à faire appel à des professionnels. Un échange de courriers s’ensuivit entre eux et finalement le quinquagénaire accepta son invitation à venir lui rendre visite et passer les fêtes de fin d’année en sa compagnie.
Le manoir reçu pour la cause un coup de baguette magique et se retrouva au temps de sa magnificence, les amies et amis invités pour cette réception ne cessaient de la complimenter sur sa recherche, elle leur présenta tour à tour son demi-frère. Un apollon d’allure sportive à qui aucune fille n’aurait résisté….. enfin jusque là.
L’orchestre appelé en cette occasion leur dédia la première danse et….. Jack était loin d’imaginer qu’au premier contact avec cette douceur de 15 ans son aînée qu’il tenait dans ses bras, il allait craquer. De danse en danse, de frôlements en caresses qu’il imaginait, il avait de plus en plus envie d’elle. Son regard se noyait dans celui de sa sœur, il ne voyait plus que ce corps qu’il devinait sublime et ne pensait plus qu’à l’étreindre au moins une nuit.
La femme au corsage nanti d’un décolleté profond enveloppant des seins lourds et généreux, des hanches larges ayant déjà subit de nombreux assauts horizontaux était dans ses bras…. Elle parlait, riait, s’amusait de le voir un peu perdu dans cette foule qu’elle connaissait si bien mais était si étrangère pour lui. Des années les séparaient finalement, et il ne voulait pas briser cette sphère familiale.
Il revint donc sur terre, la soirée se terminait, les invités ayant quitté les lieux, elle lui désigna une servante pour l’accompagner vers la chambre qui lui était réservée. Avant de gagner la sienne….. et l’ambiance d’une cheminée bien garnie.
Les journées suivant le passage de l’année se voyaient réservées à la découverte de leur vie respective qu’elle ne risquait de lui confier entièrement. Jack s’évertuait en cadeaux et compliments pour sa sœur, sa muse du moment, celle qu’il voulait conquérir, celle qui se refusait très naturellement à ses avances sans même jamais imaginer où il voulait en venir.
Elle avait retrouvé un frère et cette complicité lui suffisait largement…..
19 janvier 1901.
Debout devant la fenêtre de sa chambre quelque peu avant la tombée de la nuit, Anna-Johanna au regard vide parcourait l’horizon, plongée dans le passé de sa vie de femme solitaire. La neige s’amoncelait sur les pavés de la rue devant elle. Elle ne fut tirée de ses pensées que par des cris stridents de cochers de deux voitures attelées venant de s’accrocher là en face d’elle.
Par la fenêtre de l’une d’elle, elle discerna un de ses amis bourgeois nullement perturbé et vit une chevelure blonde allant et venant entre ses cuisses….
Vêtue uniquement d’une chemise de nuit transparente, la chaleur de la cheminée lui faisant coller à la peau, une poussée d’adrénaline à la vue de cette fille pratiquant une fellation dans la voiture lui remit en mémoire ces moments où c’était elle qui prodiguait ces attouchements.
Son corps était chaud, il avait envie d’être pénétré, même si elle ne voulait pas se l’avouer à elle-même. Le premier venu l’aurait baisée avec son accord.
Plongée au plus profond de ses souvenirs les plus torrides ; elle n’entendit pas la porte de sa chambre s’ouvrir et se refermer.
Jack son demi-frère entièrement nu vint de coller derrière elle, cherchant à découvrir ce qui lui occupait l’esprit. A son contact elle reste immobile, comme s’il n’était pas. Ses pensées l’emmenaient vers des moments où elle dispersait les mêmes services à ses amants, non pour de l’argent mais pour le plaisir.
Sa liquette entièrement cristalline appliquée à son corps ne servait plus de voile aucun…. Il était là, serré contre elle, sa main ayant légèrement déplacé le rideau pour se situer dans la scène vint se glisser sous le sein de Anna-Johanna et en capter le maximum de sa sensibilité.
Immobile, elle s’abandonnait à ses caresses, sentant entre ses fesses une bosse de plus en plus grandissante. En prise avec son subconscient ; le rejeter comme elle l’avait fait depuis leur première rencontre ayant découvert ses intentions ou accepter d’être totalement offerte à lui de la façon qu’il lui imposerait.
Le souffle chaud de Jack contre sa nuque décuple en elle cet élan d’adrénaline, il lui chuchote des mots doux à l’oreille, il en profite pour lui lécher le lobe, il sait combien ça fait frissonner. Une de ses mains descend vers le bas de son ventre se coule entre ses cuisses et est en train de chatouiller son clito noyé dans sa cyprine… il le titille pour le réveiller à nouveau. Tandis que de l’autre il caresse ses seins. Il enroule son téton en appuyant un peu autour de ses doigts… il tire dessus, l’étire… le fait rouler entre ses phalanges…. il grandit sous ses yeux tandis qu’une vague de plaisir la submerge… Soudainement, Anna-Johanna est prise par une envie de plus en plus forte… le diable qui est en elle se serait-il enfin réveillé?
Elle était au point où il voulait la cueillir, d’un geste il la fit se retourner avant de la saisir par les hanches et l’emporter deux mètres vers le lit, l’y coucher en travers et de tomber à genoux entre ses cuisses.
Sa langue s’activait sous le V de sa sœur pour faire surgir son bourgeon, mais elle restait passive, trop passive à son goût….il allait lui faire payer les longues journées où elle s’était inlassablement refusée à ses avances.
Soudain il lui ordonne
– Mets-toi à quatre pattes sur le lit!
Elle obéit et ferma les yeux de peur et étonnée elle senti sa langue lui caresser son petit trou. Ce qui la fit se réveiller au plaisir.
…………………… à suivre
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