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Cet hétéro de patron de gym (suite)

Cet hétéro de patron de gym (suite)



C’est enfin arrivé. Le patron du gym est venu à mon chalet.

Le weekend dernier, son épouse et ses enfants ayant quitté Montréal pour rendre visite à la famille en Beauce, il s’est enfin décidé. Je sais que ça lui a pris tout son courage car il y a une distance entre enculer un mec dans un bureau et se retrouver seul avec lui dans un chalet pendant plus de 24 heures.

C’est donc le samedi matin que nous partîmes. La température n’étant pas trop clémente depuis quelques jours (de la pluie et toujours de la pluie), nous embarquâmes dans son camion Ford. Je savais que la route de terre pour se rendre au chalet serait boueuse et nous avions plus de chance de s’y rendre en camion qu’avec ma Mercédès deux places. Et ça m’excitait de savoir ce mec musclé au volant de son camion d’hétéro. Il portait un t-shirt et un jeans moulant, laissant bien entrevoir la bosse entre ses jambes. Et j’avais ma petite idée en tête pour bien commencer cette randonnée.

Une fois sur l’autoroute, alors qu’il avait pris son air d’allée, je m’aventurai à glisser lentement ma main sur sa cuisse. Hypocritement, il fit mine de rien, regardant toujours bien droitement la route devant lui mais je voyais bien l’effet que ça produisait sur son membre grossissant à vue d’oeil. Je détachai ma ceinture de sécurité et me penchai pour détacher son jeans. Il ne portait aucun sous-vêtement donc c’est avec facilité que je sortis sa queue de son jeans. Il ne bougeait pas, se laissant faire docilement jusqu’à ce que j’introduise son membre dans ma bouche. Il laissa entendre un léger gémissement. Doucement, je promenai ma langue sur son gland. Je sentais les soubresauts de cette bite dure que j’enfonçai au plus profond de ma gorge. Quelques secondes suffirent pour qu’il me crache tout son foutre dans la bouche en lançant un « tabarnack que c’est bon ». Je léchai le tout, ne pouvant tout de même pas le laisser avec une queue gluante. Par contre, je repris ma place sur mon siège, sa queue toujours en dehors de son jeans. Ça m’amusait de le voir au volant, le membre bien en vue. Il se tourna et me regarda en souriant: « Tu te trouves drôle j’imagine, me dit-il en tentant de replacer son sexe où il devait aller. Tu sais que c’est la première fois qu’on me suce alors que je conduis ».

– Tu me niaises ou quoi? Dis-je, surpris par cette constatation. Tout le monde s’est déjà fait sucer devant un volant. Ton épouse ne…

– Tu es fou, coupa-t-il. Elle est trop pudique pour cela. Ça ne lui viendrait même pas à l’idée. Elle me voit beaucoup plus comme le père de ses enfants et non comme un mec.

– Le complexe de la vierge Marie inversé, dis-je en riant. Il ne répliqua rien et je sus aussitôt que nous devions changer de sujet. Alors, tu as des projets pour ce weekend?

Il se tourna et me regarda en fronçant les sourcils. Mon dieu qu’il était beau et sexy avec sa barbe de quelques jours. Sa mâchoire carrée, ses épais sourcils foncés et ses yeux brun lui donnait un petit air italien qui ne me déplaisait pas du tout. Il ne cessait de me lancer des regards furtifs, comme si ma question l’avait embarrassé. Moi, je parlais pour parler, rien d’autre.

– Tu sais que je suis ici pour te baiser. C’était l’entente que nous avions, tu te souviens?

– Effectivement, répondis-je. Et j’espère que ça sera le cas.

Et nous poursuivîmes notre route en jasant de tout et de rien, bien heureux lorsque j’entrevis mon chalet car je dois avouer qu’il existait un malaise entre nous deux. Je le sentais nerveux, insécurisé; sans doute s’interrogeait-il sur les heures à venir. Enfin arrivé, nous descendîmes du camion et il parut surpris de l’ampleur de mon chalet. Croyait-il que c’était une baraque de bois rond ou quoi?

