Or donc, ce samedi-là, je suis allé chez Ondine () , devenue lesbienne, pour passer un après-midi coquin avec mon ex et sa petite amie ().
Une petite amie qui avait pas mal hanté mes nuits avant que je ne découvre qu’elle était son amante. Inutile de te dire qu’en sonnant à sa porte, j’étais dans un état d’excitation assez impressionnant. Sous la ceinture, une décharge de libido et l’impression physique que mon pantalon quelque soit sa taille était trop petit pour mon sexe qui en bandait d’avance. Dans la tête, la boite à fantasmes qui tournait à fond. Je n’avais pas vu le corps nu d’Ondinde depuis plus d’un an, comment avait-il changé ? Et Ophélie, était-elle aussi belle que je l’avais rêvé ? Au creux du ventre, une drôle de boule, pleine d’anxiété et de questions: Serais-je à la hauteur physiquement ? Assez dur ? Assez endurant ? Et si ça ne se passait pas comme elles le voulaient ? Ou comme je le voulais ?
Ondine m’a ouvert la porte, habillée de son éternel jean un peu trop étroit pour ses cuisses déjà bien larges. Sa sempiternelle chemise à carreaux avait l’air d’avoir été reboutonnée à la hâte. J’entrais. Ophélie était assise sur le canapé. Elle portait une longue jupe de soie imprimée et un chemisier blanc. A peine arrivé, elle adressa un grand sourire dans ma direction. Je lui rendais volontiers en m’asseyant à côté d’elle pour lui faire la bise, l’imaginant hospitalière et ravie de me voir. Tu parles, une fois les salutations terminées, je saisis les raisons de son sourire. A peine la porte fermée, Ondine avait déjà tombé la chemise et était, devant nous deux, en soutien-gorge.
D’une voix assurée, elle dit :
– Bon, tu connais le chemin de la chambre, on y va ?
Je connaissais suffisamment Ophélie pour savoir qu’il y avait dans sa voix un mélange d’excitation et d’énervement. Elle aurait ajouté « qu’on en finisse le plus tôt possible » à cette phrase ç’aurait été pareil. J’hasardais un :
– Vous êtes sûres ?
Leur « Oui » fut simultané, ça détendit suffisamment l’atmosphère et je pus m’allonger sur le lit en toute confiance.
Ondine s’allongea à ma gauche, collant sa poitrine en soutien gorge à mon torse. Ophélie enleva son chemisier et vint s’allonger de l’autre côté, comme le parfait symétrique de son amante. Elles échangèrent toutes deux un long regard, tendre et passionné. Puis s’embrassèrent. Longtemps. A pleine bouche avec cette étincelle dans les yeux propre aux gens qui s’aiment. Je contemplais leur baiser qui se déroulait juste au dessus de mon torse tandis que je promenais mes mains sur leurs hanches. D’un côté la croupe rebondie d’Ondine, de l’autre la taille fine d’Ophélie. Toutes deux douces au toucher et un peu électrisées par le caractère incongru de la situation. Ce fut Ondine qui prit l’initiative, cessa le baiser et ota mon T-shirt.
– Tu profites déjà ? Attends la suite.
Elle commença à caresser mon torse d’une main tandis que son amante enleva son soutien-gorge et titilla mon téton du bout de la langue. Très vite une seconde langue rejoint la première et le baiser qu’elles se donnèrent sur mon téton fut un délice. Ophélie y mit fin, dénuda la potrine de sa chérie et me dit :
– Montre-moi comment tu lui faisais.
On roulait sur le côté, tétant chacun un des gros seins laiteux d’Ondine. J’avais le droit, le plus gros tandis qu’Ophélie, compensait son léger désavantage en plongeant sa main dans la culotte d’Ondine.
– Si je la caresse en même temps, elle jouit très vite, tu sais ? me confia-t-elle.
Je pris son poignet pour masturber Ondine avec sa main. J’imposais le rythme et elle se chargeait de fouiller du bout des doigts sa bien aimée.
Entre deux soupirs d’extase, Ondine haleta un :
– Pas tout de suite … A ton tour …
Et on s’exécuta, roulant de nouveau les uns sur les autres, jouant plus avec les tétons d’Ophélie du bout de langue. Ils étaient plus durs, plus sombres et plus élastiques que ceux d’Ondine qui ne se priva pas non plus pour fouiller son entrejambe, sans m’inviter à participer, même indirectement, cette fois …
Au bout de cinq minutes, elle stoppa net mes élans pour poursuivre les siens, seule, tout en m’intimant l’ordre de me déshabiller.
