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M anif pour tous

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Tu avais raison _ disais-je à mon mari _ cette grève fut un foutoir et un fiasco. Mon homme était par principe hostile à toute suspension intempestive de travail. Il assumait ce préjugé en parfait et revendiqué réactionnaire. Il prit ce jour-là pour une lubie voire un acte d’émancipation ou de révolte à son égard que j’emboîtas le pas de mes collègues dans ce mouvement social. J’eus beau protesté qu’on n’envisageait pas moins de supprimer nos postes et de nous éparpiller alentour façon puzzle, il n’en voulait démordre. Je donnais raison aux gauchistes et à la subversion, début d’une décadence.

Il faut dire que mon propos affectant de capituler devant sa supposée clairvoyance, s’exerçait à dissimuler et à donner le change. En effet je m’étais fort amusée, avant, pendant et après la manif. J’en suis encore toute bouleversée. Je suis ahurie de l’inconscience et de la témérité dont je fis montre à l’occasion. Pour le coup je me suis encanaillée. J’ai pactisé avec le Diable. Il valait mieux n’en rien dire au mari et demeurer platement dans des considérations philosophiques et sociales. Je jurais les grands dieux que l’on ne m’y reprendrait pas. Je manœuvrais en solo pour mon sort et futur.

Ce fut le coup de semonce, l’inauguration d’une nouvelle vie. On eût dit qu’en instant un éclair blanc avec déchiré un ciel bleu demeuré trop longtemps serein. Ce fut comme un ravissement. Désormais j’étais devenue une autre. D’où mon apparente gêne de retrouver un mari et de le concevoir tel un étranger voire un obstacle à ma nouvelle existence et à mes prégnants désirs. J’évoque encore cet épisode avec une certaine tendresse. Je me réjouis que ma faute n’en fut pas moins discrète et connu du seul intéressé. Je vous dois cependant de commencer par le commencement de cette histoire.

Je n’en menais pas large ce jour-là. Penaude je suivais le groupe. Les autres filles se moquaient que je n’eus troqué mon ensemble tailleur et escarpins contre un attirail : jean tee shirt et baskets. L’une d’entre elles parvint à peine à me convaincre du danger que recèle une manif où l’on doit affronter les mouvements de foule et des fois courir devant un accès de v******e. Bref un de nos trois compagnons était enclin s’il le fallait à me prendre sur le dos et à m’extirper hors de la bataille. Ce fut sur le début de la manif un sujet de plaisanterie récurent. J’étais cependant inquiète de cette foule.

Il me tardait que tout cela finisse et que je rentre chez moi. Je n’en avais pas moins un chaperon en la personne de Philippe. Un gredin qui n’avait eu de cesse de me draguer toute l’année. Il avait été le premier étonné que la grande bourgeoise coincée que j’étais, eût consenti à faire grève et surtout venir dans une manif. Il n’en croyait pas ses yeux me disait-il. Il imaginait à bon droit la tête de mon mari qu’il connaissait et méprisait comme il se doit. Je ne lui cachais pas le dépit dudit mari J’ajoutais cependant que je regrettais d’être venue et d’avoir cédé ainsi à une sotte impulsion.

L’ami Philippe n’en fut pas moins un sigisbée efficace. Il fit en sorte que sa présence me rassurât et que le défilé se passât bien tel une partie de promenade. Il ne prit pas mal notamment de caler son pas sur le mien car les escarpins m’interdisaient de pouvoir suivre les autres. Du reste la vieille Mme Ganger nous accompagnait. Nous formions dans cette marée comme un étrange trio. Il était convenu de nous retrouver tous sur la fin dans un bar à vins. Nous y échangerions nos impressions. Je n’étais pas familier de ce genre de tripot, lieu et fréquentation que m’interdisait pour sûre le mari.

L’ami Philippe savait cela ce qui augmentait assurément son plaisir d’humilier de loin ce mari. Par crainte et téméraire sagesse, je crus devoir suivre les prescriptions de mon mentor sur le lieu. Je crus qu’il n’y avait rien hors le vin et la charcuterie. Je sus par la suite que j’y aurais pu obtenir une orangeade et des gâteaux ce qui n’eût pas manqué de susciter la commisération ironique des autres. Bref je sacrifiais à un premier puis à un second verre de vin. La nourriture fut-elle solide ne parvint pas à contrebalancer les effets de ce funeste vin. Je fus bientôt dans mon coin somnolente et ivre.

