Le séjour en Dordogne s’achève, demain c’est le grand départ, le retour au bercail et je vois déjà pointé le bout de son nez, le coup de blues post-colonie et le goût amère de la solitude, lorsque je serais seul chez moi. Demain soir, il n’y aura pas de réunion, pas de délire, pas de fourire avec mes camarades et il n’y aura aucun rapport sexuel. Cette joyeuse bande va vraiment me manquer, en particulier Naïma, avec qui je vis une petite idylle depuis notre soirée pleine d’excentricité orgiaque.
D’ailleurs après cette méga partouze, je m’attendais à ce que ça dégénère vraiment. Mais ce ne fut pas le cas bizarrement.
Il y a eu certes, quelques dérapages. Nous avons su que Rozenn et Virginie ont été très intimes lors de leur jour de congé en commun. Elles ont passé une grande partie de leur après-midi dans la forêt près du centre de vacances. J’aurais aimé voir ça. Mais je n’ai pas à me plaindre, car je passe tous les soirs d’agréables moments avec ma maîtresse noire. Je ne lui ai rien dit, mais hier j’ai aussi craqué avec Anaïs.
Après un atelier peinture, qui a dérivé en bataille à grands coups de pinceaux sur nos figures et nos bras, il nous était recommandé de prendre une douche. Je n’ai pas pu résister aux sirènes du vice, lorsque cette catin à grosses mamelles, déçue que je me sois désintéressé d’elle, a ouvert sa serviette, sous laquelle elle était entièrement nue, en m’annonçant:
– Hey Chris, ça te dit d’en profiter une dernière fois?
Maintenant que vous connaissez bien Anaïs, vous savez qu’elle n’a pas froid aux yeux.
Je me suis donc laissé aller une ultime fois dans ses bras, enfin dans son cul pour être plus précis. Je nous revois encore debout sous l’eau bien chaude, Anaïs plaquée face au mur, ses gros seins écrasés contre la faïence et moi derrière elle, qui la sodomise rageusement jusqu’à ce que j’expulse mon foutre au fond de ses entrailles.
La dernière journée se passe très bien comme toutes les autres. Le petit déjeuner est servi entre 8h et 9h. A 9h30, nous démarrons les activités. Nous réunifions les deux groupes d’enfants et nous lançons un jeu qu’ils adorent, le « poule-renard-vipère ». Mais tous les animateurs ne sont pas présents. Pendant que l’on court dans le jardin du centre, une partie de l’équipe finalise, la surprise du soir que nous avons concocté pour les gamins.
Dans l’après-midi, nous profitons une dernière fois de la piscine. On installe un poste de musique pour mettre l’ambiance. On fait une partie de volley dans l’eau, je suis encore emoustillé en voyant les poitrines de mes collaboratrices, bondir dans tous les sens. On fait des courses de natation, on brave les interdits en organisant un concours de plongeon. Tout le monde s’éclate et à voir les sourires et la joie des enfants, je me dis qu’on a gagné notre pari, les enfants sont contents de leurs vacances.
Vient ensuite le moment du goûter, puis la douche avant la partie barbante. Nous refaisons l’inventaire et nous rangeons les valises pour le retour.
Après le dîner, les enfants se lavent les dents et se mettent en pyjama en pensant qu’ils vont se coucher. Et juste avant qu’ils ne se mettent au lit, on leur annonce qu’il y a une surprise dans la salle de boum. Ils s’y dirigent tous en courant. Certains ont même pris leur nounours ou leur doudou.
Nous leur avons préparer un spectacle de fin de séjour. Pendant une heure, nous, animateurs, on se succèdent sur la scène, déguisés, costumés. Nous performons dans plusieurs disciplines. Sketchs, danses, chants, jonglages et tours de magie.
Clap de fin, fermeture des rideaux. On entend les enfants nous applaudir et nous acclamer comme si on était des rockstars.
– Et pour les monos, hip,hip,hip
– HOURRA!!! Crient-ils tous en chœur.
Nous sommes satisfaits, ils sont contents, on a fait le job.
Après le coucher, il n’y a pas de réunion. Le directeur dresse simplement un bilan positif de ces 3 semaines de séjours. Il est très satisfait, tout s’est bien déroulé, il n’y a pas eu d’incident majeur à déplorer. Il nous offre une coupe de champagne pour fêter la fin de la colonie et nous remercie pour notre dévouement et notre bienveillance.
La dernière nuit sonne le glas et chaque couple se disperse. Karim et Virginie squattent la chambre des mecs, Gaëtan et Cécile s’envolent main dans la main dans le jardin. Je ne sais pas où sont allées Anaïs et Rozenn, si elles passent un dernier moment ensemble.