Je m’éxécutais tandis qu’elle léchait les abdominaux de son amante. Je quittais le lit un instant pour poser les restes de mes vétements dans un coin de sa chambre. J’avais détourné le regard à peine un instant et elles étaient maintenant toutes deux nues. L’une les cuisses grandes ouvertes tandis que l’autre, à quatre pattes, la léchait amoureusement. Ophélie, celle avec la bouche loin du sexe de sa partenaire, me dit simplement :
– Prends-la …
J’entrais vite fait dans une capote et précautionneusement dans le sexe tendu vers moi d’Ondine tout en plantant mon regard dans celui d’Ophélie. La scène de la jouissance de mon fantasme du moment sous la langue de mon ex m’excitait beaucoup, je baisais donc Ondine précautionneusement, à faible cadence pour ne pas jouir trop vite. Je la laissais imposer le rythme avec son cul, large et majestueux, accompagnant simplement ses mouvements avec mes mains sur ses hanches. Elle-même, tout occupée avec le clitoris de l’autre, ne bougeait ses fesses que machinalement, ne baisant pas à fond, me réservant clairement pour sa chérie qui lui caressait la tête.
Ophélie jouit très fort, d’une manière inoubliable, dont le souvenir m’enchante encore aujourd’hui : pressant la tête de son amante contre son entre-jambe avec deux bras frêles mais contractés par le désir et hérissés d’une chair de poule orgasmique. Au-dessus de la tête qui dévorait son bas-ventre, ses abdominaux, saillants, se contractaient en spasmes réguliers. Le tout sans un bruit ou presque, juste celui de sa respiration saccadée de désir, largement couvert par les baisers humides d’Ondine.
Une fois ce divin cunnilingus terminé, mon ancienne amante prit l’initiative de sortir mon sexe d’elle et m’allongea sur le lit. Ophélie vint s’assoir sur moi, le contact de sa chatte humide de mouille et de salive sur mon ventre m’électrisa. Je contemplais son dos et tentais alors de caresser ses seins. Ondine me repoussa pour y placer sa tête tandis que ses mains nous masturbaient. La gauche sur ma queue tendue, la droite dans celle de sa chérie.
Instinctivement, je compris alors que je n’avais plus rien à faire. Que ma participation se limiterait désormais à être une bite offerte, tendue au maximum pour le moment intime entre elles deux qui allait suivre. Elle me lécha un peu puis, beaucoup plus longuement, le sexe grand ouvert de son amie. Elle me prit en main et frotta un peu mon gland contre ce sexe qu’elle chérissait. Je vis alors le cul d’Ophélie se lever. Elle tendait le bassin vers la main d’Ondine qui me guidait en elle. Elle s’empala sur moi dans un soupir. Elle était chaude, serrée mais je coulissais en elle sans aucune peine. Ondine avait plongé sa tête entre nos jambes et nous léchait. Elle beaucoup plus sans doute, mais il arivait qu’elle vienne caresser mes bourses de la langue tandis que Ophélie montait et descendait le long de moi. Son rythme, lent, était très différent de celui presque nonchalant et machinal d’Ondine. Elle savourait ce moment inédit pour elle et prenait tout son temps, testait toutes les sensations liées à ce qui était une nouveauté.
Je suis incapable de dire si ça a duré longtemps. C’était bon. Très. Tellement même que j’ai regardé le plafond plutôt que l’action, puis j’ai fermé les yeux. Je ne voulais pas surtout pas jouir avant elles. J’ai senti monter son orgasme le long de mon sexe. Elle a accéléré le rythme un tout petit peu tandis que sa copine s’est mise a caresser son clitoris avec énergie. Elle appuyait fort, je sentais la pression de ses doigts contre la base de mon gland par delà la gaine du vagin d’Ophélie. J’ai perçu une grande contraction pulsatile tout autour de ma queue puis l’afflux de sang caractéristique de mon éjaculation. Je me suis intégralement vidé en cet instant-là, sans même rien pouvoir sentir de ce qui se passait autour de moi.
J’ai rouvert les yeux au moment où Ophélie se levait en embrassant Ondine, mon sexe est sorti d’elle flacide. Interrompant le baiser, Ondine m’a proposé une douche. J’y suis allé. De retour, je les ai trouvées en plein 69 sur le lit. Je ne sais même pas si elles ont remarqué ma présence avant que je ne parte. je n’ai pas voulu pas les déranger. Elles étaient si belles à s’aimer très bien sans moi.
Pour la petite histoire, Ophélie et Ondine sont toujours ensemble et ont depuis deux ans une petite fille.
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