« Tu me dégoûtes, Thomas. Je vous ai entendu avec le pion. » La remarque cinglante mettait un terme à une semaine de guerre froide entre moi et Julien. Le jeudi suivant il ne m’avait pas adresser la parole. Puis progressivement il m’avait littéralement fui sans que je sache pourquoi. J’avais essayé à maintes reprises de renouer le dialogue. Jusqu’à ce matin, où je l’avais coincé dans notre salle de bain collective. La v******e de sa réaction m’avait sidéré. Il savait pourtant que je préférais les hommes. En seconde, à notre première rencontre, j’avais été subjugué par ce garçon brun, plutôt mignon. D’ailleurs je n’étais pas le seul. Il ne laissait pas indifférent la gente féminine. Il avait eu plusieurs petites amies mais sont tempérament solitaire avait fini par les faire fuir. Mais cela nous avait rapproché. Au fil des mois, des années, nous étions devenus inséparables. Un soir je lui avais avoué mon penchant pour les mecs. Il ne m’avait pas repoussé même si j’avais senti une gêne s’installer pendant quelques semaines. On en avait pas reparlé jusqu’à ce jeudi.
Je tourne les talons. Pendant une semaine nous nous sommes cordialement évités. Et puis un soir, je sens une présence derrière moi. C’est Julien. Il tient serré contre lui le devoir de maths.
– Oui, Julien, un problème ? Mon ton est glacé.
– Personne ne veut m’aider pour le devoir de maths.
Julien avait beaucoup difficultés dans cette matière et depuis la seconde je lui apportais mon soutien. Mais cette fois-ci je n’en avais pas envie. Sauf peut-être s’il s’excusait et encore.
– il faudrait d’abord que tu t’excuses.
– je suis désolé Thomas. Je te prie de m’excuser. Aide moi s’il te plaît ?
– ok, c’est une première étape. Mais cela ne suffira pas.
J’imaginais ce que je pourrais bien lui demander. Rien ne me venait à l’esprit à part des images de relations sexuelles où il se soumettaient à mes caprices.
– je ferai ce que tu veux ?
– Ah, oui, tu me carresserais par exemple ? ajoutai-je sur un ton provocateur.
– Euh, non… mais je pourrais te faire un massage du dos ?
Il avait dit cela en baissant les yeux, sans s’emporter.
J’étudiais un bref instant sa proposition. C’était un premier pas.
– ok, quand ?
– ce soir, si tu veux, après l’extinction des feux.
– Allez donne moi ta feuille.
La nuit était tombée. Les lumières orangées de la ville projetaient des ombres sur les murs de notre chambre. Julien s’approche de mon lit.
– je tiens ma promesse souffle-t-il à mon oreille.
– viens.
Je retire mon haut de pyjama et m’installe sur le ventre.
Julien m’enjambe pour s’asseoir sur mes fesses. Ses mains att****nt mes épaules. La pression de ses doigts est divine. Il les fait descendre le long de ma colonne vertébrale jusqu’au bas de mes reins.
Je commence à rêver à d’autres caresses pendant qu’il étreint mes muscles. Ma queue s’ébroue lentement.
– c’est bon. Tu es doué.
– ta peau est douce.
15 minutes plus tard, il s’arrête.
– encore deux petites minutes.
– attends, il faut que je me repose un peu.
– allonges toi.
Je lui cède une place à côté de moi. Il s’allonge.
– tu masses drôlement bien. Si tu m’avais caressé cela aurait été bref.
– c’est clair. Je suis un expert. Je suis sûr que mes massages t’ont fait de l’effet.
– plutôt, oui.
– non, c’est pas vrai ?
– donnes moi ta main si tu n’as pas peur.
– j’ai pas peur…
Je ne lui laisse pas le temps de finir j’att**** sa main pour la glisser sur mon ventre et l’amener à la rencontre de mon sexe. Je n’ai rien à perdre. Au pire, il me fera la gueule pendant 2 mois.
Contre toute attente, il ne se dégage pas de mon étreinte.
– Elle est dure.
Il tate la bête.
– ça fait carrément bizarre. Tu aimes quand je la touche.
Mon cœur se met à battre dans ma poitrine. Une intense excitation.
– oui, beaucoup.
– je continue un peu. Tu n’en parles à personne.
– oui, bien sûr.
Je libère sa main qui part à la découverte.
Je soupire quand il la serre entre ses doigts. Naturellement, il commence à la faire aller et venir avec douceur.
– c’est bon, Julien.