En cette situation, il parut difficile que je pus reprendre le métro. Bref le Philippe qui avait garé peu loin son auto ne proposa pas moins de ramener la vieille Ganger qui était sur le chemin et moi-même. Même s’il lui fallait faire un détour. Une collègue m’assurait que je faisais pitié dans mon état et aucune personne présente ne contestât alors que ce fut une bonne idée de me rapatrier en auto. On m’avait quasi balancé sur la banquette arrière tandis que la vieille Ganger au-devant déblatérait avec Philippe, conversation monotone qui achevât de m’assoupir. Je ne la vis point partir.

Ou plutôt conservais-je seul dans ma mémoire une bribe de parole : « La pauvre, elle ne tient pas le vin. Ramenez-là vite à son cher mari. Pourvu qu’il ne la gronde pas trop ». L’un l’autre ne savait pas qu’à ce moment mon mari tournait pour la semaine sur la province. Je dînais seule depuis quelques soirs. Philippe n’insistât pas lorsque je refusais de venir devant auprès de lui. J’étais lasse et préférais rester à l’arrière pour m’affaler de tout mon long. Mi-sincère, il m’assura qu’il regrettait de m’avoir obligé à boire ce vin craignant l’ire du mari. Je lui révélais alors l’absence de celui-ci.

Dans ce genre d’esprit pervers, cela fait toujours tilt. Il me conçut en un instant comme une proie facile. Il perçut qu’une telle occasion ne se représenterait de sitôt. Le hasard une fois de plus faisait bien les choses. Assoupie je mis du temps à réaliser qu’il prenait un autre chemin que celui de ma demeure. Je lui en fis l’observation. Il me dit qu’il y avait des travaux à un endroit et que nous suivions là une déviation. Finalement nous nous trouvâmes devant une maison que je savais chez lui. Il me proposa d’y faire halte et que nous reprendrions la route après que je me fus rafraîchie.

Pour lui ce n’était qu’un intermède d’une heure. Je pourrais me prendre une douche et grignoter si je voulais. J’étais en un état second. Je ne mesurais le danger. L’idée d’une douche me parut bonne. J’aspirais à me requinquer et à retrouver un peu de mes esprits. Chancelante m’appuyant sur son bras je parvins à monter les marches de la véranda. Je m’affalais misérable sur le divan. Il revint avec un café noir et chaud. Il avait des remèdes de cheval pour les cuites. Je riais à la façon d’une idiote à tous ses calembours de régiment. Les bourgeoises des fois se rabaissent aux manières du soudard.

Il en vint incidemment à déblatérer sur mon mari. Il ne me méritait pas. Il était autant vilain et bossu que moi j’étais gracieuse et élancée. Etais-je si vénale pour avoir été fascinée par son argent et le rang de sa famille ? Nous n’avions pas d’enfants. Bref j’avais raté ma vie avec ce débris et ce médiocre. Et pour finir il le soupçonnait fort de m’avoir privé des voluptés du lit et de la chair. Bref il était manifeste que le sexe m’effrayait. Que j’en concevais une idée sale et fausse. Disant cela il me collait et me caressait la cuisse. Le propos était leste à présent : « J’ai toujours bandé pour toi. »

Me débattant mollement je ne parvenais à me démêler de lui car il m’avait enlacé et avait maintes fois essayé de m’embrasser sur la bouche. En certaines situations on est une faible femme d’autant que l’alcool vous enlève vos dernières forces. Une langueur à mesure m’envahissait. J’en étais réduit à m’abandonner. Un petit lutin en moi me chantonnait, me conseillait d’offrir le moins de résistance à ce gueux car il pouvait me faire du mal. Ainsi devins-je inerte tel un mannequin entre ses mains. Je me dédoublais en sorte. Je le regardais disposer de moi tel un objet sexuel et vulgaire.