Naïma et moi allons du côté de la piscine pour notre tête à tête. Nous nous allongeons sur le même transat. Elle se love dans mes bras et nous restons là en silence à regarder les étoiles.
Elle me dit un peu stressée:
– Je n’ai pas hâte à demain.
– Tu devrais être contente, tu vas retrouver ton mec.
– Oui, mais j’ai peur, je ne sais pas comment je vais réagir en le voyant.
– Tu l’aimes toujours?
– Oui évidemment, mais je culpabilise.
– Tu comptes lui dire que tu l’as trompé avec moi?
– Jamais de la vie, s’il l’apprend, il me quitte c’est sûr.
– Si tu ne lui dis pas, il n’en saura jamais rien. Tu auras des remords, mais avec le temps ça passera, tu verras.
– J’espère que tu as raison.
– Tu regrettes d’avoir craqué avec moi?
– Au départ oui, un peu, mais après ces quelques jours passés avec toi, je ne regrette rien, tu es un mec génial que j’adore. C’est pour ça aussi que ça me fait chier de partir demain, j’ai pas envie qu’on se quitte, tu vas trop me manquer.
– Toi aussi, tu vas me manquer, mais on se retrouvera peut-être l’année prochaine.
– Quel optimisme, ce serait trop cool.
On s’embrasse alors passionnément et notre désir monte crescendo. Elle me sourit:
– J’ai envie de le faire dans la piscine.
– Hum avec plaisir petite coquine.
On se déshabille en vitesse et nous sautons dans l’eau.
Ma princesse black enroule ses bras autour de mon cou. Notre accolade aquatique devient très sensuelle. On s’embrasse encore, elle me suce la langue, pendant que je caresse ses fesses, ses seins s’aplatissent contre mon torse et ma verge, déjà dure comme de la pierre effleure sa zézette toute chaude.
Elle se retoune dos à moi. Je l’embrasse dans le cou et la serre contre moi en pétrissant ses globes fermement. Mon sexe cogne contre ses fesses, j’ai très envie de la prendre. Elle gémit et caresse mes cheveux pendant que ma main descend pour explorer ses trésors. Je trifouille sa vulve et son bulbe d’amour et Naïma passe sa main entre nous pour saisir ma queue et me branler. Dès les premiers mouvements de poignet, je vibre et intensifie mes caresses vaginales. Et alors que deux doigts ont pris possession de son fourreau, ma douce est prise d’une pulsion.
– J’ai envie de te sucer.
Je sors de l’eau et m’assoie sur le rebord. Naïma, toujours immergée dans le bassin, se faufile entre mes cuisses, s’empare de mon manche et commence à me lapper les noisettes. Elle m’astique formidablement en gobant et en aspirant mes balloches. Je suis au paradis, je ne ressens même pas la fraîcheur de la nuit, tellement elle me fait du bien. Je grogne de plaisir et me laisse faire les mains derrière moi pour prendre appui. J’adore sentir ses lèvres coulisser le long de ma tige pendant que sa langue tourne sur mon gland.
Notre corps à corps est inéluctable, il faut absolument que je la pénètre, que je jouisse en elle.
Naïma sort de la piscine par l’échelle et s’avance vers moi dégoulinante. Je la regarde comme si c’était la première fois que je la voyais nue. Quelle est belle, j’ai encore du mal à croire que je suis en train de coquiner avec une beauté pareille.
Elle m’enjambe et face à moi, s’accroupie pour venir s’empaler sur mon chibre. Immédiatement, une sensation de bien-être m’envahit. Mon sexe dans le sien, c’est l’extase. Je plaque mes mains sur ses fesses, elle s’accroche à mon cou et démarre des aller-retour incessants. Elle gesticule super bien sur ma queue pendant que je caresse son dos et que je suce, mordille, bisoute, tête ses seins et ses tétines sombres.
Nous vivons un instant magique, en position du lotus, au bord de l’eau, sous les étoiles. J’aimerais tellement que la colonie se poursuive pour revivre tout ça. Hélas tout a une fin, comme notre coït. Je rugis de plaisir en éjaculant en elle et Naïma part dans un orgasme inouï. Elle tremble et je la serre contre moi, encore fiché en elle. On s’embrasse encore un peu, puis nous regagnons ma chambre pour dormir une dernière fois l’un contre l’autre.
Le lendemain, lever hâtif à 5h pour un décollage à 6h30. Je refais un bref passage dans la chambre des petits garçons pour vérifier qu’il n’y ait aucun oubli. On remplit les soutes du bus avec les valises et nous disons au revoir au directeur et à sa femme qui restent sur place une journée de plus.
A la gare, c’est l’heure de la première séparation entre ceux qui remontent sur Paris et ceux qui vont dans le Sud. Nous quittons quelques enfants, ainsi qu’Anaïs, Cécile et Gaëtan avec lesquels nous échangeons nos adresses et numéros de téléphone.