– Oui, c’est fou. Elle est toute mouillée.
Il accélère son mouvement en resserrant un peu plus sa prise.
– tu vas me faire jouir, Julien.
– non, c’est vrai. Tu y es presque ?
L’orgasme m’emporte.
– oh, la vache, tu jouis.
Mon sperme gicle sur ses doigts, mon ventre.
– impressionnant. J’en ai partout.
– Désolé, Julien.
– C’est pas grave. En fait c’était très agréable de te donner du plaisir.
– ça t’a excité ?
– oui, j’avoue. Je ne pensais pas.
– tu bandes ?
– oui
– tu veux que je te fasse jouir ?
– oui, j’aimerai bien. Je suis super excité.
Sa voix tremble légèrement.
Je n’en crois pas mes oreilles. Avant qu’il ne m’oppose une quelconque resistance j’agrippe le bas de son pantalon pour libérer sa queue.
Je fond sur elle. Son ventre se creuse quand mes doigts se referme sur leur magnifique prise. Je la couvre d’attentions brulantes. Les soupirs de Julien redoublent. J’embrasse sa poitrine, son ventre. J’abuse sans vergogne de son excitation. Elle monte d’un cran quand mes lèvres effleurent son membre.
Tremblant de plaisir, je décalotte sa queue et pose mes lêvres sur son gland.
Il pousse un soupir magnifique qui m’encourage.
J’entrouvre mes lèvres pour faire entrer la presque totalité de son gland dans ma bouche. Ma langue s’éternise sur son frein.
– Continues, Thomas, c’est fort.
Ses mouvements de bassin accompagnent mes caresses. Mes lèvres se couvrent de lubrifiant. La saveur m’excite d’avantage. Déterminé, je fais coulissé son membre un peu plus loin dans ma bouche serré.
Pendant quelques minutes, je sucote sa queue tout doucement en caressant du bout des doigts la partie qui est encore à l’exterieur de ma bouche.
Julien ne résiste pas longtemps.
– Oui, je jouis.
Sa semence gicle sur mon palais et ma langue. Je continue de le sucer jusqu’à ce que sa queue est repris sa taille initiale. Il me laisse lui prodiguer cette caresse jusqu’à ce que ma soif de sa liqueur soit étanchée.
– Merci Thomas, c’était dingue.
Le lendemain Thomas me salua comme si rien ne s’était pas passé mais je ne lui en tint pas rigueur. J’étais comblé d’avoir pu vivre ce moment avec lui.
Pourtant au milieu de la nuit suivante je fus réveillé par la voix de mon camarade de chambrée.
– Thomas je n’arrive pas à dormir.
– Ah mince. Qu’est-ce qui t’arrives?
– Je repense à la nuit dernière.
Surpris, je me hasardais à lui répondre.
– tu veux baiser ?
– Oui, j’en ai super envie.
En quelques secondes, nous sommes nus l’un contre l’autre. Je sens les ondulations de son bassin contre moi. Sa queue dure semble vouloir s’imprimer durablement dans mes chairs. Puis il embrasse avec fougue mes lèvres, plongeant sa langue dans ma bouche. Un feu dévorant s’est allumé dans mon ventre. Julien embrasse ma bouche, mon cou, mes seins, affamé. Il semble hésiter à l’orée de mon pubis. Je l’aide un tout petit peu appuyant sur ses épaules pour l’entrainer plus bas. Il ne m’oppose aucune résistance. Ses lèvres cognent contre ma queue et s’ouvrent aussitôt pour m’accueillir. Je m’enfonce sans autre forme de politesse et glisse sur sa langue. Il m’offre une fellation effrénée presque violente. Ma queue cogne à plusieurs reprises au fond de sa gorge.
– Elle est bonne ta queue.
– tu as failli me faire jouir plusieurs fois.
– Pas tout de suite. J’ai encore envie.
Il quitte ma queue pour venir m’embrasser à nouveau. Je glisse mes mains sur ses fesses pour l’attirer contre moi.
– Oui, caresses moi comme ça.
Il ondule sur mon ventre pendant que je masse ses fesses rebondies. Je glisse enter ses fesses. Il s’arrête pour découvrir cette sensation inédite.
– Oui, continue.
Je passe un doigt en appuyant légérement. Il se cabre.
– Oui, continue Thomas. J’aime ça.
Je trouve son anus au deuxième passage et commence à appuyer.
En mon for intérieur, j’imagine qu’il va me supplier d’arrêter mais contre toute attente il m’encourage.
