J’ai toujours eu, sans trop savoir pourquoi, une préférence pour les filles compliquées. Béatrice en est le parfait exemple. Aujourd’hui encore, 25 ans plus tard, je ne sais toujours pas pourquoi j’étais attiré par cette fille assez classique, d’une vingtaine d’année, blonde aux yeux bleus, plutôt petite, avec des formes et une jolie poitrine. Ce qui la différenciais des autres filles de son âge, c’était son caractère ; elle était très fantasque. Ses folies passagères et son regard pétillant lors de ses délires, m’ont attiré pendant plusieurs années de manière cyclique. Dans le tourbillon de la vie, comme chantait Jeanne Moreau : « On s’est connu, on s’est reconnu, On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue On s’est retrouvé, on s’est réchauffé, Puis on s’est séparé…. »
Lors de diverses soirées chez des amis communs nous nous croisions, elle avait pour moi l’étiquette d’une séductrice qui changeait souvent de partenaires. Ces derniers étaient un peu plus âgés que nous. Ils étaient installés dans la vie, avaient voiture et appartement, alors que nous étions étudiants, vivant chez nos parents.
Toutefois un soir qu’elle n’était pas accompagnée, j’ai tenté ma chance et en la raccompagnant en moto, j’ai obtenu un baisé en la quittant. Malgré mon insistance et surtout ma terrible envie de concrétiser, elle prétexta une grande fatigue et rentra chez elle seule. J’avais tout juste pu promener mes mains sur son corps et frotté sa petite langue à la mienne quelques instants. Le lendemain elle me gratifia d’une simple bise. Je n’étais pas surpris car les aventures en soirée, à cette époque, parmi nous, s’arrêtais souvent de manière conventionnelle au petit jour. L’avantage de ces compromis tacites, était que l’on savait l’un comme l’autre que ça pouvait se reproduire, sans sombrer dans un mélo sentimental.
L’avantage n’était pas parfois évident, et l’un des deux pouvait ne pas se contenter de l’éphémère et de la promesse d’un futur… En l’occurrence là, je ne souffrais pas encore. Je regrettais juste de ne pas avoir été plus loin avec celle qui pour moi était une femme « insatiable ». Ces divers amants plus murs lui avaient créé cette réputation, et les autres filles la considéraient comme une maitresse entretenue et volage.
Je rêvais donc d’une vraie soirée avec cette fille expérimentée !!!
L’occasion se produisit assez vite, après qu’elle ait tout de même eu une aventure avec un autre entre temps. Mais ce fameux soir, n’ayant plus de chauffeur, elle avait accepté dès le début de soirée ma proposition de la ramener. J’avais donc « assuré » et pas trop bu afin d’être à la hauteur du challenge !! Car évidemment j’étais sûr de m’offrir ce soir le coup du siècle. Je ne fus pas surpris d’être invité à prendre un « dernier verre » chez elle. Ca partait bien !!!
Mais malgré mon empressement, elle n’avait absolument pas la tête au câlin. J’ai eu juste droit à un ou deux baisers presque volés et à caresser un peu mieux sa poitrine libre sous un body blanc, très sexy. Finalement elle me laissa entendre qu’elle « était indisposée » et que cela ne pourrait pas aller plus loin cette fois. Et dans cette période elle m’avoua n’avoir aucune envie même de câlin soft.
J’ai bien essayé de forcer le passage mais c’était vraiment peine perdu. Elle comprenait que j’attendais bien plus et qu’elle me faisait trop fantasmer. Je ne sais pas pourquoi, je lui ai avoué, que j’allais me retrouver ce soir seul dans mon lit, en pensant très fort à elle, juste avec ma main… Je n’avais jamais osé une telle révélation, face à une fille. Beaucoup m’auraient mis dehors, ou se seraient moqués de moi.
Toujours fantasque, elle me surprit en me proposant de le faire devant elle, là !!! Au début je pensais qu’elle allait « m’aider » ou qu’elle blaguait et se moquait de moi. Finalement elle m’avoua qu’elle n’avait jamais vu un garçon faire ça tout seul comme ça, et que ça « l’amusait de voir ». Franchement j’avais peur du ridicule. Mais j’avais aussi très envie.