– Il y a quelque chose qui te déplaît ou quoi? Demandai-je

– Non, loin de là. Je ne m’attendais pas à ce genre de construction. Étant donné que c’est dans le bois…

– Le terrain appartenait à un vieil ami et il n’en faisait rien. Je l’ai donc acheté et je me suis fait construire mon rêve. Et ne t’inquiète pas, il y a l’électricité, dis-je en laissant entendre un léger rire de moquerie qu’il prit tout bonnement en souriant.

Nous entrâmes donc dans le chalet et déposâmes nos bagages ainsi que la nourriture; ne désirant pas passer mon temps devant le fourneau, j’avais fait préparer des plats par un traiteur que je déposai dans le réfrigérateur. Tout étant fait, j’étais maintenant prêt à ce qu’il me saute dessus pour m’embrocher bien à fond mais non, il demeurait là, debout, à tout examiner autour de lui comme un enfant dans un magasin de jouets.

– Et cette mezzanine, c’est la chambre, demanda-t-il en regardant vers le haut.

– Tu veux la voir? Espérais-je qu’il acquiert de sorte à me baiser follement.

– Pas tout de suite, l’entendis-je répondre en marchant vers la véranda. J’aimerais plutôt marcher dehors. Le lac me semble super.

Je le fixai avec mon air de « je ne comprends rien mais c’est ok ». Nous sortîmes donc, marchant tranquillement côte à côte vers le quai. J’aimais sa façon de marcher d’un pas assuré. Je crois que j’aimais tout de lui et par chance, il était hétéro. Nous étions ici pour baiser et rien d’autre. Arrivé au bout du quai, il s’arrêta et glissa son regard le long du lac. Il apparaissait serein et heureux de se retrouver là. Soudain, il me regarda droit dans les yeux et me sourit. Il s’approcha et me prit dans ses bras, comme deux vieux copains heureux de se retrouver.

– Je te remercie, me dit-il. Il y a longtemps que je ne suis venu en campagne. Avec le gym, je n’ai pas beaucoup d’occasion de quitter Montréal et mon temps libre, je l’accorde à ma famille.

– Si tu es heureux, ça me va.

– C’est curieux mais ça ne se passe pas comme je me l’étais imaginé, m’avoua-t-il en me tenant toujours dans ses bras. Je pensais vraiment qu’en arrivant ici, tu te déshabillerais et que je t’enculerais mais je dois t’avouer que ce n’est pas de cela que j’ai envie. Non pas que je ne veule pas t’enculer, loin de là. Depuis que nous l’avons fait dans mon bureau, je ne cesse de penser à ton cul qui me fait bander au max. Peut-être est-ce l’air de la campagne mais je crois que je veux plus avec toi.

– Et tu veux dire? Questionnai-je, craignant qu’il se fasse des idées comme dans le genre que nous pourrions devenir amants ou plutôt, que je deviendrais son amant qui l’attendrait gentiment à la maison qu’il trouve du temps pour se sauver de chez lui. N’oublie pas que nous sommes ici pour baiser.

– Ne crains rien, nous baiserons car j’en ai une envie folle. Non, ce que je veux dire c’est que nous pourrions peut-être s’accorder des moments de tendresse, comme cela, dit-il avant de m’embrasser doucement. Sa langue contre la mienne, sa barbe m’écorchant le visage en était assez pour m’exciter au plus haut point. Mon sexe avait pris toute son ampleur et c’est avec force que je plaquai sa main contre mon membre pour lui faire comprendre que je ne me contenterais pas d’un baiser. Il s’agenouilla et ouvrit mon jeans, prenant ma bite dans sa main avant d’ouvrir la bouche. C’était bon toute cette chaleur, cette humidité… Et dire qu’il suçait une bite pour la première fois. Il y a de ces gens qui ont du talent et lui en avait pour dix. Je lui demandai d’arrêter car je ne voulais pas éjaculer tout de suite. Mon excitation avait atteint son paroxysme et je voulais à tout pris sentir sa queue dans mon cul tout en chaleur. Je baissai mon jeans, lui tournai le dos et m’appuyai contre le garde, cambrant mes reins pour lui offrir mon postérieur. Sans trop attendre, je sentis sa queue qui glissait entre mes fesses et lentement, il l’introduit bien à fond avant d’exécuter un mouvement de va-et-vient.

– C’est ça que tu veux. Tu aimes sentir ma queue en toi. Tu aimes?

– Continue, dis-je en gémissant. Vas-y bien à fond, accélère le mouvement.