Ses coups de rein sont brutaux. Rapidement je comprends qu’il en veut plus. Mes doigts s’enfonce entre ses fesses.
– je vais jouir, Thomas.
– Non attends.
Je le renverse pour me retrouver au-dessus de lui. Mes doigts continuent de baiser son anus.
Une pulsion enflamme mes pensées.
Je modifie ma position pour positionner mon gland à la hauteur de ses fesses.
– Je vais te mettre trois doigts.
Au moment où je retire mes doigts j’avance ma queue entre ses fesses. Elle rencontre peu de résistance et je m’enfonce totalement en lui. C’est serré.
– C’est bon. Ça va loin.
Encouragé, je commence à limer son cul ouvert.
– tu aimes ?
– oh, oui j’adore, Thomas. Comment fais-tu cela ?
– c’est simple, Julien. Je te baise avec ma queue.
Il me regarde un peu terrorisé.
– mais je ne voulais pas ça.
– oui, mais c’est trop tard.
Au moment où les mots s’échappent de mes lèvres. Je sens ma queue se tendre plusieurs fois dans son ventre pour libérer le fluide séminal.
– je jouis dans ton cul.
Il m’a rapidement pardonné ce bref écart et pendant les semaines qui suivirent je le baisais plusieurs fois avec conviction. Julien avait changé. Son envie de sexe ne faisait que se renforcer au cours des semaines. Et il y a eu cette soirée en boîte.
Il m’avait trainé pieds et poings liés dans cette boîte en périphérie de la ville.
Les immenses baffles charrient de la pop anglaise. Je me suis réfugié dans une alcove pour siroter un jus d’orange tandis que Julien se déhanche sur la piste en proie à une transe inhabituelle. Un mec balaise tourne autour de lui depuis un quart d’heure. Je détourne la tête quelques seconde pour regarder une serveuse apporter une immense bouteille de champagne à une table voisine. Je suis fasciné par ces talents d’équilibriste.
Je tourne mon regard sur la piste. Mince Julien a disparu. Le balaise aussi. Je jette un regard circulaire. Pas de Julien. Je me lève pour faire le tour de la boite. Personne. Je me dirige vers les toilettes. Personne. Au moment où je vais tourner les talons. J’entends la voix de Julien.
– je sais pas si c’est une bonne idée.
Je me rapproche et j’entends la voix d’un mec avec lui.
– Allez detends toi. Je te la montre. Si tu es ok on le fait si t’es pas d’accord on en reste là.
Je réalise l’incongruité de la situation, me glisse dans les toilettes voisines et referme la porte avec douceur.
Un bruit de fermeture éclair.
– Oh, mince. Elle est énorme.
– Tu vois. Je t’avais prévenu. Tu veux essayer.
– Je sais pas…
– Donnes ta main.
J’entends le soupir de Julien.
– Ouais, t’en as envie. Allez assieds toi. Prends la dans ta bouche. Suces.
Des bruits humides me parviennent maintenant de derrière la paroi.
– C’est bien ça. Tu aimes ça dis donc.
C’est à ce moment que je repère une fente dans le mur qui me sépare de Julien. J’embrasse la scène d’un seul coup d’oeil. Julien est assis sur les toilettes. Sa bouche est distendue par une énorme colonne de chair qui semble jaillir sous le ventre rebondi de son assaillant. L’homme emprisonne la tête de mon ami entre ses grosses pattes velues et accompagne par de petits coups de rein les assauts de la bouche de Julien. Au plus fort de l’action, la queue sort de son fourreau. Le gland est large évasé presque disproportionné par rapport à la hampe tendue. Un fil de lubrifiant le relie aux lèvres de Julien, marque du plaisir que prend l’homme à baiser la bouche de mon ami. Il y retourne aussitôt.
Les grognements assourdis de Julien s’amplifient.
Je n’en reviens pas il va prendre son pied.
– Continues. Suces fort. ca va venir.
Le cri rauque du mec. Je vois sa queue remonter plusieurs fois. Les yeux de Julien s’arrondissent. Plusieurs geyser doivent tapisser sa bouche et sa gorge de sève capiteuse.
– t’arrêtes surtout pas. Je jouis. Ouais, c’est top.
Le trop plein de semence coule sur le menton de Julien et s’écrase sur le carrelage gris des toilettes.
Aprés cette séance mémorable dans les toilettes. Le mec avait emmené Julien chez lui « pour le finir » selon ses propres termes. Il s’était fait monter toute la nuit.
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