A notre arrivée à Paris, on nous achemine vers un centre de regroupement où tous les enfants des autres colonies sont rassemblés. C’est à cet endroit que les enfants sont dispachés en fonction de leur ville de retour. Des accompagnateurs venant de Lille, Nantes, Strasbourg, etc, viennent les chercher à notre point de ralliement. Certains animateurs peuvent suivre le mouvement, tant qu’il y ait au moins l’un de nous qui reste jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’enfant à charge. Karim en profite pour nous quitter et rejoindre son Alsace natale. Son départ rend Virginie inconsolable. C’est ensuite Rozenn qui nous quitte en sanglots. Elle a réussi son stage BAFA, mais au-délà de ça, c’est l’expérience humaine et sexuelle dont elle se souviendra.
J’ai ensuite l’occasion de partir, mais personne ne m’attend, alors je reste jusqu’au bout.
Dans l’après-midi, alors qu’il ne reste qu’une poignée de gamins, Naïma qui vient de recevoir un coup de fil de son compagnon, décide de s’en aller à son tour. Elle m’embrasse une dernière fois, les larmes aux yeux, je goûte une dernière fois à ses lèvres charnues. On se promet que ce n’est pas un adieu, mais un au revoir avant son retour chez elle à Garges-lès-gonesse.
A 16h, les trois derniers enfants sont rapatriés. Il est temps pour moi de dire au revoir à Virginie, qui finalement décide de m’accompagner jusqu’à Montparnasse. Habitante du 13ème arrondissement, elle n’est pas très loin.
Pendant le trajet en métro, je vois bien que quelque chose la chiffonne.
– Qu’est ce qu’il y a, ça ne va pas?
– Non, ça me fait chier que tu partes et de me retrouver toute seule.
– Moi aussi ça va me faire bizarre, mais ça ira mieux dans quelques jours, on va retrouver nos petites vies et on n’oublira notre cafard.
– Tu vas faire quoi en rentrant?
– Je vais dormir deux jours de suite pour récupérer et toi?
– J’en sais rien, je n’ai pas d’impératif.
– Idem.
– Si tu n’as rien de prévu, tu ne veux pas rester avec moi ce soir et tu pars demain? On se fait une petite soirée, je connais un bar à cocktails sympa, tu resterais dormir chez moi?
– Pourquoi pas, j’accepte ton invitation.
On se retrouve donc dans un bar branché à reparler de la colo, des enfants, de nos collègues devenus de bons potes et de nos amours.
– Tu comptes revoir Karim un jour?
– Non, j’aimerais bien pourtant et c’est clair qu’il va me manquer, mais avec la distance ce n’est pas faisable. Et toi avec Naïma?
– Bah non, comme toi il y a la distance et puis elle a un mec. On se reverra peut-être à la prochaine colo dans un an.
Nous jacassons pendant des heures jusqu’à ce que la fatigue et l’ébriété s’emparent de nous. Après 2ou3 mojitos et autres cocktails fruités, il était temps de rentrer dans son petit studio.
Je m’affale dans son canapé pendant qu’elle part se changer. Elle revient en shorty et débardeur sans gêne. Elle s’est même délestée de son soutif. Je suis sous le charme et plaisante:
– T’es à l’aise toi, fais comme chez toi.
– Je te rappelle que tu m’as vu à poil, c’est pas ça qui va t’exciter.
– Bah si un peu…
Elle ne prête pas attention à ma remarque.
– Tu veux regarder la télé?
– Si tu veux, après 3 semaines sans infos, ce serait pas mal de se mettre à la page.
– C’est clair, si ça se trouve, il y a eu pleins de catastrophes et on n’est même pas au courant.
Elle zappe sur toutes les chaînes, mais aucune ne l’intéresse.
– Et bien, ça ne m’a pas manqué, il n’y a rien de palpitant.
– C’est clair, ça change de nos soirées olé-olé, dis-je pour rire.
– Ouais, on ne s’est pas ennuyé. Quand je pense qu’on a tous partouzé, je m’en souviendrais toute ma vie.
– Tu m’étonnes, surtout qu’en plus tu as gagné le concours de miss gros lolos.
– Oui c’est vrai, et je n’en suis pas peu fière. Quelle soirée tout de même.
– Moi je me souviens de la tronche d’Anaïs quand tu as gagné, elle était trop dégoûtée d’avoir perdu.
– Moi j’avais un peu de mal avec elle, elle était sympa, mais un peu trop prétentieuse.
– C’est pas faux, en tout cas, c’était une sacrée chaudasse au lit.
– Plus que Cécile?
– Oui je pense, enfin je ne sais pas, je l’ai fait qu’une fois avec elle, pendant la partouze.
– Elle t’a sucé une fois aussi…
– Elle te l’a dit.