– Tu veux que je te prenne comme une salope, comme une chienne en chaleur, comme une pute. Tu veux la sentir bien au fond de toi, disait-il en donnant de grands coups qui me frappait la prostate et moi, j’en demandais encore plus. Il n’était pas question qu’il jouisse tout de suite. Je désirais le sentir le plus longtemps possible mais sa respiration me disait qu’il était excité à un tel point qu’il ne pourrait pas se retenir encore bien longtemps. A quelques reprises, il diminua ses mouvements de sorte à calmer son envie de venir en moi jusqu’à ce que je l’entende crier et que je sente la chaleur de son foutre couler dans mon cul pendant qu’il me masturbait avec tant d’entrain que je coulai entre ses doigts. Lentement, je repris mon souffle et me tournai vers lui. Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant porter ses doigts à sa bouche pour lécher le sperme gluant et il semblait apprécier le goût. Je n’étais plus certain de me retrouver devant un hétéro curieux qui aimait enfoncer sa queue dans un cul de mec. J’avais plutôt cette drôle d’impression que le gay en lui faisait surface et que le straight s’enfouissait bien profondément en lui. Je ne savais plus si j’aimais bien cette idée ou si quelque part je me plaisais à croire qu’au fond, ça me plaisait qu’il voit en moi autre chose qu’un simple cul à fourrer. Mais cette dernière pensée m’insécurisait grandement car je ne doutais pas que ce genre de mec pourrait me faire facilement quitter mon nid douillet de célibataire endurci que je jardinais depuis tant d’années. Je m’étais toujours fait un devoir de ne jamais m’amouracher car la monogamie ne faisant pas partie de mes valeurs, je ne me voyais pas tromper un être aimé.

Nous passâmes le reste de la journée à nous promener dans les bois, main dans la main, à nous embrasser, nous serrer dans nos bras, nous caresser tendrement tout en demeurant vêtus… comme deux amoureux seuls au monde. Je m’étais dit qu’en fin de compte, ça ne voudrait plus rien dire une fois revenu à Montréal. Le soir venu, après le souper, il alluma un feu dans le foyer et nous nous étendîmes devant, cette fois nus comme des vers mais sans toutefois baiser. Nous parlâmes tout en nous caressant, nous embrassant fougueusement avant de monter à la mezzanine où nous nous collâmes sous les draps avant là, de baiser comme deux bêtes. Par contre, il y avait quelque déjà quelque chose de plus que la fois dans le bureau du gym ou même qu’au début de l’après-midi sur le quai. Ses caresses étaient beaucoup plus tendres, son sourire avait changé, étant plus serein, plus heureux et plus sécurisé. Sa langue sur mes lèvres glissait plus lentement, avec plus de volupté que lorsqu’on embrasse par simple baiser qui ne porte à aucune conséquence. Je le sentais se libérer de son joug d’hétéro et lorsqu’il posa sa tête sur mon torse, je sus aussitôt que c’en était fait de nous deux. Nous venions d’emprunter un sentier qui pourrait devenir très dangereux autant pour l’un que l’autre. Lui avait sa famille et moi, mon célibat. Mais je dois avouer qu’il y avait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi proche de quelqu’un. Ce weekend prenait une toute autre allure de ce qu’il aurait dû être et il me restait le lendemain pour tout remettre en ordre car il n’était pas question de retourner en ville avec cette incertitude. Ce super mec viril que je tenais dans mes bras n’était rien d’autre qu’un mâle comme les autres… comme tous ceux que j’avais baisé avant lui. Il était et devait rester un objet de plaisir, rien d’autre.

Lorsque je me réveillai le lendemain matin, je le vis qui me regardait. Je soupirai discrètement, espérant qu’il ne me dirait pas qu’il me trouvait beau lorsque je dormais car là, j’empaquetais tout et nous quittions tout de suite cet endroit qui portait trop à la romance. Il vint pour parler mais je l’empêchai en posant mon doigt sur ses lèvres.

– S’il-te-plaît, ne dis rien qui pourrait tout gâcher, lui proposai-je.

– Si je comprends bien, une fois en ville, tu redeviens un client du gym et rien d’autre.

– Tu as tout compris, dis-je en quittant le lit. Tu as faim?