Je finis par obtenir qu’elle me montre au moins ses seins pour me donner du courage, et ne pas être trop ridicule. Elle baisse d’un coup son body laissant apparaître une très jolie poitrine volumineuse et ferme. Je dégrafe donc mon pantalon un peu mal à l’aise et me caresse debout face à Béatrice assise sein nus, les mains posées sagement sur ces cuisses, les yeux fixé sur mon sexe tendu.
Secrètement, je m’imaginais gagner sa confiance et son aide… d’abord une main puis surement sa bouche. Mais elle restait impassible me regardant assise droite seins nus face à moi. J’avoue que cette situation particulière m’excitait aussi, mais je prétextais ne pas pouvoir y arriver comme ça. Je demandais plus… Elle accepta de baisser son jean aussi. Et après de longue tractation j’obtins qu’elle ouvre le bas de son body. Je vis sont joli minou blond bien taillé mais assez touffu comme cela se pratiquait à l’époque. Dans les poils blonds on devinait un joli bonbon rose. Je vis aussi une ficelle blanche qui prouvait qu’elle n’avait pas menti.
J’ai essayé à plusieurs reprises de me rapprocher de sa bouche mais elle se reculait. J’ai tenté d’obtenir l’aide de sa main, elle l’a passé guidée par la mienne sur mon sexe. Mais invariablement elle la ramenait sur ses cuisses. Je n’aurais rien d’autre apparemment. J’ai bien osé lui demander se toucher les seins et le sexe mais elle refusa prétextant toujours qu’elle n’avait pas envie et faisait juste cela pour me faire plaisir.
Faute de mieux je décidais de m’en contenter et de finir ma séance. Je lui ai caressé un peu les seins, et je suis descendu plus bas, mais elle repoussa ma main et serra les jambes. Elle s’accepta de les rouvrir si je ne touchais plus. J’allais me finir, quand je me suis rappelé qu‘après quelques semaines d’abstinences cela risquait d’être assez important. Je ne sais plus en quel terme je lui fait part du risque de tache et lui ai demandé ou devais-je atterrir…
La réponse fut très surprenante vu son attitude très distante. Elle quitta son jean et enleva son body. J’étais scotché… Elle se rassit face à moi, se cabra en arrière, les bras derrières
le dos, les seins pointés vers moi et les cuisses légèrement écartées.
– Vas-y, mais pas sur mon visage je déteste !!! et fait gaffe au canapé ça tache…
J’en pouvais plus j’étais trop excité, quelle saloooope…. je n’avais jamais fait ça ainsi à l’époque.
J’ai tout lâché sur elle ses seins, sa chatte, ses cuisses… et un peu les cheveux sans le faire exprès mais elle n’a rien remarqué. L’image du sperme qui coulait jusqu’à la pointe d’un de ses seins est resté gravé dans ma mémoire.
Tranquillement elle s’est levée a pris un kleenex, a essuyé vite fait un peu partout, le plus gros des taches sur elle, pour pas que ça coule par terre. Puis elle a rompu le silence.
_ – Bon…tu es gentil tu me laisses, il faut que je prenne une douche maintenant tu t’es bien lâché…
En montrant les traces qui restait sur son corps.
Elle concède un dernier baiser furtif et me raccompagne toute nue à la porte, alors que j’avais à peine eu le temps de refermer mon pantalon. Moi je lui propose de prendre une douche avec elle et de la caresser, car elle n’a pas joui. Mais elle est très ferme, aucune caresse dans cette période. Alors je deviens un peu lourd et lui dit que je suis sûr qu’elle va se toucher seule sous la douche et que j’ai le droit de la voir aussi.
– Ecoute ne gâche pas tout, si j’avais eu envie de me toucher, je ne me serais pas privée tout à l’heure. J’ai envie d’une douche et de dormir, seule… voilà
Un bisou rapide mais plus profond et je suis dehors, frustré, mais riche d’une belle expérience avec mon idole de l’époque…
Toute cette histoire est vraie et je n’ai même pas changé le prénom, car personne en dehors de nous deux a connu ces détails et peut nous reconnaitre. Par contre Béatrice, si tu lis ces lignes, n’hésite à me donner de tes nouvelles, ça fait si longtemps… et je serais ravi de te parler.
Et si mon récit donne des idées ou rappelle ou suscite des remarques, je serais ravi d’échanger.
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