En un état semi-comateux, je perçus bien qu’il me triturait la chatte au fond de ma culotte. J’en conçus un ressenti agréable. Je lui abandonnais enfin ma bouche. Tout mon corps fut visité. On eût dit un voleur ouvrant tour à tour les chambres d’une vaste demeure. Cette demeure avait eu trop longtemps les volets fermés. Il tardait que le grand air y puisse rentrer. Ainsi écartais-je les cuisses machinalement. Il se vautra bientôt entre. Me pénétrant, me besognant. Il me prenait là telle une catin. Je savais que je devais concevoir cela comme humiliant. Tout cela me réjouissait en fait.

Je ne pourrais pas dire combien d’heures nous nous vautrâmes sur le divan. En un grognement sourd je sus qu’il avait finalement éjaculé. Je trouvais remarquable son endurance et sa propension à ne jouir tout de suite. Je le découvrais en amant fortiche. Rien de comparable avec l’insignifiant mari. Celui-ci m’avait parfaitement dégoûté de la chose. Je mesurais tout ce que j’avais perdu en temps et jouissance avec lui. Ma vie d’avant parut d’un coup sinistre. J’étais en colère contre moi-même. J’avais été une dupe. Il y avait du vrai dans le propos de ceux qui m’avaient toujours moqué.

Aussi ne fis-je point de manière lorsque Philippe me proposa de me doucher et de venir le rejoindre dans son lit. Son café noir et diabolique m’avait entre temps remis l’esprit en place. Avec résolution et pour punir le mari je me jetais dans cette nouvelle carrière de débauche. Philippe ne fut pas peu surpris de ma façon furieuse de me jeter sur sa bite. En guide bienveillant, il m’expliquât que je devais au contraire me refréner et câliner plutôt l’objet et le prendre doucement dans ma bouche. La fellation était un art requérant toute une technique et philosophie. Il s’engageait à tout m’apprendre.

L’aube me surprit dans ses bras. Je lui dis que l’ambiance de la manif m’avait en fait survolté ainsi que l’atmosphère particulière du bar à vins. Toutes ses nouvelles et inconnues sensations m’avaient émoustillé. J’avais envie bientôt de recommencer fut-ce à l’insu de mon mari. Il comprit que sur le sexe, je n’étais pas en reste. Sur la fin de mes paroles, il enfouit ma tête entre ses cuisses. Il voulait s’assurer que j’avais appris la leçon et le sucerais telle une divine. En effet je fus moi-même surprise de mon zèle et de ma dextérité. On eût cru que j’avais fait cela toute la vie : sucer des bites.

La sienne était longue et épaisse. J’en étais devenue à présent toute folle. Au milieu de la nuit et de nos ébats, je m’étais écriée lorsqu »il voulut un moment la nicher au fond de mes fesses dans l’exclusif et irrémédiable petit trou. J’avais toujours trouvé inconcevable et sale la sodomie. Puis j’appréhendais plus sordidement la douleur d’être violée à cet endroit. Philippe équipé d’une crème et avec le jeu des doigts sut en un instant préparer le terrain et ses mots diversement cochons achevèrent de m’exciter et de me résigner à cette reddition nécessaire à une si grande découverte.

Dès lors au matin après qu’il m’eût soufflé tendrement à l’oreille : « J’ai envie de t’enculer », je me tournais sur le côté lui présentant avec le plus de naturel mon cul. A force de salive et de crème, il humectât mon anus le rendant tout disposé à l’assaut et à être enfoncé. Cela fut plus sauvage que la première fois. Je lui sus gré qu’il me montrât à présent moins d’égard. Ses insultes m’allaient droit au cœur. Je goûtais particulièrement que le terme de traînée revint souvent. Il éjaculât enfin s’écroulant sur moi. Je percevais le sperme s’écoulant de l’anus et se répandant sur mes fesses.

J’étais devenue en si peu de temps une chienne accomplie. J’étais résolue à devenir son mante, voire davantage sa pute. Il ne se fit pas prier. Il me prenait à toute occasion. Au bureau à l’insu des autres il m’entraînait aux toilettes afin que je le suças et qu’il put éjaculer entre mes fesses. Il m’offrit à d’autres hommes. Je devins familière des partouzes. Peu après je sus le tromper avec d’autres sans vergogne. J’étais devenu prédatrice et chasseresse. Il convint que l’élève avait dépassé le maître et que je pouvais m’affranchir de lui. Il rigolait que mon mari n’en vit rien en parfait dupe et cocu.

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