– Oui et elle m’a dit aussi qu’elle avait bien kiffé avec toi durant l’orgie.
– Tant mieux alors si ça lui a plu.
– Au final, tu as couché avec toutes les filles, sauf avec moi. Pourquoi? Je ne te plais pas?
– Si, je te trouve très jolie, mais tu étais avec Karim et…
– Et pourquoi pendant la partouze, tu n’es pas venu une seule fois vers moi?
– Qu’est-ce que tu me fais Virginie? C’est quoi ces reproches? Qu’est-ce que tu essayes de me dire? Que tu voulais que je couche avec toi?
– Non, rien laisse tomber, je suis à moitié bourrée, je dis n’importe quoi.
– Bah si, dis-moi, vas au bout de ta pensée.
– Si je te dis que ça m’excite un peu de reparler de tout ça, et vu qu’on est là tous les deux, on pourrait peut-être…tirer un petit coup, histoire de se réconforter?
– Avec plaisir, j’attends que ça depuis qu’on est rentré.
Ni une, ni deux, Virginie retire son haut et me dévoile ses seins majestueux, puis s’installe à califourchon sur moi, les genoux sur le canapé de chaque côté de mes cuisses. Elle m’embrasse langoureusement avant d’ôter mon tee-shirt. Le contact de sa peau et de ses seins sur mon torse me fait frissonner. On s’embrasse encore et nos langues s’entrechoquent. Elle mordille ma lèvre inférieure et ondule en shorty sur mon jean’s. Je gonfle en un clin d’œil.
– J’ai envie que tu me fasse jouir, dit-elle en déboutonnant mon pantalon.
Elle se lève et tire sur mon pantalon pour l’enlever. Je soulève mon bassin pour lui faciliter la tâche. Dans la continuité, elle enlève également mon caleçon.
Je suis droit comme un i. Je m’attends à recevoir une bonne pipe, du moins je l’espère. Mais au lieu de ça, elle fait tomber son shorty et elle s’apprête à me monter dessus.
– Pas si vite, on a le temps.
– Je sais, mais j’ai trop envie.
– Viens debout sur le canapé, je vais te donner encore plus envie.
– Ha oui et comment?
– Viens là, tu vas voir.
Elle monte sur le canapé et m’enjambe à nouveau. Je suis à quelques centimètres de sa minette glabre et luisante. Je lui fais quelques papouilles du bout des lèvres avant de sortir ma langue pour lécher son fruit défendu. Je mets du cœur à l’ouvrage pour lui procurer le plus de bien possible. En même temps, je n’ai pas besoin de me forcer, j’adore faire des cunis.
Elle me tire légèrement les cheveux et ses premières plaintes m’encourage un peu plus. Je lui broute le minou en caressant sa fesse d’une main et en me branlant de l’autre. Je me prépare à la recevoir sur moi.
La pénétration arrive quelques instants plus tard, mais pas dans la position que je souhaitais. Virginie préfèrant la levrette, elle se met à quatre pattes sur le canapé. Cette fois, c’est moi qui suis debout et je la lutine dans une bonne cadence avec une vue imprenable sur son œillet qui me surexcite. Ma partenaire l’est tout autant que moi d’après les mots qui sortent de sa bouche:
– Oh oui, oh oui, oh oui, baise-moi, baise-moi, hum c’est trop bon.
J’amplifie mes coups de reins, mon bas-ventre claque contre ses fesses et je sens la pression monter à chaque seconde. Et lorsque arrive le point de non retour, je sors ma queue pour lâcher la purée sur ses fesses.
Virginie n’a pas eu d’orgasme, mais elle a pris son pied, c’est déjà ça. Il n’y a pas eu de match retour non plus, nous étions trop fatigués. Nous nous sommes endormis rapidement après l’acte.
Je suis rentré le lendemain, pas mécontent de retrouver mon chez moi. Mais c’est vrai qu’après tout ce que je venais de vivre, les jours suivants étaient fades.
Pendant quelques mois, nous avons tous gardé contact via le téléphone, les sms, Facebook. Petit à petit, on se donnait de moins en moins de nouvelles. Chacun faisant sa vie de son côté. Je suis retourné en colo l’année suivante, sans aucun d’entre eux. Naïma serait bien venue si elle n’était pas enceinte à ce moment-là.
Aujourd’hui, j’ai encore quelques contacts avec certains. Karim s’est engagé dans l’armée de l’air. Il est marié. Rozenn est devenue aide-soignante, elle vit en couple et a un petit garçon. Naïma est toujours institutrice en banlieue parisienne. Elle est toujours avec le même homme avec qui elle a eu deux enfants. Les autres sont passés aux oubliettes. Mais les souvenirs de cette colo resteront à jamais gravés dans ma tête.
FIN.
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