Il gardait le silence, me fixant comme si je venais de l’injurier, avant de m’ordonner de revenir auprès de lui. Je m’exécutai et brusquement, il me coucha sur le ventre, écarta mes jambes et poussa sa queue entre mes fesses.

– C’est ça que tu veux, tu vas l’avoir, dit-il sur un ton autoritaire… très autoritaire. Tu veux que je t’encule, je vais t’enculer. Tu ne veux que cela, que tu n’auras que cela. Et il me l’enfonça d’un seul coup, ce qui me fit souffrir mais en même temps, il redevenait le mec que je voulais et ça valait la souffrance. Je le sentais sur moi, tout son poids s’enfonçait en moi. Il était en colère et je le savais bien mais je ne pouvais rien faire d’autre que de le laisser me fourrer avec toute sa force musclée. Sa queue allait et venait à tout vitesse et les cris qu’il laissait entendre à chaque mouvement me rendait fou d’excitation. C’était comme s’il me forçait à accepter sa bite alors que je n’ignorais pas que toute cette fougue n’était rien d’autre que l’actrice de son désarroi. Je lui refusais catégoriquement cette partie de lui-même qu’il avait enfouie toute sa vie et qu’il, pour la première fois, lui accordait le droit de vivre. Toute cette sueur sur son corps provenait beaucoup plus de toute l’ardeur qu’il mettait à me détester qu’aux mouvements brusques de son bassin. Et c’est au moment même qu’il éjacula en moi que j’entendis non pas des gémissements de plaisir mais bien des plaintes. Il pleurait, rien d’autre. Ses mouvements de va-et-vient perdaient de l’ampleur et c’est en demeurant en moi qu’il me chuchota que j’étais beaucoup plus qu’un superbe cul à fourrer. Je fermai les yeux, ne sachant trop quoi répliquer. Que pouvais-je dire à cela? Combien de mecs auraient apprécié se retrouver à ma place alors que moi, je me voyais bien loin… surtout très loin de lui. J’y trouvais une certaine peine de le voir ainsi mais que pouvais-je faire d’autre? Nous avions une entente et il ne l’avait pas tenue.

Il se leva et s’enferma dans la salle de bain pour y prendre une douche. Je descendis faire du café et mettre des croissants au four, vêtu que d’un boxer, espérant que lorsqu’il viendrait me rejoindre, il ne verrait qu’un corps qu’il peut baiser à sa guise.

– Je suis en train de nous faire du café, dis-je en le voyant descendre l’escalier.

– Parfait, j’en ai de besoin, accorda-t-il en s’approchant de moi. Il me fixa quelques instants avant de soupirer. J’imagine que je dois m’excuser pour tout à l’heure.

– Pas du tout, informai-je en versant le café. Disons que nous mettrons cela sur la faute de la campagne.

– Ouan, fit-il en riant légèrement. Cette campagne a les épaules larges mais je ne peux mettre la faute que sur moi. Tu sais Etienne, je croyais sincèrement qu’en venant ici, nous baiserions et rien d’autre mais voilà, je dois faire face à une situation qui me dépasse et qui, je le vois bien, te dépasse encore plus. Mais tu vois, ça, c’est mon problème. J’adore te baiser et je sais que tu aimes bien que je te prenne alors, on s’entend pour ne pas cesser de se voir pour le cul. Je ne sais pas trop si je suis gay ou quoi mais je ne veux pas baiser d’autres mecs que toi. De ton côté, tu fais ce que tu veux et je sais bien que tu as besoin de baiser d’autres mecs. On s’entend sur cela?

– Ça me va tant et aussi longtemps que ni toi ni moi n’en souffrons.

– Parfait alors, dit-il en claquant des mains. Alors, on déjeune et on va se promener dans les bois et tu vas voir que je suis en plein forme ce matin. Ma queue me dit que ton cul en demande encore.

Je le regardai en souriant et m’approchai de lui pour l’embrasser.

– Tu sais quoi, dis-je en prenant sa main pour la poser sur mes fesses. Tu l’entends mon cul? Écoute, il dit qu’il est déjà prêt à prendre toute ta queue en entier et il demande à ce que nous déjeunions un peu plus tard.

– Oui, je l’entends, chuchota-t-il en me débarrassant de mon boxer.

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